Exposition " L’art de vivre en Provence au temps de Fragonard ". Musée provençal du costume et du bijou (Grasse)

Si vous passez par Grasse...

...ne manquez pas l'exposition " L’art de vivre en Provence au temps de Fragonard " au Musée provençal du costume et du bijou. Visible jusqu'au 7 novembre 2021, cette exposition présente le quotidien de la société du XVIIIe siècle à chaque moment de la journée.

Peu de pièces exposées mais elles sont extraordinaires !

(Photos Gabriel De Saint Firmin )

Merci pour cette annonce, Mr ventier...

Je complète avec ces quelques informations :


L’ART DE VIVRE EN PROVENCE AU TEMPS DE FRAGONARD

L’exposition imaginée pour l’été 2021 est une ode au siècle de prédilection de Jean-François Costa et son épouse Hélène. Elle vient faire écho à l’exposition qui lui rend hommage au Musée Jean-Honoré Fragonard.

La Provence est reconnue au XVIIIe siècle pour son art de vivre doux et raffiné. Le Musée provençal du costume et du bijou, écrin délicat de la collection d’Hélène Costa, accueille pour la première fois la collection d’arts décoratifs de son époux.



Inspirées par la peinture française et provençale du Siècle des lumières, les vitrines du musée prennent l’allure de scènes de genre.
À la manière des séries d’estampes ou de gravures qui figent en images les heures de la journée, le parcours de l’exposition suit le quotidien de la société du XVIIIe siècle à chaque moment de la journée, du matin jusqu’au soir.

Une table de toilette présente le rituel des préparations d’une dame de l’époque : flacons de parfum, boîtes à poudre, pots à fard et boîtes à perruque. D’autres scènes – cours de musique, lectures, repas... – présentent les arts décoratifs du temps.



Ce parcours est également chronologique, il traverse le siècle, de Louis XV aux premières années de l’Empire et présente des costumes et objets appartenant à différentes classes sociales : de l’artisane à l’aristocrate, entre noblesse et tiers état.
Dans une scénographie subtilement composée, le public est invité à découvrir les raffinements de la mode et des activités des femmes d’Arles, de Marseille, d’Aix-en-Provence, d’Avignon, de Toulon ou de Grasse.



La collection du Musée provençal du costume et du bijou compte plus d’un millier d’objets et costumes datant de cette période parmi lesquels ont été choisies pour l’exposition un grand nombre de pièces inédites.

* Source et infos complémentaires : Tourisme, pays de Grasse


Image : Facebook Fragonard, parfumeur officiel

Image : Facebook Fragonard, parfumeur officiel

Image : Facebook Fragonard, parfumeur officiel

Image : Facebook Fragonard, parfumeur officiel

INFORMATIONS PRATIQUES

HORAIRES
Du 26 juin au 7 novembre 2021
Ouvert du lundi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h30

PRIX
Pas de réservation nécessaire
Visite gratuite et entrée libre

ACCÈS
Musée du Costume et du Bijou
2 rue Jean Ossola
06130 Grasse
A quelques pas de l’Usine Historique
Parking Indigo à proximité

Merci pour ces images, ravissants mannequins, belle ambiance, malheureusement je ne serai pas dans la région.
Pour info, la famille Costa est également à la tête de la maison de parfums Fragonard, tout aussi délicieux.

Merci Marie-Jeanne de m'avoir devancée ; triste de ne plus avoir de la famille à Grasse....
Auriez-vous des renseignements sur les épingles à chapeaux au XVIII ? L'exposition à Galliéra "Indispensables accessoires " donnait la date de leur apparition en 1880 .Or, les dames qui les portent durant les events savent toutes que le port d'un chapeau fin XVIII demande l'utilisation d'un minimum de deux longues épingles...
Cette écharpe bleue portée en fichu est un peu étrange

Chère Clio, au XVIIIe les épingles servaient à l'habillement de la tête aux pieds. Il existait même le métier d'épinglier.
Par exemple, dans le trousseau de la comtesse de Provence, on comptabilise l'impressionnante quantité de 150 300 épingles :

96 000 de différentes tailles
24 000 noires de différentes tailles aussi
24 000 « à la reine »
6000 d'Angleterre
100 sur le modèle de Mr Richard, le fournisseur,
et enfin 200 de 4 pouces soit un peu plus de 10 cm.

Je ne saurais vous dire lesquelles servaient à quoi

Bien jolies images, en effet ...

Qui aurait une idée pour trouver ce genre de chapeau que l'on décorait nous même ?

Merci, chère Marie-Jeanne pour ces précisions hallucinantes !
Pourquoi toutes ces épingles ??? Je n'en reviens pas !

Mr ventier a écrit:Qui aurait une idée pour trouver ce genre de chapeau que l'on décorait nous même ?

L'« épingle à chapeau » pour coiffure ouvragée ou accessoirisée avec des pierreries. La pointe est beaucoup plus longue.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pingle

Marie-Jeanne a écrit:Chère Clio, au XVIIIe les épingles servaient à l'habillement de la tête aux pieds. Il existait même le métier d'épinglier.
Par exemple, dans le trousseau de la comtesse de Provence, on comptabilise l'impressionnante quantité de 150 300 épingles :

96 000 de différentes tailles
24 000 noires de différentes tailles aussi
24 000 « à la reine »
6000 d'Angleterre
100 sur le modèle de Mr Richard, le fournisseur,
et enfin 200 de 4 pouces soit un peu plus de 10 cm.

Je ne saurais vous dire lesquelles servaient à quoi

Oui, merci chère Marie-Jeanne pour ces détails (je vais les garder ) ; on s'en servait beaucoup pour les vêtements mais pour les chapeaux ? "differentes tailles", vague .
Trouvé ce livre sur le net mais crainte qu'il traite du XIX, XX (et mes étagères refusent de nouveaux achats ...)

Mme de Sabran a écrit:Merci, chère Marie-Jeanne pour ces précisions hallucinantes !  
Pourquoi toutes ces épingles ???  Je n'en reviens pas !

Une belle invention : la fermeture à glissière (chez nous, fermeture éclair )
On peut voir sur les costumes des centaines de petits trous laissés par des épingles .

Nous avions évoqué ce musée et ses collections à l'occasion d'une autre exposition. Voir notre sujet, illustré de nombreux portraits, costumes, et bijoux provençaux du 18e siècle :



Exposition : Antoine Raspal (1738-1811) peintre de l'élégance provençale

Voici la présentation du musée, au sein du groupe familial " Fragonard parfumeurs ", dont dépendent trois musées privés grassois : le Musée du parfum, le Musée Jean-Honoré Fragonard, et donc le Musée provençal du costume et du bijou.


LE MUSÉE PROVENÇAL DU COSTUME ET DU BIJOU

Hélène Costa, une provençale passionnée

Partageant avec son mari la passion des collections, Hélène Costa avait un goût immodéré pour les traditions provençales. Au fil de sa vie, elle a réuni un nombre impressionnant de vêtements provençaux ainsi que des bijoux typiques de cette région qui lui était si chère. Cette collection a donné lieu à l’ouverture en 1997 du Musée Provençal du Costume et du Bijou.


Histoire du lieu

C’est à l’entrée de la vieille ville de Grasse dans un très bel hôtel particulier, ancienne demeure de la marquise de Cabris, sœur de Mirabeau, que se situe le Musée Provençal du Costume et du Bijou. Dans cette noble demeure chargée d’histoire, loin du fracas du tribunal révolutionnaire qui autrefois l’occupât, se déroulent des enfilades de petits salons intimes répartis autour d’une magnifique cage d’escalier et se prêtant fort bien à la flânerie.


Les collections

Le musée abrite aujourd’hui une collection unique par sa qualité et sa diversité de vêtements et bijoux du XVIIIe à la fin du XIXe siècle : jupes, caracos, corsets, droulets, châtelaines, croix, boucles d’oreilles… Véritable pionnier, il est à ce jour l’un des rares établissements consacré exclusivement aux vêtements et parures traditionnels de la Provence des temps passés.


* Source et infos complémentaires : Fragonard - Le musée du costume (Grasse)

Épingles fournies à la reine par Prévost, parfumeur, aout 1792.

Marie-Jeanne, le souci du détail. On adore, très chère.