Les diamants les plus célèbres de l'Histoire (hors ceux de la couronne de France)
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La nuit, la neige
Dominique Poulin
Mme de Sabran
7 participants
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Les diamants les plus célèbres de l'Histoire (hors ceux de la couronne de France)
A propos de diamants ...
Notre amie Plume d'Histoire nous conte l'épopée de l'inestimable Koh-I-Noor .
Le Koh-I-Noor est sans nul doute le plus fascinant des joyaux qui composent le trésor de la couronne britannique, mais aussi, paradoxalement, le moins « anglais » de tous. Ses pérégrinations dignes des romans de cape et d’épée sont avant tout celles de la culture indienne. Il est le symbole même de son histoire chaotique, parfois violente.
C'est ici : http://plume-dhistoire.fr/la-folle-epopee-du-koh-i-noor-diamant-des-indes/
Notre amie Plume d'Histoire nous conte l'épopée de l'inestimable Koh-I-Noor .
Le Koh-I-Noor est sans nul doute le plus fascinant des joyaux qui composent le trésor de la couronne britannique, mais aussi, paradoxalement, le moins « anglais » de tous. Ses pérégrinations dignes des romans de cape et d’épée sont avant tout celles de la culture indienne. Il est le symbole même de son histoire chaotique, parfois violente.
C'est ici : http://plume-dhistoire.fr/la-folle-epopee-du-koh-i-noor-diamant-des-indes/
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les diamants les plus célèbres de l'Histoire (hors ceux de la couronne de France)
Eh bien, je suis sûre que nous avons déjà parlé quelque part du Koh-I-Noor, mais je n'arrive pas à retrouver où ...
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
YYYYY
Moi aussi je me souviens avoir lu un long reportage illustré. Et si c'était sur l'ancien forum ?
Dominique Poulin- Messages : 7009
Date d'inscription : 02/01/2014
Les diamants les plus célèbres de l'Histoire
Sous le choc après avoir vu l'énorme diamant jaune porté par Lady Gaga lors de la cérémonie des Oscars...
Un diamant jaune des collections de la célèbre maison Tiffany's prêtait pour l'occasion à Lady Gaga, première femme à porter ce célèbre diamant 58 ans après Audrey Hepburn (pour la promotion du film "Diamant sur Canapé", en 1961)
Le diamant jaune, possédé par le joaillier Tiffany, d'une masse de 128 carats, est l'une des plus grosses pierres précieuses jamais taillée.
Sa valeur marchande est estimée à 30 millions de dollars, bien que n'ayant jamais été mise en vente. La pierre est gardée jalousement dans la boutique emblématique Tiffany de New York.
Cette même boutique devant laquelle une certaine Audrey Hepburn savourait son petit déjeuner.
* Nous dit le site du Huffington Post, ici : Lady Gaga portrait le diamant d'Audrey Hepburn aux Oscars
L'occasion de faire un point (visuel) sur les diamants historiques les plus célèbres du monde.
En l'occurence, il s'agit là de répliques, vendues fort cher d'ailleurs, par la maison Sotheby's à l'occasion de différentes ventes aux enchères.
Nos petits "français" font pâle figure à côté de ces quelques autres "monstres" !!
Collection of fifteen paste reproductions of historical diamonds
Including replicas of The South Star, The Hope, Regent and Kohinoor diamonds, measurements 285mm x 210mm x 40mm, original fitted and labelled case.
Photo : Sotheby's
Set of 'Famous Diamonds' replica stones
Comprising a collection of faceted paste stones imitating in size and cut 22 of the world's famous diamonds, including the Dresden, Stewart, Tiffany Brilliant, Star of South Africa, Florentine, Regent, Jubilee, South-Star, Hope, Star of Esta, Nassak, Kohinor old-cut, Grand-Mogul, Kohinor new-cut, Sancy, Green Diamond of Dresden, Polar-Star, Pigott, Orloff, Pasha of Egypt, Shah of Persia, Diamond of the Empress Eugenie. With fitted and labelled case.
Photo : Sotheby's
Replica stones, "Models of the Fourteen Largest Known Diamonds in the World", 1950s
The rectangular case lined with blue velvet containing replicas of fourteen famous diamonds, including the Koh I Noor, the Polar Star, the Orloff, and the Hope, case measuring approximately 229mm x 195mm x 60mm.
Photo : Sotheby's
Set of glass reproductions of the Cullinan and other historical diamonds
Comprising: a collection of fifteen replica diamonds, including The Florentine, The Hope and The Shah , fitted case measuring approximately 285mm x 210mm x 40mm; together with three glass replicas of the principal stones cut from the impressive Cullinan diamond, fitted case measuring approximately 245mm x 96mm x 50mm.
Photo : Sotheby's
Collection of fourteen glass reproductions of historical diamonds, circa 1956
Including replicas of The Great Mogul, The Koh-I-Nor, before and after cutting, The Shah of Persia and The Hope diamonds, measurements approximately 240mm x 160mm x 50mm, original fitted and labelled case, together with two papers about the set.
Photo : Sotheby's
Collection of twenty-five glass reproductions of historical diamonds
Including replicas of The Hope, Polar Star, Jubilee, Florentine, Dresden Green, Regent and Tiffany diamonds, measurements 440mm x 195mm x 40mm, fitted case.
Photo : Sotheby's
Et puisque nous retrouvons quelques répliques connues, je rappelle nos sujets consultables en cliquant, ici :
Les joyaux de la Couronne de France portés par Marie-Antoinette
Le diamant bleu de Marie-Antoinette
Septembre 1792, le cambriolage du Garde-Meubles de la Couronne
Un diamant jaune des collections de la célèbre maison Tiffany's prêtait pour l'occasion à Lady Gaga, première femme à porter ce célèbre diamant 58 ans après Audrey Hepburn (pour la promotion du film "Diamant sur Canapé", en 1961)
Le diamant jaune, possédé par le joaillier Tiffany, d'une masse de 128 carats, est l'une des plus grosses pierres précieuses jamais taillée.
Sa valeur marchande est estimée à 30 millions de dollars, bien que n'ayant jamais été mise en vente. La pierre est gardée jalousement dans la boutique emblématique Tiffany de New York.
Cette même boutique devant laquelle une certaine Audrey Hepburn savourait son petit déjeuner.
* Nous dit le site du Huffington Post, ici : Lady Gaga portrait le diamant d'Audrey Hepburn aux Oscars
L'occasion de faire un point (visuel) sur les diamants historiques les plus célèbres du monde.
En l'occurence, il s'agit là de répliques, vendues fort cher d'ailleurs, par la maison Sotheby's à l'occasion de différentes ventes aux enchères.
Nos petits "français" font pâle figure à côté de ces quelques autres "monstres" !!
Collection of fifteen paste reproductions of historical diamonds
Including replicas of The South Star, The Hope, Regent and Kohinoor diamonds, measurements 285mm x 210mm x 40mm, original fitted and labelled case.
Photo : Sotheby's
Set of 'Famous Diamonds' replica stones
Comprising a collection of faceted paste stones imitating in size and cut 22 of the world's famous diamonds, including the Dresden, Stewart, Tiffany Brilliant, Star of South Africa, Florentine, Regent, Jubilee, South-Star, Hope, Star of Esta, Nassak, Kohinor old-cut, Grand-Mogul, Kohinor new-cut, Sancy, Green Diamond of Dresden, Polar-Star, Pigott, Orloff, Pasha of Egypt, Shah of Persia, Diamond of the Empress Eugenie. With fitted and labelled case.
Photo : Sotheby's
Replica stones, "Models of the Fourteen Largest Known Diamonds in the World", 1950s
The rectangular case lined with blue velvet containing replicas of fourteen famous diamonds, including the Koh I Noor, the Polar Star, the Orloff, and the Hope, case measuring approximately 229mm x 195mm x 60mm.
Photo : Sotheby's
Set of glass reproductions of the Cullinan and other historical diamonds
Comprising: a collection of fifteen replica diamonds, including The Florentine, The Hope and The Shah , fitted case measuring approximately 285mm x 210mm x 40mm; together with three glass replicas of the principal stones cut from the impressive Cullinan diamond, fitted case measuring approximately 245mm x 96mm x 50mm.
Photo : Sotheby's
Collection of fourteen glass reproductions of historical diamonds, circa 1956
Including replicas of The Great Mogul, The Koh-I-Nor, before and after cutting, The Shah of Persia and The Hope diamonds, measurements approximately 240mm x 160mm x 50mm, original fitted and labelled case, together with two papers about the set.
Photo : Sotheby's
Collection of twenty-five glass reproductions of historical diamonds
Including replicas of The Hope, Polar Star, Jubilee, Florentine, Dresden Green, Regent and Tiffany diamonds, measurements 440mm x 195mm x 40mm, fitted case.
Photo : Sotheby's
Et puisque nous retrouvons quelques répliques connues, je rappelle nos sujets consultables en cliquant, ici :
Les joyaux de la Couronne de France portés par Marie-Antoinette
Le diamant bleu de Marie-Antoinette
Septembre 1792, le cambriolage du Garde-Meubles de la Couronne
Dernière édition par La nuit, la neige le Mer 20 Jan 2021, 12:25, édité 3 fois
La nuit, la neige- Messages : 18130
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Les diamants les plus célèbres de l'Histoire (hors ceux de la couronne de France)
Combien de gardes du corps autour de Lady Gaga?
Monsieur de la Pérouse- Messages : 504
Date d'inscription : 31/01/2019
Localisation : Enfin à bon port !
Re: Les diamants les plus célèbres de l'Histoire (hors ceux de la couronne de France)
Bien beau tout cela mais si Charles monte sur le trône, osera-t-il ?
Oser quoi ? Mais arborer sur sa couronne le diamant qui s'y trouve, le Koh-I-Noor, le diamant maudit bien sûr !
Magnifique, d'une pureté exceptionnelle, ce joyau figurait autrefois le troisième œil de Shiva, sur une statue représentant la divinité, dans un temple indien. Un homme tenta de le voler et tomba foudroyé aux pieds de la statue. Les prêtres proclamèrent alors que le diamant serait maudit, apportant une fin funeste et violente à tout homme osant le porter ou l'acquérir. Un Shah de Perse fût le premier sur la liste, liste de plus de dix personnes, tous des hommes, qui virent passer le joyau entre leurs mains et finirent tragiquement.
En 1850, le diamant est offert à la reine Victoria. Cette dernière croit en la malédiction, à tel point qu'elle demande, dans ses dernières volontés, que la pierre ne soit portée à l'avenir que par une femme. Édouard VII, George V, Édouard VIII et George VI suivront ces recommandations. Aujourd'hui, c'est donc Elizabeth II qui porte le diamant sur sa couronne et, comme pour celles qui l'ont précédée, cela semble lui avoir réussi…
Que fera donc Charles ? Suivra-t-il l'exemple de ses prédécesseurs masculins ou osera-t-il arborer le mystérieux diamant sur sa couronne ? Les bookmakers anglais, depuis longtemps, sont sur les dents et les plus grands dévots de la monarchie britanniques en frissonnent...
Oser quoi ? Mais arborer sur sa couronne le diamant qui s'y trouve, le Koh-I-Noor, le diamant maudit bien sûr !
Magnifique, d'une pureté exceptionnelle, ce joyau figurait autrefois le troisième œil de Shiva, sur une statue représentant la divinité, dans un temple indien. Un homme tenta de le voler et tomba foudroyé aux pieds de la statue. Les prêtres proclamèrent alors que le diamant serait maudit, apportant une fin funeste et violente à tout homme osant le porter ou l'acquérir. Un Shah de Perse fût le premier sur la liste, liste de plus de dix personnes, tous des hommes, qui virent passer le joyau entre leurs mains et finirent tragiquement.
En 1850, le diamant est offert à la reine Victoria. Cette dernière croit en la malédiction, à tel point qu'elle demande, dans ses dernières volontés, que la pierre ne soit portée à l'avenir que par une femme. Édouard VII, George V, Édouard VIII et George VI suivront ces recommandations. Aujourd'hui, c'est donc Elizabeth II qui porte le diamant sur sa couronne et, comme pour celles qui l'ont précédée, cela semble lui avoir réussi…
Que fera donc Charles ? Suivra-t-il l'exemple de ses prédécesseurs masculins ou osera-t-il arborer le mystérieux diamant sur sa couronne ? Les bookmakers anglais, depuis longtemps, sont sur les dents et les plus grands dévots de la monarchie britanniques en frissonnent...
Calonne- Messages : 1122
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Les diamants les plus célèbres de l'Histoire (hors ceux de la couronne de France)
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les diamants les plus célèbres de l'Histoire (hors ceux de la couronne de France)
Pas forcément superstitieux mais sûrement respectueux des recommandations de son aïeule Victoria je dirais. A mon avis, s'il ne porte pas le diamant quand il sera roi, ce sera plus par respect pour la tradition qu'autre chose.
On peut en sourire mais en tous cas, en huit siècles, c'est finalement une vingtaine d'hommes qui seraient morts de façon violente ou tragique après avoir acquis ou porté le "Montagne de lumière", c'est son nom. Alors que les femmes qui l'ont porté auraient souvent connu une longévité exceptionnelle (c'est bien connu, Diamonds are a girl's best friends). A noter que le gouvernement indien, depuis longtemps, réclame à la couronne britannique le retour du fabuleux joyau...
On peut en sourire mais en tous cas, en huit siècles, c'est finalement une vingtaine d'hommes qui seraient morts de façon violente ou tragique après avoir acquis ou porté le "Montagne de lumière", c'est son nom. Alors que les femmes qui l'ont porté auraient souvent connu une longévité exceptionnelle (c'est bien connu, Diamonds are a girl's best friends). A noter que le gouvernement indien, depuis longtemps, réclame à la couronne britannique le retour du fabuleux joyau...
Calonne- Messages : 1122
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Les diamants les plus célèbres de l'Histoire (hors ceux de la couronne de France)
Pour être très précis ( je parle sous votre contrôle, cher Calonne), ce n’est pas le diamant qui orne la ceinture de la couronne dite impériale, celle que porte la Reine chaque année a l’ouverture du Parlement, et qu’elle avait ceint à son couronnement, après avoir porté deux minutes la très lourde couronne de St Edward. Le Koh I Nor, du moins ce qu’il en reste après avoir été retaillé, a été monté sur la couronne de la Reine Elizabeth, femme de George VI a l’occasion du couronnement de celui-ci en 1937. Elle ne l’a portée, à ma connaissance, qu’à cette occasion. On peut toujours l’admirer à la Tour de Londres, parmi les joyaux de la Couronne :
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Re: Les diamants les plus célèbres de l'Histoire (hors ceux de la couronne de France)
C'est exact, la pierre est à la Tour de Londres, sur la couronne de la reine-mère. La dernière fois qu'elle en est sortie, ce fût je crois à l'occasion des funérailles de "Queen Mum" justement où le diamant fût placé avec la couronne qu'il orne sur son cercueil. Si mes sources sont bonnes, elle l'a portée une seconde fois, pour le couronnement d'Elizabeth II.
Etant donné que seules des femmes ont porté cette couronne depuis des décennies, on voit mal pourquoi, il est vrai, Charles la porterait à son couronnement. Mais l'histoire est plaisante.
Et en tous cas, si le joyau a le pouvoir supposé d'accorder une longévité exceptionnelle à celles qui le portent, avec Queen Mum (morte à 101 ans) et Elizabeth II (toujours en forme à 93 ans), on peut dire que ça marche !
Etant donné que seules des femmes ont porté cette couronne depuis des décennies, on voit mal pourquoi, il est vrai, Charles la porterait à son couronnement. Mais l'histoire est plaisante.
Et en tous cas, si le joyau a le pouvoir supposé d'accorder une longévité exceptionnelle à celles qui le portent, avec Queen Mum (morte à 101 ans) et Elizabeth II (toujours en forme à 93 ans), on peut dire que ça marche !
Calonne- Messages : 1122
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Les diamants les plus célèbres de l'Histoire (hors ceux de la couronne de France)
Merci cher Calonne...
Petit rectificatif : je crois que la Reine Mère ne portait qu’un simple diadème le jour du couronnement de sa fille en 1953. J’étais pourtant devant la télé ce jour là (mais oui...) mais je n’ai plus de souvenir précis, c’est si loin... À moins qu’elle ait seulement porté cette couronne à l’instant du couronnement proprement dit (comme tous les lords l’ont fait avec leur propre couronne), puis troquée ensuite contre le diadème qu’on voit sur la photo ci-dessous, mais j’en doute un peu, car sa couronne fermée de 1937 était celle d’une reine - consort, et elle ne l’est plus dès 1952...
Petit rectificatif : je crois que la Reine Mère ne portait qu’un simple diadème le jour du couronnement de sa fille en 1953. J’étais pourtant devant la télé ce jour là (mais oui...) mais je n’ai plus de souvenir précis, c’est si loin... À moins qu’elle ait seulement porté cette couronne à l’instant du couronnement proprement dit (comme tous les lords l’ont fait avec leur propre couronne), puis troquée ensuite contre le diadème qu’on voit sur la photo ci-dessous, mais j’en doute un peu, car sa couronne fermée de 1937 était celle d’une reine - consort, et elle ne l’est plus dès 1952...
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Re: Les diamants les plus célèbres de l'Histoire (hors ceux de la couronne de France)
C'est Tatie Wikie qui nous indique :
Les reines consorts (c'est-à-dire les épouses des rois) portaient traditionnellement la couronne de Marie de Modène, reine sous Jacques II. Mais cette petite couronne était dès le début du XXe siècle dans un très mauvais état. Une nouvelle couronne a donc été conçue pour la reine Alexandra, consort d'Édouard VII, dans un style plus européen se détachant de la tradition britannique. Une nouvelle couronne, plus proche du style britannique cette fois-ci, a été fabriquée pour le couronnement de la reine Marie, consort de George V, en 1911. Enfin, une dernière version a été créée en 1937 pour la reine Élisabeth, consort de George VI. Le célèbre diamant Koh-i Nor a été présent successivement sur ces trois couronnes. La dernière couronne (sans les arcs cependant) a été portée par la reine mère lors du couronnement d'Élisabeth II.
Les reines consorts (c'est-à-dire les épouses des rois) portaient traditionnellement la couronne de Marie de Modène, reine sous Jacques II. Mais cette petite couronne était dès le début du XXe siècle dans un très mauvais état. Une nouvelle couronne a donc été conçue pour la reine Alexandra, consort d'Édouard VII, dans un style plus européen se détachant de la tradition britannique. Une nouvelle couronne, plus proche du style britannique cette fois-ci, a été fabriquée pour le couronnement de la reine Marie, consort de George V, en 1911. Enfin, une dernière version a été créée en 1937 pour la reine Élisabeth, consort de George VI. Le célèbre diamant Koh-i Nor a été présent successivement sur ces trois couronnes. La dernière couronne (sans les arcs cependant) a été portée par la reine mère lors du couronnement d'Élisabeth II.
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J'ai oublié hier, je ne sais pas ce que sera demain, mais aujourd'hui je t'aime
Calonne- Messages : 1122
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
XXXX
Merci pour l’explication, cher Calonne. C’est clair comme le diamant...
En regardant bien ma photo, on voit que la Reine-Mere portait bien en diadème la base de son ancienne couronne avec, de face, le fameux diamant, au centre de la croix entourée de deux fleurs de lys...
En regardant bien ma photo, on voit que la Reine-Mere portait bien en diadème la base de son ancienne couronne avec, de face, le fameux diamant, au centre de la croix entourée de deux fleurs de lys...
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Re: Les diamants les plus célèbres de l'Histoire (hors ceux de la couronne de France)
Messages déplacés ici !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les diamants les plus célèbres de l'Histoire (hors ceux de la couronne de France)
Pour ceux que cela intéresse, l’Ecole des Arts Joaillers de Paris proposera très prochainement deux conférences gratuites sur Tavernier (24 et 25 mars) puis sur le Hope (14 et 15 avril) :
https://www.lecolevancleefarpels.com/fr/fr/conferences-en-ligne
https://www.lecolevancleefarpels.com/fr/fr/conferences-en-ligne
Gouverneur Morris- Messages : 11794
Date d'inscription : 21/12/2013
Le diamant vert de Dresde
Publiée dans le version en ligne du magazine Vanity Fair, l'histoire de...
LE VERT DE DRESDE, L'INCROYABLE DIAMANT COLORE QUE L'ALLEMAGNE A FAILLI PERDRE
Il aurait pu terminer entre les mains de malfaiteurs, mais un heureux concours de circonstances a permis au Diamant Vert de Dresde d'échapper au pire...
Un soulagement pour les Allemands, à qui appartient cette gemme, car elle est considérée comme un véritable trésor.
Franz Michael Diespach (before 1725–ca. 1791), incorporating pieces by Jean Jacques Pallard (1701–1776).
Hat Ornament with the "Dresden Green" from the Diamond Garniture (detail)
Dresden and Prague, 1769; older elements Vienna, 1746.
Almond-shaped celadon-green diamond of 160 grains (approx. 41 carats); two round, brilliant-cut diamonds, one of 24 1/2 grains (approx. 6.28 carats), the other of unknown weight; 411 medium to small diamonds; silver; gold, 5 1/2 x 2 in. (14.1 x 5 cm).
Grünes Gewölbe, Staatliche Kunstsammlungen Dresden
Image : ubahnverleih / Commons Wikimedia
Le 25 novembre 2019, l’Allemagne est sous le choc : à l’aube, des voleurs se sont introduits dans la « Voûte Verte » du musée de Dresde, au cœur de l’ancienne aile du château de la Résidence de Saxe.
Ils ont dérobé trois parures de diamants et de rubis d’une valeur inestimable, datant du 18e siècle, figurant dans la collection de joyaux de ce haut-lieu de l’histoire allemande. Le monde politique est en émoi, c’est une atteinte à la Saxe et à ses habitants…
Voir aussi notre sujet : ICI
Residenzschloss, Juwelenzimmer des Historischen Grünen Gewölbes, Dresde
Images : Grünes Gewölbe Museum
Heureusement, la pièce la plus précieuse du musée n’est pas tombée entre les mains des cambrioleurs. La nuit du vol, elle était à quelques milliers de kilomètres de là, au Metropolitan Museum of Art de New York, qui l’exposait dans le cadre de Making Marvels : Science and Splendor at the Courts of Europe.
Un véritable coup de chance.
Si le « Vert de Dresde », venait à disparaître, ce serait un drame : c’est le plus gros diamant vert du monde et il est riche d’une histoire qui remonte à l’année 1722.
Découvert en Inde dans les mines Kollur, il avait été présenté au roi George qui n’avait manifesté alors aucun intérêt pour ce joyau, qui s’est finalement retrouvé entre les mains de Frédéric-Auguste II, roi de Saxe. *
* Frédéric-Auguste II de Saxe, prince électeur de Saxe, grand-duc de Lituanie, et roi de Pologne sous le nom d'Auguste III (1696 - 1763). Par sa fille, Marie-Josèphe, il est le grand père de Louis XVI.
Friedrich August II. (1696-1763) als Kurprinz
Louis Silvestre (1669-1740)
Dresden, um 1730
Image : Skd Museum
L’homme le fait monter par son joailler Johann-Friedrich Dinglinger sur une insigne de l’Ordre de la Toison d’or, l'ordre de chevalerie le plus prestigieux d’Europe.
The Golden fleece ornament
49.71-carat Dresden White diamond (on top) and the 40.70-carat Dresden Green diamond (in the middle)
Image : Robert E. Kane / Coster Diamonds
Mais bientôt, c’est Frédéric III de Saxe * qui le récupère et décide de l’insérer dans une parure pour chapeau, la forme qu’on lui connaît aujourd’hui.
* Frédéric Auguste, dit le Juste (1750 - 1827), prince électeur de Saxe de 1763 à 1806 sous le nom de Frédéric-Auguste III, roi de Saxe sous le nom de Frédéric-Auguste Ier de 1806 à 1827, et duc de Varsovie de 1807 à 1815.
Kurfürst Friedrich August III. von Sachsen, genannt der Gerechte (ab 1806 König Friedrich August I.) (1750-1827)
Anton Graff
Öl auf Leinwand, um 1795
Gemäldegalerie Alte Meister
Image : Skd Museum
La gemme restera en Allemagne, dans la fameuse « Voûte Verte » du château de la Résidence de Saxe, jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, où l’Armée rouge s’en empare, pour un court passage par l’URSS.
Left: The ruined Residential Palace, Dresden, in 1953; and right: the palace today
Photo: left, Deutsche Fotothek/Renate Rössing; right: Kolossos
Image : The Art Newspaper
En 1958, le diamant vert est de retour en Allemagne, mais n’arrêtera pas de sitôt ses pérégrinations. Ainsi, en 2000, Harry Winston l’expose dans son flagship de New York, à côté du Hope Diamond, le diamant bleu le plus gros du monde, puis il s'envolera pour Tokyo en 2005.
Presque 15 ans plus tard, c’est grâce à un voyage qu’il échappe aux mains de malfaiteurs. Sa présence au MET, le soir du cambriolage du musée de Dresde, lui a permis d'éviter le pire... Soit une mise en morceau afin d'être vendu dans la plus grande discrétion sans que personne n'en sache jamais rien.
Source texte : Publié le jeudi 1er avril 2021
par Margaux Vanwetswinkel / L'histoire rocambolesque du diamant vert de Dresde, l'une des gemmes les plus précieuses au monde
Et en complément, un extrait de l'article publié sur le site du Metropolitan Museum of Art, à l'occasion de l'exposition Making Marvels : Science and Splendor at the Courts of Europe durant laquelle ce bijou était présenté au public.
STEADFAST AND PURE : HOW THE DRESDEN GREEN DIAMOND BECAME A SYMBOL OF SAXON RULE
(...)
Currently exhibited in Making Marvels: Science and Splendor at the Courts of Europe, the Dresden Green has an enchanting, evenly distributed color—an extremely rare trait in natural green diamonds. The hue was produced by a natural source of ionizing radiation within the earth's crust, most likely generated by the decay of uranium, thorium, or potassium. In addition to its color, the stone's composition gives it a high grade of clarity and its lack of nitrogen and boron impurities makes it almost entirely flawless.
Franz Michael Diespach (before 1725–ca. 1791), incorporating pieces by Jean Jacques Pallard (1701–1776).
Hat Ornament with the "Dresden Green" from the Diamond Garniture (detail), Dresden and Prague, 1769; older elements Vienna, 1746.
Almond-shaped celadon-green diamond of 160 grains (approx. 41 carats); two round, brilliant-cut diamonds, one of 24 1/2 grains (approx. 6.28 carats), the other of unknown weight; 411 medium to small diamonds; silver; gold, 5 1/2 x 2 in. (14.1 x 5 cm).
Grünes Gewölbe, Staatliche Kunstsammlungen Dresden (VIII 30)
Image : Metropolitan Museum of Art
The Dresden Green has been a focal point of the Saxon electors' collection since 1741. Most likely mined in the Golconda region of India, the diamond's presence in Dresden was first referenced in an inventory record noting its purchase by Friedrich Augustus II—elector of Saxony, king of Poland (as Augustus III), and grand duke of Lithuania (a descendant of Johann Casimir by marriage)—from a London merchant called Delles.
Friedrich Augustus II, König August III. von Polen (1696–1763)
Louis de Silvestre
Öl auf Leinwand; nach 1733
Image : Gemäldegalerie Alte Meister / Skd Museum
Though there is no official record of the final sum, rumor had spread even one year after the sale. Frederick II of Prussia (known as Frederick the Great) wrote in a letter that "for the siege of Brünn [the capital of Moravia] the king of Poland was asked for heavy artillery. He refused due to the scarcity of money; he had just spent 400,000 thaler for a large green diamond."
At the time, the exorbitant sum would have been worth about four tons of gold. When Delles sold the diamond to Augustus II, the diamond had already been cut, and the stone retains this original form today. The craftsman modified a pear-shaped brilliant cut, which left the diamond very thick in the center, to accentuate its unusual coloration.
It is clear that Augustus II appreciated the uniqueness of the stone, as only a year later he commissioned court jeweler Johann Friedrich Dinglinger to incorporate it into a badge of the Order of the Golden Fleece, then the most important chivalric order in Europe. The order was restricted to Catholic princes and other noblemen, to whom the order's badge contributed great stature. As a member, Augustus II was authorized to commission jeweled versions of the order's insignia, which includes a ram's skin hung from gathered flames.
Even when Augustus II grew tired of Dinglinger's setting, the Dresden Green remained a central element of the elector's collection of Golden Fleece gems. In 1746, only four years after Dinglinger finished his badge, Augustus II had it dismantled and the diamond incorporated into a different setting.
This second badge of the Order of the Golden Fleece was commissioned from Geneva goldsmith André Jacques Pallard in Vienna. It included not only the Dresden Green, but also the so-called "Saxon White" diamond, the largest of Augustus II's white diamonds at the time (about 49 carats).
Both stones remained in this second Fleece badge for over twenty years—it was Augustus II's favorite Golden Fleece jewel to wear during state festivals, and he even sent it to Königstein Fortress to keep it safe during the Seven Years' War.
Kurfürst Friedrich August II. von Sachsen, als polnischer König August III. (1696-1763)
Pietro Antonio Graf Rotari (1707-1762)
Öl auf Leinwand, um 1755-56
Image : Gemäldegalerie Alte Meister / Skd Museum
After the death of both Augustus II and his son, Friedrich Christian, in 1763, the jewelry collection of the Saxon electors, including Pallard's Golden Fleece, passed to Augustus II's thirteen-year-old grandson, Friedrich Augustus.
Kurfürst Friedrich August III. von Sachsen, gen. der Gerechte (ab 1806 König Friedrich August I.) (1750-1827)
Johann Eleazar Schenau (1737-1806)
Öl auf Leinwand, nach 1770
Image : Gemäldegalerie Alte Meister / Skd Museum
Friedrich Augustus left the diamond in Pallard's Golden Fleece badge until 1768, when he reached the age of majority and had it transformed into a more fashionable piece, which he commissioned from Prague jeweler Franz Michael Diespach.
Diespach did not completely dismantle Pallard's Golden Fleece; the flames from which the ram's fleece hung were largely destroyed, but the three larger elements (the crowning coulant, the central flint, and the dangling fleece) were kept intact and incorporated into three other jewels.
Kurfürst Friedrich August III. von Sachsen (1750-1827)
Anton Graff (1736-1813)
Öl auf Leinwand, um 1792
Image : Gemäldegalerie Alte Meister / Skd Museum
The green diamond is still mounted in the flint of Pallard's Golden Fleece badge. Diespach kept Pallard's setting—which, in addition to the green diamond, holds several brilliant-cut white diamonds—and used it as the dominant component of a complex hat ornament. The jeweler fashioned the rest of the ornament as two intertwining ribbons set with old-mine-cut diamonds that culminate in a bow, at the center of which is a large antique-cut diamond. The bow topping the ornament is backed with a clasp.
Hutagraffe mit dem "Dresdner Grünen" aus der Brillantgarnitur
Pallard, Jean Jacques (1701-1776) - Juwelier
Diespach, Franz Michael - Juwelier
Image : Grünes Gewölbe / Skd Museum
Pallard's riotous setting for the Dresden Green retains some Rococo spirit, while the composition of Diespach's intertwining ribbons, with their more sober, regularly set diamonds, looks more to the Neoclassical style of the Enlightenment era.
The back side of the Dresden Green hat ornament
Photo by Shone P. McClure
Image : Gia.edu
Diespach's hat ornament, in which the green diamond remains today, is part of the "Brilliant Garniture," one of two large diamond garnitures in the Saxon collection named for the respective cuts of the diamonds used in their components (the other is called the "Rose Garniture").
The Brilliant Garniture, Grünes Gewölbe (Green Vault).
Image : courtesy BPK Bildagentur / Staatliche Kunstsammlungen, Dresden / Art Resource, NY
The importance of the Dresden Green to the Saxon electors is clear, but they were not the only ones to value the stone. Admiration for the Dresden Green has been widespread since it first came on the market in 1726.
In 1753, the British Museum of Natural History acquired the bulk of the collection of British collector Sir Hans Sloane. Among many other treasures, Sloane at some point acquired a glass model of the Dresden Green, which remains in the museum's collection as a testament to the stone's enduring allure.
Today, the real Dresden Green is displayed in the historic Green Vault of the Staatliche Kunstsammlunge, Dresden, as part of the Saxon electors' jewelry collection, to which it attracts visitors from around the world. Though its ownership has passed from elector to elector, and with each of their tastes the design of its setting has changed, the Dresden Green has always remained one of the true prizes of the Saxon treasury.
(...)
Green Vault Museum in Dresden, Jewels room
Image : planetofhotels
Source texte (extraits) :
- Wolfram Koeppe, Marina Kellen French Senior Curator, Department of European Sculpture and Decorative Arts
- Ana Matisse Donefer-Hickie, Research Associate, Department of European Sculpture and Decorative Arts
https://www.metmuseum.org/blogs/now-at-the-met/2020/dresden-green-diamond
A lire également : The Legendary Dresden Green Diamond (Gemological Institute of America Education
LE VERT DE DRESDE, L'INCROYABLE DIAMANT COLORE QUE L'ALLEMAGNE A FAILLI PERDRE
Il aurait pu terminer entre les mains de malfaiteurs, mais un heureux concours de circonstances a permis au Diamant Vert de Dresde d'échapper au pire...
Un soulagement pour les Allemands, à qui appartient cette gemme, car elle est considérée comme un véritable trésor.
Franz Michael Diespach (before 1725–ca. 1791), incorporating pieces by Jean Jacques Pallard (1701–1776).
Hat Ornament with the "Dresden Green" from the Diamond Garniture (detail)
Dresden and Prague, 1769; older elements Vienna, 1746.
Almond-shaped celadon-green diamond of 160 grains (approx. 41 carats); two round, brilliant-cut diamonds, one of 24 1/2 grains (approx. 6.28 carats), the other of unknown weight; 411 medium to small diamonds; silver; gold, 5 1/2 x 2 in. (14.1 x 5 cm).
Grünes Gewölbe, Staatliche Kunstsammlungen Dresden
Image : ubahnverleih / Commons Wikimedia
Le 25 novembre 2019, l’Allemagne est sous le choc : à l’aube, des voleurs se sont introduits dans la « Voûte Verte » du musée de Dresde, au cœur de l’ancienne aile du château de la Résidence de Saxe.
Ils ont dérobé trois parures de diamants et de rubis d’une valeur inestimable, datant du 18e siècle, figurant dans la collection de joyaux de ce haut-lieu de l’histoire allemande. Le monde politique est en émoi, c’est une atteinte à la Saxe et à ses habitants…
Voir aussi notre sujet : ICI
Residenzschloss, Juwelenzimmer des Historischen Grünen Gewölbes, Dresde
Images : Grünes Gewölbe Museum
Heureusement, la pièce la plus précieuse du musée n’est pas tombée entre les mains des cambrioleurs. La nuit du vol, elle était à quelques milliers de kilomètres de là, au Metropolitan Museum of Art de New York, qui l’exposait dans le cadre de Making Marvels : Science and Splendor at the Courts of Europe.
Un véritable coup de chance.
Si le « Vert de Dresde », venait à disparaître, ce serait un drame : c’est le plus gros diamant vert du monde et il est riche d’une histoire qui remonte à l’année 1722.
Découvert en Inde dans les mines Kollur, il avait été présenté au roi George qui n’avait manifesté alors aucun intérêt pour ce joyau, qui s’est finalement retrouvé entre les mains de Frédéric-Auguste II, roi de Saxe. *
* Frédéric-Auguste II de Saxe, prince électeur de Saxe, grand-duc de Lituanie, et roi de Pologne sous le nom d'Auguste III (1696 - 1763). Par sa fille, Marie-Josèphe, il est le grand père de Louis XVI.
Friedrich August II. (1696-1763) als Kurprinz
Louis Silvestre (1669-1740)
Dresden, um 1730
Image : Skd Museum
L’homme le fait monter par son joailler Johann-Friedrich Dinglinger sur une insigne de l’Ordre de la Toison d’or, l'ordre de chevalerie le plus prestigieux d’Europe.
The Golden fleece ornament
49.71-carat Dresden White diamond (on top) and the 40.70-carat Dresden Green diamond (in the middle)
Image : Robert E. Kane / Coster Diamonds
Mais bientôt, c’est Frédéric III de Saxe * qui le récupère et décide de l’insérer dans une parure pour chapeau, la forme qu’on lui connaît aujourd’hui.
* Frédéric Auguste, dit le Juste (1750 - 1827), prince électeur de Saxe de 1763 à 1806 sous le nom de Frédéric-Auguste III, roi de Saxe sous le nom de Frédéric-Auguste Ier de 1806 à 1827, et duc de Varsovie de 1807 à 1815.
Kurfürst Friedrich August III. von Sachsen, genannt der Gerechte (ab 1806 König Friedrich August I.) (1750-1827)
Anton Graff
Öl auf Leinwand, um 1795
Gemäldegalerie Alte Meister
Image : Skd Museum
La gemme restera en Allemagne, dans la fameuse « Voûte Verte » du château de la Résidence de Saxe, jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, où l’Armée rouge s’en empare, pour un court passage par l’URSS.
Left: The ruined Residential Palace, Dresden, in 1953; and right: the palace today
Photo: left, Deutsche Fotothek/Renate Rössing; right: Kolossos
Image : The Art Newspaper
En 1958, le diamant vert est de retour en Allemagne, mais n’arrêtera pas de sitôt ses pérégrinations. Ainsi, en 2000, Harry Winston l’expose dans son flagship de New York, à côté du Hope Diamond, le diamant bleu le plus gros du monde, puis il s'envolera pour Tokyo en 2005.
Presque 15 ans plus tard, c’est grâce à un voyage qu’il échappe aux mains de malfaiteurs. Sa présence au MET, le soir du cambriolage du musée de Dresde, lui a permis d'éviter le pire... Soit une mise en morceau afin d'être vendu dans la plus grande discrétion sans que personne n'en sache jamais rien.
Source texte : Publié le jeudi 1er avril 2021
par Margaux Vanwetswinkel / L'histoire rocambolesque du diamant vert de Dresde, l'une des gemmes les plus précieuses au monde
_________________________
Et en complément, un extrait de l'article publié sur le site du Metropolitan Museum of Art, à l'occasion de l'exposition Making Marvels : Science and Splendor at the Courts of Europe durant laquelle ce bijou était présenté au public.
STEADFAST AND PURE : HOW THE DRESDEN GREEN DIAMOND BECAME A SYMBOL OF SAXON RULE
(...)
Currently exhibited in Making Marvels: Science and Splendor at the Courts of Europe, the Dresden Green has an enchanting, evenly distributed color—an extremely rare trait in natural green diamonds. The hue was produced by a natural source of ionizing radiation within the earth's crust, most likely generated by the decay of uranium, thorium, or potassium. In addition to its color, the stone's composition gives it a high grade of clarity and its lack of nitrogen and boron impurities makes it almost entirely flawless.
Franz Michael Diespach (before 1725–ca. 1791), incorporating pieces by Jean Jacques Pallard (1701–1776).
Hat Ornament with the "Dresden Green" from the Diamond Garniture (detail), Dresden and Prague, 1769; older elements Vienna, 1746.
Almond-shaped celadon-green diamond of 160 grains (approx. 41 carats); two round, brilliant-cut diamonds, one of 24 1/2 grains (approx. 6.28 carats), the other of unknown weight; 411 medium to small diamonds; silver; gold, 5 1/2 x 2 in. (14.1 x 5 cm).
Grünes Gewölbe, Staatliche Kunstsammlungen Dresden (VIII 30)
Image : Metropolitan Museum of Art
The Dresden Green has been a focal point of the Saxon electors' collection since 1741. Most likely mined in the Golconda region of India, the diamond's presence in Dresden was first referenced in an inventory record noting its purchase by Friedrich Augustus II—elector of Saxony, king of Poland (as Augustus III), and grand duke of Lithuania (a descendant of Johann Casimir by marriage)—from a London merchant called Delles.
Friedrich Augustus II, König August III. von Polen (1696–1763)
Louis de Silvestre
Öl auf Leinwand; nach 1733
Image : Gemäldegalerie Alte Meister / Skd Museum
Though there is no official record of the final sum, rumor had spread even one year after the sale. Frederick II of Prussia (known as Frederick the Great) wrote in a letter that "for the siege of Brünn [the capital of Moravia] the king of Poland was asked for heavy artillery. He refused due to the scarcity of money; he had just spent 400,000 thaler for a large green diamond."
At the time, the exorbitant sum would have been worth about four tons of gold. When Delles sold the diamond to Augustus II, the diamond had already been cut, and the stone retains this original form today. The craftsman modified a pear-shaped brilliant cut, which left the diamond very thick in the center, to accentuate its unusual coloration.
It is clear that Augustus II appreciated the uniqueness of the stone, as only a year later he commissioned court jeweler Johann Friedrich Dinglinger to incorporate it into a badge of the Order of the Golden Fleece, then the most important chivalric order in Europe. The order was restricted to Catholic princes and other noblemen, to whom the order's badge contributed great stature. As a member, Augustus II was authorized to commission jeweled versions of the order's insignia, which includes a ram's skin hung from gathered flames.
Even when Augustus II grew tired of Dinglinger's setting, the Dresden Green remained a central element of the elector's collection of Golden Fleece gems. In 1746, only four years after Dinglinger finished his badge, Augustus II had it dismantled and the diamond incorporated into a different setting.
This second badge of the Order of the Golden Fleece was commissioned from Geneva goldsmith André Jacques Pallard in Vienna. It included not only the Dresden Green, but also the so-called "Saxon White" diamond, the largest of Augustus II's white diamonds at the time (about 49 carats).
Both stones remained in this second Fleece badge for over twenty years—it was Augustus II's favorite Golden Fleece jewel to wear during state festivals, and he even sent it to Königstein Fortress to keep it safe during the Seven Years' War.
Kurfürst Friedrich August II. von Sachsen, als polnischer König August III. (1696-1763)
Pietro Antonio Graf Rotari (1707-1762)
Öl auf Leinwand, um 1755-56
Image : Gemäldegalerie Alte Meister / Skd Museum
After the death of both Augustus II and his son, Friedrich Christian, in 1763, the jewelry collection of the Saxon electors, including Pallard's Golden Fleece, passed to Augustus II's thirteen-year-old grandson, Friedrich Augustus.
Kurfürst Friedrich August III. von Sachsen, gen. der Gerechte (ab 1806 König Friedrich August I.) (1750-1827)
Johann Eleazar Schenau (1737-1806)
Öl auf Leinwand, nach 1770
Image : Gemäldegalerie Alte Meister / Skd Museum
Friedrich Augustus left the diamond in Pallard's Golden Fleece badge until 1768, when he reached the age of majority and had it transformed into a more fashionable piece, which he commissioned from Prague jeweler Franz Michael Diespach.
Diespach did not completely dismantle Pallard's Golden Fleece; the flames from which the ram's fleece hung were largely destroyed, but the three larger elements (the crowning coulant, the central flint, and the dangling fleece) were kept intact and incorporated into three other jewels.
Kurfürst Friedrich August III. von Sachsen (1750-1827)
Anton Graff (1736-1813)
Öl auf Leinwand, um 1792
Image : Gemäldegalerie Alte Meister / Skd Museum
The green diamond is still mounted in the flint of Pallard's Golden Fleece badge. Diespach kept Pallard's setting—which, in addition to the green diamond, holds several brilliant-cut white diamonds—and used it as the dominant component of a complex hat ornament. The jeweler fashioned the rest of the ornament as two intertwining ribbons set with old-mine-cut diamonds that culminate in a bow, at the center of which is a large antique-cut diamond. The bow topping the ornament is backed with a clasp.
Hutagraffe mit dem "Dresdner Grünen" aus der Brillantgarnitur
Pallard, Jean Jacques (1701-1776) - Juwelier
Diespach, Franz Michael - Juwelier
Image : Grünes Gewölbe / Skd Museum
Pallard's riotous setting for the Dresden Green retains some Rococo spirit, while the composition of Diespach's intertwining ribbons, with their more sober, regularly set diamonds, looks more to the Neoclassical style of the Enlightenment era.
The back side of the Dresden Green hat ornament
Photo by Shone P. McClure
Image : Gia.edu
Diespach's hat ornament, in which the green diamond remains today, is part of the "Brilliant Garniture," one of two large diamond garnitures in the Saxon collection named for the respective cuts of the diamonds used in their components (the other is called the "Rose Garniture").
The Brilliant Garniture, Grünes Gewölbe (Green Vault).
Image : courtesy BPK Bildagentur / Staatliche Kunstsammlungen, Dresden / Art Resource, NY
The importance of the Dresden Green to the Saxon electors is clear, but they were not the only ones to value the stone. Admiration for the Dresden Green has been widespread since it first came on the market in 1726.
In 1753, the British Museum of Natural History acquired the bulk of the collection of British collector Sir Hans Sloane. Among many other treasures, Sloane at some point acquired a glass model of the Dresden Green, which remains in the museum's collection as a testament to the stone's enduring allure.
Today, the real Dresden Green is displayed in the historic Green Vault of the Staatliche Kunstsammlunge, Dresden, as part of the Saxon electors' jewelry collection, to which it attracts visitors from around the world. Though its ownership has passed from elector to elector, and with each of their tastes the design of its setting has changed, the Dresden Green has always remained one of the true prizes of the Saxon treasury.
(...)
Green Vault Museum in Dresden, Jewels room
Image : planetofhotels
Source texte (extraits) :
- Wolfram Koeppe, Marina Kellen French Senior Curator, Department of European Sculpture and Decorative Arts
- Ana Matisse Donefer-Hickie, Research Associate, Department of European Sculpture and Decorative Arts
https://www.metmuseum.org/blogs/now-at-the-met/2020/dresden-green-diamond
A lire également : The Legendary Dresden Green Diamond (Gemological Institute of America Education
La nuit, la neige- Messages : 18130
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Les diamants les plus célèbres de l'Histoire (hors ceux de la couronne de France)
Merci LNLN !!!
Il est amusant (mais surtout horripilant) de constater que les journalistes répètent à l’envi une même erreur sans connaître les collections...
Ainsi, même s’il n’eut été au Met la nuit du casse dans les Voûtes Vertes Historiques, le Vert de Dresde n’en aurait pas été volé pour autant : il n’y est pas exposé pour des raisons de sécurité justement.
Il est en effet présenté depuis la réouverture des collections au début des années 2000 dans les Nouvelles Voûtes Vertes, à l’étage :
Clichés personnels - décembre 2017
Il est amusant (mais surtout horripilant) de constater que les journalistes répètent à l’envi une même erreur sans connaître les collections...
Ainsi, même s’il n’eut été au Met la nuit du casse dans les Voûtes Vertes Historiques, le Vert de Dresde n’en aurait pas été volé pour autant : il n’y est pas exposé pour des raisons de sécurité justement.
Il est en effet présenté depuis la réouverture des collections au début des années 2000 dans les Nouvelles Voûtes Vertes, à l’étage :
Clichés personnels - décembre 2017
Gouverneur Morris- Messages : 11794
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Les diamants les plus célèbres de l'Histoire (hors ceux de la couronne de France)
Hier soir, dans son Secrets d'Histoire consacré au cousin de Louis XIV, le Grand Condé, Stephane Bern nous a raconté les tribulations ( au dénouement incroyable ) de ce célèbre diamant rose, nommé comme son possesseur " le Grand Condé " .
La célébrité des diamants n’est pas toujours due à une valeur intrinsèque au nombre record de carats, mais souvent à une légende, à leur couleur, à leur histoire – quand ce n’est pas l’Histoire avec un grand H – ou à la fascination qu’ils exercent car ce sont toujours des pierres d’une valeur exceptionnelle et rarissimes.
Le Grand Condé est un diamant rose, très clair, de 9,01 carats en forme de poire, mesurant 20,8 mm, qui est classé au 20e rang des diamants roses célèbres et dont les origines restent incertaines de par les différentes versions données de son histoire au cours des siècles.
Le Grand Condé aurait été extrait d’une des mines de Kollur dans la région de Golconde, en Inde du sud, et vendu vers 1643 au Roi de France par l’explorateur Jean-Baptiste Tavernier, de retour de son deuxième voyage en Inde.
Puis, en remerciement pour ses nombreuses victoires durant La Guerre de Trente Ans, Louis XIV l’aurait ensuite offert à son cousin Louis II de Bourbon, prince de Condé et dit « Le Grand Condé ». C’est ainsi que la pierre serait entrée, en même temps que dans la légende, pour la première fois dans les collections de Chantilly et le prince l’aurait fait alors montée sur le pommeau de la canne qu’il utilisa jusqu’à la fin de sa vie. Cependant, ce diamant n’a jamais été répertorié dans l’inventaire des biens du prince au décès de celui-ci en 1686.
D’autres sources historiques donnent le diamant pour avoir appartenu à Anne de Bavière (belle-fille du même prince : Le Grand Condé) puisqu’il figure pour la première fois en 1713 dans les archives du château de Chantilly comme étant sa propriété. Elle l’aurait ensuite transmis à son petit-fils le duc Louis-Henri de Bourbon à l’occasion de son mariage avec Marie-Anne de Bourbon-Conti. En 1720, dans l’inventaire du décès de celle-ci, on retrouve sous la dénomination « diamant pointu » l’inscription de la pierre. Puis à la mort du duc en 1740, le diamant aurait été trouvé serti sur une toison d’or, de laquelle il aurait été démonté en 1753.
Bien que le diamant rose soit resté dans la famille de Condé pendant tout ce temps, on ne trouve aucune mention de lui jusqu’en 1830, date du décès du 5e descendant du Grand Condé qui, n’ayant pas d’héritier direct, transmis toute sa fortune à son neveu et filleul le duc d’Aumale, alors âgé de huit ans. La mère de celui-ci, la reine Marie-Amélie, aurait alors fait monter la pierre sur une épingle.
En 1886, devant les incertitudes politiques en France et les menaces de bannissement à son égard, le duc d’Aumale fait donation à l’Institut de France de tous ses biens, dont le château de Chantilly et le fameux diamant, à condition que celui-ci et toutes ses inestimables collections ne sortent jamais du château devenu un musée.
Malgré ce souhait dûment respecté, « Le Grand Condé » est tout de même sorti du château puisqu’il a été volé – avec d’autres trésors des Condé – dans la nuit du 12 Octobre 1926 par deux aventuriers alsaciens. Le conservateur du musée était alors le Maréchal Pétain qui aida la police à tenter de retrouver les bijoux volés. « Le Grand Condé » ne le fut que deux mois plus tard et par le plus grand des hasards : il était caché dans une pomme croquée par une femme de chambre dans un hôtel.
D’autres bijoux, trop reconnaissables pour être vendus tels quels, ne furent jamais retrouvés. Depuis ce vol, seule une copie du diamant rose est exposée à Chantilly, l’original restant enfermé dans un coffre du château.
https://www.doretdargent.com/diamant/le-grand-conde/
La célébrité des diamants n’est pas toujours due à une valeur intrinsèque au nombre record de carats, mais souvent à une légende, à leur couleur, à leur histoire – quand ce n’est pas l’Histoire avec un grand H – ou à la fascination qu’ils exercent car ce sont toujours des pierres d’une valeur exceptionnelle et rarissimes.
Le Grand Condé est un diamant rose, très clair, de 9,01 carats en forme de poire, mesurant 20,8 mm, qui est classé au 20e rang des diamants roses célèbres et dont les origines restent incertaines de par les différentes versions données de son histoire au cours des siècles.
Le Grand Condé aurait été extrait d’une des mines de Kollur dans la région de Golconde, en Inde du sud, et vendu vers 1643 au Roi de France par l’explorateur Jean-Baptiste Tavernier, de retour de son deuxième voyage en Inde.
Puis, en remerciement pour ses nombreuses victoires durant La Guerre de Trente Ans, Louis XIV l’aurait ensuite offert à son cousin Louis II de Bourbon, prince de Condé et dit « Le Grand Condé ». C’est ainsi que la pierre serait entrée, en même temps que dans la légende, pour la première fois dans les collections de Chantilly et le prince l’aurait fait alors montée sur le pommeau de la canne qu’il utilisa jusqu’à la fin de sa vie. Cependant, ce diamant n’a jamais été répertorié dans l’inventaire des biens du prince au décès de celui-ci en 1686.
D’autres sources historiques donnent le diamant pour avoir appartenu à Anne de Bavière (belle-fille du même prince : Le Grand Condé) puisqu’il figure pour la première fois en 1713 dans les archives du château de Chantilly comme étant sa propriété. Elle l’aurait ensuite transmis à son petit-fils le duc Louis-Henri de Bourbon à l’occasion de son mariage avec Marie-Anne de Bourbon-Conti. En 1720, dans l’inventaire du décès de celle-ci, on retrouve sous la dénomination « diamant pointu » l’inscription de la pierre. Puis à la mort du duc en 1740, le diamant aurait été trouvé serti sur une toison d’or, de laquelle il aurait été démonté en 1753.
Bien que le diamant rose soit resté dans la famille de Condé pendant tout ce temps, on ne trouve aucune mention de lui jusqu’en 1830, date du décès du 5e descendant du Grand Condé qui, n’ayant pas d’héritier direct, transmis toute sa fortune à son neveu et filleul le duc d’Aumale, alors âgé de huit ans. La mère de celui-ci, la reine Marie-Amélie, aurait alors fait monter la pierre sur une épingle.
En 1886, devant les incertitudes politiques en France et les menaces de bannissement à son égard, le duc d’Aumale fait donation à l’Institut de France de tous ses biens, dont le château de Chantilly et le fameux diamant, à condition que celui-ci et toutes ses inestimables collections ne sortent jamais du château devenu un musée.
Malgré ce souhait dûment respecté, « Le Grand Condé » est tout de même sorti du château puisqu’il a été volé – avec d’autres trésors des Condé – dans la nuit du 12 Octobre 1926 par deux aventuriers alsaciens. Le conservateur du musée était alors le Maréchal Pétain qui aida la police à tenter de retrouver les bijoux volés. « Le Grand Condé » ne le fut que deux mois plus tard et par le plus grand des hasards : il était caché dans une pomme croquée par une femme de chambre dans un hôtel.
D’autres bijoux, trop reconnaissables pour être vendus tels quels, ne furent jamais retrouvés. Depuis ce vol, seule une copie du diamant rose est exposée à Chantilly, l’original restant enfermé dans un coffre du château.
https://www.doretdargent.com/diamant/le-grand-conde/
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les diamants les plus célèbres de l'Histoire (hors ceux de la couronne de France)
Mme de Sabran a écrit:(...) Le conservateur du musée était alors le Maréchal Pétain (...)
La nuit, la neige- Messages : 18130
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Les diamants les plus célèbres de l'Histoire (hors ceux de la couronne de France)
La nuit, la neige a écrit:Mme de Sabran a écrit:(...) Le conservateur du musée était alors le Maréchal Pétain (...)
Oui, cela m'a semblé étonnant aussi , mais vois, WIKI explique :
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les collections sont de nouveau évacuées. Les préparatifs commencent le 26 août 1939. Après avoir envisagé dans un premier temps de tout entreposer dans les anciennes carrières situées sous l'hippodrome de Chantilly, elles sont déplacées dans les sous-sols du château. La majeure partie des collections est finalement évacuée en catastrophe, du 26 au 28 mai 1940, en pleine débâcle. Le voyage s'effectue à l'aide d'une vingtaine de camions, en même temps que les musées nationaux parisiens, et ce, grâce à l'intervention du maréchal Pétain, académicien et à ce titre membre du collège des conservateurs du musée Condé. Elles arrivent finalement au château de Lancosme, à Vendœuvres, dans l'Indre, où elles passent la totalité de la guerre. En décembre 1945, les collections restées au château sont sorties de leur réserve et le reste des collections retourne à Chantilly en mars 1946, le musée rouvrant officiellement le 8 juin de la même année.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_Cond%C3%A9
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les diamants les plus célèbres de l'Histoire (hors ceux de la couronne de France)
Euh...
Il n'était donc pas alors LE conservateur du musée et, d'autre part, Pétain est élu à l'Académie en 1929.
Il n'était donc pas alors LE conservateur du musée et, d'autre part, Pétain est élu à l'Académie en 1929.
La nuit, la neige- Messages : 18130
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Les diamants les plus célèbres de l'Histoire (hors ceux de la couronne de France)
Ah, très bien . Merci.
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les diamants les plus célèbres de l'Histoire (hors ceux de la couronne de France)
Condamné à l’indignité nationale, le maréchal Pétain fut exclu de l’Académie française en 1945.
Source : https://www.academie-francaise.fr/les-immortels/philippe-petain
Source : https://www.academie-francaise.fr/les-immortels/philippe-petain
La nuit, la neige- Messages : 18130
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Les diamants les plus célèbres de l'Histoire (hors ceux de la couronne de France)
Certes. Ce n'était pas volé.
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les diamants les plus célèbres de l'Histoire (hors ceux de la couronne de France)
Un rival pour le « Cullinan » ?!!
Nous ne sommes pas fin XVIIIe, les amis, mais le 22 août 2024, hier oui. Un diamant de taille exceptionnelle - le deuxième plus gros au monde avec 2 492 carats -, mais qui tient à peine dans la paume d'une main, a été trouvé dans une mine du Botswana, vient d'annoncer une compagnie minière canadienne !
Le deuxième plus gros diamant au monde découvert au Botswana
Cette pierre précieuse d'un demi-kilo, détectée dans la mine de Karowe dans le nord-est du Botswana, premier producteur africain de diamants, est « l'un des plus gros diamants bruts jamais découverts », souligne la société Lucara dans un communiqué.
Selon le gouvernement du Botswana ainsi que plusieurs experts, il s'agirait du deuxième plus gros jamais trouvé dans la terre.
En termes de carats, il n'est pas loin du plus gros diamant connu au monde, le « Cullinan », de plus de 3 100 carats, mis au jour en Afrique du Sud en 1905.
« Nous sommes enchantés d'avoir récupéré cet extraordinaire diamant », a déclaré William Lamb, PDG de Lucara, cité dans le communiqué, qui n'offre aucune précision sur la valeur de la découverte ni sa qualité. ( Tu m'étonnes ! )
Selon le Financial Times, qui cite des sources proches de Lucara, la pierre pouvait valoir plus de 40 millions de dollars.
« On m'a dit qu'il s'agissait du plus gros diamant découvert au Botswana à ce jour et du deuxième au monde », a déclaré le président Masisi, félicitant la société. « Avec un diamant de cette taille, on peut construire des routes », a ajouté le président.
Plus de détails, en vouliou ?
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240822-le-deuxi%C3%A8me-plus-gros-diamant-au-monde-d%C3%A9couvert-au-botswana
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
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