Eleanor Jourdain, Charlotte Anne Moberly et les fantômes de Trianon ...

l'amour menaçant a écrit:Dans le livre d'Alain Baraton, Le jardinier de Versailles

l'amour menaçant a écrit:Il est vrai que vous n'avez pas tout à fait tort, j'ai beaucoup rigolé lorsqu'il  écrit:" je soupçonne Louis XV d'avoir peur d'aller en enfer." Alors que Tout le monde le sait  depuis des lustres ! boudoi29

CLIOXVIII a écrit:   Joli....
Je faisais allusion à la rencontre du 3eme type d'Eléonore .

Monsieur de Coco a écrit:

Trianon, Alors, hanté...?????

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invité a écrit:

Retour de quoi ? Et pourquoi retour ?    La vie n'est qu'un long continuum qui connaît des paliers, mais ne s'arrête pas.
Hanté, Le mot est mal choisi. Je dirai plutôt "habité", comme tout ce qui concerne Marie Antoinette.
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Monsieur de Coco a écrit:
Et pourquoi pas?????
Ce lieu est chargé d'histoire avec de bons et mauvais souvenirs. Les murs, l'atmosphère s'en imprègnent. De plus, des "âmes" errent peut être encore à la recherche de leur bonheur????

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invité a écrit:

D'accord en partie, sauf que c'est une vision pessimiste des choses. Je crois qu'il reste toujours quelque chose des gens, même lorsqu'ils sont absents. C'est nous qui le recevons ou pas. Mais l'énergie est là.

Mme de Sabran a écrit:

Je te rejoins !
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Ah bon ? Et comment expliques-tu ce sentiment, alors ?
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Monsieur de Coco a écrit:

Je fais de même, Mme de Sabran.
Lorsque je visite Versailles, je me laisse abandonner et "jouer le jeu". Je suis impatient de réitérer cette expérience lors d'une prochaine visite (qui approche) du Petit Trianon en visite conférence. Donc, je l'espère des lieux habituellement fermés au public et qui regorgent de mystères!!!!

   C'est vrai que nous ressentons tous plus ou moins une certaine énergie dans un lieu, une maison.....
   Est ce cette énergie qui nous fait entendre des bruits, voir des formes...?????
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invité a écrit:
Encore faut-il que le "mystère" se laisse approcher, si vous venez à lui avec une telle légèreté...
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invité a écrit:

Mme de Sabran a écrit:

Je l'explique par mon imagination, toujours échevelée lorsque mon coeur prend le pas sur ma raison .
J'en suis pleinement consciente . Je m'y abandonne parce que c'est troublant, excitant ... tout ça !
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C'est curieux, tu t'abandonnes à un sentiment auquel tu ne crois pas. Ou bien tu refuses de croire à ce que tes sens te disent pourtant ?

Moi, c'est moins conflictuel : le monde autour de moi me dépasse largement, et rien ne m'étonne. Je me laisse frapper par les impressions et j'essaie de les comprendre avec mon petit cerveau, tout en sachant que mes explications ne seront jamais que relatives à ma condition. Je parle donc "d'énergies", parce que c'est ce qui rend le mieux compte de ce que je ressens, et ce qui satisfait le plus ma rationalité, mais le terme est sans doute impropre.

Mme de Sabran a écrit:

Entièrement d'accord avec vous, cher Monsieur de Coco . Je crois que ce que vous appelez énergie est ma propre subjectivité
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Donc, pour toi, il n'y a rien, mais tu crois qu'il y a ? Shocked Quel est l'intérêt de cette contorsion mentale ?   

Autant mettre un DVD dans le lecteur pour avoir des sensations fortes.
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invité a écrit:
C'est bien ce que j'appelle une contorsion.
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Reinette a écrit:
A cette énergie, terme à lequel j'adhère tout comme toi Pim, faute d'un autre pour expliquer ce ressenti, je pense qu'il faut y ajouter l'Amour que nous portons à notre reine.

Ainsi, je ne sais pas si les touristes lambdas ont cette agréable sensation qui personnellement me transporte quand je me balade dans le parc de Trianon. Pour ceux qui me suivent, ils sont comme happés. A chaque fois. Mon père qui ado a fait du parc son terrain de jeu n'a connu ce moment de béatitude que lorsque nous nous y sommes promenés cet automne. Et pourtant il y a traîné en ces lieux tout jeune ! S'amusant par exemple à rajouter un "c" aux pancartes Petit Hameau de la Reine. Lui, les soirées coincé dans le parc avec ses amis, il en a fait ! Or, il n'y a qu'avec moi qu'il a été comblé. C'est même certainement un de plus beaux moments partagés avec mon père. D'ailleurs chacune de mes balades en ces lieux sont des moments bénis de ma vie.
Donc ce que je veux dire, est-ce que nous, fous d'amour pour Marie-Antoinette n'avons pas une relation qui se rapprocherait d'un médium ou plutôt sommes comme une sorte de réceptacle et arrivons à faire partager notre bonheur à d'autres plus hermétiques ? Ouh, je sens que je vais trop loin mais bon...

Je sais qu'une élève qui s'y est rendue l'an dernier a été plus qu'heureuse et m'en a remerciée ainsi que sa mère. Mais elle y a été préparée, lisant et relisant mon album de Castelot. D'autres relations s'y sont baladées parce qu'il faut bien le faire sans avoir lu un seul livre sur Marie-Antoinette, ont trouvé ça joli, mais n'en ont pas retiré un bonheur extatique. C'est bien dommage pour eux.

Donc, je pense que c'est nous-même qui provoquons cette sensation. Parce qu'inconsciemment nous le désirons ou parce que nous avons été choisis ? Alors là, je ne sais pas...

Monsieur de Coco a écrit:
Je faisais allusion à "phénomènes paranormaux" que la science ou la raison n'explique pas!
Heureusement, que chacun de nous sommes tous differents sinon on s'emmer.......!!!!

invité a écrit:
C'est ce que le mot lui-même a d'intéressant. La paranormalité est à côté de la normalité.
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Majesté a écrit:
Mais que peut-on qualifier de "normal"?
Tout est relatif et propre à chacun !

Bien à vous

invité a écrit:

Trouves-tu gracieux de faire semblant de ressentir des choses qu'on ne ressent pas en réalité ?
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Monsieur de Coco a écrit:
   En fait, on aimerait tous voir Marie Antoinette à la fenêtre du hameau, sur une glace, dans sa grotte......!!!!
   Il faudrait que l'on demande à un surveillant qui "connait la maison"!!!!

invité a écrit:
Pas besoin de manifestations aussi triviales, voyons !

la nuit, la neige a écrit:

lMme de Sabran a écrit:
    Je ne dois vraiment pas savoir m'expliquer . Ce qu'il y a de sûr, c'est que je ne fais jamais semblant .

Je crois que je peux te comprendre, car il me semble que nous fonctionnons de la même manière sur ce coup-là.
Je dis bien, il me semble, parce que je ne suis pas certain d'avoir tout compris à vos échanges...

Bref, pour parler de mes sensations avec mes chers disparus et de ce que j'en pense, disons que je navigue, à ma guise, entre deux états.
Sans doute ce que Pim nomme : une contorsion.
Je porte en moi et autour de moi (lieux, objets, sensations etc.) la mémoire vivante des disparus.
Aussi, je dialogue avec eux : j'envoie des pensées je ne sais où, je suis attentif à divers signes etc.
C'est très agréable.
Cependant, si l'on me demande, à froid et sous contrôle de ma raison, ce que j'en pense, je répondrais que, concrètement et probablement, je ne dialogue qu'avec moi-même.
Raisonnablement, je ne crois pas à un au-delà dynamique, mais sentimentalement j'adore ça !
Bref...je fais ce que je veux ! Et qu'on ne m'enlève pas mes rêves sans MON autorisation !
Et c'est très confortable justement : je crois ne pas tomber dans les excès et débordements de l'un, et de l'autre état.
Je suppose que l'on n'est pas obligé de choisir, après tout...C'est selon les moments, les lieux.

Mme de Sabran a écrit:


C'était notre cher Cléry !  : : :