Bibliographie sur Madame Royale et la duchesse d'Angoulême

Vous pensez que ça n'est qu'une compilation?
Vue la renommée de l'auteur j'ose penser à du nouveau, justement


Bien à vous.

Espérons le toutefois.

Je connais bien l'auteur à qui j'ai prêté des ouvrages de ma collection sur MADAME ROYALE  -  j'attendais donc de recevoir le service de presse pour découvrir son travail avant de vous en informer, mais à la lecture de vos réflexions, je viens de lui laisser un message sur son portable, confirmé par courriel, au sujet des "c....." non acceptables.

MARIE ANTOINETTE àè-è\':

11 JANVIER 2016
J'ai eu par téléphone d'une part l'auteur ANNE et les éditions FAYARD -
l'attachée de presse - qui sont catastrophées .

Le livre est déjà en distribution chez les libraires et il a été décidé de mette un erratum dans l'ouvrage et lorsque la seconde édition sera éditée, les erreurs seront rectifiées !!!!!!

En principe je dois recevoir l'ouvrage dans la semaine et je le lirai immédiatement en souhaitant ne pas trouver d'autres "erreurs".

MARIE ANTOINETTE

C'est dommage, car cela donne tout de suite mauvaise publicité au livre.
Je ne connais pas cette historienne, mais visiblement elle semble être de bonne foi. En tous cas, j'espère ne pas donner raison à Pylarou avec sa citation, car j'aimerais bien lire cette biographie sur Madame Royale.

On a connu les Editions Fayard plus sérieuses. Aurait-on précipité la sortie du livre - et sa relecture - pour des raisons de calendrier (risque de télescopage avec des maisons d'édition concurrentes) ? Ce ne serait malheureusement pas une première chez elles.

Edit : pour aussi catatstrophées qu'elles soient, les Editions Fayard n'ont toujours pas corrigé la boulette sur LEUR site...

http://www.fayard.fr/madame-royale-9782213631752

:roll: 40544810

Oui, c'est étonnant ...

Peut-être devrait-on utiliser cette page pour modifier la date de l'exécution du roi sur Wikipédia 001110

C'est pourtant vrai : c'est grave ! :
Tu t'en charges, veux-tu, au nom de notre scrupuleux forum ?

Ah oui, genre "Pimprenulle vous signale..." boudoi26

Oui, ce genre-là !

Le livre m'est parvenu ce jour - c'est un gros volume, mais très clair et facile à lire - j'ai déjà consulté la bibliographie très important et l'auteur a fouiné dans les archives de VIENNE et de PARIS (elle donne les côtes)
c'est un travail sérieux et non point un "copier/coller"

compte rendu après lecture mais patience, je suis dans ZAMOR de l'ami D'EON étant bloquée par les recherches pour le MANGA MARIE ANTOINETTE !!!!! et un article pour la REVUE DE VARENNES concernant les portraits de la Reine avant et après VARENNES pour le prochain numéro annuel !!!!!

MARIE ANTOINETTE :

Alors que je viens "d'attaquer" le Madame Royale d'ANNE MORATORI , j'ai reçu ce matin MOUSSELINE LA SERIEUSE des Editions HÉLOÏSE D'ORMESSON qui doit être mis en vente le 21 JANVIER 2016  !!!
Ce sont des mémoires apocryphes de Madame ROYALE donc le récit est à la première personne , l'auteur s'étant servie des véritables mémoires de la princesse qui se terminent à sa sortie du Temple, alors qu'elles   continuent après le 19 Décembre 1795.

L'auteur est une dame qui a fait cette rencontre avec MADAME ROYALE , la découverte avec grande sympathie.

MARIE ANTOINETTE àè-è\':


je reviendrai après lecture !!!!!!!

Il y a bien concurrence d'édition comme nous l'apprend MARIE-ANTOINETTE dans le sujet dédié à la bibliographie concernant Madame Royale : la sortie de ses mémoires apocryphes aux Editions d'Ormesson.

Cette précipitation fâcheuse s'explique donc !

Parution chez Héloïse d'Ormesson d'un nouvel ouvrage sur Madame Royale =




" Mousseline la sérieuse. Ainsi l'appelait Marie-Antoinette" de Sylvie Yvert;

Héloïse d'Ormesson est un bon éditeur, donc, je crois que l'on peut faire confiance à son choix; je ne connais pas du tout l'écrivain et ignore si elle est historienne, pardon

Voici la quatrième de couverture =

" Parution de cet ouvrage consacré à la princesse Marie Thérèse, fille du roi Louis XVI et de la reine marie Antoinette. Voici un résumé : « Venise, 1850. La duchesse d’Angoulême, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, entreprend, au couchant de sa vie, de raconter la singulière histoire qui est la sienne. Née en 1778, la jeune princesse mène une enfance heureuse au château de Versailles.


Mais le 14 juillet 1789, son univers bascule dans les ténèbres de la nuit révolutionnaire. Commence alors pour Marie-Thérèse Charlotte de France un parcours tragique. Son père, sa mère, sa tante sont décapités ; son dernier frère, Louis XVII, meurt peu après. Unique survivante du Temple, son avenir sera ponctué de deuils, d’exils et de trop éphémères bonheurs.

D’une plume délicate et poignante, Sylvie Yvert se glisse dans les pas de Madame Royale et donne voix à cette femme au destin hors du commun qui traversa les événements avec fierté et détermination. Une plongée dans cette histoire de France que nous croyons connaître. »

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LE SURICATE MAGAZINE ;;;;;  
Published on février 3rd, 2016 | by Daphné Troniseck


Mousseline la Sérieuse, de Sylvie Yvert;;;  

En 1778 naît Marie-Thérèse-Charlotte de France, premier enfant tant attendu après 7 années de stérilité du couple royal formé par Louis XVI et Marie-Antoinette. Si elle n’est pas l’héritier mâle indispensable à la perpétuation de la dynastie régie par la loi salique, elle n’en reste pas moins choyée et vivra une enfance heureuse dans les fastes de la cour de Versailles.

Mais le 14 juillet 1789, tout bascule. La Révolution française balaie la monarchie en place depuis 8 siècles d’un revers de baïonnette. Le monde de la famille royale s’effondre et Marie-Thérèse se rend compte avec effroi que les parents qu’elle adore sont honni de tout un peuple, celui-là même dont le bonheur était pourtant le premier de leur souci et qu’ils s’étaient toujours juré de protéger. La famille est contrainte de s’installer au palais des Tuileries sans cesse la proie des quolibets et autres insultes proférées par les révolutionnaires et constamment sous surveillance jusqu’à cette nuit fatale de leur fuite à Varennes qui manqua de peu de réussir n’étant une suite de concours de circonstances malheureux.

Après cet épisode, le peu de crédit que la famille royale conservait encore fut anéanti. C’est dans ces conditions qu’ils retournèrent à Paris pour être transférés à la prison du Temple, cet imposant donjon médiéval insalubre et étouffant. Pendant les 3 ans, 4 mois et 5 jours que dura sa captivité, rien ne sera épargné à Marie-Thérèse. Elle sera tour à tour séparée de son père, de son jeune frère, de sa mère – dont elle ignorera la mort durant plus d’un an et demi – et enfin, de sa tante. Orpheline sans le savoir, elle restera prisonnière après la perte des siens, totalement abandonnée dans son cachot humide et infesté de vermine sans même avoir de quoi se chauffer, sans qu’aucun de ses geôliers ne lui adresse la parole à tel point qu’elle en perdit la faculté de parler.

La première (et majeure) partie du livre est consacrée à la chute de la monarchie, à la captivité jusqu’à la libération de la prison du Temple. Raconté par une vieille dame de 73 ans qui au crépuscule de sa vie se décide enfin à coucher sur le papier cette expérience atroce, comme si la destinée funeste dont elle échoit était devenue trop lourde à porter. Si les premiers épisodes sont connus et ont été abondamment explorés et analysés de fond en comble, l’intérêt principal de Mousseline la Sérieuse réside notamment dans le fait que l’on fait parler un témoin qui a toujours refusé de le faire, allant même jusqu’à faire disparaître toute sa correspondance dans le seul souci de ne faire de mal aux personnes (ni à leurs descendants) par les mots qu’elle aurait pu avoir à leur endroit.

La deuxième partie du livre est consacrée à la vie de celle qui devient par son mariage avec son cousin (fils du comte d’Artois, frère cadet de Louis XVI et futur Charles X) la Duchesse d’Angoulême, la faisant entrer du même coup dans l’ordre de succession à la couronne de France. Lorsque son oncle Charles X abdique, son mari deviendra Louis XIX et elle reine de France. Mais seulement pour quelques minutes puisque celui-ci abdique également en faveur de leur neveu Henri V, comte de Chambord. Marie-Thérèse aura une vie faite d’errances et d’exils traversés de très furtifs rayons de soleil. Elle connaîtra trois règnes suivis de trois révolutions qui entraînèrent trois exils. Elle s’éteindra en Autriche sans avoir pu revenir sur le sol de sa chère France et sans savoir si son neveu, sur qui elle fondait tant d’espoirs, accéderait un jour au trône. La postérité nous apprendra qu’il n’en fut rien.

Quel destin que celui de cette femme brisée dans son enfance mais droite et énergique détestant la foule à cause de sa trop grande timidité trop souvent prise pour de l’indifférence. Un récit poignant qui prend place dans les moments les plus sombres de l’histoire de France en pleine mutation où l’on assiste aux dernières convulsions d’une monarchie dépassée et désuète. Deux mondes en totale contradictions qui mèneront cette institution séculaire à sa perte. Mousseline la Sérieuse est un premier roman très réussi.

http://www.lesuricate.org/mousseline-la-serieuse-de-sylvie-yvert/

Je mets cette affiche de 1956, que je viens de trouver, volontairement dans le dossier de MADAME ROYALE.

MARIE MAGDELEINE DE RASKY était un grand peintre  - vous voyez le visage de la Reine au fond de l'affiche - mais aussi elle avait écrit deux livres l'un sur LOUIS XVII, l'autre sur MADAME ROYALE car elle était la descendante du coiffeur de MADAME ROYALE qui avait été guillotiné et connaissait bien le sujet de l'échange entre MADAME ROYALE et ERNESTINE LAMBRIQUET par des documents familiaux.

C'est Elle qui, la première, m'a mise sur la piste, je suis ravie de cette trouvaille car il faut avouer qu'en 1956 je n'avais pas encore été atteinte par la "marienatoinettemania" mais je me suis rattrapée depuis pour la Mère et la Fille.

MARIE ANTOINETTE :

:\\\\\\\\: Merci ! je ne connaissais pas, je vais fureter.....

Ce qui m'interpelle surtout, c'est l'échange entre Madame Royale et Ernestine Lambriquet, espérant que cela ne soit pas ENCORE des faits apocryphes.
Marie-Antoinette, je connais votre opinion sur l'énigme de Madame Royale, et vous savez que je m'évertue à être de votre côté, même si parfois je suis à bout de souffle.

Louise-Adélaïde a écrit:Parution chez Héloïse d'Ormesson d'un nouvel ouvrage sur Madame Royale =  

Une critique élogieuse de ce livre, publiée par Emmanuel Hecht, depuis le site du journal L'Express
Extraits :

La vigueur de ces Mémoires apocryphes, qui sonnent si justes, tient à la personnalité de celle qui aurait pu être la dernière reine de France. La "princesse errante" de la légende escamote la femme à l'intelligence vive, cultivée, douée d'un sens politique aigu. Partisane de la juste mesure et de la tradition, elle ne manque pas de reprocher à Louis XVIII des mesures trop libérales à son goût et, à l'inverse, à Charles X, ses inclinations rétrogrades.  


Sylvie Yvert imagine son héroïne prenant la plume à Venise, au seuil de sa vie, afin de défendre les siens "devant le seul tribunal recevable ici-bas: la postérité". L'auteur livre une plaidoirie à fleur de peau. Sa sincérité est telle qu'elle finit par habiter son personnage et imiter le style élégant du XIXe siècle, celui de Chateaubriand. (oh là ! tout doux, tout doux... )

Précisément, le vicomte a rendu un bel hommage à la princesse: "Lorsque je jette les yeux en arrière, je n'aperçois qu'une femme qui pleure. Et quelle femme! Marie-Thérèse domine toutes les ruines." Ces Mémoires d'outre-tombe de la fille oubliée de Louis XVI donnent plus de force encore à son verdict.


L'intégralité de l'article est à lire, ici : http://www.lexpress.fr/culture/livre/la-fille-de-louis-xvi-et-marie-antoinette-princesse-sans-royaume_1760077.html

C'est son oncle, le comte d'Artois, qui l'avait ainsi appelée .

Je vous conseille de télécharger le NUMÉRO 16 de LA GAZETTE XVIII° siècle de l'amie CLOTILDE et surtout de vous y abonner gratuitement...si cela n'est pas encore fait.
Cette gazette est de grande qualité et CLOTILDE consulte nos activités journellement.

MARIE ANTOINETTE :

MARIE ANTOINETTE a écrit:Je vous conseille de télécharger le NUMÉRO 16 de LA GAZETTE XVIII° siècle de l'amie CLOTILDE et surtout de vous y abonner gratuitement...si cela n'est pas encore fait.
Cette gazette est de grande qualité et CLOTILDE consulte nos activités journellement.

MARIE ANTOINETTE :

Pourriez-vous, svp, nous faire un petit résumé sur ce qui est dit dans cette gazette, mon ordinateur commence dangereusement à fléchir. En fait, je rencontre parfois des problèmes. Merci d'avance.

Merci, chère Marie-Antoinette, je vais chercher tout de suite; Je viens de télécharger les Mémoires de Marie-Thérèse Charlotte Fille de France et Duchesse d'Angoulême, le livre est ancien, et une partie du titre illisible; j'ignore se ces écrits sont de la main même de Madame Royale; J'ai hésité à télécharger les Mémoires de Cléry, je vais mieux regarder;

Chère Trianon, je suis dans le même cas, un achat ou une sérieuse révision s'impose;

Il y a plusieurs versions de ses souvenirs du Temple. Un de sa main juste avant sa libération, un pendant son exil, retouché par son oncle Louis XVIII et au moins encore une par la suite.
On peut facilement voir les différences quand on les télécharge sur Internet.