Varennes : Jean-Baptiste Drouet a-t-il reconnu Louis XVI grâce au profil du roi gravé sur une pièce de monnaie ?

Vous avez certainement entendu parler de cette opération commerciale, sous le haut patronage de l’ami Stéphane Bern…



La Monnaie de Paris vient de fabriquer, et propose à la vente, 23 pièces de collection représentant des personnages historiques et l'histoire de France.
Pour chaque monnaie achetée, un euro sera versé à la Fondation du patrimoine.
Leur prix de vente oscille entre 10 et 200 euros.

Pour plus d'information, voir ici : Monnaie de Paris : collection "Pièces d'Histoire"

Parmi ces 23 pièces, nous retrouvons celle avec le visage de Loulou !
L’originale, produite en 1791, présentait le profil du roi et, pour la première fois, la mention : Louis XVI roi des Français.



Cette pièce est présentée ainsi sur le site internet de la Monnaie de Paris :



* Source : https://www.monnaiedeparis.fr/fr/boutique/monnaies/piece-d-histoire#/argent-10-zoom-louisxvi


Et de lire et entendre ici ou là que ce serait donc grâce à cette pièce que Drouet aurait reconnu le roi en fuite.


Si Drouet, accompagné d’un certain Jean Guillaume, dit La Hure, sont bien les deux cavaliers que le Conseil municipal de Sainte-Menehould désigne pour partir à la poursuite des voitures qui seront finalement arrêtées à Varennes...



...Drouet est-il celui qui, le premier, a reconnu le roi ? Et comment ?

L'histoire est assez confuse. Voici plusieurs versions, lues ici et là...


Tout d’abord précisions que les fugitifs furent reconnus bien avant Sainte-Menehould (je ne développe pas), de même que les mouvements de troupes dans les différents relais avaient éveillé l’attention des populations locales.

La version donc de la pièce de monnaie, celle qui est sans doute la plus commune.




La petite variante de l’assignat.
Dans son témoignage devant l'Assemblée constituante, le 24 juin 1791, Drouet racontera :
« Je crus reconnoître la reine ; et apercevant un homme dans le fond de la voiture à gauche, je fus frappé de la ressemblance de sa physionomie avec l'effigie d'un assignat de 50 livres. »

Drouet croit reconnaître la reine (et non le roi) car, quelques années auparavant, alors engagé au sein du régiment de Dragons-Condé, sa compagnie s’était trouvée en garnison près de Versailles : il aurait vu la reine.




Autre version, et à rapprocher de la précédente puisque, tout compte fait, il a laissé filer la berline :

Convoqué à la maison commune peu après le départ du convoi, et inquiet de n’avoir pas songé à vérifier les passeports, il assurera dans sa déclaration aux municipaux n’avoir fait qu’apercevoir les voyageurs.


Autre version : Drouet aurait croisé Valory (l'un des gardes du corps qui court au devant des voitures pour faire préparer les nouveaux chevaux et employer les postillons qui conduiront le convoi jusqu'au prochain relai), et eu le temps de s'entretenir avec lui.
Intrigué de voir cet homme porter la livrée des Condé (l'un des déguisement des participants de la fuite), qu'il connaissait pour avoir servi dans le régiment des Dragons-Condé, Drouet aurait été tout à fait convaincu qu'il y avait là "anguille sous roche" lorsque postillons d’Orbeval (le relais qui précède celui de Sainte-Menehould, bavardent en dételant leurs chevaux. Ils savent qui sont les voyageurs qu’ils viennent d’accompagner. Car depuis le relais de Chaintrix, c’est-à-dire avant Châlons-sur-Marne, le roi a été reconnu et la nouvelle a suivi de poste en poste.


Autre version : Drouet n’a pas vu les fugitifs lors de leur arrêt à Sainte-Menehould. Il était alors occupé, hors de la ville, à des travaux dans les champs.
C’est lorsqu’il revient à Sainte-Menehould qu’il croise deux employés du relais de poste affairés à reconduire à Clermont les chevaux des voitures.
Ce sont eux qui lui apprennent l’agitation dans la ville, et le passage forcé et mouvementé de la berline dans laquelle se trouvait donc très probablement la famille royale.


Enfin, un autre procès verbal (celui de la municipalité de Châlons cette fois-ci) prétend que les conseillers municipaux ont expédié à Sainte-Menehould leur propre maître de poste, muni d'un billet de l’Assemblée informant les municipalités de la région de la fuite du roi.
Arrivé à Sainte-Menehould, avant Drouet (et non pas après), ce serait donc cet émissaire qui aurait levé les derniers doutes et fait décider, en fin de compte, la poursuite du convoi et son arrêt à Varennes.

Et peut-être encore d'autres versions ?

En bref, et peu importe les variantes, la berline passe Sainte-Menehould et file vers sa prochaine étape.
Dans cette affaire, le rôle de Drouet est principalement sa désignation pour prendre en chasse les fugitifs, les devancer, et ameuter âmes qui vivent à Varennes pour le résultat que nous connaissons.




Notre sujet consacré à cet homme, ici : Jean-Baptiste Drouet

Notre sujet consacré à cette équipée, ici : La fuite à Montmédy et l'arrestation à Varennes

Merci, cher ami, pour ce brillant exposé de toutes les sources possibles et imaginables !      Merci pour tes recherches.    Comment s'y retrouver ?  Que croire, que ne pas croire ?
Voilà encore un mystère dont nous n'aurons peut-être jamais le mot de la fin ...
Comment ?  Drouet aurait d'abord reconnu la reine ?!   En voilà un scoop !
Quoi qu'il en soit, dans la version  " officielle ", Drouet campe l'homme de la situation et tire toute la couverture à lui.
Il est  " l'homme de Varennes " .

Quand on pense que, prisonnier, il sera échangé contre Madame Royale !!!    
C'est proprement ahurissant !

Avec ce coup de pub, la version de l'assignat,  généralement admise de préférence à celle de la pièce, tombe un peu en désuétude.
    Non ?  
...   alors qu'elle est peut-être la bonne !  

La thèse de l’assignat, pourquoi pas... Sauf que je trouve qu’il faut beaucoup d’imagination pour reconnaître le Roi à partir de ce portrait...
J’avais plutôt l’idée que Drouet n’a PAS reconnu le Roi, ni la Reine, et qu’il s’est approprié la gloire de l’arrestation par la suite. Il est vrai qu’il fut celui qui décida de rejoindre Varennes avec son acolyte, en coupant par les bois. Mais je crois qu’on lui avait soufflé que c’était le Roi. C’était d’ailleurs un secret de polichinelle depuis Chalons. À Clermont, il n’y avait plus de doute...
Drouet, peut-être le plus sceptique, fut convaincu par les autres, puis, en tant que maître de poste de Ste Menehould, décida d’agir. Il fît sans doute le bon choix (pas pour nous...), et su tirer ensuite parti de son succès...

Vicq d Azir a écrit:La thèse de l’assignat, pourquoi pas... Sauf que je trouve qu’il faut beaucoup d’imagination pour reconnaître le Roi à partir de ce portrait...

En effet !

Mme de Sabran a écrit:
Quoi qu'il en soit, dans la version  " officielle ", Drouet campe l'homme de la situation et tire toute la couverture à lui.
Il est  " l'homme de Varennes ".

L'homme de Varennes, sans doute ; mais peut-être moins celui de Sainte-Ménehould, pour répondre à la question de ce sujet.

Mme de Sabran a écrit:...   alors qu'elle est peut-être la bonne !

C'est encore peut-être une sorte de compilation de ces versions ?
C'est ce qui est raconté dans le livre "Enquête sur l'échec de Varennes", de Michel de Lombarès, que je cite (extrait) :

Au poste de Sainte-Ménehould, le relais s'est effectué en présence du maître de poste rentré des champs.
Après le départ des voitures, le bruit avait commencé à courir (j'y reviendrai  ) qu'elles transportaient le roi.
La municipalité avait alors demandé à Drouet s'il s'était fait présenter les passeports des voyageurs, comme c'était son devoir. Il avait répondu qu'il était arrivé des champs au moment où le convoi allait partir et qu'il n'avait pu qu'apercevoir les voyageurs.
C'était faux ; il avait même bavardé avec le courier qui, précédant largement le roi, avait commandé les attelages et attendaient les voitures ; il avait, ensuite, assisté au relais.

Lorsque, deux heures plus tard, la municipalité, informée par un message de Paris, fit comprendre à Drouet quelles pouvaient être, pour lui, les conséquences de sa faute professionnelle, il sauta à cheval avec un employé de cette municipalité, rattrapa les voitures en panne à Varennes et les fit arrêter. Il tenait à sa tête.

Ce n'est évidemment pas ainsi que, le 24 juin, à 9 heures du soir, le même Drouet raconte ses prouesses "patriotiques" à l'Assemblée qui l'acclame et le récompense.

dans ma collection de livres sur VARENNES, j'ai un grand choix sur DROUET - aucun de ces ouvrages ne reprends avec exactitude l'histoire de la monnaie.....
(la pièce est en vente à la poste pour 13 euros)

je vous conseille de lire l'énorme livre récent de Feu Monsieur HUSSENET qui vous éclairera sur cette sinistre affaire.

un détail DROUET a rencontré les postillons ramenant les chevaux lui appartenant qui avait été changés aux ISLETTES ce qui lui a permis de prendre le raccourci sans passer par CLERMONT et connaitre la destination finale de la berline.

MARIE ANTOINETTE

https://marie-antoinette.forumactif.org/t4479-mini-collection-louis-xvi-la-monnaie-de-paris?highlight=monnaie

MARIE ANTOINETTE a écrit:
je vous conseille de lire l'énorme livre récent de Feu Monsieur HUSSENET qui vous éclairera sur cette sinistre affaire.  

Eh bien, que dit-il au sujet cet épisode ?  

MARIE ANTOINETTE a écrit:un détail DROUET a rencontré les postillons  ramenant les chevaux lui  appartenant qui avait été changés aux ISLETTES ce qui lui a permis de prendre le raccourci sans passer par CLERMONT et connaitre la destination finale de la berline.

Là aussi, il y a des variantes...

Je vous donne la version lue dans le livre Le roi s'enfuit, de Timothy Tackett.

Pour faire bref, et au sujet de l'épisode précédent qui nous intéressait, disons que l'auteur écrit que : Drouet entre en en scène une fois que les garçons d'écurie ont changé les chevaux ; il reconnait la reine ; pense au roi grâce aux assignats qui venaient d'entrer en circulation ; il laisse filer les voitures et commence à dire à tout le monde que le roi venait de passer.

Je cite :

(...) Andoins fit sonner le clairon, appela ses dragons pour remonter à cheval et se préparer à partir. Et soudain, tout le monde comprit. C'était un complot. La cavalerie n'était pas venue escorter un coffre-fort, mais accompagner le roi, qui fuyait ou avait été enlevé.
(...)
La garde nationale de la ville, armée de fusils, s'organisa presque aussitôt au son du tambour, bloqua la rue pour empêcher les cavaliers de passer.
Pendant ce temps là, des citoyens commencèrent à parler aux cavaliers et les encouragèrent à ne pas obéir aux ordres de leurs officiers. Tandis qu'Audoins essayait de raisonner les habitants de la ville, un de ses officiers à cheval tira un coup de pistolet en l'air, s'élança, brisa le barrage de la Garde et sortit de la ville en évitant les coups de feu.
Les cloches de la ville se mirent à sonner, on était au bord de l'émeute. Audoins et ses officiers furent désarmés et enfermés dans la prison de la ville pour leur propre sécurité.

Le conseil municipal, réuni en hâte avec l'émeute sous ses fenêtres, fit demander Drouet.
Après l'avoir entendu, le conseil prit une décision extraordinaire. Si le roi avait quitté Paris, c'était pour aller à la frontière, et revenir peut-être envahir le pays à la tête d'une armée étrangère pour mettre un terme à la Révolution.
Les autres villes sur la route de la frontière devaient être averties. La fuite du roi devait être stoppée.

Ils demandèrent à Drouet, connu pour être l'un des meilleurs cavaliers de la ville, de s'élancer à la poursuite du roi. Le maître de poste demanda à son ami Jean Guillaume de l'accompagner, et ils partirent à la poursuite de la famille royale, qui avait alors une bonne heure et demi d'avance sur eux.

A l'approche de Clermont, ils rencontrèrent le conducteur du relais qui revenait avec les chevaux et qui leur dit que la berline et le cabriolet avaient quitté la grande route et se dirigeaient vers le nord. Les deux cavaliers poursuivirent leur route à travers la campagne en direction de Varennes.

Je pencherais pour des almanachs ou des brochures plutôt que pour une pièce ou un billet…
Sous l'Ancien Régime, le visage du roi ou du moins son profil était plus répandu qu'on ne le pense. Notamment au travers des almanachs, que les colporteurs vendaient de villages en villages et qui comportaient souvent le portrait du roi. Sans oublier que de nombreuses publications étaient patronnées par des institutions royales, avec par conséquent, l'image du roi souvent présente.

Le journal de Paris, L'almanach des Muses, La gazette de France, Le Mercure de France… Autant de publications en général supervisées par la Couronne ou du moins passées par la censure royale : "J'ai lu, par ordre de Monsieur le garde des Sceaux, Le Mercure de France pour le samedi 27 décembre 1788. Je n'y ai rien trouvé qui puisse en empêcher l'impression". On peut donc imaginer que le profil du roi apparaissait sur ces publications.

N'oublions pas également le côté sacré et religieux du roi, lieutenant de Dieu sur Terre. Dans les familles pieuses ou monarchistes, on avait souvent une médaille, un chromo, une gravure ou miniature représentant le roi.
Sans oublier enfin pamphlets et brochures, caricatures et autres, qui donnaient quand-même une idée du souverain, de son physique.

Après, de là à reconnaître quelqu'un juste à partir d'un profil de médaille...

autre théorie sur Louis XVI reconnu garce la pièce de monnaie , la ville de Sainte menehould était a l époque une des sous préfecture du département de la marne crée un an plus tôt ( 4 mars 1790), Louis XVI avait prévu depuis longue date une halte a Sainte menehould pour y gouter les pied de cochon pané spécialiste de la ville , en plus avoir été reconnu par Jean Basptiste drouet et a été reconnu par l aubergiste au moment payer le repas , l histoire a été raconter par Camille Desmoulins histoire vrai ou légende , cette halte gourmande aurait retarder le convoi vers Varenne .

Lisez les messages ci-dessus, nico baku 60 : la légende de la pièce de monnaie ou de l'assignat, aussi romanesque soit-elle, est fort peu probable.

le roi ne s'est pas restauré avec des pieds de cochon - il y a une gravure qui le montre dégustant le produit, mais c'est faux !!!!

voici mes dernières découvertes sur l'affaire DROUET

VALORY serait entré dans la maison de DROUET et aurait discuté quelques instants en attendant les chevaux.

Madame DROUET enceinte ne voulait pas que son homme poursuive la berline - l'enfant naitra le 18 Juillet 1791.

Voici une déclaration de DROUET faite le 24 Juin 1791
" le mardi 21 juin vers 7 un quart après diner, je vis deux voitures à ma porte, à savoir une berline remplie par six personnes et un cabriolet qui en contenait deux. Ces voitures étaient accompagnées de trois courriers, en tout il y avait 11 chevaux.
Dans la berline était une femme en qui je crus reconnaitre les traits de la reine et sur le devant à gauche était un homme...."

les passeports ne furent pas contrôlés,mais après le départ de la berline, quelques personnes présentes au relais dirent que c'était le Roi.
le conseil municipal donna ordre de poursuivre les voitures et DROUET bon cavalier fut désigné.
il était environ 21 heures, les voitures venaient de partir vers 20 heures.

La foule empêcha d'ANDOUINS de monter en selle et barra la route ..... CLERMONT est atteint à21 H 30 Départ 21 H 45 VARENNES.

A CLERMONT DUMAS attend D'ANDOUINS et ne le voyant pas venir, il décide de partir lorsque le Roi aurait sûrement atteint VARENNES.

DROUET rencontre aux ISLETTES ses postillons qui indiquent que le chemin pris est VARENNES, alors qu'il pensait qu'il prendrait la route de VERDUN.

voici son récit " nous passâmes par un chemin détourné à travers bois et nous arrivâmes à VARENNES aussitôt que les voitures qui étaient rangées le long des maisons en haut de la ville
Il était 11 H 30 et la nuit était fort sombre. "

le duc de CHOISEUL, GOGUELAT, D'ANDOUINS réussirent à rejoindre VARENNES, tentèrent timidement une action pour sortir le roi de ce guêpier. Mais face à une foule déterminée et des centaines d'hommes armés, leur tentative échoua.

au retour VALORY, MOUSTIER, MALDEN furent maltraités, roués de coups et insultés.

VALORY à l'arrivée aux TUILERIES fut terrassé de coups de crosse de fusil dans les reins, trainé par les cheveux. Sa tête contusionnée portait des déchirures à deux endroits.
Son courage, sa ténacité dans l'effort auraient pu faire que l'aventure réussisse.
Il est le seul a être resté calme, de sans froid en jouant sa carte à fond.... enfermé à l'ABBAYE SAINT GERMAIN il en sorti le 14 septembre 1791.

GOGUELAT à VARENNES a été gravement blessé, soigné, il reviendra se mettre au service de la Reine dès sa guérison au TUILERIES comme secrétaire de la main jusqu'au 10 aout 1792.



" ce chemin en sortant des ISLETTES quittant le pont, on tourne fort à droite en côtoyant le petit ruisseau. Après avoir passé sur plusieurs arches , on tourne à droite et à gauche , on remarque un chemin à gauche que les gens prennent le plus court.
ce chemin passe à travers bois et contourne CLERMONT il existe toujours mais est difficile à pratiquer avec une moderne berline......
DROUET a gagné quelques précieuses minutes, alors que VALORY arrivant sur les hauteurs de VARENNES ne trouve pas de relais.

C'est à l'entrée du bourg que les chevaux du relais de fortune devaient se trouver, ils venaient des écuries du DUC DE CHOISEUL sous le contrôle de GOGUELAT avec le Comte de RAIGECOURT
et le Chevalier de BOUILLE.
Mais GOGUELAT par prudence a ramené les chevaux au dernier moment à l'HOTEL DU GRAND MONARQUE en bas de ville après le pont,
sans prévenir VALORY et le ROI, puiqu'en principe il devait les retrouver au PONT DE SOMMES VESLE qu'il quitta I heure avant l'arrivée de VALORY et des voitures et il changea de chemin pour éviter SAINT MENEHOULD;

ce changement de place fut fatal, la perte de temps à les trouver , ajouté au temps gagné par DROUET , à permis à celui-ci d'arriver pratiquement au même moment que le roi à VARENNES.

VALORY s'il avait franchi le pont aurait trouvé les chevaux de relais , la route pour STENAY libre, les voitures arrivent à 23 H 15.

MARIE ANTOINETTE

profitant de cette période de con..... je continue à me poser des colles sur l'affaire de VARENNES

dans le livre SUR LES PAS DE LA REINE c'est Monsieur PETITFILS qui a fait le texte

un premier souci il indique l'ouvrage de GEORGES LENOTRE - horreur, il s'agit de THEODORE GOSSELIN dit LENOTRE - une erreur non acceptable de la part d'un grand historien !!!!!!!

revenons au sujet -
il évoque sur la BERLINE .......MOUSTIER et un postillon
or DROUET a rencontré 2 postillons qui revenaient avec les chevaux des ISLETTES à SAINT MENEHOULD.

alors que je suis posé la question - qui était le cocher ??????
pour moi cela était MOUSTIER depuis BONDY avec un postillon dans ses grandes bottes sur le cheval de tête !!!!!
VALORY était en avant et préparait les relais - MALDEN chevauchait le long de la berline.

or maintenant j'ai un doute, à chaque relais avec les chevaux frais un postillon et un cocher prenaient-ils en charge la berline !!!!!! j'ai plusieurs ouvrages d'époque sur les postes et relais et je vais me plonger dans cette intéressante lecture, mais si vous avez des idées elles seront les bienvenues.

je suis dans mon 1,50 mètre de livres sur le sujet car cette énigme me travaille !!!!!!

MARIE ANTOINETTE

ce jour MARDI 31 j'ai à rédiger un bel article sur les relais de poste + l'affaire GOGUELAT -
j'ai pratiquement tout trouvé concernant mes questions !!!!

A lire demain Ier avril qui ne sera pas un poisson.

MARIE ANTOINETTE