Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
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Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
La nuit, la neige a écrit: Les enfants Orléans ont été élevés à la dure.
Elle y tenait absolument. Que ce soit d'un point de vue psychologique que physique d'ailleurs.
Elle avait fait aménager une salle de sport dans son château de Belle-Chasse et obligeait ses pupilles à de dures activités physiques.
Montpensier dans ses Mémoires soulignera ce fait comme lui ayant été salutaire durant sa captivité, de même que Louis-Philippe dans ses Mémoires :
J'ai recueilli beaucoup d'avantages d'avoir été endurci à la fatigue, et, si je ne l'avais pas été, je n'aurais pas supporté ce que la fortune me réservait.
Gouverneur Morris a écrit:J'ai des souvenirs de courses dans la neige avec des semelles de plomb pour les enfants... Charmant en effet !
Bingo, Gouverneur ! Votre mémoire ne vous joue pas des tours : vous étiez là, en effet ! :n,,;::::!!!:
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Elle n’a pas tout à fait tort...Mme de Sabran a écrit:
Il y a vraiment de l'eau dans le gaz entre Louis-Philippe et Genlis .
Elle ne le lui envoie pas dire :
...... Quand vous pourriez légitimement et raisonnablement prétendre au trône, je vous y verrais monter avec peine parce que vous n'avez pas les qualités nécessaire dans ce rang . Vous êtes fait, par vos goûts et par votre caractère, pour la vie sédentaire et privée et non pour représenter avec éclat et pour gouverner avec fermeté un grand empire ... En vous plaçant sur le trône, vous n'y porterez jamais que le plus odieux de tous les titres. De nouvelles fonctions vous en chasseront et vous vous retrouverez alors dans l'exil et la proscription ....
Quand lui écrit-elle cela ?
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Il faudrait que je recherche . J'ai lu cela dans les Mémoires de Louis Philippe .
J'avais du reste été frappée par la manière dont il taillait des croupières à son ancien précepteur !!!
Entre eux, c'était l'amour vache ! Si je puis dire .... :
Je chercherai demain, à moins que ce soir .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
La nuit, la neige a écrit:
Quand lui écrit-elle cela ?
Je cherche dans les Mémoires de Louis-Philippe, comme promis, et n'ai pas encore trouvé. Mais je te livre cet extrait-ci d'une autre lettre où Genlis fait déjà un rapprochement ( sans avoir l'air d'y toucher ) entre le jeune Chartre et le trône de France .
C'est gratiné . Je n'ai pas besoin de la dater . boudoi29
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Merci bien, mais ne te tracasse pas à chercher cette date.
C’était juste pour savoir jusqu’à quel point elle avait une sorte de don prémonitoire...
Malheureusement, je ne parviens toujours pas à lire la fin des phrases, mais bon...je comprends l’ensemble.
A noter que la vie de Louis-Philippe fut tout de même tout à fait extraordinaire !
C’est sûr qu’il s’en est passé avant qu’il grimpe sur le trône, ce roi citoyen.
C’était juste pour savoir jusqu’à quel point elle avait une sorte de don prémonitoire...
Malheureusement, je ne parviens toujours pas à lire la fin des phrases, mais bon...je comprends l’ensemble.
A noter que la vie de Louis-Philippe fut tout de même tout à fait extraordinaire !
C’est sûr qu’il s’en est passé avant qu’il grimpe sur le trône, ce roi citoyen.
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
La nuit, la neige a écrit:Merci bien, mais ne te tracasse pas à chercher cette date.
C’était juste pour savoir jusqu’à quel point elle avait une sorte de don prémonitoire...
J'aime bien tes euphémismes !
Ce que tu appelles don prémonitoire deviendra bientôt pour Genlis un objectif .
La nuit, la neige a écrit:
Malheureusement, je ne parviens toujours pas à lire la fin des phrases, mais bon...je comprends l’ensemble.
Que c'est irritant ! Castafouine !!! :::!!!ùùù^^^^:
La nuit, la neige a écrit:
A noter que la vie de Louis-Philippe fut tout de même tout à fait extraordinaire !
C’est sûr qu’il s’en est passé avant qu’il grimpe sur le trône, ce roi citoyen.
Ah, tais-toi ! Oui, c'est absolument dingue !!!
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Mme de Sabran a écrit:La nuit, la neige ajoute que, le jour de ses 30 ans , Félicité sidère la compagnie, au Palais Royal, à l'occasion d'une fête donnée par la duchesse de Chartres, en apparaissant sans fard et dans une robe très simple.
Elle déclare alors renoncer à la danse, aux toilettes, au maquillage, au jeu, bref à tout (y compris l'amour ) pour se consacrer à l'écriture.
Ce qu'elle tiendra !
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/6e/Madame_de_Genlis_1780.jpg
Effectivement, on voit qu'elle a tenu parole sur ce portrait de 1790 par Labille-Guiard. Et non, ce n'est pas une enième tante du roi :
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Gouverneur Morris a écrit:Mme de Sabran a écrit:La nuit, la neige ajoute que, le jour de ses 30 ans , Félicité sidère la compagnie, au Palais Royal, à l'occasion d'une fête donnée par la duchesse de Chartres, en apparaissant sans fard et dans une robe très simple.
Elle déclare alors renoncer à la danse, aux toilettes, au maquillage, au jeu, bref à tout (y compris l'amour ) pour se consacrer à l'écriture.
Ce qu'elle tiendra !
Effectivement, on voit qu'elle a tenu parole sur ce portrait de 1790 par Labille-Guiard.
Et non, ce n'est pas une enième tante du roi :
... très très beau portrait d'une vilaine dame !
En effet, elle a la trentaine plus que bien tapée ... : et pourtant dentelles et exubérance de ruban ...
Merci, Gouverneur !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Au moment de son entrée aux Jacobins, et quoiqu'il ne fût plus sons l'autorité de son institutrice, Louis-Philippe continuait à profiter de ses leçons, dont il savait noblement apprécier les bienfaits, quand, le cœur pénétré de gratitude, il lui offrait un anneau portant cette devise : " Qu'aurais-je été sans vous? " parole touchante et modeste, qui dut paraître à madame de Genlis la plus douce récompense de ses sacrifices et de ses soins.
( Je continue à chercher . Tu connais mon entêtement ... : )
les opinions politiques et religieuses de la duchesse d'Orléans étaient diamétralement opposées à celles de son mari. Imbue des préjugés de sa caste, elle restait, comme son vertueux père, le duc de Penthièvre, l'amie du Trône et du pape, et s'effrayait en conséquence de la direction donnée à l'éducation de ses enfants. Si la tendresse de cette excellente mère n'était pas en cela suffisamment éclairée; sa fidélité inaltérable à la cause de Louis XVI expliquait l'exagération de ses craintes pour l'avenir. Cependant, pleine d'abnégation et de réserve devant la volonté de son mari, elle eût peut-être souffert, sans murmure, le sacrifice de ses idées aux principes de liberté que l'on inculquait à ses fils. si ses ressentiments n'eussent eu une cause plus légitime.
Après avoir déclaré déjà que ses enfants étaient, contre son vœu, entre les mains de madame de Genlis, elle se crut en droit d'exiger la retraite de celle-ci; elle avait en effet pour elle l'autorité d'une mère et le sentiment du devoir; néanmoins madame de Genlis résista, sûre de son empire sur le duc d'Orléans. Douée du génie de l'intrigue, souple et entière tour à tour, elle savait se soumettre ou imposer sa volonté selon les circonstances. Trop adroite pour attaquer ouvertement madame d'Orléans, elle se contentait de faire ressortir le danger de ses opinions.
Le duc s'opposait-il fermement à quelques-unes de ses propositions, elle cédait d'abord, puis finissait toujours par le ramener insensiblement à son avis. C'est avec le même art qu'elle avait conquis un ascendant irrésistible sur l'esprit de ses élèves, en suivant trop à la lettre les idées de J.-J. Rousseau à cet égard :
" Emile doit honorer ses parents, dit-il, mais il ne doit obéir qu'à moi. "
Madame de Genlis se défend, tout en les trouvant justes, d'avoir adopté ces principes. On ne peut douter que. dans le cours de l'éducation, elle, n'ait cessé d'enseigner à ses élèves les devoirs de la piété filiale. Il n'en est pas moins vrai qu'elle était devenue le premier objet de leur tendresse : et, en dépit de cette excessive délicatesse, dont elle se pare, l'exagération de son dévouement pour eux avait si bien renversé les lois de la nature, qu'ils voyaient une mère dans leur amie, au lieu de voir une amie dans leur mère. Les déférences respectueuses étaient pour madame d'Orléans; l'affection profonde et les aimables prévenances pour l'institutrice. C'est ainsi que le duc de Chartres écrivait un jour à cette dernière :
" Ce que j'aime le mieux au monde, c'est la nouvelle constitution et vous. "
.
( Je continue à chercher . Tu connais mon entêtement ... : )
les opinions politiques et religieuses de la duchesse d'Orléans étaient diamétralement opposées à celles de son mari. Imbue des préjugés de sa caste, elle restait, comme son vertueux père, le duc de Penthièvre, l'amie du Trône et du pape, et s'effrayait en conséquence de la direction donnée à l'éducation de ses enfants. Si la tendresse de cette excellente mère n'était pas en cela suffisamment éclairée; sa fidélité inaltérable à la cause de Louis XVI expliquait l'exagération de ses craintes pour l'avenir. Cependant, pleine d'abnégation et de réserve devant la volonté de son mari, elle eût peut-être souffert, sans murmure, le sacrifice de ses idées aux principes de liberté que l'on inculquait à ses fils. si ses ressentiments n'eussent eu une cause plus légitime.
Après avoir déclaré déjà que ses enfants étaient, contre son vœu, entre les mains de madame de Genlis, elle se crut en droit d'exiger la retraite de celle-ci; elle avait en effet pour elle l'autorité d'une mère et le sentiment du devoir; néanmoins madame de Genlis résista, sûre de son empire sur le duc d'Orléans. Douée du génie de l'intrigue, souple et entière tour à tour, elle savait se soumettre ou imposer sa volonté selon les circonstances. Trop adroite pour attaquer ouvertement madame d'Orléans, elle se contentait de faire ressortir le danger de ses opinions.
Le duc s'opposait-il fermement à quelques-unes de ses propositions, elle cédait d'abord, puis finissait toujours par le ramener insensiblement à son avis. C'est avec le même art qu'elle avait conquis un ascendant irrésistible sur l'esprit de ses élèves, en suivant trop à la lettre les idées de J.-J. Rousseau à cet égard :
" Emile doit honorer ses parents, dit-il, mais il ne doit obéir qu'à moi. "
Madame de Genlis se défend, tout en les trouvant justes, d'avoir adopté ces principes. On ne peut douter que. dans le cours de l'éducation, elle, n'ait cessé d'enseigner à ses élèves les devoirs de la piété filiale. Il n'en est pas moins vrai qu'elle était devenue le premier objet de leur tendresse : et, en dépit de cette excessive délicatesse, dont elle se pare, l'exagération de son dévouement pour eux avait si bien renversé les lois de la nature, qu'ils voyaient une mère dans leur amie, au lieu de voir une amie dans leur mère. Les déférences respectueuses étaient pour madame d'Orléans; l'affection profonde et les aimables prévenances pour l'institutrice. C'est ainsi que le duc de Chartres écrivait un jour à cette dernière :
" Ce que j'aime le mieux au monde, c'est la nouvelle constitution et vous. "
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
En cherchant la chaumière de Mme Tallien, sur le net, je suis tombée par hasard chez Mme de Genlis . :
Le pavillon de Bellechasse, vers 1780 .
http://christianbenilan.wifeo.com/
Aquarelles des châteaux et demeures disparus
de Paris et de l'Ile-de-France .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Notre siècle a produit huit grandes comédiennes: quatre du théâtre et quatre de la société. Les quatre premières sont mademoiselle d'Angeville, mademoiselle Duménil, mademoiselle Clairon et madame Saint-Huberti; les quatre autres sont madame de Montesson, madame de Genlis, madame Necker et madame d'Angivilliers. :
( Chamfort )
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
La marquise de Créquy visite le Mont Saint-Michel, petite pique en passant à Mme de Genlis :
Je me souviens très-bien aussi du local où l'on avait tenu renfermé le gazetier hollandais ; mais je n'ai jamais compris comment Mme de Sillery avait osé publier (quarante ans après) , que c'était une cage de fer, et qu'elle avait été démolie par son élève, le Duc de Chartres (1).
C'était une grande chambre dont le plancher supérieur était soutenu par des poteaux, et je ne vois pas ce que M. le Duc de Chartres y pouvait démolir sans y faire tomber le plancher sur sa tête? C'est assurément une bonne œuvre que de chercher à faire valoir un prince français, mais encore faudrait-il s'en tenir à ne dire que la vérité.
Mme de Sillery n'y faisait guère de façons, parce qu'elle avait affaire à des lecteurs qui n'avaient rien à lui répondre, et parce qu'on n'avait encore entendu parler d'aucune personne qui fût allée visiter l'abbaye du Mont-Saint-Michel, pas plus que l'église de Broulez-Bourg en Bresse, ou le château royal de Chambord, que je ne vous en recommande pas moins comme étant les trois choses les plus curieuses du royaume.
(1) : Louis-Philippe d'Orléans, 11ème du nom, duc d'Orléans, de Valois, de Chartres et de Montpensier, premier Prince du sang royal et Pair de France, alors duc de Chartres, aujourd'hui Lieutenant-Général du Royaume, sous la qualification de Roi des Français.
Paris, 28 septembre 1833. {Note de l'Éditeur.)
Le duc de Chartres brise la cage de fer du Mont Saint-Michel, Juillet 1788
Par Ernest-Louis-Augustin Seigneurgens
1848
Image : RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot
Je me souviens très-bien aussi du local où l'on avait tenu renfermé le gazetier hollandais ; mais je n'ai jamais compris comment Mme de Sillery avait osé publier (quarante ans après) , que c'était une cage de fer, et qu'elle avait été démolie par son élève, le Duc de Chartres (1).
C'était une grande chambre dont le plancher supérieur était soutenu par des poteaux, et je ne vois pas ce que M. le Duc de Chartres y pouvait démolir sans y faire tomber le plancher sur sa tête? C'est assurément une bonne œuvre que de chercher à faire valoir un prince français, mais encore faudrait-il s'en tenir à ne dire que la vérité.
Mme de Sillery n'y faisait guère de façons, parce qu'elle avait affaire à des lecteurs qui n'avaient rien à lui répondre, et parce qu'on n'avait encore entendu parler d'aucune personne qui fût allée visiter l'abbaye du Mont-Saint-Michel, pas plus que l'église de Broulez-Bourg en Bresse, ou le château royal de Chambord, que je ne vous en recommande pas moins comme étant les trois choses les plus curieuses du royaume.
(1) : Louis-Philippe d'Orléans, 11ème du nom, duc d'Orléans, de Valois, de Chartres et de Montpensier, premier Prince du sang royal et Pair de France, alors duc de Chartres, aujourd'hui Lieutenant-Général du Royaume, sous la qualification de Roi des Français.
Paris, 28 septembre 1833. {Note de l'Éditeur.)
Le duc de Chartres brise la cage de fer du Mont Saint-Michel, Juillet 1788
Par Ernest-Louis-Augustin Seigneurgens
1848
Image : RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Même de son temps elle est connue comme une menteuse ?! Je pouffe !
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Il nous faudrait donc visiter l'église de Broulez-Bourg en Bresse que la marquise de Créquy nous recommande comme l'un des trois sites les plus curieux du royaume avec le Mont-Saint-Michel et le château de Chambord. Comme ces deux derniers sont époustouflants, je m'attends au meilleur pour cette église dont je n'ai jamais entendue parler.
Qui connaît ?
Sinon, oui qui peut s'étonner de la prétention et du ridicule de madame de Genlis ? boudoi29
Qui connaît ?
Sinon, oui qui peut s'étonner de la prétention et du ridicule de madame de Genlis ? boudoi29
Invité- Invité
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Sa nomination fait rire tout le monde, Louis XVI le premier. :
Correspondance secrète, 19 janvier 1782 :
Correspondance secrète, 19 janvier 1782 :
Invité- Invité
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Pauvre Mme de Genlis, mais qu'est-ce qu'elle vous a fait ?
Bientôt je vous ferai lire un extrait du journal de Mme Sophie von La Roche où elle évoque sa rencontre avec la gouvernante des fils du duc de Chartres... que de louanges à l'égard de Félicité smiley12
Bientôt je vous ferai lire un extrait du journal de Mme Sophie von La Roche où elle évoque sa rencontre avec la gouvernante des fils du duc de Chartres... que de louanges à l'égard de Félicité smiley12
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Je ne me suis jamais remise de cet texte qui visiblement est écrit par quelqu'un d'extrêmement orgueilleux :
De plus, je rajouterai qu'elle a kidnappé les enfants de la duchesse d'Orléans. C'est impardonnable.
Mme de Sabran a écrit:Comte d'Hézècques a écrit:
Vertus, grâces, talents, esprit juste, enchanteur,
Elle a tout ce qu'il faut pour embellir la vie.
C'est le charme des yeux, de l'oreille et du coeur
Et le désespoir de l'envie ..
C'est ce qui s'appelle être contente de soi !!!! :n,,;::::!!!:
.
De plus, je rajouterai qu'elle a kidnappé les enfants de la duchesse d'Orléans. C'est impardonnable.
Invité- Invité
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
... comme elle souhaitait aussi la montée de Chartres sur le trône, au détriment de Louis-Charles .
Le pire c'est que son voeu fut exaucé .
Le pire c'est que son voeu fut exaucé .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Mme de Sabran a écrit:... comme elle souhaitait aussi la montée de Chartres sur le trône, au détriment de Louis-Charles .
Le pire c'est que son voeu fut exaucé .
En effet ! àè-è\':
Invité- Invité
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Reinette a écrit:De plus, je rajouterai qu'elle a kidnappé les enfants de la duchesse d'Orléans. C'est impardonnable.
Mais lorsqu'elle manque d'être rattrapée lors de sa fuite vers la Belgique, elle s’apprête à partir sans Adélaïde, c'est Louis Philippe qui jette sa sœur dans le carrosse de Mme de Genlis, qui espérait passer ainsi plus sûrement, si elle n'avait pas la jeune princesse avec elle ..... belle pédagogue !
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Ah oui c'est vrai !!! J'avais oublié ce détail. àè-è\':
Désolée, mais pour moi ce fut une belle s... . boudoi29
Désolée, mais pour moi ce fut une belle s... . boudoi29
Invité- Invité
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
On est encore le 3 juin, retournons vite au 3 juin 1785 quand notre Sophie von La Roche nous amène voir Mme de Genlis à Saint-Leu.
Sophie n’a pas nos préjugés, elle ne connaissait pas les torts ni les travers de la comtesse, donc lisons son témoignage pris sur le vif avec un peu d’indulgence, car nous sommes loin ici d’un livre de mémoires apocryphes ou de souvenirs écrits 40 ans après les faits :
« Paris, le [3] juin 1785. J’ai pu réaliser mon projet de voir la comtesse de Genlis et de m’entretenir avec elle. C’est une femme pleine de mérites et de bonté. Celui qui, comme moi, la voit et l’écoute pendant six heures se demande si c’est sa prestance, son coeur ou son esprit qui l’emportent. Mais certainement, dans un dessein de perfection, les Grâces se sont jointes au Génie du savoir, car ce dernier anime tout ce qu’elle pense et les trois déesses planent autour de sa personne, de ses gestes, de ses travaux, de sa conversation, du ton de sa voix et jusqu’aux plis de sa robe. J’ai rarement vu une personne de notre sexe aussi simple dans ses manières et en même temps aussi noble. Mais je vais vous raconter, mes enfants, toute cette belle journée ! J’avais écrit à la comtesse par l’intermédiaire de monsieur Friedel lui disant que j’avais vu chez le comte Buffon un des plus grands hommes de la Nation et que je désirais à présent faire aussi la connaissance de la femme la plus méritante de France. Sa réponse fut courtoise et pleine de modestie. Si je voulais prendre la peine de déjeuner avec elle à Saint-Leu le jeudi ou le vendredi, elle m’enverrait des chevaux de relais à Saint-Denis.
(…)
La comtesse apparut, vêtue de simple mousseline, sa belle chevelure châtain débordant d’une coiffe d’une grande simplicité. Elle avait des manières nobles et courtoises et inspirait respect, affection et confiance. Elle nous mena aussitôt vers une partie haute et isolée de son jardin qui offrait de deux côtés des vues splendides.
(…)
Sa valeur morale est aussi honorable que ses connaissances sont admirables, car elle n’accepte aucune rémunération de ses élèves, malgré des revenus ne dépassant pas deux cents thalers. Par contre, elle n’accepte que les personnes pour lesquelles son enseignement peut être utile. J’avais l’impression que les mérites de cette femme n’avaient d’égal que l’éloquence généreuse avec laquelle la comtesse raconta son histoire.
(…)
Je ne saurais ni décrire le charme de ses paroles ni celui de son attitude, mais je ressentais profondément la grande valeur de cette femme. Elle déjeuna avec nous alors que d’habitude elle ne prend qu’une tasse de chocolat ou de bouillon pour ensuite lire et écrire pendant que les autres déjeunent. Il y avait au déjeuner son heureuse et digne mère, une jeune orpheline anglaise de neuf ans, Pamela, mentionnée dans Adèle et Théodore, une autre jeune fille qu’éduque madame d’Andlau, un jeune monsieur Ducrest, neveu de Madame de Genlis (…). La comtesse elle-même reste dans l’entourage des enfants sept heures par jour ; ceux-ci apprennent à connaître les nations et leur langue avec des maîtres venus de ces pays, parlent anglais avec l’Anglais, italien avec l’Italien, bientôt ce sera le tour d’un Allemand ; un peintre leur parle de son art et leur apprend à dessiner.
(…)
Elle n’aime point Voltaire, Diderot et Helvétius et n’arrive pas à pardonner au grand esprit de ces hommes qui tous, chacun à sa manière, ont affaibli le respect de la religion et donc la motivation d’être vertueux et honnête, au point qu’il faille maintenant redoubler d’efforts pour actionner les bons ressorts de l’âme. Elle disait tout cela avec la chaleur des meilleures intentions pour le bonheur des hommes. Ses yeux magnifiques et tout son visage se paraient alors d’un éclat semblable au reflet d’une douce flamme. Je n’oublierai jamais l’impression qu’ont produite sur moi sa personne et cette belle alliance de vivacité et d’activité avec une douce et calme présence. Sa tendre affection pour Paméla et l’attachement plein de gratitude que lui témoigne cet être charmant sont tout à fait charmants.
(…)
Je félicitai la digne mère de Madame de Genlis pour sa fille et lui dit mon admiration pour les nombreuses occupations de cette chère femme. Mais elle me répondit que sa fille ne se donnait pas autant de peine qu’on aurait pu le croire, car elle avait non seulement un esprit rapide mais, depuis sa douzième année, notait tout ce qui lui paraissait remarquable dans ses lectures et ses conversations. (…) Lorsqu’elle me promit que je recevrai l’un de ses jolis travaux, je la remerciai en la priant d’y ajouter sa silhouette découpée qui compenserait un peu la distance qui me séparerait d’elle. Sa mère, voyant mon admiration affectueuse envers sa fille, pensa au portrait de la comtesse, gravé en Angleterre, qui était dans sa chambre et eut la bonté de me l’offrir. (…) C’est une gravure noire, haute de dix pouces environ, ovale ; la comtesse vêtue d’une robe anglaise ajustée et d’un chapeau de paille est assise à son bureau, la plume à la main ; un rouleau de papier devant elle porte le titre « Annales de la vertu » ; un autre est déroulé et est intitulé « Théâtre d’éducation » ; un globe terrestre orne le bureau ; l’inscription Stéphanie Félicité Ducrest Comtesse de Genlis, Gouvernante des enfants de Monsieur le Duc de Chartres est suivie de ces vers :
Vertus, grâce, talents, esprit juste, enchanteur,
Elle a tout ce qu’il faut pour embellir la vie,
C’est le charme des yeux, de l’oreille, du coeur,
Et le désespoir de l’envie.
M. de Souvigny.
(…) Je ne regarde jamais son portrait sans me rappeler cette belle journée et sans souhaiter du bonheur à cette femme pleine de qualités. Elle m’accompagna jusqu’à la voiture, m’embrassa avec émotion et me demanda de lui écrire. Je partis, remplie d’un sentiment de pure félicité né de la beauté de la nature et de si magnifiques plaisirs de l’âme. Mon retour vers Paris fut agrémenté de tous ces souvenirs et de la belle lumière répandue par le soleil du soir sur cette région si fertile. »
Extrait du Journal d'un voyage à travers la France, 1785, par Sophie von La Roche, traduit par Michel Lung, Thomas Dunskus et Anne Lung-Faivre, d'après l'édition originale (1787), aux Éditions de l'Entre-deux-Mers, 2012.
Sophie n’a pas nos préjugés, elle ne connaissait pas les torts ni les travers de la comtesse, donc lisons son témoignage pris sur le vif avec un peu d’indulgence, car nous sommes loin ici d’un livre de mémoires apocryphes ou de souvenirs écrits 40 ans après les faits :
« Paris, le [3] juin 1785. J’ai pu réaliser mon projet de voir la comtesse de Genlis et de m’entretenir avec elle. C’est une femme pleine de mérites et de bonté. Celui qui, comme moi, la voit et l’écoute pendant six heures se demande si c’est sa prestance, son coeur ou son esprit qui l’emportent. Mais certainement, dans un dessein de perfection, les Grâces se sont jointes au Génie du savoir, car ce dernier anime tout ce qu’elle pense et les trois déesses planent autour de sa personne, de ses gestes, de ses travaux, de sa conversation, du ton de sa voix et jusqu’aux plis de sa robe. J’ai rarement vu une personne de notre sexe aussi simple dans ses manières et en même temps aussi noble. Mais je vais vous raconter, mes enfants, toute cette belle journée ! J’avais écrit à la comtesse par l’intermédiaire de monsieur Friedel lui disant que j’avais vu chez le comte Buffon un des plus grands hommes de la Nation et que je désirais à présent faire aussi la connaissance de la femme la plus méritante de France. Sa réponse fut courtoise et pleine de modestie. Si je voulais prendre la peine de déjeuner avec elle à Saint-Leu le jeudi ou le vendredi, elle m’enverrait des chevaux de relais à Saint-Denis.
(…)
La comtesse apparut, vêtue de simple mousseline, sa belle chevelure châtain débordant d’une coiffe d’une grande simplicité. Elle avait des manières nobles et courtoises et inspirait respect, affection et confiance. Elle nous mena aussitôt vers une partie haute et isolée de son jardin qui offrait de deux côtés des vues splendides.
(…)
Sa valeur morale est aussi honorable que ses connaissances sont admirables, car elle n’accepte aucune rémunération de ses élèves, malgré des revenus ne dépassant pas deux cents thalers. Par contre, elle n’accepte que les personnes pour lesquelles son enseignement peut être utile. J’avais l’impression que les mérites de cette femme n’avaient d’égal que l’éloquence généreuse avec laquelle la comtesse raconta son histoire.
(…)
Je ne saurais ni décrire le charme de ses paroles ni celui de son attitude, mais je ressentais profondément la grande valeur de cette femme. Elle déjeuna avec nous alors que d’habitude elle ne prend qu’une tasse de chocolat ou de bouillon pour ensuite lire et écrire pendant que les autres déjeunent. Il y avait au déjeuner son heureuse et digne mère, une jeune orpheline anglaise de neuf ans, Pamela, mentionnée dans Adèle et Théodore, une autre jeune fille qu’éduque madame d’Andlau, un jeune monsieur Ducrest, neveu de Madame de Genlis (…). La comtesse elle-même reste dans l’entourage des enfants sept heures par jour ; ceux-ci apprennent à connaître les nations et leur langue avec des maîtres venus de ces pays, parlent anglais avec l’Anglais, italien avec l’Italien, bientôt ce sera le tour d’un Allemand ; un peintre leur parle de son art et leur apprend à dessiner.
(…)
Elle n’aime point Voltaire, Diderot et Helvétius et n’arrive pas à pardonner au grand esprit de ces hommes qui tous, chacun à sa manière, ont affaibli le respect de la religion et donc la motivation d’être vertueux et honnête, au point qu’il faille maintenant redoubler d’efforts pour actionner les bons ressorts de l’âme. Elle disait tout cela avec la chaleur des meilleures intentions pour le bonheur des hommes. Ses yeux magnifiques et tout son visage se paraient alors d’un éclat semblable au reflet d’une douce flamme. Je n’oublierai jamais l’impression qu’ont produite sur moi sa personne et cette belle alliance de vivacité et d’activité avec une douce et calme présence. Sa tendre affection pour Paméla et l’attachement plein de gratitude que lui témoigne cet être charmant sont tout à fait charmants.
(…)
Je félicitai la digne mère de Madame de Genlis pour sa fille et lui dit mon admiration pour les nombreuses occupations de cette chère femme. Mais elle me répondit que sa fille ne se donnait pas autant de peine qu’on aurait pu le croire, car elle avait non seulement un esprit rapide mais, depuis sa douzième année, notait tout ce qui lui paraissait remarquable dans ses lectures et ses conversations. (…) Lorsqu’elle me promit que je recevrai l’un de ses jolis travaux, je la remerciai en la priant d’y ajouter sa silhouette découpée qui compenserait un peu la distance qui me séparerait d’elle. Sa mère, voyant mon admiration affectueuse envers sa fille, pensa au portrait de la comtesse, gravé en Angleterre, qui était dans sa chambre et eut la bonté de me l’offrir. (…) C’est une gravure noire, haute de dix pouces environ, ovale ; la comtesse vêtue d’une robe anglaise ajustée et d’un chapeau de paille est assise à son bureau, la plume à la main ; un rouleau de papier devant elle porte le titre « Annales de la vertu » ; un autre est déroulé et est intitulé « Théâtre d’éducation » ; un globe terrestre orne le bureau ; l’inscription Stéphanie Félicité Ducrest Comtesse de Genlis, Gouvernante des enfants de Monsieur le Duc de Chartres est suivie de ces vers :
Vertus, grâce, talents, esprit juste, enchanteur,
Elle a tout ce qu’il faut pour embellir la vie,
C’est le charme des yeux, de l’oreille, du coeur,
Et le désespoir de l’envie.
M. de Souvigny.
(…) Je ne regarde jamais son portrait sans me rappeler cette belle journée et sans souhaiter du bonheur à cette femme pleine de qualités. Elle m’accompagna jusqu’à la voiture, m’embrassa avec émotion et me demanda de lui écrire. Je partis, remplie d’un sentiment de pure félicité né de la beauté de la nature et de si magnifiques plaisirs de l’âme. Mon retour vers Paris fut agrémenté de tous ces souvenirs et de la belle lumière répandue par le soleil du soir sur cette région si fertile. »
Extrait du Journal d'un voyage à travers la France, 1785, par Sophie von La Roche, traduit par Michel Lung, Thomas Dunskus et Anne Lung-Faivre, d'après l'édition originale (1787), aux Éditions de l'Entre-deux-Mers, 2012.
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Wow ! c'est un véritable panégyrique !!!
Mais quand on sait la conduite de Mme de Genlis au sein de la famille d'Orléans comment ne pas penser que Sophie von la Roche se leurre à son sujet ? En tous cas, la gredine avait assurément tous les atouts de la séduction . Ce n'est pas pour rien que l'on s'empêtrait dans ses filets ...
Mais quand on sait la conduite de Mme de Genlis au sein de la famille d'Orléans comment ne pas penser que Sophie von la Roche se leurre à son sujet ? En tous cas, la gredine avait assurément tous les atouts de la séduction . Ce n'est pas pour rien que l'on s'empêtrait dans ses filets ...
Mme de Sabran- Messages : 55497
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