Le chevalier Dagoty : Jean-Baptiste-André Gautier-Dagoty
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Le chevalier Dagoty : Jean-Baptiste-André Gautier-Dagoty
Résumé de deux articles de Jérôme Delatour et Lucie Fléjoue du service du patrimoine de la bibliothèque de L’INHA.
Jean-Baptiste-André Gautier-Dagoty (né vers 1738/40-1786) était le fils aîné de Jacques-Fabien Gautier (1711-1786), anatomiste pensionné du roi et graveur éditeur d’estampes, qui autour de 1715 avait repris à son compte les procédés d’impression en trichromie mis au point par son maître Jacques Christophe Le Blon.
Jean-Baptiste-André fut le premier à ajouter au nom des Gautier celui de sa grand-mère paternelle Marie-Madeleine Dagoty. Ayant de surcroît obtenu le titre de chevalier de l'ordre de Saint-Jean-de-Latran, il se fit ainsi appeler le « chevalier Dagoty ».
Ayant d’abord contribué aux gravures en couleurs des Observations sur l'histoire naturelle, sur la physique et sur la peinture, créées par son père en 1752 et continuées jusqu’à leur mort conjointe en 1786, il se tourna, aux abords de la trentaine, vers la gravure de portraits.
Coup sur coup, il fit paraître la Monarchie françoise, ou recueil chronologique des portraits de tous les rois et chefs des premières familles... depuis Pharamond jusqu'à Louis XV (1770, eau-forte ; inachevé) ; la Galerie françoise ou portraits des hommes et des femmes célèbres qui ont paru en France (1770, en manière noire) ; puis la Galerie universelle contenant les portraits de personnes célèbres de tout pays, actuellement vivantes (1772, en couleurs, inachevée), dont Louis XV, le chancelier Maupeou et le duc de La Vrillière peints sur le vif.
Il fit également le portrait de l'impératrice Marie-Thérèse, « d’après le tableau qui est dans les appartement[s] de Md la dauphine ».
Tout ceci indique que le chevalier Dagoty avait ses entrées à la Cour. Dès 1770, il composa et grava en manière noire une scène qui montrait le duc de Choiseul présentant au dauphin le portrait de Marie-Antoinette. (Collections du Château de Versailles)
En 1775 enfin, une opportunité unique s’offrit à lui. Dès l’avènement de Louis XVI (10 mai 1774), un portrait en buste du roi et de la reine avait été commandé au peintre Joseph-Siffred Duplessis pour la cour de Vienne. Dagoty était pressenti pour en effectuer des copies mais en 1775, Duplessis n’avait pas encore achevé le portrait du roi.
Devant l’impatience de l’impératrice, l’ambassadeur Mercy-Argenteau, confia le portrait de la reine à Dagoty qui dans le même temps, obtint la commande d'un portrait en pied.
Saisissant sa chance, Dagoty travailla avec la plus extrême diligence. En à peine plus de deux mois, le portrait en buste fut peint et envoyé à Vienne, le 18 mai 1775. Hélas, l’impératrice le reçut fort mal. Par une lettre du 1er juin 1775, l’ambassadeur de France à Vienne informa Mercy-Argenteau de la réception du tableau et du mécontentement de Marie-Thérèse : « il lui a paru mauvais tant pour la ressemblance que pour l’exécution ».
Si l’on en croit les Mémoires Secrets de Bachaumont, l’impératrice renvoya incontinent le tableau à sa fille, « en lui marquant que sans doute on s’étoit trompé dans l’expédition du présent ; qu’elle n’avoit point trouvé le portrait d’une reine de France, mais celui d’une actrice ; qu’elle le lui faisoit remettre, en attendant le véritable ».
Le portrait de la reine en buste a disparu, mais la bibliothèque de l’INHA conserve une épreuve en couleurs sur papier non signée (ci-dessous) qui semble en être une version gravée de la plus grande rareté, peut-être unique.
Tout en ayant des liens de parenté évidents avec le portrait en pied, ce portrait en buste semble en être une version assagie.
(on comprend mieux ainsi la déception de Marie-Thérèse...)
Cliché INHA.
En juillet 1775, Dagoty acheva le portrait en pied qui ne fut pas mieux accueilli à Versailles que le portrait en buste à Vienne. Offert au prince Georg Adam von Starhemberg en 1777, il est aujourd’hui conservé à Versailles.
Cependant, Marie-Antoinette ne fut pas fâchée des services de Dagoty. En 1776, le chevalier lui présenta hardiment un singulier placet. Une gouache où il se représentait lui-même en train de peindre le portrait en pied de Marie-Antoinette, tandis qu’une dame présentait à la reine le placet de Dagoty, par lequel il la suppliait « humblement de vouloir bien lui permettre de porter le titre de Son peintre ».
Son autre protectrice, Madame, comtesse de Provence, figurait en bonne place au fond de la composition. Marie-Antoinette ne fut pas sourde à sa requête puisque Dagoty porta, dès la fin de l’année 1775, le titre de « peintre de la reine et de Madame » (Gazette de France, 13 novembre 1775).
Le portrait de Louis XVI enfin achevé par Duplessis, le chevalier Dagoty le grava en couleur pour faire pendant semble t-il à son propre portrait en buste de la reine.
Cliché INHA.
Vers la fin des années 1770, le chevalier Dagoty se lança dans une nouvelle aventure : l’impression textile de luxe.
Reprenant la gravure tirée du portrait de Louis XVI par Duplessis, il en réalisa une impression sur velours de coton.
Cliché INHA avant restauration.
En 1779 il obtint un certificat de l’Académie des sciences « sur une nouvelle manière d’imprimer des dessins sur des étoffes en soye et sur des velours de coton », et un privilège exclusif pour exploiter son procédé. Il ouvrit une manufacture rue de Monceau, faubourg du Roule.
Selon une réclame de 1780, ses productions se vendaient en exclusivité « chez le sieur Delpech, marchand d'étoffes de soie, rue Saint-Nicaise, à Paris ». On promet de produire toutes sortes de tissus d’ameublement ; on loue la netteté et la solidité supérieure du procédé Dagoty sur « les étoffes peintes de la Chine & autres ». Le 16 mai 1780, Dagoty présenta à Versailles devant le roi, des échantillons de son procédé d’impression.
La bibliothèque de l’INHA conserve deux garnitures de dos de fauteuil imprimées en couleurs sur soie à l’eau-forte représentant des scènes de la vie d’Henri IV. Il est fort probable qu’elles correspondent à une souscription de 1782.
Elles sont les seuls exemplaires au monde connus à ce jour. Loin d'illustrer des épisodes réels de la vie d'Henri IV, elles représentent des anecdotes inventées, empruntées à des pièces de théâtre à succès, et mêlent sans façon tragique et comique.
Restitution de montage, cliché INHA.
L’extrême rareté de la suite d’Henri IV, suggère que celle-ci n’alla pas au-delà des quelques exemplaires d’essai ou de démonstration, ou que les rares suites effectivement montées sur des fauteuils, très fragiles, ont disparu.
Il semble que l’affaire du chevalier Dagoty tourna court. Une annonce parue dans le Journal de littérature, des sciences et des arts en 1782, corrobore cette hypothèse en mettant en lumière des difficultés rencontrées par Dagoty. Tout en s’efforçant de rassurer sa clientèle en vantant « la continuité de ses travaux », celle-ci ne peut nier cependant une « interruption survenue par diverses contestations » de son « privilège exclusif » d’imprimer en couleurs sur tissus.
De plus, les lecteurs sont renvoyés non pas à la manufacture du chevalier Dagoty mais à l’adresse de son frère cadet Edouard, rue Saint-Honoré.
S’il avait des appuis à la cour, Jean-Baptiste-André Gautier-Dagoty y avait aussi de redoutables ennemis parmi lesquels les Campan. Dans ses Mémoires, Madame Campan évoque en termes cinglants le portrait en pied de la reine : « les plus misérables artistes étaient admis à l'honneur de la peindre ; on exposa dans la galerie de Versailles un tableau en pied représentant Marie-Antoinette dans toute sa pompe royale. Ce tableau destiné à la cour de Vienne et peint par un homme qui ne mérite pas d'être nommé révolta tous les gens de goût ».
Le 16 février 1782, Monsieur Campan écrivait au comte d’Angiviller en l'invitant à empêcher « les enluminures » de Dagoty de paraître en soucription dans le Mercure. Angiviller, qui quelques années plus tard favorisa les velours peints de Grégoire, n’affichait que mépris pour les Dagoty, répondit à Campan : « Heureusement, qui dit inséré dans le Mercure dit à peu près oublié au bout d'une huitaine ou même moins, et je doute que, malgré cette annonce brillante, des horreurs comme ces estampes trouvent beaucoup d'acheteurs ».
Articles complets :
https://blog.bibliotheque.inha.fr/fr/posts/nouveau-billet-2.html
https://blog.bibliotheque.inha.fr/fr/posts/nouveau-billet-3.html
Jean-Baptiste-André Gautier-Dagoty (né vers 1738/40-1786) était le fils aîné de Jacques-Fabien Gautier (1711-1786), anatomiste pensionné du roi et graveur éditeur d’estampes, qui autour de 1715 avait repris à son compte les procédés d’impression en trichromie mis au point par son maître Jacques Christophe Le Blon.
Jean-Baptiste-André fut le premier à ajouter au nom des Gautier celui de sa grand-mère paternelle Marie-Madeleine Dagoty. Ayant de surcroît obtenu le titre de chevalier de l'ordre de Saint-Jean-de-Latran, il se fit ainsi appeler le « chevalier Dagoty ».
Ayant d’abord contribué aux gravures en couleurs des Observations sur l'histoire naturelle, sur la physique et sur la peinture, créées par son père en 1752 et continuées jusqu’à leur mort conjointe en 1786, il se tourna, aux abords de la trentaine, vers la gravure de portraits.
Coup sur coup, il fit paraître la Monarchie françoise, ou recueil chronologique des portraits de tous les rois et chefs des premières familles... depuis Pharamond jusqu'à Louis XV (1770, eau-forte ; inachevé) ; la Galerie françoise ou portraits des hommes et des femmes célèbres qui ont paru en France (1770, en manière noire) ; puis la Galerie universelle contenant les portraits de personnes célèbres de tout pays, actuellement vivantes (1772, en couleurs, inachevée), dont Louis XV, le chancelier Maupeou et le duc de La Vrillière peints sur le vif.
Il fit également le portrait de l'impératrice Marie-Thérèse, « d’après le tableau qui est dans les appartement[s] de Md la dauphine ».
Tout ceci indique que le chevalier Dagoty avait ses entrées à la Cour. Dès 1770, il composa et grava en manière noire une scène qui montrait le duc de Choiseul présentant au dauphin le portrait de Marie-Antoinette. (Collections du Château de Versailles)
En 1775 enfin, une opportunité unique s’offrit à lui. Dès l’avènement de Louis XVI (10 mai 1774), un portrait en buste du roi et de la reine avait été commandé au peintre Joseph-Siffred Duplessis pour la cour de Vienne. Dagoty était pressenti pour en effectuer des copies mais en 1775, Duplessis n’avait pas encore achevé le portrait du roi.
Devant l’impatience de l’impératrice, l’ambassadeur Mercy-Argenteau, confia le portrait de la reine à Dagoty qui dans le même temps, obtint la commande d'un portrait en pied.
Saisissant sa chance, Dagoty travailla avec la plus extrême diligence. En à peine plus de deux mois, le portrait en buste fut peint et envoyé à Vienne, le 18 mai 1775. Hélas, l’impératrice le reçut fort mal. Par une lettre du 1er juin 1775, l’ambassadeur de France à Vienne informa Mercy-Argenteau de la réception du tableau et du mécontentement de Marie-Thérèse : « il lui a paru mauvais tant pour la ressemblance que pour l’exécution ».
Si l’on en croit les Mémoires Secrets de Bachaumont, l’impératrice renvoya incontinent le tableau à sa fille, « en lui marquant que sans doute on s’étoit trompé dans l’expédition du présent ; qu’elle n’avoit point trouvé le portrait d’une reine de France, mais celui d’une actrice ; qu’elle le lui faisoit remettre, en attendant le véritable ».
Le portrait de la reine en buste a disparu, mais la bibliothèque de l’INHA conserve une épreuve en couleurs sur papier non signée (ci-dessous) qui semble en être une version gravée de la plus grande rareté, peut-être unique.
Tout en ayant des liens de parenté évidents avec le portrait en pied, ce portrait en buste semble en être une version assagie.
(on comprend mieux ainsi la déception de Marie-Thérèse...)
Cliché INHA.
En juillet 1775, Dagoty acheva le portrait en pied qui ne fut pas mieux accueilli à Versailles que le portrait en buste à Vienne. Offert au prince Georg Adam von Starhemberg en 1777, il est aujourd’hui conservé à Versailles.
Cependant, Marie-Antoinette ne fut pas fâchée des services de Dagoty. En 1776, le chevalier lui présenta hardiment un singulier placet. Une gouache où il se représentait lui-même en train de peindre le portrait en pied de Marie-Antoinette, tandis qu’une dame présentait à la reine le placet de Dagoty, par lequel il la suppliait « humblement de vouloir bien lui permettre de porter le titre de Son peintre ».
Son autre protectrice, Madame, comtesse de Provence, figurait en bonne place au fond de la composition. Marie-Antoinette ne fut pas sourde à sa requête puisque Dagoty porta, dès la fin de l’année 1775, le titre de « peintre de la reine et de Madame » (Gazette de France, 13 novembre 1775).
Le portrait de Louis XVI enfin achevé par Duplessis, le chevalier Dagoty le grava en couleur pour faire pendant semble t-il à son propre portrait en buste de la reine.
Cliché INHA.
Vers la fin des années 1770, le chevalier Dagoty se lança dans une nouvelle aventure : l’impression textile de luxe.
Reprenant la gravure tirée du portrait de Louis XVI par Duplessis, il en réalisa une impression sur velours de coton.
Cliché INHA avant restauration.
En 1779 il obtint un certificat de l’Académie des sciences « sur une nouvelle manière d’imprimer des dessins sur des étoffes en soye et sur des velours de coton », et un privilège exclusif pour exploiter son procédé. Il ouvrit une manufacture rue de Monceau, faubourg du Roule.
Selon une réclame de 1780, ses productions se vendaient en exclusivité « chez le sieur Delpech, marchand d'étoffes de soie, rue Saint-Nicaise, à Paris ». On promet de produire toutes sortes de tissus d’ameublement ; on loue la netteté et la solidité supérieure du procédé Dagoty sur « les étoffes peintes de la Chine & autres ». Le 16 mai 1780, Dagoty présenta à Versailles devant le roi, des échantillons de son procédé d’impression.
La bibliothèque de l’INHA conserve deux garnitures de dos de fauteuil imprimées en couleurs sur soie à l’eau-forte représentant des scènes de la vie d’Henri IV. Il est fort probable qu’elles correspondent à une souscription de 1782.
Elles sont les seuls exemplaires au monde connus à ce jour. Loin d'illustrer des épisodes réels de la vie d'Henri IV, elles représentent des anecdotes inventées, empruntées à des pièces de théâtre à succès, et mêlent sans façon tragique et comique.
Restitution de montage, cliché INHA.
L’extrême rareté de la suite d’Henri IV, suggère que celle-ci n’alla pas au-delà des quelques exemplaires d’essai ou de démonstration, ou que les rares suites effectivement montées sur des fauteuils, très fragiles, ont disparu.
Il semble que l’affaire du chevalier Dagoty tourna court. Une annonce parue dans le Journal de littérature, des sciences et des arts en 1782, corrobore cette hypothèse en mettant en lumière des difficultés rencontrées par Dagoty. Tout en s’efforçant de rassurer sa clientèle en vantant « la continuité de ses travaux », celle-ci ne peut nier cependant une « interruption survenue par diverses contestations » de son « privilège exclusif » d’imprimer en couleurs sur tissus.
De plus, les lecteurs sont renvoyés non pas à la manufacture du chevalier Dagoty mais à l’adresse de son frère cadet Edouard, rue Saint-Honoré.
S’il avait des appuis à la cour, Jean-Baptiste-André Gautier-Dagoty y avait aussi de redoutables ennemis parmi lesquels les Campan. Dans ses Mémoires, Madame Campan évoque en termes cinglants le portrait en pied de la reine : « les plus misérables artistes étaient admis à l'honneur de la peindre ; on exposa dans la galerie de Versailles un tableau en pied représentant Marie-Antoinette dans toute sa pompe royale. Ce tableau destiné à la cour de Vienne et peint par un homme qui ne mérite pas d'être nommé révolta tous les gens de goût ».
Le 16 février 1782, Monsieur Campan écrivait au comte d’Angiviller en l'invitant à empêcher « les enluminures » de Dagoty de paraître en soucription dans le Mercure. Angiviller, qui quelques années plus tard favorisa les velours peints de Grégoire, n’affichait que mépris pour les Dagoty, répondit à Campan : « Heureusement, qui dit inséré dans le Mercure dit à peu près oublié au bout d'une huitaine ou même moins, et je doute que, malgré cette annonce brillante, des horreurs comme ces estampes trouvent beaucoup d'acheteurs ».
Articles complets :
https://blog.bibliotheque.inha.fr/fr/posts/nouveau-billet-2.html
https://blog.bibliotheque.inha.fr/fr/posts/nouveau-billet-3.html
Marie-Jeanne- Messages : 1482
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Le chevalier Dagoty : Jean-Baptiste-André Gautier-Dagoty
Merci, chère Marie-Jeanne, c'est passionnant !
Le 16 février 1782, le mari de Mme Campan écrivait au comte d’Angiviller pour s’emporter contre les « enluminures » du cadet Dagoty, Edouard, et l'inviter à les empêcher de paraître en soucription dans le Mercure. Angiviller, qui favorisa les velours peints de Grégoire quelques années plus tard, n’affichait au contraire que mépris pour les Dagoty : « heureusement », répondit-il à Campan, « qui dit inséré dans le Mercure dit à peu près oublié au bout d'une huitaine ou même moins, et je doute que, malgré cette annonce brillante, des horreurs comme ces estampes trouvent beaucoup d'acheteurs ».
Je suis allée chercher dans La vie mouvementée d'Henriette Campan , de Mme Haroche-Bouzinac, quelles pouvaient être les raisons de pareille détestation des époux Campan à l'encontre de Dagoty, mais rien ... il ne figure pas dans l'index des noms propres . Ni à Gautier, ni à Dagoty . Je reste sur ma faim.
Ce procédé d'impression d'images en couleurs sur tissus était novateur et remarquable, mais peu fait pour une véritable industrialisation.
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 54459
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le chevalier Dagoty : Jean-Baptiste-André Gautier-Dagoty
Merci Marie-Jeanne !
J'ignorais, ou avais-je zappé, son aventure malheureuse dans l'impression de textile de luxe.
Notre rubrique consacrée à ses portraits de Marie-Antoinette (très souvent attribués), ainsi qu'aux créations de ses frères, c'est ici :
Les Gautier-Dagoty
A l'exception du petit tableau représentant Marie-Antoinette à Trianon (qu'on lui attribue depuis peu), je dois dire que sa peinture ne me séduit guère...
J'ignorais, ou avais-je zappé, son aventure malheureuse dans l'impression de textile de luxe.
Notre rubrique consacrée à ses portraits de Marie-Antoinette (très souvent attribués), ainsi qu'aux créations de ses frères, c'est ici :
Les Gautier-Dagoty
A l'exception du petit tableau représentant Marie-Antoinette à Trianon (qu'on lui attribue depuis peu), je dois dire que sa peinture ne me séduit guère...
La nuit, la neige- Messages : 17719
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le chevalier Dagoty : Jean-Baptiste-André Gautier-Dagoty
Ce n'était certes pas un grand peintre que je n'adore pas non plus. Il semble néanmoins avoir séduit ces dames, du moins pendant un temps. Peut être par sa personnalité et sa détermination à se faire une place.
Quelle qu'en soit la qualité, son grand portrait de Marie-Antoinette est intéressant.
De mon point de vue, j'y vois une jeune reine assumant de dépoussiérer les codes conventionnels. Imprudemment j'en conviens.
Ce qui naturellement « révolta tous les gens de goûts », mais pas Marie-Antoinette ni sa belle sœur semble t-il...
Quelle qu'en soit la qualité, son grand portrait de Marie-Antoinette est intéressant.
De mon point de vue, j'y vois une jeune reine assumant de dépoussiérer les codes conventionnels. Imprudemment j'en conviens.
Ce qui naturellement « révolta tous les gens de goûts », mais pas Marie-Antoinette ni sa belle sœur semble t-il...
Marie-Jeanne- Messages : 1482
Date d'inscription : 16/09/2018
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