La visite du Petit Trianon: Chambre Dame d'Honneur

Lors de la construction du château, l'entresol ne possède véritablement qu'une chambre et une antichambre, les deux angles étant occupés par des escaliers. La pièce centrale est réservée aux intimes du Roi et de sa favorite. Marie-Antoinette y loge ses dames d'honneur successives lors des séjours au Petit Trianon, sans doute la comtesse de Noailles, mais surtout la fidèle princesse de Chimay, qui prend cette fonction en 1775 lors de la nomination de la princesse de Lamballe comme surintendante de la maison de la Reine.
Sous l'Empire, la chambre est attribuée à la demoiselle de compagnie de la princesse Borghèse, sœur de Napoléon. Avec la Monarchie de Juillet, c'est une femme de chambre de la duchesse d'Orléans qui l'occupe. La décoration actuelle est une restitution de l'état de référence de 1789. La toilette de campagne, attribuée à Jean-Henri Riesener, porte la marque au feu et au pinceau du garde-meuble du château de Trianon. En revanche, les fauteuils et les chaises en cabriolet, œuvre du maître-ébéniste Jacques Gay, bien que contemporains de Marie-Antoinette, ne sont placés au Petit Trianon qu'au XIXe siècle.

Merci JAG !
La visite est presque complète... :\\\\\\\\: 

Tu l'as dit, LNLN!  :  presque...  

photo: toujours WIkI free!

Changement de mobilier entre 2009 et 2012.

Merci Comte!!   

Quelques photos de la chambre de la dame d'honneur (visite du 4 mai 2019) :









Cette pièce est garnie, notamment, des meubles suivants :

- un guéridon en acajou de Jean-Henri Riesener, livré avec 3 autres pour Marie-Antoinette à Marly en 1781




- des sièges en cabriolet de Dupain, probablement livrés pour le salon de Marie-Antoinette dans sa maison du Hameau au Trianon




- une table à écrire en acajou de Jean-Henri Riesener, livrée pour le cabinet de la dame d'honneur à l'entresol du château de Trianon le 6 août 1777




- une voyeuse livrée en 1789 pour le service de Madame Elisabeth au château de Montreuil

C'est génial cette trappe pour le pot de chambre.

Crois bien que cela n’a pas non plus manqué de fasciner Stéphane Bern !

Joli reportage moins fan du reportage.

Oui, pas mal la trappe, service drôlement ingrat ...

J'aime bien : le rôle de figuration du fermier dans un tableau vivant, et puis aussi la vraie rouille, la fausse rouille, fausses lézardes  etc ...  tout l'art factice du " vieillissement  "  

Merci, ma chère Clio .

Très intéressant et trop court, on en redemande. Merci.