Jean-Baptiste Gomin et Etienne Lasne, les gardiens de Louis XVII au Temple

j'ai constitué un beau dossier au sujet de ces deux personnages, avec l'achat de documents lors de la vente BEAUCHESNE.

GOMIN , tapissier habitait 38, rue SAINT LOUIS EN L'ILE dans l'ILE SAINT LOUIS, il est mort la même année que son ami LASNES qui lui aussi habitait l'ILE SAINT LOUIS
je possède son acte de naissance, son acte de décès de PONTOISE.

en ce qui concerne ETIENNE LASNES c'est lui qui m'intéresse  - car il acheté l'immeuble 14, rue LE REGRATTIER et habitait l'appartement du Ier étage où il est décédé !!!!!
or dans cet appartement j'ai été concue et réalisée - c'est l'appartement de mon enfance que j'ai quitté lors de mon installation en 1970  rue des Archives.

je possède diverses preuves de cette aventure, et je viens ce jour de recevoir de DAMPIERRE SUR DOUBS, l'acte de naissance dudit LASNES qui est enterré au PERE LACHAISE division 40, belle tombe avec un obélisque dessus.
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 1757 PAROISSE SAINT PIERRE

je suis vraiment poursuivie par les témoins qui ont connus la Reine et dès ma naissance je devais la rencontrer et m'occuper de ses intérêts.

MARIE ANTOINETTE

MARIE ANTOINETTE a écrit:
en ce qui concerne ETIENNE LASNES c'est lui qui m'intéresse  - car il acheté l'immeuble 14, rue LE REGRATTIER et habitait l'appartement du Ier étage où il est décédé !!!!!
or dans cet appartement j'ai été concue et réalisée - c'est l'appartement de mon enfance que j'ai quitté lors de mon installation en 1970  rue des Archives.

Incroyable...

Voici sa biographie Wikipedia :

Étienne Lasne, né le 19 septembre 1757 à Dampierre-sur-le-Doubs et mort à Paris le 17 avril 1841, est un militaire et peintre en bâtiment français, connu pour avoir été le dernier gardien de Louis XVII à la prison du Temple.


Lasne, en 1795".
Inconnu / Alcide de Beauchesne, "Louis XVII, sa vie, son agonie, sa mort", T. II, Paris, Plon, 1852.
Image: Wikipedia

Fils d'un militaire, Étienne Lasne fut envoyé très jeune à Paris où il entra, à douze ans, au dépôt du régiment des Gardes-Françaises. Quelques années plus tard, il fut intégré dans une compagnie de grenadiers de ce corps sous le nom de jeune fille de sa mère, Carette. Ce pseudonyme avait été choisi par le colonel du régiment, Louis Antoine de Gontaut-Biron, qui cherchait probablement à éviter à Lasne de mauvais jeux de mots sur son patronyme (qui se prononçait comme « l'âne »).  

En 1778, il fut placé pendant quelque temps au service de son lieutenant, le marquis de la Moussaye, qui résidait dans un château près de Lamballe, en Bretagne. Lasne commença à y exercer ses talents de peintre en bâtiment pour les nobles châtelains des environs.
De retour à Paris, il quitta les Gardes-Françaises, le 11 mai 1782, pour prendre dès 1784 la profession de peintre, et s'installa au no 7 de la rue Culture-Sainte-Catherine, où il vécut pendant trente ans. Il se maria en 1786.

Membre de la Garde nationale lors de la Révolution de 1789, il fut élu capitaine des grenadiers du bataillon du Petit-Saint-Antoine. Participant, à ce titre, à la défense du palais des Tuileries, il fut blessé lors de la journée du 20 juin 1792 alors qu'il défendait l'entrée de l'appartement de la reine.

La reine et le dauphin face au peuple le 20 juin 1792
Jules-Georges Bondoux
XIXe siècle
Image : Inventaire général, ADAGP

Après le 10 Août 1792, il fut nommé commandant en chef de la section des Droits-de-l'Homme.
Réputé modéré, Lasne, qui avait refusé de mettre l'artillerie de sa section au service de la Commune lors du 9 Thermidor, fut arrêté sur ordre des robespierristes avant d'être relâché par la Convention thermidorienne.

Le 31 mars 1795, Lasne fut nommé commissaire préposé à la garde de la Tour du Temple, où étaient incarcérés les enfants de Louis XVI.

Lasne ayant aperçu à plusieurs reprises le dauphin lorsque son bataillon protégeait le palais, il reconnut sans peine le fils de Louis XVI mais fut d'autant plus frappé par la dégradation de l'état de santé du jeune garçon.

Image : Historia

Comme son prédécesseur Laurent, Lasne fit de son mieux pour améliorer les conditions de vie des deux petits prisonniers. Il fit éradiquer les punaises de leurs lits et passa du temps auprès du « petit Capet », chantant pour lui et jouant avec lui aux dominos.

De concert avec son collègue Gomin, Lasne alerta le comité de sûreté générale sur l'inquiétant état de santé du jeune détenu, qui continua à se dégrader malgré les soins (potions, frictions) prodigués par le gardien sur les conseils du docteur Desault puis du docteur Pelletan.
Gardant le chevet du jeune malade, Lasne fut le témoin, le 8 juin, des derniers instants de Louis XVII, qui lui adressa, avant de s'éteindre, ses ultimes mots : « J'ai une chose à te dire ... »

En décembre 1795, la libération de Madame Royale mit fin à sa fonction. Il fut cependant rappelé au Temple quelques mois plus tard pour servir de geôlier à William Sidney Smith.

Redevenu peintre en bâtiment, il déménagea quelques années plus tard, s'installant dans la rue des Carmes puis dans la rue Regrattière, sur l'Île Saint-Louis.  

Abordé, en tant que témoin de la mort de Louis XVII, par les émissaires de l'un des nombreux « faux dauphin », il refusa toujours de revenir sur ses déclarations et, en 1834, témoigna à charge lors du procès d'un de ces imposteurs, le baron de Richemont.

En 1837, il fut contacté par l'historien Beauchesne, biographe de Louis XVII, qui recueillit les souvenirs du vieil homme.
Il est enterré au cimetière du Père Lachaise (division 40).

* Source texte : Etienne Lasne - Wikipedia

MARIE ANTOINETTE a écrit:
or dans cet appartement j'ai été conçue et réalisée -

MARIE ANTOINETTE

Oui vraiment, quelle histoire !!!

Je rappelle que l'enfant quelques jours avant sa mort avait été transporté dans la petite tour dans le salon de Monsieur BERTHELEMY, c'est là qu'il est mort entre les bras de LASNES et après le décès le corps a été remonté dans la grande tour.


acte de décès signé par LASNES, GOMIN était un peu froussard et c'était tourné vers MADAME ROYALE.

MARIE ANTOINETTE

Donc si on accorde du crédit à ce témoignage d'Etienne Lasne qui semble sincère, Louis XVII est bien mort au Temple.

Marie-Jeanne a écrit:Donc si on accorde du crédit à ce témoignage d'Etienne Lasne qui semble sincère, Louis XVII est bien mort au Temple.

Que nenni !!!

Vous oubliez ce passage important cité par LNLN :

Gardant le chevet du jeune malade, Lasne fut le témoin, le 8 juin, des derniers instants de Louis XVII, qui lui adressa, avant de s'éteindre, ses ultimes mots : « J'ai une chose à te dire... »

Ce quelque chose, c'était lui révéler son secret : " je suis le fils Louvel... Robespierre... Il m'a echangé avec le petit roi... je me meurs... retrouvez Bonneval"

J'avoue que tout ça m'échappe un peu... alors je sors aussi !

Gouverneur Morris a écrit:

Marie-Jeanne a écrit:Donc si on accorde du crédit à ce témoignage d'Etienne Lasne qui semble sincère, Louis XVII est bien mort au Temple.

Que nenni !!!

Vous oubliez ce passage important cité par LNLN :

Gardant le chevet du jeune malade, Lasne fut le témoin, le 8 juin, des derniers instants de Louis XVII, qui lui adressa, avant de s'éteindre, ses ultimes mots : « J'ai une chose à te dire... »

Ce quelque chose, c'était lui révéler son secret : " je suis le fils Louvel... Robespierre... Il m'a echangé avec le petit roi... je me meurs... retrouvez Bonneval"

Pas possible pour le fils Louvel ! Il a été remis à son père le 1er octobre 1795 à sa sortie de la Pitié de Paris. Qu'est-il devenu ? Peut-être Hervagault.

lors de l'exposition LOUIS XVII à la MAIRIE DU V° arrondissement en 1987 j'ai du me plonger dans l'affaire !!!!
grâce à mon amie MYRIAM DE BEARN qui avec son mari avait eu accès à des documents de famille (tourzel ) je penchais vers HERVAGAULT -
je reste sur mon impression , mais me refuse à mettre mon petit doigt dans ce sombre dossier, j'ai assez de travail avec MADAME ROYALE !!!!

MARIE ANTOINETTE

Si l'on s'en tient au rapports officiels, Hervagault, 15 ans en 1796, a commencé son adolescence en 1798. Donc, problème.

Mais... il s'avère qu'Hervagault se fit passer pour un sieur De XXXXXX (je ne sais plus le nom). Et sa mère, Nicole, s'appelait Nicole Bigot de XXXXXXX . Ce qui veut dire qu'Hervagault connaissait ce nom (un lieu-dit).

Il y a encore beaucoup de travail. Mais pour moi, et je donnerais ma main à couper, Louvel était Louis XVII. Nous en saurons peut-être plus en février ou juin, bicentenaire des décès de Berry et Louvel.

"Le roi perdu" d'Aubry, fin de l'enquête en JUIN 1820, date de la mort de Louvel. Et d'avril à juin, aucun fait dans l'ouvrage ! Alors pourquoi JUIN 1820 ???