Notre jeu de l'été

Dominique Poulin a écrit:Vous êtes décidement mon double, Gouv, un jumeau ! 

Mr ventier a écrit:

Voilà j'espère que cela vous a amusés.
.

Beaucoup !

Oui !!!

J'en ai aussi une bien bonne, les amis !  
... une excellente !
Voici :

Nous sommes à Versailles.  Une dame , sous prétexte de lui montrer des portraits,  prie un monsieur d'entrer dans un cabinet.
Là, schpounk !  elle l'embrasse. ( en tout bien tout honneur, je le jure ) .

Qui est cette dame ?  Qui est ce monsieur ?

Hum... à quelle époque cela se passe-t-il ?! Ces deux personnes nous sont-elles connues (si du moins nous sommes curieux) ? Où sont situés ces cabinets (cela est supposé se passer dans le château) ?

Lecréateur a écrit:Hum... à quelle époque cela se passe-t-il ?! Ces deux personnes nous sont-elles connues (si du moins nous sommes curieux) ? Où sont situés ces cabinets (cela est supposé se passer dans le château) ?

Cela se passe sensiblement au début du règne de Louis XVI. Les deux personnes nous sont connues comme le loup blanc. Les cabinets sont dans le château, mais si je vous disais où exactement, je vous débroussaillerais trop le terrain.

Pourriez-vous du moins nous dire où ce n'est pas...exactement ?!

Lecréateur a écrit:Pourriez-vous du moins nous dire où ce n'est pas...exactement ?!

Comment ça, où ce n'est pas ? Ce n'est pas dans les appartements de Marie-Antoinette, en tous cas.

Chaque mot compte : sous prétexte...montrer des portraits... Cette dame ne serait-elle pas peintre? Ce cabinet ne serait-il pas un atelier ? Peut-être voulait-elle lui montrer ce qu'elle voulait peindre ?!

Apparemment le mot le plus important est "schpounk"

Lecréateur a écrit:Chaque mot compte : sous prétexte...montrer des portraits... Cette dame ne serait-elle pas peintre? Ce cabinet ne serait-il pas un atelier ? Peut-être voulait-elle lui montrer ce qu'elle voulait peindre ?!

La dame n'est pas peintre. Il ne s'agit pas d'un atelier.

Lecréateur a écrit:Apparemment le mot le plus important est  "schpounk"

Schpounk est un petit mot à moi, je le confesse.    Dans le cas présent, il signifie que la dame embrasse soudainement le monsieur, qui ne s'y attendait pas du tout.    Quand elle est seule avec lui, précise le narrateur

Le Prince de Ligne ? Il avait une certaine habitude d'assauts intempestifs de ce genre ...

Je me doutais un peu que le mot "schpounk" ne sortait pas de la plume d'un chroniqueur de l'époque en question et voulait évoquer la surprise ! Mais vous avez lâché quelque chose d'important : il y a un narrateur derrière tout ça ! Ah ah, voilà qui doit faciliter l'enquête. Je résume les premiers éléments de celle-ci : la dame introduit le monsieur dans un cabinet dans le but d'être seule avec lui... il se peut évidemment que c'est une jeune dame avec son arrière-grand-père cacochyme adoré dont elle veut fêter l'anniversaire dans la plus stricte intimité, pourquoi pas ?!

Le narrateur et le monsieur ne forment-ils qu'une seule personne ? Cela faciliterait grandement les investigations !

Lucius a écrit:Le Prince de Ligne ? Il avait une certaine habitude d'assauts intempestifs de ce genre ...

Non, non.

Lecréateur a écrit:Je me doutais un peu que le mot "schpounk" ne sortait pas de la plume d'un chroniqueur de l'époque en question et voulait évoquer la surprise ! Mais vous avez lâché quelque chose d'important : il y a un narrateur derrière tout ça ! Ah ah, voilà qui doit faciliter l'enquête. Je résume les premiers éléments de celle-ci : la dame introduit le monsieur dans un cabinet dans le but d'être seule avec lui... il se peut évidemment que c'est une jeune dame avec son arrière-grand-père cacochyme adoré dont elle veut fêter l'anniversaire dans la plus stricte intimité, pourquoi pas ?!

Oui, pourquoi pas ! Mais non.
Elle n'est pas une jeune dame. Elle n'a pas de lien de parenté directe avec le monsieur.

Il semblerait que cette dame n'est pas une demi-mondaine, encore moins une dame peu fréquentable. Avait-elle été "présentée" à la Reine ? Le monsieur semble avoir manié la plume... presque comme tout le monde à l'époque. C'est un loup blanc... Ses (ou son) oeuvres sont-elles encore lues à la nôtre, même : encore éditées ?

Lecréateur a écrit:Il semblerait que cette dame n'est pas une demi-mondaine, encore moins une dame peu fréquentable.

Oh la la, que non !

Lecréateur a écrit: Avait-elle été "présentée" à la Reine ?

... à la dauphine.

Lecréateur a écrit: Le monsieur semble avoir manié la plume... presque comme tout le monde à l'époque. C'est un loup blanc... Ses (ou son) oeuvres sont-elles encore lues à la nôtre, même : encore éditées ?

Le monsieur a conté l'anecdote au narrateur. Les deux nous sont extrêmement bien connus.

Sont-ils tous les deux français ?

Lecréateur a écrit:Sont-ils tous les deux français ?

Non, seulement elle .

La dame est Henriette d'Angleterre, fille de Charles Ier. d'Angleterre et de la reine Henriette Marie de France. Le Monsieur est Louis XIV.

Nous sommes au début du règne de Louis XVI, Teresa .

Je tourne en rond .... je cale en somme,mais ce ne doit pas être ardu : le monsieur est étranger, la dame a été présentée à la dauphine, cependant il y a cette singulière énigme : il est malvenu de taquiner la  débroussailleuse ! Bigre : je vais devoir parcourir tous les cabinets du château... mais une simple toute petite question (si ce n'est pas trop taquiner la débroussailleuse) : à quel étage cela se passa-t-il ?!        Ah, encore une question : la dame et le monsieur ont-ils convolé en très justes noces après cette rencontre énigmatique ?!

Lecréateur a écrit:    Ah, encore une question : la dame et le monsieur ont-ils convolé en très justes noces après cette rencontre énigmatique ?!

Diable non !

Ce " rapprochement " inopiné n'avait aucun caractère amoureux.  La dame passait d'ailleurs pour un parangon de vertu.