Le domaine et château de Belœil, chez les princes de Ligne
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MARIE ANTOINETTE
CLIOXVIII
Comtesse Diane
Lucius
La nuit, la neige
Mme de Sabran
Comte d'Hézècques
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Re: Le domaine et château de Belœil, chez les princes de Ligne
Pour les intérieurs, ce sera un autre jour.
Invité- Invité
Re: Le domaine et château de Belœil, chez les princes de Ligne
J'espère que vous avez pu faire le tour de la pièce d'eau et découvrir les bosquets
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Le domaine et château de Belœil, chez les princes de Ligne
Merci pour ce clin d'œil !!! Bon séjour les amis !!! 3196910 3196910 3196910
Invité- Invité
Re: Le domaine et château de Belœil, chez les princes de Ligne
Majesté a écrit:J'espère que vous avez pu faire le tour de la pièce d'eau et découvrir les bosquets
Bien à vous.
Reinette un peu, mais la petite et moi sommes restés sous les arbres, il faisait trop chaud et idem aujourd'hui.
Invité- Invité
Re: Le domaine et château de Belœil, chez les princes de Ligne
C'est qu'Eléonore espérait constater l'avancement des feuillages dans l'un de ces bosquets...
Bonne journée !
Bien à vous.
Bonne journée !
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Le domaine et château de Belœil, chez les princes de Ligne
le comte axel a écrit:Deux belles tapisseries de Beauvais d'après les cartons de Boucher. La diseuse de bonne aventure (au dessus)
Un carton de Boucher ayant ce même thème est actuellement exposé aux Gobelins :
Cosmo a écrit:La Diseuse de bonne aventure. François Boucher. 1767. Huile sur toile. Château de Versailles (en dépôt au Mobilier national).
En décembre 1766, l'entrepreneur de basse lisse Jacques Neilson commandait à ses frais à Boucher deux tableaux pour le tissage d'une quatrième Tenture de Boucher (1766-1769), présentant un étonnant fond gris pierre, destinée à Sir Lawrence Dundas pour sa résidence de Moor Park (Royaume-Uni). A l'achèvement des tapisseries, Neilson estima que "depuis l'établissement de la manufacture il ne s'était jamais exécuté un ouvrage aussi immense." Les principaux éléments de cette tenture appartiennent toujours au marquis de Zetland, descendant de Dundas, à Aske Hall, Richmond.
Est-ce celui qui a servi à tisser cette tapisserie ? Le résultat semble pourtant différent.
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le domaine et château de Belœil, chez les princes de Ligne
Gouverneur Morris a écrit:le comte axel a écrit:Deux belles tapisseries de Beauvais d'après les cartons de Boucher. La diseuse de bonne aventure (au dessus)
Un carton de Boucher ayant ce même thème est actuellement exposé aux Gobelins :Cosmo a écrit:La Diseuse de bonne aventure. François Boucher. 1767. Huile sur toile. Château de Versailles (en dépôt au Mobilier national).
En décembre 1766, l'entrepreneur de basse lisse Jacques Neilson commandait à ses frais à Boucher deux tableaux pour le tissage d'une quatrième Tenture de Boucher (1766-1769), présentant un étonnant fond gris pierre, destinée à Sir Lawrence Dundas pour sa résidence de Moor Park (Royaume-Uni). A l'achèvement des tapisseries, Neilson estima que "depuis l'établissement de la manufacture il ne s'était jamais exécuté un ouvrage aussi immense." Les principaux éléments de cette tenture appartiennent toujours au marquis de Zetland, descendant de Dundas, à Aske Hall, Richmond.
Est-ce celui qui a servi à tisser cette tapisserie ? Le résultat semble pourtant différent.
Je ne pense pas car le résultat est très différent.
Invité- Invité
Re: Le domaine et château de Belœil, chez les princes de Ligne
Jolie vue aérienne du château :
et de son parc... mais de par terre :
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Le domaine et château de Belœil, chez les princes de Ligne
Rentrons à nouveau :n,,;::::!!!: :
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Le domaine et château de Belœil, chez les princes de Ligne
Ce château est splendide, comme tous les châteaux d'ailleurs.
Nos rois, reines et aristocrates, en règle général, avaient de si bons goûts raffinés. Entre la nature, la sculpture, le bois, etc... boudoi30
Vous risquez de lire ça à chaque fois qu'on me présentera un château. Je suis sûre que c'est contagieux car tout le monde aujourd'hui apprécie. Les Japonais se sont un peu calmés.
Merci Majesté.
Nos rois, reines et aristocrates, en règle général, avaient de si bons goûts raffinés. Entre la nature, la sculpture, le bois, etc... boudoi30
Vous risquez de lire ça à chaque fois qu'on me présentera un château. Je suis sûre que c'est contagieux car tout le monde aujourd'hui apprécie. Les Japonais se sont un peu calmés.
Merci Majesté.
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Le domaine et château de Belœil, chez les princes de Ligne
;
... à Beloeil
Les matins étaient consacrés à l'étude; musique, littérature, dessin occupaient chacun tour à tour . .. Le prince, après sa toilette, se rendait à son île de Flore, un livre à la main, travaillait dans sa bibliothèque ou inspectait ses jardins. Les invités se promenaient, faisaient du cheval, sortaient en voiture ou faisaient de la voile sur le grand lac... ils passaient de belles soirées sur l'eau, au son de la musique au clair de lune... les sentiers du jardin étaient tracés de façon à ne pas mouiller les pieds des dames, et des berceaux de roses, de jasmin, de fleurs d'orange et de chèvrefeuille conduisaient à l'endroit où l'on se baignait. Ici et là, des coins tranquilles avec des sièges ombragés et des abris rustiques, où les dames pouvaient trouver leur tricot, ou du tulle ou leur nécessaire à écrire et une plume de corbeau .
( Lucien Perey, Histoire d'une grande dame au XVIIIème siècle : la princesse Hélène de Ligne )
Le prince :
« La vie que je menais à mon cher Belœil, où des guerres, des voyages et d’autres plaisirs m’empêchaient d’être autant que je l’eusse voulu, était fort heureuse. J’allais lire sans être presque habillé dans mon île de Flore, où mon bateau volant retiré me sauvait des importuns, et d’où j’allais à mes ouvriers. Je revenais me baigner dans mes jolis bains, à côté de ma chambre. Je me couchais et me rendormais, ou écrivais dans mon lit, à l’ordinaire jusqu’à trois heures et demie que je dînais avec une douzaine d’officiers de mon régiment. »
... à Beloeil
Les matins étaient consacrés à l'étude; musique, littérature, dessin occupaient chacun tour à tour . .. Le prince, après sa toilette, se rendait à son île de Flore, un livre à la main, travaillait dans sa bibliothèque ou inspectait ses jardins. Les invités se promenaient, faisaient du cheval, sortaient en voiture ou faisaient de la voile sur le grand lac... ils passaient de belles soirées sur l'eau, au son de la musique au clair de lune... les sentiers du jardin étaient tracés de façon à ne pas mouiller les pieds des dames, et des berceaux de roses, de jasmin, de fleurs d'orange et de chèvrefeuille conduisaient à l'endroit où l'on se baignait. Ici et là, des coins tranquilles avec des sièges ombragés et des abris rustiques, où les dames pouvaient trouver leur tricot, ou du tulle ou leur nécessaire à écrire et une plume de corbeau .
( Lucien Perey, Histoire d'une grande dame au XVIIIème siècle : la princesse Hélène de Ligne )
Le prince :
« La vie que je menais à mon cher Belœil, où des guerres, des voyages et d’autres plaisirs m’empêchaient d’être autant que je l’eusse voulu, était fort heureuse. J’allais lire sans être presque habillé dans mon île de Flore, où mon bateau volant retiré me sauvait des importuns, et d’où j’allais à mes ouvriers. Je revenais me baigner dans mes jolis bains, à côté de ma chambre. Je me couchais et me rendormais, ou écrivais dans mon lit, à l’ordinaire jusqu’à trois heures et demie que je dînais avec une douzaine d’officiers de mon régiment. »
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le domaine et château de Belœil, chez les princes de Ligne
J'ai acheté ce livre sur Hélène de Ligne il y a un an.
Je comptais justement le lire bientôt
Je comptais justement le lire bientôt
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Le domaine et château de Belœil, chez les princes de Ligne
Eh bien, justement, mon cher Félix, en parlant d'Hélène de Ligne ...
Théâtre de société à Beloeil !
Pendant son séjour à Spa, Mme de Sabran s'était particulièrement liée avec la princesse Charles de Ligne dont le mari était l'intime ami du chevalier de Boufflers. La princesse avait aimablement insisté pour qu'elle vînt lui faire une visite au château de Bel-Œil avec ses enfants et elle lui avait fait valoir, sachant le poids de l'argument, combien il serait facile au chevalier de quitter sa garnison de Valenciennes pour venir passer avec eux quelques jours charmants. Mme de Sabran n'eut garde de refuser une invitation si séduisante et, aussitôt sa cure terminée, elle partit pour Bel-Œil avec Elzéar et Delphine.
A peine ses hôtes étaient-ils installés que la princesse, pour les récréer, proposa de jouer la comédie : c'était la grande distraction de château au dix-huitième siècle. La proposition fut acceptée avec enthousiasme, mais quelle pièce jouerait-on? Le choix était délicat.
A ce moment le Mariage de Figaro faisait fureur à Paris. Comme les acteurs mondains ne redoutent pas en général les difficultés, l'on se décida à l'unanimité pour la pièce à la mode, et les répétitions commencèrent.
Hélène de Ligne jouait Suzanne, Mme de Sabran, la comtesse, Elzéar, Chérubin et le chevalier de Boufflers, Figaro. Quant au prince de Ligne, le père, il se contenta du rôle modeste du greffier Doublemain : « Il faut avouer que s'il donnait de bons conseils aux autres, il jouait fort mal lui-même. On lui réservait généralement l'emploi du notaire qui rédige un contrat ou du laquais qui apporte une lettre, et encore manquait-il régulièrement son entrée;mais, en revanche, une fois en scène, on ne pouvait plus l'en faire sortir ( ) ; il disait tout bas, d'un ton suppliant, aux autres acteurs : « N'est-ce pas que je ne vous gêne pas »?
Enfin, après de nombreuses répétitions, la représentation eut lieu. Hélène de Ligne fut charmante, Elzéar délicieux, mais le chevalier l'emporta sur tous par sa verve endiablée.
( Gaston Maugras, Delphine de Sabran, marquise de Custine )
Théâtre de société à Beloeil !
Pendant son séjour à Spa, Mme de Sabran s'était particulièrement liée avec la princesse Charles de Ligne dont le mari était l'intime ami du chevalier de Boufflers. La princesse avait aimablement insisté pour qu'elle vînt lui faire une visite au château de Bel-Œil avec ses enfants et elle lui avait fait valoir, sachant le poids de l'argument, combien il serait facile au chevalier de quitter sa garnison de Valenciennes pour venir passer avec eux quelques jours charmants. Mme de Sabran n'eut garde de refuser une invitation si séduisante et, aussitôt sa cure terminée, elle partit pour Bel-Œil avec Elzéar et Delphine.
A peine ses hôtes étaient-ils installés que la princesse, pour les récréer, proposa de jouer la comédie : c'était la grande distraction de château au dix-huitième siècle. La proposition fut acceptée avec enthousiasme, mais quelle pièce jouerait-on? Le choix était délicat.
A ce moment le Mariage de Figaro faisait fureur à Paris. Comme les acteurs mondains ne redoutent pas en général les difficultés, l'on se décida à l'unanimité pour la pièce à la mode, et les répétitions commencèrent.
Hélène de Ligne jouait Suzanne, Mme de Sabran, la comtesse, Elzéar, Chérubin et le chevalier de Boufflers, Figaro. Quant au prince de Ligne, le père, il se contenta du rôle modeste du greffier Doublemain : « Il faut avouer que s'il donnait de bons conseils aux autres, il jouait fort mal lui-même. On lui réservait généralement l'emploi du notaire qui rédige un contrat ou du laquais qui apporte une lettre, et encore manquait-il régulièrement son entrée;mais, en revanche, une fois en scène, on ne pouvait plus l'en faire sortir ( ) ; il disait tout bas, d'un ton suppliant, aux autres acteurs : « N'est-ce pas que je ne vous gêne pas »?
Enfin, après de nombreuses répétitions, la représentation eut lieu. Hélène de Ligne fut charmante, Elzéar délicieux, mais le chevalier l'emporta sur tous par sa verve endiablée.
( Gaston Maugras, Delphine de Sabran, marquise de Custine )
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le domaine et château de Belœil, chez les princes de Ligne
Qu'est-ce qu'on ne donnerait pas pour rejoindre une si aimable compagnie. Toute la douceur de vivre y est
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Le domaine et château de Belœil, chez les princes de Ligne
Merci pour toutes ces photos
Mr ventier- Messages : 1133
Date d'inscription : 18/11/2020
Age : 58
Localisation : Rouen normandie
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