Napoléon et les femmes

Calonne a écrit:Pour la "neckraille", c'est de Louis XVI en personne
Après le départ de Calonne, il aurait dit ne vouloir "ni neckraille, ni prêtraille".

Il a eu les deux (Loménie de Brienne et Necker).
Bien joué.

Bon Dieu, mais c'est bien sûr !
Loulou : "ni neckraille, ni prêtraille".

Merci, cher Calonne.
Tu aurais mieux fait de rester ... c'est l'avis de Lacour-Gayet ( excellente biographie ).

Exactement ma chère Eleonore !

Fille du tsar Paul 1er et de Maria Fedorovna, et soeur d'Alexandre 1er, Napoléon pensa sérieusement à épouser cette grande-duchesse de quatorze ans, lorsqu'il divorça de l'impératrice Josèphine en 1809.
Des obstacles géopolitiques et de religion contraignirent l'empereur à renoncer à ce mariage.
L'écrivain Henri Troyat s'est inspiré de cette intrigue dans son roman "La Fiancée de l'Ogre" publié en 2004.

C’est surtout la mère de cette princesse, à la cour de Saint-Petersbourg, qui s’opposa de toutes ses forces à ce mariage avec un homme «sans naissance… un parvenu». Alexandre, le frère de la princesse, n’était pas très enthousiaste lui non plus, tout en temporisant et faisant traîner les pourparlers de fiançailles, pensant aux perspectives d’avenir… possibles ! Finalement le côté russe réussit à refuser le plus diplomatiquement possible, la princesse épousa le prince d’Orange, prince héritier du nouveau royaume des Pays-Bas (= Hollande + Belgique). Elle s’adapta bien à son nouvel état, apprit le néerlandais, qu’elle parlait mieux que ne le parlait son époux, mais regretta toujours la Russie, fit le plus possible pour importer quelques traditions de son pays natal, et entre les deux capitales de sa nouvelle patrie (=La Haye et Bruxelles) préféra toujours Bruxelles… jouait la proximité de Paris ?!  — Petite rectification : il s’agit bien de la grande-duchesse Anna-Pavlovna et non de la grande-duchesse Anna-Petrovna, arrière-grand-mère de cette dernière. Nuance !

Très vexé du refus russe, Napoléon fit antidater les dépêches officielles annonçant ses fiançailles avec Marie-Louise (dont les tractations étaient menées en parallèle) aux autres cours d’Europe, afin de faire croire que cette alliance avait été décidée en premier choix et non par dépit