Une idylle amoureuse entre le docteur Dassy et Madame Elisabeth ?
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Leos
Mme de Sabran
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Re: Une idylle amoureuse entre le docteur Dassy et Madame Elisabeth ?
Chere Eli,
J'ai trouvé beaucoup de mentions sur le médecin Dassy dans Correspondance de Madame Elisabeth. Il semble donc qu'il appartenait à sa vie.
Leos
Leos- Messages : 794
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Re: Une idylle amoureuse entre le docteur Dassy et Madame Elisabeth ?
Mais oui, cher Leos ! l'homme qui est si beau, comme elle écrit toujours .
Si vous aviez la gentillesse de nous communiquer ce qui vous semble le plus intéressant ... j'en serais ravie !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: Une idylle amoureuse entre le docteur Dassy et Madame Elisabeth ?
Ce ne sont que des mentions trouvées dans les lettres.
Un ici a été mentionné ci-dessus, mais dans la Correspondance est une autre date 24.3 1786 .. J'envoie l'extrait dans un plus grand ensemble.
Surtout partagé so nom avec madame de Causans, le dernier soupir à la mémoire du docteur date de décembre 1790 et c'est dans une lettre à RAIGECOURT
A MADAME MARIE DE CAUSANS
9 février 1786
.......
[
A MADAME MARIE DE CAUSANS
Ce 1. mars 1786.
Je ne suis pas contente de ce que vous me dites de votre sœur, mon cœur. Je serois fâchée que ses douleurs de côté reprissent vivement ; mais comme j'espère qu'elles ne tiennent qu'à la fatigue, je crois que cela n'aura pas de suites. De plus, lorsque l'on a une obstruction , il arrive souvent que l'on en souffre ; ainsi vous avez tort de vous en affliger. Mais elle auroit encore plus de tort de n'être pas d'une parfaite exactitude à son régime : il est absolument nécessaire. Dassy me disoit encore l'autre jour qu'elle n'étoit point forte, qu'elle avoit besoin de ménagements. Je suis convaincue que le Carême lui fera beaucoup de bien. Elle ne jeûnera point, mais se privera de tout ce qui ne lui est pas permis : des courses trop fortes, que le désir et le besoin de se dissiper lui fait faire. Sa position est terrible : il faut qu'elle ne fasse rien qui la fatigue ; et en même temps il est aussi nécessaire qu'elle chasse les idées noires qui l'occupent sans relâche. Vous avez toutes les deux une douleur et une inquiétude différentes qui viennent de votre santé.
A MADAME MARIE DE CAUSAIS
Ce 24 mars 1786.
Je vous savois assez aimable, mon cœur, pour espérer avoir de vos nouvelles aujourd'hui, ou, pour mieux dire, celles de madame de Raigecourt; j'ai été charmée d'apprendre que ce n'étoit que la petite vérole volante. Cette maladie n'a aucune espèce de danger, et n'a pas non plus les inconvénients de l'autre : de vous défigurer absolument. Mais ce dont je suis fâchée, c'est de l'inquiétude que cela a donnée à votre sœur et des douleurs qu'elle a ressenties. Si elle n'étoit pas si malheureuse, je serois bien tentée de la gronder, car on doit, pour peu que l'on ait le sens commun, connoitre les symptômes de ces maladies qui sont différents. Vous me direz à cela que lorsque l'on est malheureux, on croit que tout va vous accabler, et c'est aussi ce qui me ferme la bouche. Mais pour vous, Madame, vous ne l'échapperez pas sur un autre sujet, il est vrai : c'est pour ce pauvre Dassy , objet continuel de vos railleries. Pourquoi le tracasser sur ses expressions, sur ce que son zèle l'emporte un peu , qu'il oublie qu'il écrit à des ignorantes, et que le pauvre homme ignore, ce qui est bien pis, qu'il parle à une femme dont l'esprit de critique est porté à un tel point qu'elle se moque même de ce qu'un homme est trop rempli de son objet ? Mais quel étoit le vôtre? De savoir ce que votre sœur devoit faire : vous le savez; eh bien, laissez-le tranquille. C'est le seul en qui votre sœur ait vraiment confiance : pour Dieu ! ne la lui ôtez pas, car ce seroit bien pis. Elle garderoit pour le coup ce noyau dont vous menacent Le Monnier et Petit, et qui me paroît de très-mauvaise compagnie. Qu'il tâche de la soulager, voilà ce que je lui demande et avec instance. Le Monnier va très-bien.
A MADAME MARIE DE CAUSANS.
16 août 1786
Vous êtes bien aimable, mon cœur, de m'avoir donné de vos nouvelles. Je voulois vous écrire, et je ne savois comment faire, ayant oublié l'adresse; je redoutois pour vous l'arrivée de Grandvilliers. Dieu vous appelle à une rande perfection , mon coeur , car il vous éprouve terriblement ; je ne doute pas que vous ne profitiez de toutes les positions où vous vous trouvez pour avancer dans la vertu. Il y a des impressions que l'on ne peut refuser à la nature : la vue des lieux où l'on a été heureux et où l'on n'a plus l'espoir de l'être par les mêmes raisons , apporte nécessairement cette tristesse et ce vide dont vous vous plaignez. Vous ne pouvez le dissiper qu'en priant beaucoup , et en jouissant de la vraie consolation que vous puissiez avoir, en pensant que votre frère n'est pas destiné , comme il y avoit lieu de le croire , à un malheur journalier. Jouissez-en bien , mon cœur. Soyez de la plus grande douceur vis-à-vis de votre belle-sœur. Si vous avez quelque chose à lui représenter , mettez-y bien des ména- gements. Elle pourroit craindre que l'on ne la crût toujours dans le même état, et par conséquent l'empêcher de profiter de ce que votre amitié vous engagera à lui dire.
J'ai reçu hier des nouvelles de Raigecourt ; elle est bien occupée de vous. Je suis bien contente de ce qu'elle n'a plus rien au côté. Elle me paroit raisonnable sur certains articles. Dieu veuille que tout le monde le soit. Elle estbien contente d'être sortie de Plombières : les belles dames la fatiguoient prodigieusement. D'après ce que vous me mandez de votre (un mot manquant arraché par le cachet) , j'espère que le voyage lui fera du bien. Voudriez-vous prier votre frère de me faire venir de l'huile, quand il sera en Provence. Dassy m'a trouvée bien : il m'a ordonné pilules, bouillons, médecines, etc. J'en ai pris une hier au soir dont je me porte très-joliment. Je ne ferai point d'aveu à Raigecourt, à moins que je ne me porte à merveille , lorsque je la verrai.
A MADAME DE RAIGECOURT
l. décembre 1790.
Mon Dieu ! ma pauvre Rage , qu'est-ce que l'on a pu vous conter de si extraordinaire? Je me creuse la téte pour le deviner, et ne le puis; si votre phrase ne portoit pas sur ce pays-ci, je croirois le savoir. Mais comme il 'est rien arrivé de si étrange , que nous sommes , que nous avons toujours été dans la plus parfaite tranquillité, je ne conçois pas ce que tu veux dire , à moins que tu ne veuilles parler d'un abbé Dubois, qui est mort à Chambéry. J'ai heureusement su que son repentir avoit prévenu son crime. Ah! mon cœur, j'espère que le Ciel ne me réserve pas un pareil malheur. Qu'au moins il laisse à mon frère le temps de reconnoître sa puissance et d'obtenir le pardon de ses fautes, voilà ce que je désire. Je me suis trompée de vingt-quatre heures pour le jour de la poste, ce qui fait que tu n'as pas eu de mes nouvelles la dernière. Tu sais le décret pour le clergé; et je vois d'ici tout ce que tu dis, tout ce que tu penses, combien tu estropies de bras , en fermant tes yeux et disant :
Enfin, Dieu lèvent; c'est bien! c'est bien! il faut se soumettre. Et puis, tu ne te soumets pas plus qu'une autre. Ne va pas le croire , parce que tu es très-résignée dans le premier moment; et puis la tête de ma Rage s'échauffe : telle réflexion l'agite; telle crainte la tourmente; telle personne court des risques : Que deviendra-t-il? Le forcera-t-on à agir contre son devoir et sa conscience? etc. , etc. Et voilà Rage aux champs, tout en disant : Mon Dieu, je vous l'offre ! Ayez la bonté, Mademoiselle, de ne pas tant vous tourmenter. M. de Condorcet a décidé qu'il ne falloit pas persécuter l'Église, pour ne pas rendre le clergé intéressant, parce que, dit-il, cela nuiroit infiniment à la Constitution. Ainsi, mon cœur, point de martyre; Dieu merci , car je t'avoue que je n'ai pas de goût pour ce genre de mort.
J'ai prévenu ta lettre , mon cœur, sur la mort de M. D| Dubois]. Je n'ai rien à ajouter à ce que je t'ai mandé; mais j'ai bien à te louer de la modération avec laquelle tu m'en parles. Remercies-en le Ciel, mon cœur; car tu 'eusses pas été comme cela, il y a deux ans. Crois que mon cœur a été bien combattu entre le désir de te faire plaisir, de parer aux inconvénients dont tu me parles, et les raisons que je te donne.
Adieu, je t'embrasse de tout mon cœur et t'aime de même.
Monsieur Wil est mort; et Dassy a sa place, et Monsieur lui-même l'a demandée. Ce médecin qui est si beau n'est plus ici.
[/i]Leos
Un ici a été mentionné ci-dessus, mais dans la Correspondance est une autre date 24.3 1786 .. J'envoie l'extrait dans un plus grand ensemble.
Surtout partagé so nom avec madame de Causans, le dernier soupir à la mémoire du docteur date de décembre 1790 et c'est dans une lettre à RAIGECOURT
A MADAME MARIE DE CAUSANS
9 février 1786
.......
[
i]Vos lettres à toutes les deux me font un plaisir sensible ; cependant je prierai Raigecourt de ne pas se fatiguer. Je ne suis pas contente que ses coliques continuent : je voudrois qu'elle n'attendit pas à son retourpour rendre compte de sa santé à Dassy. Vous devriez lui écrire pour elle : il ne faut pas laisser enraciner ces petits maux. Je vous en charge, mon cœur. J'imagine que, d'après la consultation que vous avez vue, vous n'en serez point contrariée. Je suis convaincue, mon cœur, qu'une fois revenue des eaux, vous ne serez pas aussi séparées que vous le croyez. Il y a à parier
A MADAME MARIE DE CAUSANS
Ce 1. mars 1786.
Je ne suis pas contente de ce que vous me dites de votre sœur, mon cœur. Je serois fâchée que ses douleurs de côté reprissent vivement ; mais comme j'espère qu'elles ne tiennent qu'à la fatigue, je crois que cela n'aura pas de suites. De plus, lorsque l'on a une obstruction , il arrive souvent que l'on en souffre ; ainsi vous avez tort de vous en affliger. Mais elle auroit encore plus de tort de n'être pas d'une parfaite exactitude à son régime : il est absolument nécessaire. Dassy me disoit encore l'autre jour qu'elle n'étoit point forte, qu'elle avoit besoin de ménagements. Je suis convaincue que le Carême lui fera beaucoup de bien. Elle ne jeûnera point, mais se privera de tout ce qui ne lui est pas permis : des courses trop fortes, que le désir et le besoin de se dissiper lui fait faire. Sa position est terrible : il faut qu'elle ne fasse rien qui la fatigue ; et en même temps il est aussi nécessaire qu'elle chasse les idées noires qui l'occupent sans relâche. Vous avez toutes les deux une douleur et une inquiétude différentes qui viennent de votre santé.
A MADAME MARIE DE CAUSAIS
Ce 24 mars 1786.
Je vous savois assez aimable, mon cœur, pour espérer avoir de vos nouvelles aujourd'hui, ou, pour mieux dire, celles de madame de Raigecourt; j'ai été charmée d'apprendre que ce n'étoit que la petite vérole volante. Cette maladie n'a aucune espèce de danger, et n'a pas non plus les inconvénients de l'autre : de vous défigurer absolument. Mais ce dont je suis fâchée, c'est de l'inquiétude que cela a donnée à votre sœur et des douleurs qu'elle a ressenties. Si elle n'étoit pas si malheureuse, je serois bien tentée de la gronder, car on doit, pour peu que l'on ait le sens commun, connoitre les symptômes de ces maladies qui sont différents. Vous me direz à cela que lorsque l'on est malheureux, on croit que tout va vous accabler, et c'est aussi ce qui me ferme la bouche. Mais pour vous, Madame, vous ne l'échapperez pas sur un autre sujet, il est vrai : c'est pour ce pauvre Dassy , objet continuel de vos railleries. Pourquoi le tracasser sur ses expressions, sur ce que son zèle l'emporte un peu , qu'il oublie qu'il écrit à des ignorantes, et que le pauvre homme ignore, ce qui est bien pis, qu'il parle à une femme dont l'esprit de critique est porté à un tel point qu'elle se moque même de ce qu'un homme est trop rempli de son objet ? Mais quel étoit le vôtre? De savoir ce que votre sœur devoit faire : vous le savez; eh bien, laissez-le tranquille. C'est le seul en qui votre sœur ait vraiment confiance : pour Dieu ! ne la lui ôtez pas, car ce seroit bien pis. Elle garderoit pour le coup ce noyau dont vous menacent Le Monnier et Petit, et qui me paroît de très-mauvaise compagnie. Qu'il tâche de la soulager, voilà ce que je lui demande et avec instance. Le Monnier va très-bien.
A MADAME MARIE DE CAUSANS.
16 août 1786
Vous êtes bien aimable, mon cœur, de m'avoir donné de vos nouvelles. Je voulois vous écrire, et je ne savois comment faire, ayant oublié l'adresse; je redoutois pour vous l'arrivée de Grandvilliers. Dieu vous appelle à une rande perfection , mon coeur , car il vous éprouve terriblement ; je ne doute pas que vous ne profitiez de toutes les positions où vous vous trouvez pour avancer dans la vertu. Il y a des impressions que l'on ne peut refuser à la nature : la vue des lieux où l'on a été heureux et où l'on n'a plus l'espoir de l'être par les mêmes raisons , apporte nécessairement cette tristesse et ce vide dont vous vous plaignez. Vous ne pouvez le dissiper qu'en priant beaucoup , et en jouissant de la vraie consolation que vous puissiez avoir, en pensant que votre frère n'est pas destiné , comme il y avoit lieu de le croire , à un malheur journalier. Jouissez-en bien , mon cœur. Soyez de la plus grande douceur vis-à-vis de votre belle-sœur. Si vous avez quelque chose à lui représenter , mettez-y bien des ména- gements. Elle pourroit craindre que l'on ne la crût toujours dans le même état, et par conséquent l'empêcher de profiter de ce que votre amitié vous engagera à lui dire.
J'ai reçu hier des nouvelles de Raigecourt ; elle est bien occupée de vous. Je suis bien contente de ce qu'elle n'a plus rien au côté. Elle me paroit raisonnable sur certains articles. Dieu veuille que tout le monde le soit. Elle estbien contente d'être sortie de Plombières : les belles dames la fatiguoient prodigieusement. D'après ce que vous me mandez de votre (un mot manquant arraché par le cachet) , j'espère que le voyage lui fera du bien. Voudriez-vous prier votre frère de me faire venir de l'huile, quand il sera en Provence. Dassy m'a trouvée bien : il m'a ordonné pilules, bouillons, médecines, etc. J'en ai pris une hier au soir dont je me porte très-joliment. Je ne ferai point d'aveu à Raigecourt, à moins que je ne me porte à merveille , lorsque je la verrai.
A MADAME DE RAIGECOURT
l. décembre 1790.
Mon Dieu ! ma pauvre Rage , qu'est-ce que l'on a pu vous conter de si extraordinaire? Je me creuse la téte pour le deviner, et ne le puis; si votre phrase ne portoit pas sur ce pays-ci, je croirois le savoir. Mais comme il 'est rien arrivé de si étrange , que nous sommes , que nous avons toujours été dans la plus parfaite tranquillité, je ne conçois pas ce que tu veux dire , à moins que tu ne veuilles parler d'un abbé Dubois, qui est mort à Chambéry. J'ai heureusement su que son repentir avoit prévenu son crime. Ah! mon cœur, j'espère que le Ciel ne me réserve pas un pareil malheur. Qu'au moins il laisse à mon frère le temps de reconnoître sa puissance et d'obtenir le pardon de ses fautes, voilà ce que je désire. Je me suis trompée de vingt-quatre heures pour le jour de la poste, ce qui fait que tu n'as pas eu de mes nouvelles la dernière. Tu sais le décret pour le clergé; et je vois d'ici tout ce que tu dis, tout ce que tu penses, combien tu estropies de bras , en fermant tes yeux et disant :
Enfin, Dieu lèvent; c'est bien! c'est bien! il faut se soumettre. Et puis, tu ne te soumets pas plus qu'une autre. Ne va pas le croire , parce que tu es très-résignée dans le premier moment; et puis la tête de ma Rage s'échauffe : telle réflexion l'agite; telle crainte la tourmente; telle personne court des risques : Que deviendra-t-il? Le forcera-t-on à agir contre son devoir et sa conscience? etc. , etc. Et voilà Rage aux champs, tout en disant : Mon Dieu, je vous l'offre ! Ayez la bonté, Mademoiselle, de ne pas tant vous tourmenter. M. de Condorcet a décidé qu'il ne falloit pas persécuter l'Église, pour ne pas rendre le clergé intéressant, parce que, dit-il, cela nuiroit infiniment à la Constitution. Ainsi, mon cœur, point de martyre; Dieu merci , car je t'avoue que je n'ai pas de goût pour ce genre de mort.
J'ai prévenu ta lettre , mon cœur, sur la mort de M. D| Dubois]. Je n'ai rien à ajouter à ce que je t'ai mandé; mais j'ai bien à te louer de la modération avec laquelle tu m'en parles. Remercies-en le Ciel, mon cœur; car tu 'eusses pas été comme cela, il y a deux ans. Crois que mon cœur a été bien combattu entre le désir de te faire plaisir, de parer aux inconvénients dont tu me parles, et les raisons que je te donne.
Adieu, je t'embrasse de tout mon cœur et t'aime de même.
Monsieur Wil est mort; et Dassy a sa place, et Monsieur lui-même l'a demandée. Ce médecin qui est si beau n'est plus ici.
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Leos- Messages : 794
Date d'inscription : 29/12/2013
Age : 54
Localisation : Zlin, Tcheque
Re: Une idylle amoureuse entre le docteur Dassy et Madame Elisabeth ?
Je suis désolé,
Je n'ai pas pu bien copier le texte. dans la prévisualisation, le texte avait l'air bien .de façon cohérente. Mais comme je l'ai envoyé, il s'est effondré comme ça ..
ça ne peut plus être comparé?
Léos
Je n'ai pas pu bien copier le texte. dans la prévisualisation, le texte avait l'air bien .de façon cohérente. Mais comme je l'ai envoyé, il s'est effondré comme ça ..
ça ne peut plus être comparé?
Léos
Leos- Messages : 794
Date d'inscription : 29/12/2013
Age : 54
Localisation : Zlin, Tcheque
Re: Une idylle amoureuse entre le docteur Dassy et Madame Elisabeth ?
Oh, cher Leos, ne vous inquiétez pas : je vais le remettre d'aplomb !
Et je vous en remercie .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Une idylle amoureuse entre le docteur Dassy et Madame Elisabeth ?
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Une idylle amoureuse entre le docteur Dassy et Madame Elisabeth ?
... ce qu'Anne Bernet interprète ainsi :Leos a écrit:
Monsieur Wil est mort; et Dassy a sa place, et Monsieur lui-même l'a demandée. Ce médecin qui est si beau n'est plus ici.
Pour plus de sûreté, peut-être parce qu'elle se sentait faiblir, fin novembre, Elisabeth accomplit un dernier sacrifice, en obtenant du comte de Provence qu'il accordât la succession de son médecin, récemment décédé au docteur Dassy. Ainsi, c'en serait fait : elle ne reverrait plus " cet homme qui est si beau " et qu'elle aimait tant .
Mais alors, s'il s'agissait d'éloigner prudemment Dassy , pourquoi lui confier ce projet de maison particulière à Fontainebleau, là où il habite justement ? ( c'est un éloignement qui rapprocherait plutôt ) ... et alors que Louis XVI vient de lui offrir Montreuil ? Et comment construire, à Fontainebleau, avec quel argent, alors qu'elle tire presque le diable par la queue, à Montreuil, son frère ne déliant pas facilement les cordons de la bourse et lui refusant même une baignoire ? Pourtant ce projet est si concret qu'Elisabeth dessine les sujets de la corniche et commande ceux des boiseries du salon ... Et pourquoi ce secret absolu autour de Fontainebleau, même vis-à-vis de Rage et Bombe, ses confidentes, auxquelles elle rebat les oreilles de " l'homme qui est si beau " ? ( ) Et enfin, quels terrains Dassy achète-t-il pour elle, en sous-main, à Fontainebleau ? ... la parcelle dans l'angle obtus formé par la rue de France et le chemin des Buttes, prolongement de la rue Saint-Merry dans laquelle se trouve sa propre maison à lui !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
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