La vie de la famille royale à la prison du Temple

Cet objet, chers amis, c'est le jeu de loto du Dauphin...
Cléry raconte qu'un jour, la famille joue à ce jeu; le Dauphin tombe sur le 16: "Ah! toujours ce 16...Je n'arrive pas à le dépasser" s'exclame-t-il....

Merci, cher Févicq.
Avec vous, il n'y a pas de question sans réponse !

MARIE ANTOINETTE a écrit:je crois que le "classeur" est la pile de planches du jeu de loto du dauphin - sur la photo moderne en couleurs ces objets sont sous vitrine bien présentés.

MARIE ANTOINETTE àè-è\':

Merci, Marie- Antoinette ; j'avais trouvé !

Autre vue de la "chose" qui vous a tant intriguée...

Ah oui, d'accord !

Merci pour l'éclaircissement apporté à cette intrigue !  

Bien à vous.

On évoquait plus haut le fait que le Roi s'était employé, dès l'entrée dans la petite tour, a décrocher ou retourner des gravures un peu "légères" que ce coquin de Berthélémy avait fixées sur ses murs, ceci, afin de les soustraire à la vue des enfants, et peut etre aussi de ces dames...
L'une d'entre elles a trouvé grace à ses yeux, et pour cause: d'origine anglaise,elle représentait une scène biblique, celle de Tobie et de l'Ange d'après un tableau de Rembrandt. L'histoire de cette gravure est exceptionnelle: elle fut rendue à son propriétaire après la révolution, puis transmise à ses descendants. Une note manuscrite indique à l'arrière:
  " A ma nièce,
Souvenir de la chambre de la Reine Marie-Antoinette au Temple.
Collection de Monsieur Jacques Albert Berthélémy, propriétaire A VIE de la petite tour du Temple, grand-père maternel de ton oncle, le Docteur Gustave Blavot.
    Vve. du Docteur Blavot, Marie Blavot, née Pigeon. "
Les Blavot sont de grands donateurs à Carnavalet au début du XXe siècle.

Il avait conservé au dessus de son lit une gravure représentant CHARLES IER D'ANGLETERRE qui a été exécuté !!!!!!
En 1987 à la MAIRIE DU V° arrondissement de PARIS exposition LOUIS XVII et pour la première et la seule fois les meubles de CARNAVALET ont été présentés en dehors du Musée
lesdits meubles étaient installée dans un décor "grande tour" en situation avec les souvenirs du Temple conservés par les religieuses qui étaient locataires du TEMPLE avant sa démolition.

Le soir de l'inauguration un particulier est venu proposer la gravure dans son cadre d'époque de CHARLES IER et elle a retrouvé sa place au dessus du lit de CARNAVALET.... exposée pendant la manifestation 192 ans après son décrochage.

MARIE ANTOINETTE àè-è\':

Je suis tombée cet été dans un centre commercial sur un petit livre réédité en poche intitulé Dans les coulisses de l'Histoire, du docteur Cabanès. Evidemment comme la couverture présente Marie-Antoinette à la rose, cela m'a fait tilt !
Certains connaissent peut-être. Bon, franchement, n'allez pas vous jetez dessus... boudoi29
C'est un médecin des années 20 qui raconte quelques anecdotes historiques d'un point de vue médical mais aussi avec tous les clichés post-XIXème siècle. Le chapitre consacré à Marie-Caroline de Naples est assez édifiant. Entre autres, les filles de Marie-Thérèse étaient toutes hystérico-nymphomanes. àè-è\':

Mais bon, il y a un petit chapitre qui nous intéressera tous, consacré à la captivité du Temple.
L'auteur nous donne au départ une petite biographie d'un médecin nommé Verdier qui dans les années 1770 ouvrit près du Jardin du Roi une maison d'éducation consacrée aux enfants déficients, basée sur l'éducation physique (il s'agit donc d'un pionnier) et où les autres matières n'étaient pas non plus négligées, avec ensuite envoi dans des collèges de la Ville et l'Université.
Un procès avec Buffon en 1787 pour étendre le Jardin du Roi, l'obligea à fermer ses portes et se retrouva quasiment ruiné, malgré quelques publications qui le rendaient éminent dans sa profession.

A la Révolution, il applaudit au mouvement, et fut un signataire de la déchéance du roi le 3 août 1792 en tant que sectionnaire de son quartier. Du coup il siègea à la nouvelle municipalité de Paris le 10 août et put entrer au Temple en tant que commissaire, donc chargé de la surveillance de la famille royale et également pour surveiller la comptabilité.
Pour rappel, cette fonction était tirée au sort parmi un nombre d'individus au sein de la municipalité (d'où le nom de municipaux) et restaient au Temple quarante-huit heures. 24 auprès de la famille royale, un municpal chargé plus spécialement de la surveillance du roi, un autre pour le reste de la famille royale, puis encore 24 h pour effectuer des emplois plus administratifs, nécessaires à la tenue de la prison.

Or Verdier a écrit sur cette captivité. Je ne crois jamais l'avoir lu : ni chez Lenotre, ni chez aucun autre auteur.
Si quelqu'un peut me contredire et m'affirmer que "Si, si, on retrouve son témoignage ici et là."
A moins de me répondre que son témoignage ne tient pas la route pour telle ou telle raison, récusé par tous les historiens.
Compte tenue de la qualité plus que médiocre de l'ensemble de l'ouvrage, je n'en serais pas plus étonnée que cela. :

Mais cela ne va pas m'empêcher de vous donner quelques-uns de ses témoignages, que je trouve néanmoins tout à fait intéressants.

Voici pour commencer un dialogue entre Louis XVI et le dr Verdier :

Louis XVI _N'étiez-vous pas, Monsieur, maître de pension ?
M. Verdier _Oui, positivement.
Louis XVI _ Hé bien ! j'ai connu votre établissement, dont on m'a très souvent parlé. Vous aviez chez vous un (censuré, ce nom fera l'objet d'une énigme de notre jeu ), fils unique du (titre aussi censuré : ) ; un Damas, un Puységur, un fils du comte Langeron ; un Laroche-Aymon, et autres enfants dont les familles étaient à la Cour.
M. Verdier _Oui, j'avais tout ce monde-là chez moi, et ma pension était l'une des plus florissantes de Paris et même la première dans son genre. La tyrannie de Buffon et sa cupidité m'ont tout enlevé et plongé dans la détresse.
_Expliquez-moi donc comment.
_Rien n'est plus facile. Sous prétexte de grandes améliorations, et d'étendre jusqu'à la rive gauche le Jardin des Plantes, votre intendant a fait passer des marchés coûteuxpour vous, lucratifs pour lui ; il m'a expulsé de vive force de l'hôtel de Magni, et jeté sur le pavé.
_Mais il y aura eu un jugement, on aura suivi les formules voulues ?
_Les jugements et les formalités, tout cela était dérisoire du fort au faible, avant l'inévitable Révolution dont vous êtes la victime.
_je crois, Monsieur, que c'est calomnier la mémoire du comte de Buffon que de l'accuser de dilapidations. J'ai examiné fort attentivement sa gestion, et trouvé qu'elle était fort en règle. La satisfaction que j'en ai éprouvée est même l'un des motifs qui m'ont engagé à faire élever, de son vivant, une statue à ce grand écrivain, qui a très bien administré le mien et le sien, dit-on, ce que je n'ai pu trouver mal.
_Le sien, oui ; mais le vôtre, non : voilà comment on a toujours su vous tromper.
_Pas aussi souvent, Monsieur, que vous paraissez le croire ; j'ai donné aux affaires une attention sérieuse ; et quelque jour, on me rendra cette justice que l'on me refuse à présent.

Le témoignage de Verdier est extrait des souvenirs d'un de ses anciens élèves, Roger Desgenettes, Souvenirs de la fin du XVIIIème siècle et du commencement du XIXème siècle.
Connais pas...
Comme c'est ensuite repris par le dr Cabanès, auteur de l'ouvrage, nous avons du troisième main.

Je donnerai d'autres détails ensuite.

L'auteur avoue qu'il existe aussi des dialogues entre le dr Verdier et Marie-Antoinette mais il n'en retranscrit aucun. boudoi29

Nous apprenons ensuite qu'un autre municipal, médecin aussi de son état, nommé Leclerc, se permit de donner une consultation à madame Elisabeth malade et de lui apporter en cachette des médicaments. Dénoncé, il fut évidemment renvoyé. Verdier fut chargé de récupérer les médicaments illicites.
Verdier prit ensuite sur lui de faire appel aux médecins habituels de la famille royale : Brunier pour les enfants royaux (c'est attesté) et Lemonnier pour Louis XVI (et sûrement pour sa soeur qui l'appréciait beaucoup).

Verdier était plus particulièrement chargé de la gestion matérielle de la captivité de la famille royale.
Ainsi l'auteur a retrouvé un document de la main de Verdier, intitulé Tableau historique de la famille royale au Temple depuis le 10 août 1792, publié en partie par le marquis de Beaucourt dans sa Captivité et Mort de Louis XVI, 1892, dans les Mémoires de Berville et Barrière, Eclaircissements du journal de Cléry, Histoire parlementaire de la Révolution et Trois mois à la tour du Temple.
Je ne connais aucun de ces documents.

Bon apparement, le document original se trouve au musée Carnavalet à la cote 29.726.
Je rappelle que la première édition de cet ouvrage date de 1929.

Verdier nous donne les instructions reçues quand il effectua son premier tour de garde : ne pas perdre un moment de vue les personnes qu'il était chargé de garder ; de conserver toujours le chapeau sur la tête ; de bs'asseoir quand il le jugerait propos ; de ne parler aux prisonniers que pour répondre à leurs demandes ; de ne rien leur apprendre de tout ce qui se passait au dehors ; de ne leur donner que le titre de Monsieur et de Madame ; mais il lui était recommandé de leur parler honnêtement et de ne rien leur dire qui pût les offenser ou les inquiéter.

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Je ne connaissais pas non plus ce monsieur, du tout .  
Selon WIKI, Verdier a bien existé:

Jean Verdier (médecin)

Jean Verdier né en 1735 à La Ferté-Bernard située dans le département de la Sarthe et mort en 1820 à Paris1. Jean Verdier est un médecin et un avocat. Il a publié de nombreux ouvrages de médecine, d’éducation, de législation, de philosophie et de grammaire2.


Biographie

Jean Verdier fait ses études à l'Oratoire du Mans et devient en 1756 Maître es Arts à l’Université de Paris.
Il est avocat au Parlement de Paris.
En 1764, il devient agrégé honoraire à la Faculté de Médecine de Pont à Mousson. Il sera Médecin du roi Stanilas Leckzinski, duc de Lorraine.
En 1773, il ouvre à Paris la pension Verdier, collège, maison de santé, pension de famille pour enfants retardés. Il y applique son propre système d’éducation3.
Jean Verdier eut pour élève Talma qui à 9 ans le jour des prix déclama "Tamerlan", tragédie composée par Verdier.
Il collabore à l'Encyclopédie.
En 1792, il devient membre du Conseil Général de la Commune de Paris (1792). Il monte la garde au Temple et s'entretient longuement avec Louis XVI.
Il est médecin des indigents en 1800, puis enseigne la médecine légale à l'Académie de Législation.
Au camp de Boulogne, en 1804, il invente une chaloupe insubmersible en toile imperméable qui, une fois renversée, peut servir de tente, invention à laquelle l'administration se déclara favorable. Il invente également mais sans succès, un vêtement natatoire pour combats sur terre et rivage et pour sentinelles en cas de pluie.


Notes et références

   ↑ Joseph-Marie Quérard, La France littéraire ou Dictionnaire bibliographique des savants, historiens et gens de lettres de la France, ainsi que des littérateurs étrangers qui ont écrit en français, plus particulièrement pendant les XVIIIe et XIXe siècles. Tome dixième, [V-Z] / par J.-M. Quérard, vol. 10, Firmin Didot père et fils,‎ 1827 (lire en ligne [archive])
   ↑ A Jay, E Jouy et Antoine-Vincent Arnault, Biographie nouvelle des contemporains, ou ..., vol. 20,‎ 1825 (lire en ligne [archive])
   ↑ Jean-rené Presneau, L’éducation des sourds et muets, des aveugles et des contrefaits au Siècle des Lumières, L’Harmattant,‎ 2010 (ISBN 978-2-296-12386-1, lire en ligne [archive])


Il est cité par  Isabelle Wohnlich-Despaigne comme médecin pédagogue :
Les historiens français de la médecine au XIXe siècle et leur bibliographie

...   ainsi que dans le Bulletin de la Société d'Histoire de la Pharmacie :



http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pharm_0995-838x_1914_num_2_8_3878



...    ainsi également qu'en matière de Gymnastiques et hygiène de vie à la fin du XVIII° et au début du XIX° siècle

A la fin du XVIII° siècle se multiplient les ouvrages consacrés à un ensemble de consignes, de recommandations portant sur l'éducation des enfants, et en particulier des plus jeunes. Etymologiquement, éduquer c'est nourrir, soigner, et l'"infans" est le très jeune enfant, celui qui ne parle pas. C'est au regard des besoins du premier âge qu'un "souci du corps" se fait jour, dont les réalisations pratiques précèdent la systématisation théorique. De nombreux ouvrages paraissent alors où, comme le souligne A. Rauch, on trouve "peut-être moins un système conceptuel achevé ou un ensemble d'idées inédites, qu'un réseau de consignes appliquées à la vie quotidienne" (1983, p. 27).

Qu'il s'agisse d'"orthopédie" avec Andry (1741), d'"éducation médicinale" avec Brouzet (1754), d'"éducation corporelle" avec Desessartz (1760), d'"éducation physique" avec Ballexerd (1762), de "gymnastique médicinale et chirurgicale" avec Tissot (1780), ou que l'on considère les "plans et traités d'Éducation" comme ceux de Coyer (1770), de Verdier (1792), de Mme de Genlis (1791), les médecins, les hygiénistes et les pédagogues insistent sur la nécessité d'une prise en compte plus importante des problèmes de santé. Certes, on peut souligner que la diffusion de ces ouvrages est faible et noter qu'ils figurent rarement dans les inventaires des bibliothèques privées de l'époque. Leur nombre, cependant, atteste de l'existence d'un courant de pratiques et d'idées, et, pour ce qui est du retentissement, l'"Emile" de J.-J. Rousseau (1762) y pourvoira, non sans y apporter de profondes modifications.

On peut observer, à la fin du XVIII° siècle, comme le note P. Aries un "rapport entre les progrès du sentiment de l'enfance et les progrès de l'hygiène, entre le souci de l'enfant et celui de santé - autre forme des liens qui unissent les attitudes devant la vie aux attitudes devant la mort." (1960, 1975, p. 304). A la fin du XVIII° siècle, en même temps que pour la première fois les survivants d'une classe d'âge, après quinze ans, deviennent plus nombreux que les disparus, la santé et l'éducation des enfants deviennent "les deux principaux soucis" (1960, 1975, p. 305), comme en témoigne l'examen des correspondances entre parents.

http://campusport.univ-lille2.fr/B_During/co/Mod5-C1.html


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Reinette a écrit:
Comme c'est ensuite repris par le dr Cabanès, auteur de l'ouvrage, nous avons du troisième main.

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Avec le Dr Cabanès, en revanche, nous voici en terrain connu . Nous avons tous lu La Princesse de Lamballe intime, d'après les confidences de son médecin ( le Dr Seiffert, ou Saiffert, je n'ai jamais su ... )

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C'est pourquoi ce nom me disait quelque chose. Mais franchement, il va vite dans les symptômes tirés par les cheveux. Notre ami Vicq d'Azir aura certainement un avis plus pertinent sur ces questions.

La suite ne nous change guère de Cléry :
Tous les jours, le roi, levé et habillé, sortait de sa chambre, allait dans ce cabinet, s'y mettait en prières et faisait ensuite de longues lectures.
A neuf heures, la reine, ses enfants et Mme Elisabeth arrivaient dans la chambre du roi ; ils l'embrassaient et conversaient bien affectueusement. On leur servait ensuite un ample déjeuner, qui consistait en café, chocolat, fruits et laitages. Après le déjeuner, ils s'occupaient tous : le roi, à donner  de géographie à son fils ; la reine, à faire une dictée à sa fille ; et de plus, avec elle et Mme Elisabeth, aux soins du petit ménage, comme une bonne mère de famille bourgeoise.

Nous sommes au début de la captivité, la monarchie n'est pas encore officiellement abolie, la famille royale est somme toute choyée, disposant encore d'un service de Bouche et de Gobelet assez conséquent, la plupart venant des Tuileries : un chef de cuisine, un rôtisseur, un pâtissier, un garçon de cuisine, un laveur, un tournebroche, un chef, un aide, un garçon d'office, un garde de l'argenterie et trois garçons servants.

Chaque matin, le chef du gobelet faisait servir, pour le déjeuner "sept tasses de café, six tasses de chocolat ; une cafetière de café chaud, une de café froid ; une cafetière de lait chaud, une carafe de lait froid ; une carafe d'eau d'orge, et une carafe de limonade ; trois pains de beurre ; une assiette de fruits ; six pains à café, trois pains de table, un surcrier en poudre, un sucrier de sucre cassé et une salière."

Il faut préciser qu'outre la famille royale, il y avait également à nourrir Cléry, le couple Tison et les treize officiers de Bouche, qui nous le voyons se faisaient plaisir :,;:!ùù^^^$: . Assurément le couple Tison n'avait certaineemnt jamais eu accès à un tel luxe culinaire.

Pour le dîner (notre déjeuner) :

A dîner, le chef de cuisine fait servir trois potages et deux services, consistant les jours gras, en quatre entrées, deux plats de rôts, chacun de trois pièces et quatre entremets. Les jours maigres, quatre entrées maigres, trois à quatre grasses ; deux rôts et quatre à cinq entremets.
Le chef du gobelet ajoutait : une assiette de fours, trois compotes, trois assiettes de fruits, trois pains de beurre, deux sucriers et un huilier, une bouteille de vin de Champagne, un petit carafon de vin de Bordeaux, un carafon de vin de Malvoisie, de Madère, sept pains de table, un pot de crème, quatre tasses de café ; et pour ceux dînant ensuite de la desserte, un pain de deux livres et deux bouteilles de vin de table.

Le souper consiste en trois potages et deux services, fournis par le chef de cuisine, et qui se composent les jours gras en deux entrées, deux rôts et quatre à cinq entremets ; et les jours maigres en quatre entrées maigres, deux à trois grasses, deux rôts et quatre entremets.

Pas de café le soir.

Reinette a écrit:C'est pourquoi ce nom me disait quelque chose. Mais franchement, il va vite dans les symptômes tirés par les cheveux. Notre ami Vicq d'Azir aura certainement un avis plus pertinent sur ces questions.

...    sur les filles de Marie-Thérèse, toutes hystérico-nymphomanes ?    
Oui, le raccourci est assez vertigineux, mais attention : c'est du langage de professionnel .
Il faut décoder .
Avec Févicq, nous aurons un double avis autorisé, de médecin et d'historien !


C'est génial que tu puisses nous donner tous ces petits détails de leur vie quotidienne !!!   :n,,;::::!!!:
C'est une vraie chance que tu sois tombée sur ce livre du Dr Cabanès !!!

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Et ce n'est pas fini !!!

Mais Eugénie attend sa purée. :

Va, cours, vole !

Merci chère Éléonore pour vos vœux de bonnes vacances...
Il y aura encore beaucoup de choses à dire concernant le Temple...
Bonne vacances à vous aussi.
     V. d' Azir.

Je vous souhaite de bonnes vacances. Vous allez nous manquer. Je suis contente d'avoir réussi à vous croiser de peu.

Merci chère Reinette !