Eleanor Jourdain, Charlotte Anne Moberly et les fantômes de Trianon ...
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Re: Eleanor Jourdain, Charlotte Anne Moberly et les fantômes de Trianon ...
Quelle luminosité étrange ! C'est entre chien et loup ?
Mme de Sabran- Messages : 55510
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Eleanor Jourdain, Charlotte Anne Moberly et les fantômes de Trianon ...
Cela fait fantômatique, oui...
On se croirait dans un clip de Mylène Farmer... :!,,,!!!: :!,,,!!!: :!,,,!!!:
Bien à vous.
On se croirait dans un clip de Mylène Farmer... :!,,,!!!: :!,,,!!!: :!,,,!!!:
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Eleanor Jourdain, Charlotte Anne Moberly et les fantômes de Trianon ...
Charlotte Anne Moberly et Eleanor Frances Jourdain vont surgir de derrière un buisson, je le sens ... :
Mme de Sabran- Messages : 55510
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Eleanor Jourdain, Charlotte Anne Moberly et les fantômes de Trianon ...
Dis donc ! Elles auraient bien droit à leur petit sujet, ces demoiselles !
Veux-tu avoir la galanterie de le leur créer ? :
Mme de Sabran- Messages : 55510
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Miss Moberly et Miss Jourdain
Si je savais, si j'avais le matos j'en ferais une réalisation infographique avec le visage de la Reine "transplendissant" sur l'étang.
(Ne vous inquiétez pas, je vois le médecin tout à l'heure)
(Ne vous inquiétez pas, je vois le médecin tout à l'heure)
_________________
Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Eleanor Jourdain, Charlotte Anne Moberly et les fantômes de Trianon ...
Un petit résumé venant de wiki :
Les fantômes de Trianon ou fantômes de Versailles désigne une expérience vécue en 1901 dans les jardins du Petit Trianon par deux Anglaises qui la considérèrent comme paranormale. Bien que les parapsychologues aient eu dès le début des doutes sur l’authenticité de leur supposée rétrovision, leur livre intitulé An Adventure, publié en 1911, connut un succès certain et devint un élément de la légende de Versailles et de Marie-Antoinette, en particulier dans le monde anglophone.
Les protagonistes
Eleanor Jourdain
Charlotte Anne Moberly
Elles comptaient parmi les pionnières de l’enseignement supérieur féminin en Grande-Bretagne et publièrent leur aventure sous un nom de plume ; leur identité réelle ne fut révélée qu’à leur mort.
Charlotte Anne Moberly, dite Annie Moberly, (16 septembre 1846 - 7 mai 1937), nom de plume : Elisabeth Morison, était la fille d’un ancien directeur du Winchester College, qui fut ensuite professeur d’Oxford avant de devenir évêque de Salisbury. Elle fut sa secrétaire durant 20 ans avant d’être choisie en 1886 comme directrice de St. Hugh’s Hall, troisième collège féminin de l’Université d'Oxford, récemment fondé par Elizabeth Wordsworth, petite-nièce du poète William Wordsworth. Elle était l’amie de la suffragette Clara Mordan. 10e d’une famille de 15 enfants, la légende fait parfois d’elle la 7e fille d’un 7e fils, bénéficiant des dons de clairvoyance accordés par certaines traditions populaires à ce genre d’enfant.
Eleanor Frances Jourdain (1863-1924), nom de plume : Frances Lamont, était l’aînée des 10 enfants du pasteur Francis Jourdain, vicaire d’Ashbourne (Derbyshire), descendant de huguenots français. Elle était elle-même diplômée d’un collège féminin d’Oxford. Elle devint enseignante et fonda sa propre école (Corran) à Watford (Hertfordshire). À l’époque des faits, elle vivait à Paris où elle avait loué un appartement 270 boulevard Raspail dans la perspective d’y accueillir des élèves pour une période d’études. Annie Moberly était venue lui proposer de la seconder à St Hugh. Elle devint effectivement directrice adjointe du collège en 1902, puis directrice à la retraite d’Annie Moberly en 1915. Elle est l’auteur de sept ouvrages sur la littérature et le théâtre. Son autorité devint excessive à la fin de ses jours et elle dut faire face peu avant sa mort à la démission d'une grande partie de son équipe.
Les événements
La visite
Venue à Paris proposer à Eleanor Jourdain de devenir sa seconde, Anne Moberly profite de son bref séjour pour visiter Versailles avec elle. Nous sommes le 10 août 1912, il fait chaud et orageux. Elles se perdent en cherchant le Petit Trianon et commencent à se sentir oppressées, mais aucune ne fait part de son sentiment à sa compagne. Elles aperçoivent sur le bord du chemin deux hommes portant un long manteau et un tricorne, bêches à la main, qui leur indiquent le chemin ; des jardiniers, pensent-elles. Arrivées près d’un cottage, Eleanor Jourdain remarque à l’intérieur une petite fille d’environ 12 à 13 ans et une femme ; toutes deux portent un costume suranné. Enfin, elles arrivent à un pavillon chinois qu’elles prennent pour le Temple de l'Amour. L’atmosphère devient de plus en plus pénible. Annie, en particulier, se sent prise d’angoisse lorsqu’un homme assis au pied du pavillon tourne vers elle un visage menaçant et vérolé. C’est alors qu’un autre homme, grand et beau, cheveux bouclés sous un chapeau à larges bords, passe en coup de vent enveloppé dans une cape noire ; il s’arrête et leur sert un laïus dont elles ne comprennent qu’une chose : il faut tourner à droite. Les visiteuses arrivent près d’une petite maison aux volets clos. Sur la pelouse, Annie voit une femme en train de dessiner portant une robe de style particulier, un fichu vert et un chapeau blanc ; la femme lève la tête et de nouveau Annie ressent une impression désagréable. Les deux femmes arrivent à la hauteur de la maison suivante. Une porte s'ouvre, en sort un jeune homme qui leur donne l’impression d’être un serviteur. Elles veulent s’excuser, pensant être sur une propriété privée, mais l’homme les mène jusqu’au Trianon proche où elles sont brusquement environnées par une noce.
L’hypothèse paranormale
Quelques jours plus tard, Mlle Moberly, toujours en proie à l’impression d’angoisse et d’irréalité de Versailles, en fait part à Mlle Jourdain en lui demandant si elle n’a pas l’impression que les lieux sont, en quelque sorte, « hantés ». Eleanor confirme son impression de malaise lors de la visite. Elles s’interrogent alors sur la cape portée bizarrement par l’homme aux cheveux bouclés en ce jour de grande chaleur ; son attitude, son air amusé leur semblent maintenant étranges et non-naturels. Mais c’est seulement en novembre, lorsque Eleanor Jourdain se rend à Oxford où Annie a depuis trois mois repris ses fonctions de directrice, qu’elles discutent plus longuement de leur expérience. Le fait que seule Eleanor ait vu la femme et la petite fille et que seule Annie ait vu la dessinatrice les trouble. Mlle Moberly, justement, a vu un portrait de Marie Antoinette par Wertmüller ; la reine lui a paru étrangement ressemblante, pour le visage et les vêtements, à la femme de la pelouse. Elle se renseigne auprès d’une Française qui confirme que des rumeurs courent depuis longtemps sur la présence du fantôme de Marie-Antoinette à Versailles.
Mlle Jourdain retourne seule à Versailles en 1902. Les lieux lui semblent différent; elle apprend que Marie-Antoinette se trouvait au Petit Trianon le 5 octobre 1789 lorsqu’on lui annonça la marche du peuple vers Versailles. Le 2 janvier, elle a encore des perceptions étranges, dont celle d’une musique qu’elle essaie de se remémorer pour la faire identifier. On lui assure qu’il s’agit d’un style des années 1780. Elles visitent encore une fois la zone du Petit Trianon en 1904. Au cours de leurs recherches, elles pensent se rappeler la présence d’une charrue qui n’existait pas en 1901, de même qu’un pont qu’elles avaient franchi et qui a disparu ; elles découvrent que les « jardiniers » portaient un costume similaire à celui des gardes suisses de la reine et que la porte d’où est sorti le serviteur est condamnée depuis longtemps ; elles identifient l’homme au visage vérolé comme étant le comte de Vaudreuil.
Interprétations
L’hypothèse des deux protagonistes de l'affaire était qu’elles avaient eu accès à des reliquats de mémoire laissés par Marie-Antoinette lors de journées particulièrement chargées d'émotion. L’électricité (des orages électriques furent signalés en France le jour de la visite) fut proposée comme élément facilitateur. Après des échanges avec la Society for Psychical Research, elles décidèrent finalement de publier en 1911 le récit de leur visite, présenté comme une recherche, sous les noms d’Elisabeth Morison et Frances Lamont. An Adventure (réédité en 1913 et 1924) obtint un succès certain avec 11 000 exemplaires vendus en 1913. L’expérience fut discutée dans The Journal of Parapsychology, The Journal of the American Society for Psychical Research, The Journal for Psychical Research in London et Proceedings of the Society of Psychical Research in London.
À vrai dire, malgré les louanges de la Society for Psychical Research pour leurs efforts d’enquête, des erreurs historiques furent remarquées d’emblée et l’hypothèse d’une confusion due à des facteurs psychologiques et physiques (chaleur, fatigue) vite posée. En réponse, Mlles Morison et Lamont publièrent les quatre récits (chacune deux) qu’elles avaient rédigés pour mémoire, l’un peu après les faits (entre le 25 et le 28 novembre 1901), l’autre un peu plus tard (décembre 1901-janvier 1902), accompagnés de cartes retraçant leur chemin, de descriptions des costumes, personnages et paysages et de la musique entendue. Elles insistèrent sur le fait qu’elles avaient vu des éléments du XVIIIe dont elles ignoraient l’existence avant leurs recherches. L'incident du Trianon n'était d'ailleurs ni leur première, ni leur dernière vision paranormale4
L’affaire, déjà adoptée par le grand public comme un élément romantique et exotique du folklore surnaturel, connut un regain d’intérêt auprès des parapsychologues après la mort des deux protagonistes. Leur identité réelle ayant été révélée, leur réputation dans le monde académique relança les études. En 1950, W.H. Salter, ayant examiné soigneusement leur correspondance avec la Society for Psychical Research, conclut que des détails mentionnés dans le récit de 1901 avaient en fait été ajoutés en 1906 et résultaient de recherches ultérieures. On suggéra qu’elles avaient tout simplement croisé des acteurs costumés et trop voulu croire à leur histoire5.
Cependant, dans les années 1950 la parapsychologie française s’intéressait encore au cas. Les Fantômes du Trianon fut publié en 1959 avec une préface de Jean Cocteau et une introduction de Robert Amadou. Guy Lambert, spécialiste de l’histoire parisienne, proposa le règne de Louis XV, précisément l'année 1774, plutôt que la fin du règne de Louis XVI comme étant l'époque du passé perçue. Certains, remarquant que le pavillon pris pour le Temple de l’Amour ressemblait à un pavillon chinois connu en projet, estimèrent que les deux Anglaises avaient capté la trace de mémoire de l'un des jardiniers de Versailles, Antoine Richard. Du côté des explications rationnelles, Philippe Jullian suggéra dans sa biographie de Robert de Montesquiou6 que les deux Anglaises auraient rencontré le groupe de relations que l'aristocrate avait l'habitude de mener dans les jardins de Versailles pour des virées en costume d'époque.
Les différentes interprétations sont basées sur une sorte de rétrovision de la part des deux Anglaises. Toutefois, il faut être logique en acceptant que cette rétrovision s'accompagne obligatoirement d'une « antévision » de la part des personnages rencontrés. Si les deux Anglaises ont été vues par les personnages qui leur ont parlé, ceux-ci auraient du remarquer que leurs vêtements n'étaient pas de leur époque, à ceci près que les robes longues du XVIIIe siècle n'étaient pas très différentes de celles du début du XXe siècle. Si ce genre d'aventure avait été vécu par des jeunes femmes du début du XXIe siècle, leur tenue aurait marqué les esprits des personnages rencontrés qui auraient couché sur le papier cette rencontre. Or, on ne possède pas des témoignages écrit, jusqu'à preuve du contraire.
Les fantômes de Trianon ou fantômes de Versailles désigne une expérience vécue en 1901 dans les jardins du Petit Trianon par deux Anglaises qui la considérèrent comme paranormale. Bien que les parapsychologues aient eu dès le début des doutes sur l’authenticité de leur supposée rétrovision, leur livre intitulé An Adventure, publié en 1911, connut un succès certain et devint un élément de la légende de Versailles et de Marie-Antoinette, en particulier dans le monde anglophone.
Les protagonistes
Eleanor Jourdain
Charlotte Anne Moberly
Elles comptaient parmi les pionnières de l’enseignement supérieur féminin en Grande-Bretagne et publièrent leur aventure sous un nom de plume ; leur identité réelle ne fut révélée qu’à leur mort.
Charlotte Anne Moberly, dite Annie Moberly, (16 septembre 1846 - 7 mai 1937), nom de plume : Elisabeth Morison, était la fille d’un ancien directeur du Winchester College, qui fut ensuite professeur d’Oxford avant de devenir évêque de Salisbury. Elle fut sa secrétaire durant 20 ans avant d’être choisie en 1886 comme directrice de St. Hugh’s Hall, troisième collège féminin de l’Université d'Oxford, récemment fondé par Elizabeth Wordsworth, petite-nièce du poète William Wordsworth. Elle était l’amie de la suffragette Clara Mordan. 10e d’une famille de 15 enfants, la légende fait parfois d’elle la 7e fille d’un 7e fils, bénéficiant des dons de clairvoyance accordés par certaines traditions populaires à ce genre d’enfant.
Eleanor Frances Jourdain (1863-1924), nom de plume : Frances Lamont, était l’aînée des 10 enfants du pasteur Francis Jourdain, vicaire d’Ashbourne (Derbyshire), descendant de huguenots français. Elle était elle-même diplômée d’un collège féminin d’Oxford. Elle devint enseignante et fonda sa propre école (Corran) à Watford (Hertfordshire). À l’époque des faits, elle vivait à Paris où elle avait loué un appartement 270 boulevard Raspail dans la perspective d’y accueillir des élèves pour une période d’études. Annie Moberly était venue lui proposer de la seconder à St Hugh. Elle devint effectivement directrice adjointe du collège en 1902, puis directrice à la retraite d’Annie Moberly en 1915. Elle est l’auteur de sept ouvrages sur la littérature et le théâtre. Son autorité devint excessive à la fin de ses jours et elle dut faire face peu avant sa mort à la démission d'une grande partie de son équipe.
Les événements
La visite
Venue à Paris proposer à Eleanor Jourdain de devenir sa seconde, Anne Moberly profite de son bref séjour pour visiter Versailles avec elle. Nous sommes le 10 août 1912, il fait chaud et orageux. Elles se perdent en cherchant le Petit Trianon et commencent à se sentir oppressées, mais aucune ne fait part de son sentiment à sa compagne. Elles aperçoivent sur le bord du chemin deux hommes portant un long manteau et un tricorne, bêches à la main, qui leur indiquent le chemin ; des jardiniers, pensent-elles. Arrivées près d’un cottage, Eleanor Jourdain remarque à l’intérieur une petite fille d’environ 12 à 13 ans et une femme ; toutes deux portent un costume suranné. Enfin, elles arrivent à un pavillon chinois qu’elles prennent pour le Temple de l'Amour. L’atmosphère devient de plus en plus pénible. Annie, en particulier, se sent prise d’angoisse lorsqu’un homme assis au pied du pavillon tourne vers elle un visage menaçant et vérolé. C’est alors qu’un autre homme, grand et beau, cheveux bouclés sous un chapeau à larges bords, passe en coup de vent enveloppé dans une cape noire ; il s’arrête et leur sert un laïus dont elles ne comprennent qu’une chose : il faut tourner à droite. Les visiteuses arrivent près d’une petite maison aux volets clos. Sur la pelouse, Annie voit une femme en train de dessiner portant une robe de style particulier, un fichu vert et un chapeau blanc ; la femme lève la tête et de nouveau Annie ressent une impression désagréable. Les deux femmes arrivent à la hauteur de la maison suivante. Une porte s'ouvre, en sort un jeune homme qui leur donne l’impression d’être un serviteur. Elles veulent s’excuser, pensant être sur une propriété privée, mais l’homme les mène jusqu’au Trianon proche où elles sont brusquement environnées par une noce.
L’hypothèse paranormale
Quelques jours plus tard, Mlle Moberly, toujours en proie à l’impression d’angoisse et d’irréalité de Versailles, en fait part à Mlle Jourdain en lui demandant si elle n’a pas l’impression que les lieux sont, en quelque sorte, « hantés ». Eleanor confirme son impression de malaise lors de la visite. Elles s’interrogent alors sur la cape portée bizarrement par l’homme aux cheveux bouclés en ce jour de grande chaleur ; son attitude, son air amusé leur semblent maintenant étranges et non-naturels. Mais c’est seulement en novembre, lorsque Eleanor Jourdain se rend à Oxford où Annie a depuis trois mois repris ses fonctions de directrice, qu’elles discutent plus longuement de leur expérience. Le fait que seule Eleanor ait vu la femme et la petite fille et que seule Annie ait vu la dessinatrice les trouble. Mlle Moberly, justement, a vu un portrait de Marie Antoinette par Wertmüller ; la reine lui a paru étrangement ressemblante, pour le visage et les vêtements, à la femme de la pelouse. Elle se renseigne auprès d’une Française qui confirme que des rumeurs courent depuis longtemps sur la présence du fantôme de Marie-Antoinette à Versailles.
Mlle Jourdain retourne seule à Versailles en 1902. Les lieux lui semblent différent; elle apprend que Marie-Antoinette se trouvait au Petit Trianon le 5 octobre 1789 lorsqu’on lui annonça la marche du peuple vers Versailles. Le 2 janvier, elle a encore des perceptions étranges, dont celle d’une musique qu’elle essaie de se remémorer pour la faire identifier. On lui assure qu’il s’agit d’un style des années 1780. Elles visitent encore une fois la zone du Petit Trianon en 1904. Au cours de leurs recherches, elles pensent se rappeler la présence d’une charrue qui n’existait pas en 1901, de même qu’un pont qu’elles avaient franchi et qui a disparu ; elles découvrent que les « jardiniers » portaient un costume similaire à celui des gardes suisses de la reine et que la porte d’où est sorti le serviteur est condamnée depuis longtemps ; elles identifient l’homme au visage vérolé comme étant le comte de Vaudreuil.
Interprétations
L’hypothèse des deux protagonistes de l'affaire était qu’elles avaient eu accès à des reliquats de mémoire laissés par Marie-Antoinette lors de journées particulièrement chargées d'émotion. L’électricité (des orages électriques furent signalés en France le jour de la visite) fut proposée comme élément facilitateur. Après des échanges avec la Society for Psychical Research, elles décidèrent finalement de publier en 1911 le récit de leur visite, présenté comme une recherche, sous les noms d’Elisabeth Morison et Frances Lamont. An Adventure (réédité en 1913 et 1924) obtint un succès certain avec 11 000 exemplaires vendus en 1913. L’expérience fut discutée dans The Journal of Parapsychology, The Journal of the American Society for Psychical Research, The Journal for Psychical Research in London et Proceedings of the Society of Psychical Research in London.
À vrai dire, malgré les louanges de la Society for Psychical Research pour leurs efforts d’enquête, des erreurs historiques furent remarquées d’emblée et l’hypothèse d’une confusion due à des facteurs psychologiques et physiques (chaleur, fatigue) vite posée. En réponse, Mlles Morison et Lamont publièrent les quatre récits (chacune deux) qu’elles avaient rédigés pour mémoire, l’un peu après les faits (entre le 25 et le 28 novembre 1901), l’autre un peu plus tard (décembre 1901-janvier 1902), accompagnés de cartes retraçant leur chemin, de descriptions des costumes, personnages et paysages et de la musique entendue. Elles insistèrent sur le fait qu’elles avaient vu des éléments du XVIIIe dont elles ignoraient l’existence avant leurs recherches. L'incident du Trianon n'était d'ailleurs ni leur première, ni leur dernière vision paranormale4
L’affaire, déjà adoptée par le grand public comme un élément romantique et exotique du folklore surnaturel, connut un regain d’intérêt auprès des parapsychologues après la mort des deux protagonistes. Leur identité réelle ayant été révélée, leur réputation dans le monde académique relança les études. En 1950, W.H. Salter, ayant examiné soigneusement leur correspondance avec la Society for Psychical Research, conclut que des détails mentionnés dans le récit de 1901 avaient en fait été ajoutés en 1906 et résultaient de recherches ultérieures. On suggéra qu’elles avaient tout simplement croisé des acteurs costumés et trop voulu croire à leur histoire5.
Cependant, dans les années 1950 la parapsychologie française s’intéressait encore au cas. Les Fantômes du Trianon fut publié en 1959 avec une préface de Jean Cocteau et une introduction de Robert Amadou. Guy Lambert, spécialiste de l’histoire parisienne, proposa le règne de Louis XV, précisément l'année 1774, plutôt que la fin du règne de Louis XVI comme étant l'époque du passé perçue. Certains, remarquant que le pavillon pris pour le Temple de l’Amour ressemblait à un pavillon chinois connu en projet, estimèrent que les deux Anglaises avaient capté la trace de mémoire de l'un des jardiniers de Versailles, Antoine Richard. Du côté des explications rationnelles, Philippe Jullian suggéra dans sa biographie de Robert de Montesquiou6 que les deux Anglaises auraient rencontré le groupe de relations que l'aristocrate avait l'habitude de mener dans les jardins de Versailles pour des virées en costume d'époque.
Les différentes interprétations sont basées sur une sorte de rétrovision de la part des deux Anglaises. Toutefois, il faut être logique en acceptant que cette rétrovision s'accompagne obligatoirement d'une « antévision » de la part des personnages rencontrés. Si les deux Anglaises ont été vues par les personnages qui leur ont parlé, ceux-ci auraient du remarquer que leurs vêtements n'étaient pas de leur époque, à ceci près que les robes longues du XVIIIe siècle n'étaient pas très différentes de celles du début du XXe siècle. Si ce genre d'aventure avait été vécu par des jeunes femmes du début du XXIe siècle, leur tenue aurait marqué les esprits des personnages rencontrés qui auraient couché sur le papier cette rencontre. Or, on ne possède pas des témoignages écrit, jusqu'à preuve du contraire.
Dernière édition par Österreich le Lun 03 Fév 2014, 16:34, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Eleanor Jourdain, Charlotte Anne Moberly et les fantômes de Trianon ...
Mme de Sabran a écrit:
Dis donc ! Elles auraient bien droit à leur petit sujet, ces demoiselles !
Veux-tu avoir la galanterie de le leur créer ? :
Voilà qui est fait .
Invité- Invité
Re: Eleanor Jourdain, Charlotte Anne Moberly et les fantômes de Trianon ...
Houuuuuuu ! houuuuuu! WIKI retient son souffle ...
Mme de Sabran- Messages : 55510
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Eleanor Jourdain, Charlotte Anne Moberly et les fantômes de Trianon ...
Österreich a écrit:
Voilà qui est fait .
Super !!! Merci, mon cher Osterreich !!! :n,,;::::!!!:
Mme de Sabran- Messages : 55510
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Eleanor Jourdain, Charlotte Anne Moberly et les fantômes de Trianon ...
notre regretté Baron de Batz a écrit:
Effectivement et je faisais part de cette sensation particulière dans un "post" que j'ai fait cet été. En effet j'ai eu la chance de me retrouver tout seul dans le domaine à deux reprises l'été dernier et encore au début d'automne, debout sur la terrasse devant le boudoir de la Reine à contempler le soleil couchant derrière le pavillon français, et dans un calme et une paix et une douceur absolue. Il faut avouer que tout était réuni pour que la Reine fasse une apparition, j'étais seul, je l'aime, je la respecte voire vénère, j'étais dans son domaine, devant son boudoir, sur la terrasse qu'elle empruntait pour gagner ses jardins, j'écoutais sa musique préférée sur mon baladeur...et elle s'est obstinée à ne pas paraître! Je ressentais dans cet endroit une telle émotion, une telle félicité que j'ai presque les larmes aux yeux en y repensant, c'était parfait. Néanmoins il y avait un mélange d'émotions aussi, je regardais les vieilles pierres du Trianon devenues un peu friables, la peinture sur les vieilles portes fenêtres qui s'écaillait, les traces de rouille, je ressentais une impression de la nature passagère des choses, de notre mortalité, de cette courte vie d'une Reine, mêlée de tristesse et de souffrance et d'injustice, et puis cet endroit de bonheur, de gaieté où elle a pu s'affirmer, imprégner son goût, retrouver un peu son enfance viennois. Peut-être un jour la Reine me saluera, car j'ai l'intention d'y retourner souvent à la tombée du jour quand les touristes délaissent les lieux.
M. de Talaru a écrit:
Même si on ne croit pas au surnaturel, on ne peut nier le fait qu'on ressent des choses en visitant Trianon. Peut être que je suis un hypersensible, mais je reçois comme une caresse le zéphyr qui me court sur le visage. Comment ne pas sentir comme un abattement le fait de quitter le Domaine?
La Grotte, comment ne pas sentir l'Ame de la Reine, à la fois refuge et isolement? Le vol des canards sur l'étang, les cygnes glissant sur l'eau, le murmure des cascadelles, le bruissement des arbres. Tout cela fait la magie du Lieu, et un appel à la Reine et à sa Bonté qu'Elle nous offre. D'accord, les jardiniers et les conservateurs sont là pour nous rendre cela, mais quand même on ne peut nier que le Parc est en manque, souffre de l'absence de Sa Maîtresse.
Je suis d'accord avec vous Mr de Batz, j'attend toujours la Reine à Trianon. "Un jour, mon Prince viendra", et pourquoi pas notre Princesse? Je ne suis jamais allé à Trianon sans qu'il fasse beau, même en plein hiver.
Chance, hasard, en tout cas pour moi, je pense à un clin d'oeil de la Reine à mon égard et L'en remercie à chaque fois. Se promener seul dans Ses allées, est un luxe à ceux qui peuvent y prétendre. Les autres passent à côté même de l'essentiel, c'est à dire la douceur de vivre. Prendre son temps, ne rien faire et jouir du spectacle de la Création du Désir de la Reine.
Mr de Talaru
Mme de Sabran- Messages : 55510
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Eleanor Jourdain, Charlotte Anne Moberly et les fantômes de Trianon ...
Trianon a écrit:
Je viens de lire tous vos échanges sur le sujet, j'avoue que je connaissais l'histoire de ces deux anglaises par mon père. Que croire ? Phénomène paranormal ? Hallucination collective ? Il est difficile de trancher... Personnellement, je crois au paranormal, pour m'y être retrouvée confrontée régulièrement ! Pourtant à la base je faisais partie des grands sceptiques... mais à force de s'y retrouver confronté on finit par se remettre en question !
Je crois fermement que les lieux ont une mémoire. Telles des éponges, ils absorbent les "ondes" qu'on y laissent ! Ce n'est pas pour rien que certains lieux de "massacres" vous mettent mal à l'aise... ça va du simple frisson au profond malaise... Tout est une question de sensibilité ! Les sceptiques me diront "Ouais mais y'a la mémoire collective qui joue"... sans doute... Mais ne vous est-il jamais arrivé rentrer dans une maison pour la première fois et dès les premiers instants vous y sentir très mal à l'aise alors que normalement ça ne devrait pas ? Non ? Ben moi ça m'est souvent arrivé et lorsque je creuse un peu je m'aperçois qu'il a des raisons à ça ! Soit il y a des mauvais souvenirs qui hantent les murs ou cette maison est très mal située d'un point de vue géobiologique ! Alors pourquoi, n'y aurait-il pas la merveilleuse âme de votre reine adorée à Trianon ?
Je suis sûre que Marie-Antoinette est là, dans ce lieu qu'elle chérissait !
Lors de ma première visite à La Malmaison (Désolée, je suis plus Joséphine moi ), il faisait un temps de chien... Gris avec une petite bruine énervante. Une météo à vous décourager un car de japonais... Malgré ça, je me suis promenée un peu dans les allées du parc et je m'y sentais bien. Je mettais mes pas dans ceux de ma Joséphine. Elle était là. Mais le plus drôle m'est arrivé pendant ma visite du château. Accompagnée d'une amie (pas du tout passionnée par le sujet et hyper cartésienne), je parcourais les salles et tout me paraissait familier. Rien ne m'étonnait... j'étais comme hypnotisée. Je lui disais ce que j'aurais tant aimé la rencontrer, qu'elle me fasse un signe... J'entre dans la salle des robes et devant moi une fenêtre avec une lourde tenture s'ouvre violemment, une rafale de vent chaud m'entoure et je suis aveuglée par un soleil radieux ! Je suis restée tétanisée ! Mon amie aussi ! Un garde s'est précipité pour refermer la fenêtre en jurant et clamant qu'il n'y comprenait rien ! Remise de mes émotions, je m'avance vers la fenêtre, j'entrouvre la tenture pour regarder par la fenêtre (elle donnait sur le magnifique parc) et devinez quoi ? Dehors il faisait toujours ce temps de chien ! Pour moi, je reste persuadée que ma Joséphine m'a fait le clin d'œil que j'attendais. Un bref instant, elle m'a envoyé une brise et un soleil antillais... Même ma cartésienne amie m'en parle encore aujourd'hui ! Alors, j'imagine ce que doit être Trianon pour vous tous !
Mme de Sabran- Messages : 55510
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Eleanor Jourdain, Charlotte Anne Moberly et les fantômes de Trianon ...
Voici le téléfilm que l'INA nous permet de revoir ou de découvrir : La Dernière Rose ou les Fantômes de Trianon !
http://www.ina.fr/video/CPF86654703
Bien à vous.
http://www.ina.fr/video/CPF86654703
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Eleanor Jourdain, Charlotte Anne Moberly et les fantômes de Trianon ...
notre ami Cléry a écrit:
Des histoires d'apparition ou d'autres formes de phénomènes ont été vécues par certains personnels du château ( quand je dis château, j'inclus le domaine, les Trianons et le Hameau).
Ces gens n'en parlent pas ou seulement dans un climat de confiance.
Quel crédit apporter à des histoires qui ne peuvent être vérifiées que si elles sont vécues ?
Je suis d'un naturel cartésien, essayant de trouver une explication à chaque chose, mais l'esprit toujours ouvert par rapport à des choses que je ne connais pas.
C'est toujours très délicat, mais il y a certaines personnes que vous finissez par bien connaître et que vous croyez à priori.
Comme vous, passionné du lieu, je me suis dit que l'admiration ( c'est peu dire) que je porte aux personnages, "devait m' autoriser" à les voir, si cela existe.
J'ai passé de longs moments, la nuit, seul, dans des pièces qui "me parlent", que j'ai "ressenti" d'emblée sans me l'expliquer, notamment la méridienne et la bibliothèque Louis XVI.
Même si j'ai un ressenti très fort d'une présence, je dois dire à mon grand désespoir, que je n'ai jamais constaté d'apparition.
Cependant, moi-même et des collègues, avons été confrontés pendant une période récente, à des phénomènes plus qu' étonnants, ( bruits de déplacement de meubles, voix, pleurs, adultes et enfants.....la nuit ! ) exactement tous au même endroit, que ni la raison, ni l' entendement ne peuvent expliquer.
Croyez moi que dans ces cas là, nous sommes plusieurs à chercher, au dessus, en dessous, à côté, parce que nous pensons toujours à priori à des intrusions.
Un autre cas a été constaté récemment, cette fois ci de jour.
L' appartement de Mme de Maintenon était en travaux, donc fermé au public.
Un seul ouvrier à l'intérieur qui ponçait du plâtre. A la fin, il est parti chercher un aspirateur dans deux pièces à coté. Un de mes collègues, digne de foi, est resté devant l'entrée de l'appartement pour empêcher le public d'y entrer.
Quand l'ouvrier est revenu, des traces de pas d'enfant, pieds nus, apparaissaient sur le sol. Plusieurs personnes sont venues constater.
Je peux vous dire, sans mettre un quelconque nom sur ces phénomènes, que nous sommes beaucoup moins catégoriques sur nos conclusions, quand d'autres récits nous sont confiés.
Maintenant, tant que vous mêmes ne seraient pas confrontés directement à ces situations, vous aurez toujours un doute.
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55510
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Eleanor Jourdain, Charlotte Anne Moberly et les fantômes de Trianon ...
Je bouture quelques réflexions bibliographiques .
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Dernière édition par Mme de Sabran le Lun 03 Fév 2014, 19:18, édité 1 fois
Mme de Sabran- Messages : 55510
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Eleanor Jourdain, Charlotte Anne Moberly et les fantômes de Trianon ...
Marie-Antoinette a écrit:
Le livre d'OUDINOT n'est pas le meilleur, il n'a fait aucune recherche et il a "compilé" d'autres ouvrages......
Il faut relire les travaux des deux anglaises rassemblés en un livre permet de lire par colonnes les différentes éditions de cette étrange visite.
Vous parlez de TRIANON, mais la CONCIERGERIE c'est aussi chargé !!!!
En 1981 nous donnions un spectacle de théâtre dans la grande salle en nous servant de l'escalier menant à la cuisine.... c'était après la première partie.... les spectacteurs étaient en place.... et je me trouvais dans la rue de PARIS, seule, les lumières allumées .... tout était calme (la conciergerie n'avait été restaurée - 1989) et le cachot de la reine était accessible par la petite porte du couloir et dans la continuité on pénétrait dans la chapelle !!!!!
J'emprunte ce chemin et je suis seule dans le cachot de la Reine, mon imagination en liberté et je pense à la reine !!!!!!il est très rare de se trouver dans ces lieux, seule à 23 H 30.
d'un seul coup un sentiment de peur !!!! l'épine dorsale se dresse ainsi que les poils, et je sens une présence venant de la chapelle et de la cour !!!!!!
J'ai une forte envie de fuir,mon orgueil me calme - je quitte les lieux en fredonnant la chanson des Frères Jacques "c'est le petit bout de la queue du chat....."raide et à petits pas.....
Ma frayeur a disparue lors de mon retour dans la grande salle !!!!!!!
J'ai aussi été le témoin d'un fait curieux - assise près du lit d'un ami qui partait !!!!! j'avais derrière moi une fenêtre....
Il m'a demande de "fermer la porte car il y avait des gens derrière Moi !!!!" j'ai changé de côté de lit ce qui l'a calmé immédiatement......
Je crois sincèrement qu'il y a quelque chose et/ou quelqu'un qui nous protège (religion ou pas)Encore une preuve lors de mes achats ou recherches pour la reine..... je reçois "des feux verts"
pour en terminer..... ne croyez- vous pas que nos rencontres sur le boudoir sont dirigées par la Reine ????????
Amicalement MARIE ANTOINETTE
Mme de Sabran- Messages : 55510
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Eleanor Jourdain, Charlotte Anne Moberly et les fantômes de Trianon ...
En reponse à Osterreich, et en faisant une question et reflexion publique: j'ai lu sur un lieu (malheureusement je ne me souviens jamais où...) qu'un personnage (je crois une femme) de l'époque (peut être la reine) à Trianon, en descendant de son carrosse aurait vu deux femmes habillées étrangement, comme si elles n'étaient pas réelles... quelqu'un parmi vous sait quelque chose de cela?
Ou c'est moi qui ai vu des fantômes, en lisant cela?
Ou c'est moi qui ai vu des fantômes, en lisant cela?
Invité- Invité
Re: Eleanor Jourdain, Charlotte Anne Moberly et les fantômes de Trianon ...
J'apprends la préparation d'une émission de France Culture sur Marie-Antoinette. Le journaliste s'appelle Pacôme Thiellement. Il va travailler sur le sujet des deux anglaises qui ont vu des fantômes à Trianon, ainsi que sur des phénomènes paranormaux évoqués par Louis Massignon dans son ouvrage "Marie-Antoinette, un vœu et un secret" .
Vivement plus de précisions ! :n,,;::::!!!:
Quelqu'un en a-t-il ?
Mme de Sabran- Messages : 55510
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Eleanor Jourdain, Charlotte Anne Moberly et les fantômes de Trianon ...
Pacôme Thiellement, né le 6 novembre 1975, est un essayiste et réalisateur français.
Pacôme Thiellement écrit des essais sur des sujets aussi variés que la pop, la bande dessinée et l'humour, coréalise des films d'orientation et de conditionnement avec Thomas Bertay, collabore au rédactionnel des magazines Rock & Folk et Chronic'art et participe comme chroniqueur à l'émission Mauvais Genres sur France Culture.
À quatorze ans il créait, avec des auteurs plus âgés que lui, la revue de bande dessinée Réciproquement (primée au festival d'Angoulême), qui abritera tout au long de ses dix-sept numéros de nombreux futurs auteurs professionnels reconnus (tels que les fondateurs de L'Association). À cette occasion, il crée les éditions Vitrine et y publie quelques recueils .
Merci WIKI !
Mme de Sabran- Messages : 55510
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Eleanor Jourdain, Charlotte Anne Moberly et les fantômes de Trianon ...
J'attends un appel téléphonique de ce journaliste au sujet des fantômes et de la reine
j'ai pris contact avec la petite-fille de LOUIS MASSIGNON qui devrait retrouver dans la bibliothèque familiale, soit l'article, soit la brochure MARIE ANTOINETTE et m'en faire copie !!!!
alors patience !!!!
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
j'ai pris contact avec la petite-fille de LOUIS MASSIGNON qui devrait retrouver dans la bibliothèque familiale, soit l'article, soit la brochure MARIE ANTOINETTE et m'en faire copie !!!!
alors patience !!!!
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Eleanor Jourdain, Charlotte Anne Moberly et les fantômes de Trianon ...
Vous êtes vraiment toujours à l'avant-garde sur tous les fronts, chère Marie-Antoinette !
Mme de Sabran- Messages : 55510
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Eleanor Jourdain, Charlotte Anne Moberly et les fantômes de Trianon ...
La veille de notre sortie en mars, je vais normalement faire une visite conférence au château sur le thème: les fantômes de Trianon, je vous tiendrai au courant, même si le sujet ne me passionne guère. En revanche j'aimerais par le biais de cette visite, glaner des infos sur la restauration de la maison de la Reine.
Invité- Invité
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