Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la correspondance secrète, d'Evelyn Farr
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: La famille Polignac - Axel de Fersen - La princesse de Lamballe :: Axel de Fersen
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Re: Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la correspondance secrète, d'Evelyn Farr
Toutes les preuves que nous attendons donc de lire ne seraient donc encore que des théories alors ?
La personne qui assistait Jean Delannoy dans la mise en scène et qui est dans le DVD avait parlé avec le conservateur de Versailles de l'époque du film sorti en 1956, donc tourné en 1955. Ce doit donc être de Gérard Van der Kemp (contemporain de Marguerite Jallut) qu'il s'agit... Il avait affirmé que la relation de Marie-Antoinette et Fersen était impossible pour lui tant la Reine était suivie où qu'Elle soit...
Monsieur Van der Kemp parlait du film comme ayant renforcé cette relation pour émouvoir les spectateurs, mais que cela n'était pas historique...
Bien à vous.
La personne qui assistait Jean Delannoy dans la mise en scène et qui est dans le DVD avait parlé avec le conservateur de Versailles de l'époque du film sorti en 1956, donc tourné en 1955. Ce doit donc être de Gérard Van der Kemp (contemporain de Marguerite Jallut) qu'il s'agit... Il avait affirmé que la relation de Marie-Antoinette et Fersen était impossible pour lui tant la Reine était suivie où qu'Elle soit...
Monsieur Van der Kemp parlait du film comme ayant renforcé cette relation pour émouvoir les spectateurs, mais que cela n'était pas historique...
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la correspondance secrète, d'Evelyn Farr
Reinette a écrit:Leurs lettres disent qu'ils s'aiment follement. Ok.
Pour moi, pour l'instant, j'en suis encore à : elle l'apprécie tendrement. De lui, pour l'instant je n'ai rien, si ce n'est la dernière révélation d'Eve où il lui écrit qu'il l'aime à la folie. OK. Il l'aime donc.
Ce je vous aime à la folie caviardé, dont Eve a fait le titre de son document sur la correspondance, tu l'as lu toi-même sur son ordinateur .
Marie-Antoinette, de son côté, lui écrivait : Rien au monde ne pourra m'empêcher de vous adorer jusqu'à la mort . ( décrypté par Mme Nachef et M. Patarin, voir ci-dessous ) .
Je n'appelle pas cela " apprécier tendrement ", mais aimer passionnément .
Tu as raison de dire que c'est cela la nouveauté, car nous n'avions jusqu'à présent rien qui soit écrit noir sur blanc sur ses sentiments à lui .
Ceci est inédit .
C'est aussi un progrès par rapport au forum des invités dans lequel on soutenait qu'il ne s'agissait pas d'amour entre Marie-Antoinette et Fersen mais seulement d'amitié.
Les passages mis en gras par Madame Nachef et Monsieur Patarin sont ceux que Fersen a occultés dans sa retranscription en clair de cette lettre de Marie-Antoinette.
Reinette a écrit:
Maintenant, y est-ce clairement explicite qu'ils étaient amants ?
Le fait d'en conclure qu'ils furent amants vient-il des lettres ou d'autres recoupements ?
Il n'existe aucune lettre parlant de jambes en l'air ni brouette japonaise . Ce serait peine perdue d'espérer en trouver une : Marie-Antoinette n'est pas une grisette impudique .
La conclusion ( ou pas ) qu'ils furent amants ( ou pas ) est établie ( ou pas ) par recoupements avec ce que nous savons de leurs psychologies, des faits, des circonstances, des témoignages de proches, de l'existence de ce logement en-haut ...
Ceci est fonction de la subjectivité et de la bonne foi de chacun .
Reinette a écrit:Car si on recommence à reprendre, en plus des mots tendres de l'un et l'autre qui eux disent ce qu'ils disent, pas plus, pas moins, comme arguments pour le prouver, tous ceux débattus ici, heu...
Il n'y a pas matière à débattre : il suffit de lire les intéressés.
Reinette a écrit:
Si c'est parce que Fersen disposait de deux petites pièces perdues au fond de l'immense appartement de la reine, qu'il y a des cordons introuvables dans la chambre de parade, ce qui en plus ne prouve rien,
Ces deux pièces ne sont pas perdues au fond de l'immense appartement de la reine mais juste au-dessus, quelques marches à gravir .
Reinette a écrit:
que Marie-Antoinette ait pu recevoir discrètement son frère, son précepteur, des hommes politiques,
Ces entretiens divers sont la preuve qu'elle pouvait recevoir en tête-à-tête .
Reinette a écrit: que Louis XVI écrit "de même qu'à mon fils",
J'aimerais que l'on m'explique pourquoi il écrit "de même qu'à mon fils " ?
C'est une phrase tout de même tout à fait singulière .
Reinette a écrit:
comme il écrit "ma tante" pour madame Adélaïde, tant pis pour les autres, "ma soeur" pour Clotilde et ensuite Elisabeth, comme Louis XV écrit "mon petit-fils" en parlant du dauphin alors qu'il écrit à un autre de ses petit-fils et qu'il en a deux autres en France,
Je ne vois pas du tout le rapport .
Et nous ne faisons que nous répéter .
.
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la correspondance secrète, d'Evelyn Farr
outremanche a écrit:
Rien n'est plus inexact. Fersen n’était pas – surtout avant la révolution – conservateur et absolutiste. Sa famille faisait partie de l’opposition noble en Suède à l’absolutisme de Gustave III (subventionné par la France absolutiste) et Fersen aurait voulu quitter ses fonctions à la cour Suédoise en 1789 lors de l’arrestation de son père et d’autres chefs de l’opposition. Ses arguments contre les actions de Gustave III sont lucides et honorables. Il ne voulait pas accepter l’argent de Gustave en désapprouvant sa politique. Mais son père lui ordonna de rester en France sans démissionner de son poste en Suède. Son rôle comme agent secret auprès de Louis XVI et Marie-Antoinette fut même proposé par le baron de Taube comme un moyen de plaire à Marie-Antoinette, « la personne qui s’intéresse à lui plus que jamais » et pour convertir Fersen aux principes monarchiques…. On avait vraiment la crainte qu’il ne devienne démocrate comme Staël. Son amour pour la reine et sa haine pour les méthodes brutales des révolutionnaires ont influé beaucoup sur le changement de ses sentiments, mais il ne fut jamais absolutiste acharné. Il jugeait les rois très clairement, parfois très sévèrement, et il leur disait ce qu’il pensait sans mâcher ses mots.
Mais au commencement de sa relation avec Marie-Antoinette, Fersen n’avait pas de ces préoccupations politiques. Il était amoureux, elle était amoureuse de lui. Tout le monde avait des amours dans leur cercle, et la famille de Fersen était bien connue pour ses liaisons royales. Issu lui-même des rois de Suède par une telle liaison, Fersen n’aurait pas pensé une seule seconde que la reine était intouchable.
Quant à l’idée d’un crime…. Depuis quand l’amour sincère, mutuel, passionné, est-il devenu « un crime » ? Fersen n'était pas marié. La reine avait été vendue par son mariage à un homme qu’elle n'aimait pas. C’est là le crime – la haute prostitution des mariages dynastiques.
La noblesse au dix-huitième siècle connaissait très bien les règles du jeu, et surtout à Versailles. On n'était plus au moyen age des troubadours et de l’amour courtois – on était beaucoup plus réaliste.
Et l'on ne voulait pas attendre la vie d’outre-tombe pour jouir du bonheur d’être aimé...
Très bien écrit Eve, bravo
On voit que tu maitrises le sujet comme personne d'autre
Je ne vois d'ailleurs pas non plus comment s'aimer serait un crime contre la France...
Comme Eve le dit, c'était plutôt un crime de marier une fille de quatorze ans à un parfait inconnu. Mais en effet, au milieu du XVIIIème siècle, les princes et les princesses n'étaient rien d'autre qu'une marchandise sur le marché royal.
Pourtant, Marie-Antoinette n'a jamais été ni n'a voulu être une reine confinée dans sa cage dorée telle une Marie Leszczynska ou une Marie-Thérèse d'Autriche.
Les changements politiques, culturels, sociaux etc. étaient dans l'ère du temps, et également dans la vie à la cour et dans le cercle intime de Marie-Antoinette.
Avoir un amant au XVIIIème siècle n'avait vraiment rien de choquant ; c'est ce XIXème siècle horriblement puritain et hypocrite qui a tenté d'effacer cette légèreté d'être au siècle précédent et de la masquer en transformant entre autres Marie-Antoinette d'une femme vivante à une statue rigide et sans vie.
Si un poète libertin tel le chevalier Dorat pouvait impunément dédier quelques pièces de théâtre à Marie-Antoinette et présider en 1777 et 1778 au journal des dames (mélanges littéraires) dédié à la reine, nous montre que les moeurs n'étaient pas du tout rigides à cette époque.
De surcroit, outre le fait que Louis XVI lui permettait d'avoir beaucoup plus de libertés que ses prédecesseures ont eues, elle avait elle-même sa personnalité qui, dès son enfance, était résolue et enjouée. Nous avons vu avec quelle opiniâtreté elle a tenu tête devant toute la cour et sa propre famille pour ne pas prononcer une seule parole à Mme du Barry.
Cela m'attriste de lire souvent les verbes "coucher" ou "faire crac-crac" au sujet de sa relation avec Fersen. "Faire l'amour", cela existe encore ?
Bref, c'est cette reine "moderne" pour son temps que j'aime, cette femme qui voulait éduquer elle-même ses enfants et les voir grandir de ses propres yeux, qui n'hésitait pas à réclamer un espace pour elle-même afin de souffler un peu, et à s'adonner à un amour fort et profond.
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
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Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la correspondance secrète, d'Evelyn Farr
Sur cette relation, physique ou non, il y a un point longtemps négligé et soulevé par Simone Bertière : le fait que pour les contemporains, il était acquis que Fersen était l'amant de la reine et surtout que Marie-Antoinette n'a jamais rien fait pour le démentir...
Pour tout le monde à l'époque, Fersen est "l'amant de la reine". Que ce soit vrai ou pas, elle a imposé la présence de cet homme, un étranger de surcroît, à ses côtés, comme une évidence, un fait accompli. Chose assez inouie pour une reine de France.
Comme l'attitude de Louis XVI qui ne dit rien et par là même, semble donner son assentiment à cette relation, à ce sentiment, c'est à dire passer pour le cocu et content. Il est assez incroyable qu'il n'ait pas réalisé les dégâts terrifiants de cette attitude dans l'opinion. Soit il s'en foutait, soit il était vraiment inconscient, pour ne pas dire autre chose. Imagine-t-on Louis XIV ou Louis XV agir ainsi, accueillir à leurs côtés celui que tous considèrent (à tort ou à raison) comme l'amant de leur femme ?
On pourrait dire que Marie-Antoinette a eu un bol fabuleux d'avoir un mari aussi "conciliant". Mais là, pour moi, c'est une faiblesse, une erreur monumentale de la part de Louis XVI. Comment a-t-il pu laisser cette situation incroyable s'établir, cette situation qui jetait un discrédit monumental sur lui, sa femme, leurs enfants, sa couronne ? Ce n'est plus de la faiblesse, c'est de l'aveuglement, c'est-j'ose le mot- de la connerie pure.
La même connerie que, lors de l'affaire du collier, faire juger l'affaire par le Parlement, c'est à dire remettre l'honneur de sa femme entre les mains d'une assemblée en guerre ouverte contre son pouvoir, une assemblée où sa femme compte autant d'ennemis qu'il y a de membres. Sidérant.
Pour tout le monde à l'époque, Fersen est "l'amant de la reine". Que ce soit vrai ou pas, elle a imposé la présence de cet homme, un étranger de surcroît, à ses côtés, comme une évidence, un fait accompli. Chose assez inouie pour une reine de France.
Comme l'attitude de Louis XVI qui ne dit rien et par là même, semble donner son assentiment à cette relation, à ce sentiment, c'est à dire passer pour le cocu et content. Il est assez incroyable qu'il n'ait pas réalisé les dégâts terrifiants de cette attitude dans l'opinion. Soit il s'en foutait, soit il était vraiment inconscient, pour ne pas dire autre chose. Imagine-t-on Louis XIV ou Louis XV agir ainsi, accueillir à leurs côtés celui que tous considèrent (à tort ou à raison) comme l'amant de leur femme ?
On pourrait dire que Marie-Antoinette a eu un bol fabuleux d'avoir un mari aussi "conciliant". Mais là, pour moi, c'est une faiblesse, une erreur monumentale de la part de Louis XVI. Comment a-t-il pu laisser cette situation incroyable s'établir, cette situation qui jetait un discrédit monumental sur lui, sa femme, leurs enfants, sa couronne ? Ce n'est plus de la faiblesse, c'est de l'aveuglement, c'est-j'ose le mot- de la connerie pure.
La même connerie que, lors de l'affaire du collier, faire juger l'affaire par le Parlement, c'est à dire remettre l'honneur de sa femme entre les mains d'une assemblée en guerre ouverte contre son pouvoir, une assemblée où sa femme compte autant d'ennemis qu'il y a de membres. Sidérant.
Calonne- Messages : 1123
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Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la correspondance secrète, d'Evelyn Farr
Pour ma part, je pense que Louis XVI laissait faire parce qu'il savait qu'il n'y avait rien à craindre.
Pourquoi, comment ? Aucune idée et nous ne le saurons certainement jamais.
Je pense qu'existaient entre eux des considérations d'ordre tellement privées qu'elles nous seront pour toujours étrangères. Nous ne pouvons pas tout savoir de l'intimité d'un couple.
Je ne crois pas que ce soit par faiblesse, bonté, débonnarité, placidité ou je ne sais quoi d'autres.
Par contre, il est vrai que vis-à-vis du public ce laisser-faire apparent fut du plus mauvais effet pour l'un comme pour l'autre.
Mauvais calcul... àè-è\':
Pourquoi, comment ? Aucune idée et nous ne le saurons certainement jamais.
Je pense qu'existaient entre eux des considérations d'ordre tellement privées qu'elles nous seront pour toujours étrangères. Nous ne pouvons pas tout savoir de l'intimité d'un couple.
Je ne crois pas que ce soit par faiblesse, bonté, débonnarité, placidité ou je ne sais quoi d'autres.
Par contre, il est vrai que vis-à-vis du public ce laisser-faire apparent fut du plus mauvais effet pour l'un comme pour l'autre.
Mauvais calcul... àè-è\':
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la correspondance secrète, d'Evelyn Farr
Reinette a écrit:
Je ne crois pas que ce soit par faiblesse, bonté, débonnarité, placidité ou je ne sais quoi d'autres.
... indifférence ?
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la correspondance secrète, d'Evelyn Farr
Seigneur Dieu, vous êtes partis bien loin les amis : le manifeste de Brunswick, l'affaire du collier etc...
Sommes nous toujours dans le sujet : Marie-Antoinette et Fersen aujourd'hui ?
Je vais scinder.
Personnellement, je n'adhère pas à cette idée restrictive d'amour courtois, et forcément chaste d'ailleurs.
Non pas tant parce que je la trouve anachronique (s'il s'agit d'éviter les considérations et interprétations "contemporaines", évitons aussi les références à un passé moyenâgeux), mais plutôt parce qu'elle ne me semble guère adaptée, et notamment à la durée de leur relation.
Puisque, aujourd'hui, la plupart des spécialistes ou amateurs s'accordent, raisonnablement, sur la nature de ce sentiment partagé (et suffisamment démontré), redescendons sereinement sur terre, et sortons justement du "roman troubadour" afin de concevoir que, hors littérature ou poésie, un passage à l'acte coule bien plus de source, que l'inverse !
Bien sûr, nul n'ignore toutes les considérations qui font que cette liaison ne pouvait ressembler aux libres romances contemporaines de M. et Mme Toutlemonde, mais enfin...quasi 20 ans d'effleurements de doigts, et de battements de cils ? Au grand maximum (voire peut-être même pas) ?
Libre à certains de l'imaginer ; mais je ne suis pas tout convaincu par leurs arguments et qui, pour le coup, ne reposent pas davantage sur du factuel.
Les seules nouveautés "concrètes" qui sont donc attendues sont celles qui seront publiées prochainement.
Personnellement, je ne doute pas qu'elles iront dans le sens de ce que je crois et sais déjà.
Mais je suis surpris de lire que l'on réclame des preuves, et celles-ci tout à fait ... particulières.
Quoi ? Du 50 Shades of Grey ? De la main de Marie-Antoinette ou de Fersen ?
Compte tenu de ce que nous savons d'eux, et de leur relation ?
Soyons sérieux !
Cela seulement me semble être une vision contemporaine du Marie-Antoinette et Fersen aujourd'hui : jusqu'à quelle mesure l'accomplissement sensuel de ce sentiment s'est-il exprimé ?
Pour le reste donc, il me semble que ce sont ici des hors-sujets. àè-è\':
Sommes nous toujours dans le sujet : Marie-Antoinette et Fersen aujourd'hui ?
Je vais scinder.
Personnellement, je n'adhère pas à cette idée restrictive d'amour courtois, et forcément chaste d'ailleurs.
Non pas tant parce que je la trouve anachronique (s'il s'agit d'éviter les considérations et interprétations "contemporaines", évitons aussi les références à un passé moyenâgeux), mais plutôt parce qu'elle ne me semble guère adaptée, et notamment à la durée de leur relation.
Puisque, aujourd'hui, la plupart des spécialistes ou amateurs s'accordent, raisonnablement, sur la nature de ce sentiment partagé (et suffisamment démontré), redescendons sereinement sur terre, et sortons justement du "roman troubadour" afin de concevoir que, hors littérature ou poésie, un passage à l'acte coule bien plus de source, que l'inverse !
Bien sûr, nul n'ignore toutes les considérations qui font que cette liaison ne pouvait ressembler aux libres romances contemporaines de M. et Mme Toutlemonde, mais enfin...quasi 20 ans d'effleurements de doigts, et de battements de cils ? Au grand maximum (voire peut-être même pas) ?
Libre à certains de l'imaginer ; mais je ne suis pas tout convaincu par leurs arguments et qui, pour le coup, ne reposent pas davantage sur du factuel.
Les seules nouveautés "concrètes" qui sont donc attendues sont celles qui seront publiées prochainement.
Personnellement, je ne doute pas qu'elles iront dans le sens de ce que je crois et sais déjà.
Mais je suis surpris de lire que l'on réclame des preuves, et celles-ci tout à fait ... particulières.
Quoi ? Du 50 Shades of Grey ? De la main de Marie-Antoinette ou de Fersen ?
Compte tenu de ce que nous savons d'eux, et de leur relation ?
Soyons sérieux !
Cela seulement me semble être une vision contemporaine du Marie-Antoinette et Fersen aujourd'hui : jusqu'à quelle mesure l'accomplissement sensuel de ce sentiment s'est-il exprimé ?
Pour le reste donc, il me semble que ce sont ici des hors-sujets. àè-è\':
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la correspondance secrète, d'Evelyn Farr
;
Voici une très sage conclusion .
Voici une très sage conclusion .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la correspondance secrète, d'Evelyn Farr
La nuit, la neige a écrit:
Personnellement, je n'adhère pas à cette idée restrictive d'amour courtois, et forcément chaste d'ailleurs.
Non pas tant parce que je la trouve anachronique (s'il s'agit d'éviter les considérations et interprétations "contemporaines", évitons aussi les références à un passé moyenâgeux), mais plutôt parce qu'elle ne me semble guère adaptée, et notamment à la durée de leur relation.
Puisque, aujourd'hui, la plupart des spécialistes ou amateurs s'accordent, raisonnablement, sur la nature de ce sentiment partagé (et suffisamment démontré), redescendons sereinement sur terre, et sortons justement du "roman troubadour" afin de concevoir que, hors littérature ou poésie, un passage à l'acte coule bien plus de source, que l'inverse !
Je partageais ce point de vue il y a quelques années encore ...
Mais constatant les preuves recherchées pour prouver la chose, j'en suis venu à un avis plus circonspect. Ces arguments sont parvenus au contraire de ce qu'ils étaient censés démontrer.
Mais, j'attends toujours de prendre connaissance de leur ensemble dont on nous parle depuis déjà longtemps
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la correspondance secrète, d'Evelyn Farr
Quant à moi ce sont les arguments de ceux qui prétendent qu'il est impossible, et ô grand jamais, que quoi ce soit ait pu se passer entre Marie-Antoinette et Fersen que je trouve bien moins convaincants.
Et de ce côté-ci, disons qu'il n'y a vraiment rien de nouveau.
Et de ce côté-ci, disons qu'il n'y a vraiment rien de nouveau.
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la correspondance secrète, d'Evelyn Farr
La seule véritable nuit où tout leur fût permis, ce serait cette fameuse nuit qu'Axel aurait passée avec elle, de retour aux Tuileries après l'échec de Varennes. Sauf erreur, il arriva dans la soirée et elle ne l'emmena voir le roi que le lendemain matin.
Ont-ils joué aux cartes (à deux, c'est pas terrible...), lui a-t-elle confié son projet d'écrire un guide touristique Paris-Varennes, étapes de charme dès que la Révolution serait terminée, lui a-t-il parlé du sauté d'agneau absolument divin d’Éléonore Sullivan (le temps de cuisson, là est le secret...), ont-ils fait l'amour comme des bêtes en hurlant à faire trembler les vitres (ce qui sera pris pour une attaque des contre-révolutionnaires par les sentinelles) ou lui a-t-il avoué qu'il avait en fait une attirance cachée pour Monsieur depuis le début, ce qui mettra un terme à leur relation (ils ne se reverront plus après cette fameuse nuit)...
Nul ne sait et on s'en fout à la limite, ça fait partie de leur mystère, de la fascination qu'exerce encore sur nous cette relation à travers les siècles. Laissons-leur cet avantage...
Ont-ils joué aux cartes (à deux, c'est pas terrible...), lui a-t-elle confié son projet d'écrire un guide touristique Paris-Varennes, étapes de charme dès que la Révolution serait terminée, lui a-t-il parlé du sauté d'agneau absolument divin d’Éléonore Sullivan (le temps de cuisson, là est le secret...), ont-ils fait l'amour comme des bêtes en hurlant à faire trembler les vitres (ce qui sera pris pour une attaque des contre-révolutionnaires par les sentinelles) ou lui a-t-il avoué qu'il avait en fait une attirance cachée pour Monsieur depuis le début, ce qui mettra un terme à leur relation (ils ne se reverront plus après cette fameuse nuit)...
Nul ne sait et on s'en fout à la limite, ça fait partie de leur mystère, de la fascination qu'exerce encore sur nous cette relation à travers les siècles. Laissons-leur cet avantage...
Calonne- Messages : 1123
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la correspondance secrète, d'Evelyn Farr
Bravo, c'est très spirituel !
Mais je ne veux pas blesser ou sembler tourner en dérision ce qui n'est pas du tout le cas, la volonté bien compréhensible de percer ce mystère;
Je suis quant à moi, un peu dans le même état d'esprit que vous = au fond, si l'énigme demeure c'est un signe ! qui reste à déchiffrer, le sort semble avoir voulu jeter un voile sur cette relation qui se conclue de façon bien tragique.....
Mais je ne veux pas blesser ou sembler tourner en dérision ce qui n'est pas du tout le cas, la volonté bien compréhensible de percer ce mystère;
Je suis quant à moi, un peu dans le même état d'esprit que vous = au fond, si l'énigme demeure c'est un signe ! qui reste à déchiffrer, le sort semble avoir voulu jeter un voile sur cette relation qui se conclue de façon bien tragique.....
Invité- Invité
livre correspondance
La nuit, La neige a écrit:
Pour ma part, et pour avoir un peu lu quelques écrits privés de ce siècle, je n'ai non seulement pas parcouru des pages et des pages où, un homme et une femme de conditions si différentes, et sans aucun lien supposé, s'exprimeraient de la sorte à des moments si critiques de leurs existences (il ne s'agit pas ici de "badiner" dans des courriers légers) ; et je n'ai jamais lu, non plus, d'autres expressions que celles-ci lorsqu'il s'agissait justement d'exprimer le sentiment désiré.
Tout a fait d'accord avec LNLN.
Nous connaissons tous les nuances qui existent dans certaines formes épistolaires d'antan et de maintenant, ainsi que les badinages d'un Galiani ou d'un Voltaire.
Mais il serait déplacé d'enlever la phrase "Je vous aime à la folie" du contexte de la lettre/des lettres de Marie-Antoinette adressées au comte Fersen.
Nous savons qu'elle n'était ni romancière, ni douée en matière de littérature, ni grande épistolière ; d'ailleurs, a-t-elle employé les mêmes termes à d'autres personnes dans son entourage qu'elle aimait bien ?
Ses lettres au comte d'Esterhazy ne se terminent jamais par "Je vous aime à la folie". Si c'était simplement une figure de style, elle l'aurait employée avec d'autres amis intimes aussi et également avec son frère ; ce qui n'est pas le cas.
Marie-Antoinette était une femme sincère, elle n'aurait jamais joué avec des mots parce que ça fait style, surtout pas avec Fersen, l'homme de sa vie.
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
décryptage de lacorrespondance
Dernière édition par Mme de Sabran le Ven 04 Jan 2019, 16:38, édité 1 fois
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la correspondance secrète, d'Evelyn Farr
Merci pour le nouveau sujet et le titre qui m'aura fait sourire avant d'entrer !
Ainsi l'emballement c'est fait depuis l'article du Parisien dont revoici les références :
Le Parisien
du 2 avril 2016
1,20 €
Une page entière est consacrée à Marie-Antoinette et Axel pour la sortie des livres d'Evelyn Farr "La correspondace secrète" et de Françoise Wagener "l'énigme Fersen" avec une courte interview des deux auteures sur la question "ont-ils été amants ?"
Voici l'aperçu de la page 31
Cela ne m'amuse pas du tout de poursuivre parce que le livre d'Evelyn Farr n'est pas encore sorti et nous ne l'avons pas lu ! Le livre de Françoise Wagener n'a pas été non plus lu par tous. Me rappelant cela en lisant les échanges plus haut m'a vite donné envie de voir ailleurs si j'y étais.
Olivier, j'y suis
Ainsi l'emballement c'est fait depuis l'article du Parisien dont revoici les références :
Le Parisien
du 2 avril 2016
1,20 €
Une page entière est consacrée à Marie-Antoinette et Axel pour la sortie des livres d'Evelyn Farr "La correspondace secrète" et de Françoise Wagener "l'énigme Fersen" avec une courte interview des deux auteures sur la question "ont-ils été amants ?"
Voici l'aperçu de la page 31
Cela ne m'amuse pas du tout de poursuivre parce que le livre d'Evelyn Farr n'est pas encore sorti et nous ne l'avons pas lu ! Le livre de Françoise Wagener n'a pas été non plus lu par tous. Me rappelant cela en lisant les échanges plus haut m'a vite donné envie de voir ailleurs si j'y étais.
Olivier, j'y suis
Olivier- Messages : 1007
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la correspondance secrète, d'Evelyn Farr
Olivier a écrit:
Cela ne m'amuse pas du tout de poursuivre parce que le livre d'Evelyn Farr n'est pas encore sorti et nous ne l'avons pas lu ! Le livre de Françoise Wagener n'a pas été non plus lu par tous. Me rappelant cela en lisant les échanges plus haut m'a vite donné envie de voir ailleurs si j'y étais.
Olivier, j'y suis
C'est la sagesse même .
Eléonore, j'y reste
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la correspondance secrète, d'Evelyn Farr
Je ne critique en rien les livres cités dans cet article mais les propos d'une des deux interviews où il est tout de même écrit : "Jeunes, ils sont d'abord amis, puis tombent très amoureux, jusqu'au départ de Fersen pour l'Amérique en 1780. A l'époque, elle n'avait pas d'enfant du roi."
Non, il ne faut rien dire ? Vraiment ?
Il est je pense de la vocation de notre Forum de corriger des erreurs pareilles.
Si nous les relayons sans rien dire, quelle crédibilité historique aurions-nous ?
Ce n'est pas parce que je n'aurais pas lu le livre d'un ou d'une femme politique (ils en sortent tous !) que je n'aurais pas le droit d'avoir un avis critique sur leurs propos. Ce serait carrément refuser le droit de vote aux gens qui n'ont pas lu les livres de tous les candidats...
Le même raisonnement par l'absurde conviendrait pour tout autre personnage public...
Je n'ai pas lu Allo ! Allo, non, quoi ! de Nabila. Et je suis sûre que personne non plus ici.: Pourtant, la France entière a bien ri de son ridicule ou l'a prise en pitié pour sa bêtise.
Je crois même que nous lui consacrons ici quelques messages.
Non, il ne faut rien dire ? Vraiment ?
Il est je pense de la vocation de notre Forum de corriger des erreurs pareilles.
Si nous les relayons sans rien dire, quelle crédibilité historique aurions-nous ?
Ce n'est pas parce que je n'aurais pas lu le livre d'un ou d'une femme politique (ils en sortent tous !) que je n'aurais pas le droit d'avoir un avis critique sur leurs propos. Ce serait carrément refuser le droit de vote aux gens qui n'ont pas lu les livres de tous les candidats...
Le même raisonnement par l'absurde conviendrait pour tout autre personnage public...
Je n'ai pas lu Allo ! Allo, non, quoi ! de Nabila. Et je suis sûre que personne non plus ici.: Pourtant, la France entière a bien ri de son ridicule ou l'a prise en pitié pour sa bêtise.
Je crois même que nous lui consacrons ici quelques messages.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la correspondance secrète, d'Evelyn Farr
Ne t'inquiète pas, c'est une erreur du Parisien, pas de l'auteur .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la correspondance secrète, d'Evelyn Farr
Je l'espère bien, comme les auteurs ne sont pas responsables d'exposer le portrait de cette pauvre Marie-Josèphe.Mme de Sabran a écrit:Ne t'inquiète pas, c'est une erreur du Parisien, pas de l'auteur .
Mais c'est normal de critiquer un article de presse, bien lu cette fois, quand il y a des erreurs monumentales de cette sorte.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la correspondance secrète, d'Evelyn Farr
Absolument !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la correspondance secrète, d'Evelyn Farr
Excellente nouvelle! "Marie-Antoinette et le comte de Fersen- La correspondance secrète" par Evelyn Farr vient de paraître et j'ai pu obtenir hier soir l'exemplaire que j'avais commandé en librairie.
A le parcourir rapidement, il apparaît être un formidable travail de recherches. Merci à son auteur pour cet apport essentiel à notre connaissance de l'histoire de France. J'attends avec impatience de connaitre l'opinion de nos dix-huitémistes.
Amitiés à tous mais aussi à elle. Roi-cavalerie
A le parcourir rapidement, il apparaît être un formidable travail de recherches. Merci à son auteur pour cet apport essentiel à notre connaissance de l'histoire de France. J'attends avec impatience de connaitre l'opinion de nos dix-huitémistes.
Amitiés à tous mais aussi à elle. Roi-cavalerie
Roi-cavalerie- Messages : 551
Date d'inscription : 20/09/2014
Re: Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la correspondance secrète, d'Evelyn Farr
Roi-cavalerie a écrit:Excellente nouvelle! "Marie-Antoinette et le comte de Fersen- La correspondance secrète" par Evelyn Farr vient de paraître et j'ai pu obtenir hier soir l'exemplaire que j'avais commandé en librairie.
A le parcourir rapidement, il apparaît être un formidable travail de recherches. Merci à son auteur pour cet apport essentiel à notre connaissance de l'histoire de France. J'attends avec impatience de connaitre l'opinion de nos dix-huitémistes.
Amitiés à tous mais aussi à elle. Roi-cavalerie
Evelyn Farr vous remercie de votre enthousiasme, cher Roi-Cavalerie
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la correspondance secrète, d'Evelyn Farr
Roi-cavalerie a écrit:
A le parcourir rapidement, il apparaît être un formidable travail de recherches. Merci à son auteur pour cet apport essentiel à notre connaissance de l'histoire de France.
Vous êtes le premier à nous livrer vos impressions !
Merci, cher Roi-Cavalerie .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la correspondance secrète, d'Evelyn Farr
Je reçois le livre à l'instant ...
Et je tombe sur cette citation de l'introduction : Fersen écrit à sa sœur :
" J'ai donné commission d'acheter à Paris tout ce qu'on pouvait trouver d'elle (un peu comme notre MARIE ANTOINETTE : ) ; tout ce que j'en ai est sacré pour moi. Ce sont des reliques qui sont et seront sans cesse l'objet de mon adoration constante." (17 novembre 1793)
C'est touchant et je me reconnais dans ces mots... mais je ne me les souvenais plus et je comprends mieux ceux qui évoquent une vénération de Fersen pour la personne royale qu'est Marie-Antoinette boudoi30
Bien à vous.
Et je tombe sur cette citation de l'introduction : Fersen écrit à sa sœur :
" J'ai donné commission d'acheter à Paris tout ce qu'on pouvait trouver d'elle (un peu comme notre MARIE ANTOINETTE : ) ; tout ce que j'en ai est sacré pour moi. Ce sont des reliques qui sont et seront sans cesse l'objet de mon adoration constante." (17 novembre 1793)
C'est touchant et je me reconnais dans ces mots... mais je ne me les souvenais plus et je comprends mieux ceux qui évoquent une vénération de Fersen pour la personne royale qu'est Marie-Antoinette boudoi30
Bien à vous.
Invité- Invité
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