Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
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Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Mme de Sabran a écrit:
Mais quand on sait la conduite de Mme de Genlis au sein de la famille d'Orléans comment ne pas penser que Sophie von la Roche se leurre à son sujet ? En tous cas, la gredine avait assurément tous les atouts de la séduction . Ce n'est pas pour rien que l'on s'empêtrait dans ses filets ...
Evidemment, comme je le disais en haut de la citation, Sophie ignorait comment la comtesse s'était imposée dans la famille Orléans. Forcément, elle nous rend simplement compte de ses impressions du physique et de l'esprit de la comtesse ce jour-là à Saint-Leu
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
C'est passionnant à lire !
Il est évident que madame de Genlis avait des qualités car sinon elle ne serait jamais arrivée à ce niveau.
Elle devait surtout être très forte pour plaire.
Il est évident que madame de Genlis avait des qualités car sinon elle ne serait jamais arrivée à ce niveau.
Elle devait surtout être très forte pour plaire.
Invité- Invité
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Reinette a écrit:Il est évident que madame de Genlis (...) devait surtout être très forte pour plaire.
l'instar de la marquise de Merteuil, ce devait être une virtuose de l'hypocrisie... :
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Pour continuer avec madame de Genlis, d'après la correspondance secrète du 24 mai 1785 :
Je connaissais Pamela (mais je crois qu'il s'avère qu'elle n'en serait pas la fille) ; par contre, jamais entendu parler d'Hermine.
Je connaissais Pamela (mais je crois qu'il s'avère qu'elle n'en serait pas la fille) ; par contre, jamais entendu parler d'Hermine.
Invité- Invité
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Retour au Palais Royal .
Chartres est devenu Orléans, bientôt Egalité .
Mme de Genlis règne sur sa maisonnée et enseigne la lecture aux bambins .
Frank Stone
Manchester 1800 - 1859 Londres, ECOLE ANGLAISE
PHILIPPE-EGALITÉ, SES ENFANTS ET MADAME DE GENLIS LEUR APPRENANT À LIRE
Signé en bas à droite F. Stone
Mine de plomb avec rehauts de gouache blanche sur papier
http://www.sothebys.com/fr/auctions/ecatalogue/2015/collection-histoire-famille-france-pf1531/lot.53.html
Chartres est devenu Orléans, bientôt Egalité .
Mme de Genlis règne sur sa maisonnée et enseigne la lecture aux bambins .
Frank Stone
Manchester 1800 - 1859 Londres, ECOLE ANGLAISE
PHILIPPE-EGALITÉ, SES ENFANTS ET MADAME DE GENLIS LEUR APPRENANT À LIRE
Signé en bas à droite F. Stone
Mine de plomb avec rehauts de gouache blanche sur papier
http://www.sothebys.com/fr/auctions/ecatalogue/2015/collection-histoire-famille-france-pf1531/lot.53.html
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
... une fille, elle est, dès l’âge le plus tendre, reléguée au couvent, où, deux fois l’an, elle écoute, transformée en statue et ne recouvrant qu’après les fonctions de la vie, les sermons maternels sur les dangers du monde et les douceurs du cloître. A quatorze ans, Mme de La Haie lui fait prendre le voile ; à seize ans, elle exige que sa fille prononce ses vœux, mais, le jour de la cérémonie venu, celle-ci déclare qu’à l’église, si on l’y traîne, elle dira : non. Il fallut céder : on la laissa au couvent, où la vit par hasard M. du Crest qui l’aima, la demanda en mariage : après de longs refus, cette étrange mère consentit, mais ne lui donna ni légitime, ni trousseau, ni présents ; l’épousée n’eut qu’un chapel de roses, comme disent nos vieux juristes ; et, plus tard, on trouva encore le moyen de la frustrer de la majeure partie du bien qui lui revenait de son père.
( Victor Du Bled
Une Femme du monde auteur au XVIIIe siècle - Madame la comtesse de Genlis
Revue des Deux Mondes, 3e période, tome 111, 1892 (pp. 638-682). )
( Victor Du Bled
Une Femme du monde auteur au XVIIIe siècle - Madame la comtesse de Genlis
Revue des Deux Mondes, 3e période, tome 111, 1892 (pp. 638-682). )
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Mme de Genlis, vue par Mme de Laage de Volude :
A tort ou à raison entre Mme de Laage et la jeune fille ( Marie-Adélaïde d'Orléans, fille d'Egalité ) une ombre s'interpose constamment, celle de la Genlis. L'élève est-elle encore sous l'influence de sa néfaste éducatrice ? " Je n'ose la sonder à cet égard, écrit Mme de Laage, car si je la trouvais aimant une femme aussi vicieuse, je ne pourrais plus l'aimer. Je croirais voir, dans tout le bien qui me charme en elle, fausseté et simulation. Mme de Genlis est l'être qui a le plus d'empire sur elle-même et le plus de suite . Rien ne lui coûte pour persuader ce qu'elle veut. Elle se ferait écorcher vive en conservant un visage riant, si elle avait besoin de prouver sa patience. Si elle a inculqué la même astuce à son élève, nous ne savons plus où nous en sommes pour la juger. "
La haine contre l'infâme Genlis, contre l'institutrice de Louis-Philippe, contre l'intrigante qui a creusé le fossé le plus profond entre le Palais Royal et la monarchie, n'a pas désarmé, on le voit. La lecture faite, à Figueras, d'un ouvrage qu'elle ne connaissait pas de cette " infatigable pondeuse ", " Madame de Maintenon ", les conversations où son nom revient souvent, ont réveillé au contraire toute l'ancienne antipathie.
" On dit que cette Genlis aspire à être gouvernante des " Corses " ; je crois que Bonaparte connaît trop bien son monde, pour permettre qu'on confie ses neveux et nièces aux mains d'une telle mégère. Si Joséphine vient à mourir, vous verrez qu'elle voudra épouser l'empereur, comme l'autre a épousé le Roi. En lisant sa " Madame de Maintenon " , cette idée m'est venue. Lisez-la avec attention de votre côté et vous m'en direz des nouvelles. Je n'ai pas eu le temps d'écrire en marge des remarques frappantes; mais son caractère perce à tout moment. En parlant de son héroïne, elle saisit toutes les occasions de faire penser à elle-même .
( Comtesse de Reinach-Foussemagne, La marquise de Laage de Volude )
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Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Un portrait que nous connaissons, mais qui m'a toujours laissé perplexe...
Enfin bref, sera prochainement présenté, en vente aux enchères, par Sotheby's New-York (30 janvier 2019) :
By Marie-Victoire Lemoine
PORTRAIT OF MADAME DE GENLIS (1746-1830)
signed and dated center right: Vic. Lemoine / 1781
oil on unlined canvas, oval
23 1/2 by 19 1/4 in.; 59.7 by 48.9 cm
Photo : Sotheby's
Note au catalogue :
This sumptuous portrait of a young and attractive girl, holding flowers to her chest as her undershirt delicately falls open, depicts Madame de Genlis, a writer who later became the first female governess to the royal princes, charged with the education of the sons of Philippe, duc d'Orléans.
Marie-Victoire Lemoine painted Madame de Genlis with a soft yet commanding beauty, elegantly and directly looking out at the viewer in this sensual depiction of the young writer.
Stéphanie Félicité du Crest de Saint-Aubin, later the comtesse de Genlis and more commonly known as Madame de Genlis, was born to a noble family in Burgundy and received her education at home. She left for Paris and married the comte de Genlis at the age of seventeen.
In 1769 they moved to the Palais Royal when she became as a lady-in-waiting to Louise Marie Adélaïde de Bourbon, the new wife of Philippe d'Orléans, with whom Genlis was having a passionate affair.
At the same time the comte de Genlis received an appointment as the duc's Captain of the Guard, though he left the Palais Royal a few years later to take up with his own mistress.
Photo : Sotheby's
In 1777, Madame de Genlis became the governess to the daughters of the duc and duchess ; at this time she also began writing her own books on educational theories.
In 1782, the year after the present painting was completed, the duc boldly appointed Genlis as governess to his sons.
This was the first time a woman had held the role, and the appointment was met with much scandal. Madame de Genlis persevered and continued to educate the children as well as publish her own books, eventually moving out of the Palais Royal and settling in Germany after the Revolution.
Dated 1781, this early work by Lemoine shows Madame de Genlis in a rather coy pose, alluding more to her role as mistress to the duc d'Orleans rather than as a formidable governess.
In 1790, Adelaide Labille-Guiard painted a very different portrait of Madame de Genlis.
In this mature portrait, she is seen in formal clothing, including gloves and an elaborate hat, and her smile has hardened, evoking a more serious, even foreboding, personality that captures the power and influence she held in the Orleans family.
Adelaide Labille-Guiard (1749-1803),
Portrait of Madame de Genlis, 1790. Photo :
2019 Museum Associates / LACMA. Licensed by Art Resource, NY
* Source et infos complémentaires : Sotheby's - Master Paintings Evening Sale
Comment, en l'espace de moins de 10 ans, peut-on passer d'un "selfie" aussi sensuel, à cette celui d'une petite souris à l'allure d'une dame patronnesse ?
Nous disions dans nos précédents échanges...
Je ne sais plus depuis quelle source j'avais noté cette phrase, mais si on la prend en considération, et puisque le tableau présenté par Sotheby's est daté 1781, Madame de Genlis est donc supposé avoir 35 ans sur ce portrait.
Non seulement elle paraît en faire au minimum dix de moins ; mais l'on peut dire que pour quelqu'un qui a renoncé depuis cinq années aux "toilettes, au jeu, bref à tout (y compris l'amour)", pour se consacrer à l'écriture et à sa charge de Gouverneur des enfants Orléans, cette pose lui correspond bien mal !
Enfin bref, sera prochainement présenté, en vente aux enchères, par Sotheby's New-York (30 janvier 2019) :
By Marie-Victoire Lemoine
PORTRAIT OF MADAME DE GENLIS (1746-1830)
signed and dated center right: Vic. Lemoine / 1781
oil on unlined canvas, oval
23 1/2 by 19 1/4 in.; 59.7 by 48.9 cm
Photo : Sotheby's
Note au catalogue :
This sumptuous portrait of a young and attractive girl, holding flowers to her chest as her undershirt delicately falls open, depicts Madame de Genlis, a writer who later became the first female governess to the royal princes, charged with the education of the sons of Philippe, duc d'Orléans.
Marie-Victoire Lemoine painted Madame de Genlis with a soft yet commanding beauty, elegantly and directly looking out at the viewer in this sensual depiction of the young writer.
Stéphanie Félicité du Crest de Saint-Aubin, later the comtesse de Genlis and more commonly known as Madame de Genlis, was born to a noble family in Burgundy and received her education at home. She left for Paris and married the comte de Genlis at the age of seventeen.
In 1769 they moved to the Palais Royal when she became as a lady-in-waiting to Louise Marie Adélaïde de Bourbon, the new wife of Philippe d'Orléans, with whom Genlis was having a passionate affair.
At the same time the comte de Genlis received an appointment as the duc's Captain of the Guard, though he left the Palais Royal a few years later to take up with his own mistress.
Photo : Sotheby's
In 1777, Madame de Genlis became the governess to the daughters of the duc and duchess ; at this time she also began writing her own books on educational theories.
In 1782, the year after the present painting was completed, the duc boldly appointed Genlis as governess to his sons.
This was the first time a woman had held the role, and the appointment was met with much scandal. Madame de Genlis persevered and continued to educate the children as well as publish her own books, eventually moving out of the Palais Royal and settling in Germany after the Revolution.
Dated 1781, this early work by Lemoine shows Madame de Genlis in a rather coy pose, alluding more to her role as mistress to the duc d'Orleans rather than as a formidable governess.
In 1790, Adelaide Labille-Guiard painted a very different portrait of Madame de Genlis.
In this mature portrait, she is seen in formal clothing, including gloves and an elaborate hat, and her smile has hardened, evoking a more serious, even foreboding, personality that captures the power and influence she held in the Orleans family.
Adelaide Labille-Guiard (1749-1803),
Portrait of Madame de Genlis, 1790. Photo :
2019 Museum Associates / LACMA. Licensed by Art Resource, NY
* Source et infos complémentaires : Sotheby's - Master Paintings Evening Sale
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Comment, en l'espace de moins de 10 ans, peut-on passer d'un "selfie" aussi sensuel, à cette celui d'une petite souris à l'allure d'une dame patronnesse ?
Nous disions dans nos précédents échanges...
Mme de Sabran a écrit:
La nuit, la neige ajoute que,
Le jour de ses 30 ans , Félicité sidère la compagnie, au Palais Royal, à l'occasion d'une fête donnée par la duchesse de Chartres, en apparaissant sans fard et dans une robe très simple.
Elle déclare alors renoncer à la danse, aux toilettes, au maquillage, au jeu, bref à tout (y compris l'amour ) pour se consacrer à l'écriture. Ce qu'elle tiendra !
Louis Philippe racontera à Victor Hugo qu'il avait été élevé "avec férocité " (sic).
Je ne sais plus depuis quelle source j'avais noté cette phrase, mais si on la prend en considération, et puisque le tableau présenté par Sotheby's est daté 1781, Madame de Genlis est donc supposé avoir 35 ans sur ce portrait.
Non seulement elle paraît en faire au minimum dix de moins ; mais l'on peut dire que pour quelqu'un qui a renoncé depuis cinq années aux "toilettes, au jeu, bref à tout (y compris l'amour)", pour se consacrer à l'écriture et à sa charge de Gouverneur des enfants Orléans, cette pose lui correspond bien mal !
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Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Ah oui, c'est bien elle .
Ce portrait est très ressemblant à celui peint par Adelaide Labille-Guiard, bien qu'à huit années d'intervalle, et qui est posté dans le message juste au-dessus.
Merci, cher la nuit, la neige !
Ce portrait est très ressemblant à celui peint par Adelaide Labille-Guiard, bien qu'à huit années d'intervalle, et qui est posté dans le message juste au-dessus.
Merci, cher la nuit, la neige !
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Hier, l'émission Franck Ferrand évoquait le souvenir de Mme de Genlis aux micros de son émission sur Radio Classique.
Si le sujet vous intéresse, c'est ici (durée environ 25 mn) :
Franck Ferrand raconte (Radio classique) : Madame de Genlis
Présentation :
Dans une société qui avait perdu ses repères, Félicité de Genlis incarnait la mémoire de l’Ancien Régime.
Son plus haut fait d’armes : avoir été la préceptrice de Louis Philippe !
Stéphanie-Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis (1746-1830)
Anonyme
Huile sur toile, XIXe siècle
Collection Louis-Philippe. Envoyé à Versailles, 11 avril 1842
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Si le sujet vous intéresse, c'est ici (durée environ 25 mn) :
Franck Ferrand raconte (Radio classique) : Madame de Genlis
Présentation :
Dans une société qui avait perdu ses repères, Félicité de Genlis incarnait la mémoire de l’Ancien Régime.
Son plus haut fait d’armes : avoir été la préceptrice de Louis Philippe !
Stéphanie-Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis (1746-1830)
Anonyme
Huile sur toile, XIXe siècle
Collection Louis-Philippe. Envoyé à Versailles, 11 avril 1842
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
La nuit, la neige- Messages : 18132
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Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Franck Ferrand fait le portrait du célèbre bas-bleu pour Radio-Classique :
https://player.pippa.io/franck-ferrand-raconte/episodes/5db2ed9d5c36750d20b370a4
https://player.pippa.io/franck-ferrand-raconte/episodes/5db2ed9d5c36750d20b370a4
Gouverneur Morris- Messages : 11795
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Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Voici une miniature, proposée prochainement en vente aux enchères, dont le modèle n'est pas identifié...
Ecole française du XIXe siècle
Jeune femme assise et jouant de la harpe, vêtue d'une robe de soie rayée bleu et crème, un fichu de linon blanc sur les épaules. Elle est coiffée d'un chapeau de paille noué par un ruban mauve.
Miniature ronde sur ivoire
D. 9,5 cm
* Source et infos complémentaires : Binoche & Giquello, Paris - Vente du 9 octobre 2020
Nous reconnaissons ici le portrait de la jeune Mme de Genlis, d'après la composition d'Antoine Giroust (Salon de Paris de 1791) où elle apparaît accompagnée à la harpe par sa pupille, Mademoiselle d'Orléans, la dite Paméla, fort probablement sa fille (de sa liaison adultère avec le duc d'Orléans), au pupitre.
Mademoiselle d'Orléans Taking a Harp Lesson
Jean-Antoine-Théodore Giroust (Bussy-St-Georges 1753-1817 Mitry-Mory)
1791
Oil on canvas - 99 x 72¾ in. (250 x 185 cm.)
Image : Dallas Museum of Art, Foundation for the Arts Collection, Mrs. John B. O'Hara Fund
Provenance :
Louis Philippe Joseph de Bourbon, Duc d'Orléans (1747-1793), Palais Royal, Paris; presumably by inheritance to his son, Louis Philippe de Bourbon Orléans (1773-1850), reigned as Louis-Phillippe Ier, King of France (1830-1848); by descent to his son, Louis-Charles-Philippe-Raphaël de Bourbon Orléans, Duc de Nemours (1814-1896); by descent to his son,
Ferdinand-Philippe-Marie de Bourbon Orléans, Duc d’Alençon (1844-1910); by descent to his son, Philippe-Emmanuel-Maximilien-Marie-Eudes de Bourbon Orléans, Duc de Vendôme (1872-1931), Wimbledon, Surrey; (†) (...)
Les couleurs de la miniature reprennent cependant celles de la copie de l'oeuvre, réalisée à la demande du roi Louis-Philippe, et conservée aujourd'hui à Versailles.
La leçon de harpe
Jean-Baptiste Mauzaisse (peintre)
D'après Giroust, Jean-Antoine-Théodore
1843
Commandé pour 1200 francs pour Versailles, 29 juillet 1842
Paris, Musée de la musique
Image : RMN-GP (Château de Versailles)
L'étude détaillée de ces deux compositions et des trois personnages qui la composent est à lire, ici :
La leçon de harpe et le peintre Jean-Antoine-Théodore Giroust
Ecole française du XIXe siècle
Jeune femme assise et jouant de la harpe, vêtue d'une robe de soie rayée bleu et crème, un fichu de linon blanc sur les épaules. Elle est coiffée d'un chapeau de paille noué par un ruban mauve.
Miniature ronde sur ivoire
D. 9,5 cm
* Source et infos complémentaires : Binoche & Giquello, Paris - Vente du 9 octobre 2020
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Nous reconnaissons ici le portrait de la jeune Mme de Genlis, d'après la composition d'Antoine Giroust (Salon de Paris de 1791) où elle apparaît accompagnée à la harpe par sa pupille, Mademoiselle d'Orléans, la dite Paméla, fort probablement sa fille (de sa liaison adultère avec le duc d'Orléans), au pupitre.
Mademoiselle d'Orléans Taking a Harp Lesson
Jean-Antoine-Théodore Giroust (Bussy-St-Georges 1753-1817 Mitry-Mory)
1791
Oil on canvas - 99 x 72¾ in. (250 x 185 cm.)
Image : Dallas Museum of Art, Foundation for the Arts Collection, Mrs. John B. O'Hara Fund
Provenance :
Louis Philippe Joseph de Bourbon, Duc d'Orléans (1747-1793), Palais Royal, Paris; presumably by inheritance to his son, Louis Philippe de Bourbon Orléans (1773-1850), reigned as Louis-Phillippe Ier, King of France (1830-1848); by descent to his son, Louis-Charles-Philippe-Raphaël de Bourbon Orléans, Duc de Nemours (1814-1896); by descent to his son,
Ferdinand-Philippe-Marie de Bourbon Orléans, Duc d’Alençon (1844-1910); by descent to his son, Philippe-Emmanuel-Maximilien-Marie-Eudes de Bourbon Orléans, Duc de Vendôme (1872-1931), Wimbledon, Surrey; (†) (...)
Les couleurs de la miniature reprennent cependant celles de la copie de l'oeuvre, réalisée à la demande du roi Louis-Philippe, et conservée aujourd'hui à Versailles.
La leçon de harpe
Jean-Baptiste Mauzaisse (peintre)
D'après Giroust, Jean-Antoine-Théodore
1843
Commandé pour 1200 francs pour Versailles, 29 juillet 1842
Paris, Musée de la musique
Image : RMN-GP (Château de Versailles)
L'étude détaillée de ces deux compositions et des trois personnages qui la composent est à lire, ici :
La leçon de harpe et le peintre Jean-Antoine-Théodore Giroust
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Pour découvrir notamment les fameuses maquettes commandées par la Genlis pour ses princiers élèves, je vous propose la visite virtuelle de l’expo « en cours » aux Arts et Métiers, « Top Modèles » :
https://www.arts-et-metiers.net/musee/visite-virtuelle-top-modeles
https://www.arts-et-metiers.net/musee/visite-virtuelle-top-modeles
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Merci beaucoup pour ce lien, cher Gouv' !
Intéressante exposition virtuelle même si, je l'avoue, je n'ai pas trouvé la navigation facile. Ou bien est-ce moi qui ne suis pas très doué ?!
Je reviendrai peut-être sur ces formidables " modèles réduits d'ateliers ", mais je signale ici ce dessin inédit (enfin, je ne le connaissais pas).
Il s'agit d'un portrait présumé de la main de Louis-Philippe représentant sa gouvernante, daté 1785.
Désolé pour l'image de travers et je n'ai pas été en mesure de lire tout le cartel.
Aussi, je ne me souvenais plus que " la Genlis " avait eu autant de gosses !
Les siens et les " adoptés " :
Nous évoquons bien entendu le " cas Paméla " dans notre sujet :
Mademoiselle Paméla, une fille adultérine de Mme de Genlis et du duc d'Orléans ?
Intéressante exposition virtuelle même si, je l'avoue, je n'ai pas trouvé la navigation facile. Ou bien est-ce moi qui ne suis pas très doué ?!
Je reviendrai peut-être sur ces formidables " modèles réduits d'ateliers ", mais je signale ici ce dessin inédit (enfin, je ne le connaissais pas).
Il s'agit d'un portrait présumé de la main de Louis-Philippe représentant sa gouvernante, daté 1785.
Désolé pour l'image de travers et je n'ai pas été en mesure de lire tout le cartel.
Aussi, je ne me souvenais plus que " la Genlis " avait eu autant de gosses !
Les siens et les " adoptés " :
Nous évoquons bien entendu le " cas Paméla " dans notre sujet :
Mademoiselle Paméla, une fille adultérine de Mme de Genlis et du duc d'Orléans ?
La nuit, la neige- Messages : 18132
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Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
La nuit, la neige a écrit: mais je signale ici ce dessin inédit (enfin, je ne le connaissais pas).
Il s'agit d'un portrait présumé de la main de Louis-Philippe représentant sa gouvernante, daté 1785.
Ce dessin est magnifique Merci de l'avoir partagé ici !
Louis-Philippe semble avoir eu du talent pour le dessin...
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Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Pas mal, le cocu
Il me semble petit de taille ...
Il me semble petit de taille ...
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Charles-Alexis-Pierre Brûlart Sillery, comte de Genlis
Merci ! C'est vrai que nous oublions toujours l'époux de Mme de Genlis...
C'est sa tante, la marquise de Montesson, elle-même maîtresse, puis l'épouse secrète du duc d'Orléans père, qui organise ce mariage avec ce proche de la famille Orléans.
Charles Alexis Brulart, marquis de Sillery, comte de Genlis, né à Paris le 20 janvier 1737.
Successivement garde-marine, enseigne de vaisseau, colonel aux grenadiers de France, mestre de camp en second au régiment d’Orléans, gouverneur d’Epernay, brigadier aux colonies pendant la campagne des Indes. Retraité le 4 août 1780, capitaine des gardes du duc d’Orléans (Philippe-Egalité) dont il était l’ami intime.
Charle-Alexis-Pierre Brulart Sillery, comte de Genlis
Par Charles Toussaint Labadye
Dessins originaux pour la collection de portraits de députés éditée chez Dejabin (1790)
Image : Bibliothèque Nationale de France
Sa bio Wikipedia
Charles Alexis Brûlart de Genlis, né le 20 janvier 1737 à Paris, mort guillotiné le 31 octobre 1793 à Paris, est un maréchal de camp français du XVIIIe siècle, député de la noblesse sous la Révolution française.
Famille
Son père est Charles Brûlart (1705-1753), marquis de Genlis (terre située dans l'Aisne), et sa mère est née Louise-Charlotte-Françoise de Hallencourt de Dromesnil (1710-1742), fille d'Emmanuel Joseph, marquis de Dromesnil, et de Louise de Proisy de Morfontaines. Il est le neveu de Charles-François d'Hallencourt de Dromesnil et le filleul de Louis Philogène Brûlart de Sillery qui sera son tuteur après la mort de ses parents.
Charles Alexis est le deuxième enfant d'une fratrie qui comptera trois garçons. Son frère ainé est Charles Claude Brûlart, marquis de Genlis, né en 1733, qui fera une carrière militaire le menant au grade de Lieutenant général avant sa mort en 1763. Son frère puiné est Louis Marie Brûlart, né en 1738, qui mourra officier d'infanterie dans le régiment du Roi.
Charles Alexis épouse le 8 novembre 1763 Félicité du Crest de Saint-Aubin (Mme de Genlis), gouvernante du futur Louis-Philippe Ier.
Carrière militaire
Charles Alexis Brûlart a environ 13 ans lorsqu'il débute une carrière militaire en devenant membre d'un régiment qui part pour les Indes. À l'âge de 14 ans, il quitte ce régiment pour entrer dans la Marine royale française.
En 1757, Charles Alexis, lieutenant de vaisseau âgé de 20 ans, subit de multiples blessures lors d'affrontements, ce qui lui vaut d'être promu au grade de capitaine. Plus tard, il est fait prisonnier par les Anglais lors du siège de Pondichéry.
Député aux États généraux de 1789
Élu député de la noblesse aux États généraux, il est l'un des 47 députés de la noblesse ralliés au tiers état.
Le 26 avril 1790, il fait partie des nouveaux membres du comité des recherches, avec : Poulain de Corbion, l'abbé Joubert, de Pardieu, Le Déan, Voidel, Cochon de l'Apparent, Payen-Boisneuf, Verchère de Reffye, Rousselet, de Macaye, Babey.
Réélu député à la Convention par le département de la Somme (1792), il est guillotiné le 31 octobre 1793, au nombre des vingt-et-un collègues girondins.
Le dernier banquet des girondins
Henri Félix Emmanuel Philippoteaux
Huile sur toile, vers 1850.
Image : Musée de la Révolution française, Vizille
* Source texte et infos complémentaires : Wikipedia - Charles-Alexis Brûlart de Genlis
C'est sa tante, la marquise de Montesson, elle-même maîtresse, puis l'épouse secrète du duc d'Orléans père, qui organise ce mariage avec ce proche de la famille Orléans.
Charles Alexis Brulart, marquis de Sillery, comte de Genlis, né à Paris le 20 janvier 1737.
Successivement garde-marine, enseigne de vaisseau, colonel aux grenadiers de France, mestre de camp en second au régiment d’Orléans, gouverneur d’Epernay, brigadier aux colonies pendant la campagne des Indes. Retraité le 4 août 1780, capitaine des gardes du duc d’Orléans (Philippe-Egalité) dont il était l’ami intime.
Charle-Alexis-Pierre Brulart Sillery, comte de Genlis
Par Charles Toussaint Labadye
Dessins originaux pour la collection de portraits de députés éditée chez Dejabin (1790)
Image : Bibliothèque Nationale de France
Sa bio Wikipedia
Charles Alexis Brûlart de Genlis, né le 20 janvier 1737 à Paris, mort guillotiné le 31 octobre 1793 à Paris, est un maréchal de camp français du XVIIIe siècle, député de la noblesse sous la Révolution française.
Famille
Son père est Charles Brûlart (1705-1753), marquis de Genlis (terre située dans l'Aisne), et sa mère est née Louise-Charlotte-Françoise de Hallencourt de Dromesnil (1710-1742), fille d'Emmanuel Joseph, marquis de Dromesnil, et de Louise de Proisy de Morfontaines. Il est le neveu de Charles-François d'Hallencourt de Dromesnil et le filleul de Louis Philogène Brûlart de Sillery qui sera son tuteur après la mort de ses parents.
Charles Alexis est le deuxième enfant d'une fratrie qui comptera trois garçons. Son frère ainé est Charles Claude Brûlart, marquis de Genlis, né en 1733, qui fera une carrière militaire le menant au grade de Lieutenant général avant sa mort en 1763. Son frère puiné est Louis Marie Brûlart, né en 1738, qui mourra officier d'infanterie dans le régiment du Roi.
Charles Alexis épouse le 8 novembre 1763 Félicité du Crest de Saint-Aubin (Mme de Genlis), gouvernante du futur Louis-Philippe Ier.
Carrière militaire
Charles Alexis Brûlart a environ 13 ans lorsqu'il débute une carrière militaire en devenant membre d'un régiment qui part pour les Indes. À l'âge de 14 ans, il quitte ce régiment pour entrer dans la Marine royale française.
En 1757, Charles Alexis, lieutenant de vaisseau âgé de 20 ans, subit de multiples blessures lors d'affrontements, ce qui lui vaut d'être promu au grade de capitaine. Plus tard, il est fait prisonnier par les Anglais lors du siège de Pondichéry.
Député aux États généraux de 1789
Élu député de la noblesse aux États généraux, il est l'un des 47 députés de la noblesse ralliés au tiers état.
Le 26 avril 1790, il fait partie des nouveaux membres du comité des recherches, avec : Poulain de Corbion, l'abbé Joubert, de Pardieu, Le Déan, Voidel, Cochon de l'Apparent, Payen-Boisneuf, Verchère de Reffye, Rousselet, de Macaye, Babey.
Réélu député à la Convention par le département de la Somme (1792), il est guillotiné le 31 octobre 1793, au nombre des vingt-et-un collègues girondins.
Le dernier banquet des girondins
Henri Félix Emmanuel Philippoteaux
Huile sur toile, vers 1850.
Image : Musée de la Révolution française, Vizille
* Source texte et infos complémentaires : Wikipedia - Charles-Alexis Brûlart de Genlis
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Merci pour cette notice LNLN
Quelle liste
Poulain de Corbion, [...] Cochon de l'Apparent, Payen-Boisneuf, Verchère de Reffye
Quelle liste
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Invité a écrit:Pour continuer avec madame de Genlis, d'après la correspondance secrète du 24 mai 1785 :
Je connaissais Pamela (mais je crois qu'il s'avère qu'elle n'en serait pas la fille) ; par contre, jamais entendu parler d'Hermine.
Cette Hermine sera la grand-mère de Marie Lafarge
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Bouh ! Quelle sombre histoire ! C'est arsenic et vieilles dentelles...
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Dans sa biographie sur « Madame de Genlis »,
Gabriel de Broglie, historien et membre de l’Académie française, montre que des raisons de douter subsistent encore.
Hermine Compton n’est admise dans la pension gouvernée par Mme de Genlis que dans un but précis, celui de servir de « matériel éducatif » pour les autres enfants. Elle n’est en somme qu’un support linguistique pour l’éducation des princes. Madame de Genlis ne lui témoigne qu’une attention assez lointaine et jamais d’affection.
Par ailleurs, Hermine ne prenait pas ses repas avec les autres enfants d’Orléans et ceux de Madame de Genlis.
Enfin, Madame de Genlis ne parle pas d’Hermine dans ses « Mémoires ».
https://gw.geneanet.org/garric?n=sims&p=fortunee+elisabeth+herminie
Gabriel de Broglie, historien et membre de l’Académie française, montre que des raisons de douter subsistent encore.
Hermine Compton n’est admise dans la pension gouvernée par Mme de Genlis que dans un but précis, celui de servir de « matériel éducatif » pour les autres enfants. Elle n’est en somme qu’un support linguistique pour l’éducation des princes. Madame de Genlis ne lui témoigne qu’une attention assez lointaine et jamais d’affection.
Par ailleurs, Hermine ne prenait pas ses repas avec les autres enfants d’Orléans et ceux de Madame de Genlis.
Enfin, Madame de Genlis ne parle pas d’Hermine dans ses « Mémoires ».
https://gw.geneanet.org/garric?n=sims&p=fortunee+elisabeth+herminie
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Oh intéressant merci !
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
Quelques photos de l’exposition Top Modèles au CNAM :
(Portrait de Mme de Genlis par le jeune Louis-Philippe)
Clichés personnels
(Portrait de Mme de Genlis par le jeune Louis-Philippe)
Clichés personnels
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
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