La prison royale de Tinchebray (Orne)
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Mr ventier
Mme de Sabran
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La prison royale de Tinchebray (Orne)
Je vous invite aujourd'hui à une visite moins réjouissante que d'habitude, les amis, pour ne pas dire carrément sinistre : le petit bourg de Tinchebray dans le département de l'Orne ( Normandie ) s'énorgueillit de posséder une prison royale. Située rue de la Paix, avec sa halle et son tribunal du XVIIème siècle, elle est un monument inscrit aux Monuments historiques.
Sous le règne d’Henri IV, en 1610, décision est prise de construire une prison à Tinchebray pour en remplacer une plus ancienne. Les travaux durent jusqu'en 1625. La prison obéit aux conditions en usage dans le duché de Normandie et possède conjointement un auditoire, ce qui permettait de juger les délinquants sans les faire sortir du bâtiment. Elle comporte quatre cellules sur deux étages où pouvaient s'entasser, dans chacune, une quinzaine de personnes .
La prison royale, un édifice qui s’inscrit bien dans le passé riche de l’histoire de Tinchebray. :copyright: Ouest-France
Tinchebray était un bailliage secondaire de celui de Mortain. Cette justice s'étendait sur dix-sept ou dix-huit paroisses égrenées dans les baillages de Vire, Falaise et Caen. Le tribunal se composait vers la fin d'un lieutenant particulier civil et criminel, d'un assesseur civil, d'un procureur du Roi et d'un commissaire aux saisies réelles.
C'est un grand bâtiment rectangulaire à un étage divisé en trois parties .
Au sud au rez-de-chaussée, la halle, dite « cohue », lieu obligé pour réunir la population et crier les sentences, à l'étage, un auditoire, au centre un escalier de bois.
Au nord, les geôles sont distribuées par un couloir peu riant ouvrant de l'autre côté sur la chapelle interne de la prison.
Chaque geôle possède une latrine. Si l’on s’approche, dans chacune on remarque un barreau à l’intérieur du trou ouvrant sur la rue. Ces barreaux ont été installés pour éviter que les détenus ne s’échappent par ce chemin. Après un régime drastique à l'eau et au pain sec, les plus maigres espéraient peut-être pouvoir se couler partout . On a donc fait de même en posant une grille dans les conduits des cheminées.
Les prisonniers les plus chanceux occupaient l’une des deux cellules qui comportent une cheminée et un sol en bois. Le bois pour le feu n'était pas un cadeau de la maison : ils devaient se le fournir eux-mêmes.
Les prisonniers pouvaient écouter la messe sans sortir de la prison, à travers les barreaux, leurs cellules ouvrant directement sur la chapelle dotée de cette haute et belle fenêtre que nous remarquons sur la façade. .
... et bien-sûr, horrible comme il se doit, le cachot ou " basse-fosse " , au sous-sol, au fond duquel les prisonniers que l'on voulait brimer encore plus que les autres restaient enfermés durant vingt-quatre parfois quarante-huit heures . :
Cette arme, nous raconte le guide, servait à transpercer les ventres et trancher les têtes ...
Les visiteurs les plus curieux ( dont nous sommes bien-sûr ) observent des inscriptions sur les portes de deux cellules. Les condamnés à mort dessinaient leurs potences sur les portes. Le docteur Guillotin ne mettra au point sa terrible machine qu'à la veille de la Révolution.
Certains gravaient leurs noms et même de courts textes lorsqu’ils savaient écrire, ce qui était assez rare à l’époque.
... moment d’émotion, n'est-ce pas , car il s’agit des derniers mots et dessins gravés par des hommes qui vont mourir. Ils étaient emmenés en charrette jusqu’à Domfront , distante de dix-sept kilomètres, pour y être exécutés .
La visite se termine par la salle du tribunal où, avec un peu d'imagination les mannequins nous donneraient presque l’illusion d’arriver en pleine audience. Nous remarquons à son chapeau à larges bords bien caractéristiques que le prévenu est un Chouan.
... et enfin le logis du gardien, salle de conseil, où l’unique pièce assez chichement meublée pouvait abriter toute une famille.
Cette plaque vient du château de la Corderie de Fresnes auquel elle avait été livrée en 1763. Elle est en plusieurs morceaux car, en signe d'abolition des privilèges, elle a été cassée à la masse par des ouvriers de Tinchebray qui ont aussi mis feu au château. Il ne restait plus que cette plaque après l’attaque.
Voici comment le château fut attaqué et réduit en cendres :
Le 10 octobre 1790, des miliciens républicains s'approchèrent du château de La Corderie, sis à Fresnes qui appartenait à Louis Bertrand Jean Julien de Thoury, écuyer.
Se sentant menacé, le seigneur de la Corderie tira de l'une des fenêtres de son château plusieurs coups de feu qui blessèrent quatre personnes. La Garde nationale de Frênes, secondée par les habitants de la paroisse et la Garde nationale de Tinchebray attaquèrent, en représailles, le château. Celui-ci fut séance tenante pillé, brûlé et détruit.
Jacques de la Fontenelle participa activement à la mise à sac. Des témoins affirment l'avoir vu faire des monceaux de tables, chaises et autres objets et de les briser ensuite avec une barre de fer, en disant voila "voilà comment il faut s'y prendre pour briser cela". On le vit mettre en morceaux les fenêtres du château avec un couteau à marc. Il emporta des linges, des draps, de la ferraille. Le lendemain de l'incendie, il alla boire chez Jean Boille, cabaretier et y distribua des chemises. Un jeune homme tenant des propos à l'avantage du sieur de la Corderie, eut pour effet de fâcher Jacques. Celui-ci voulut s'emparer de son fusil, mais il en fut empêché par des consommateurs. Il soutint qu'on avait bien fait de brûler le château, regrettait qu'on n'avait pas réussi à arrêter le châtelain et que s'il le tenait il lui ferait un mauvais parti.
http://genealogie.delafontenelle.net/soldats.htm
La Révolution faisait rage et la chouannerie normande s'organisait. La prison royale de Tinchebray, aux heures les plus sombres de la Terreur, allait accueillir parfois jusqu'à une soixantaine de prisonniers dans une promiscuité épouvantable. Il y avait des femmes parmi eux.
Lors de la levée de 300 000 hommes par la Convention en 1793, Michel Moulin, dit Michelot, refuse de s'enrôler. Il s'insurge, devient le chef chouan local et se met sous les ordres de Louis de Frotté, chef de la chouannerie normande.
Pour la petite histoire ( qui rejoint si souvent la grande ) , Louis de Frotté était le complice, ami ( et peut-être plus ), de l'anglaise Charlotte Atkyns que nous connaissons bien. La très dévouée et courageuse Mme Atkins ( nièce d'Horace Walpole si je ne m'abuse ) avait imaginé d'échanger ses vêtements avec ceux de Marie-Antoinette , afin que la Reine sorte de son cachot sous l'identité de la visiteuse britannique, et quitte le Temple.
Opération suicide si Marie-Antoinette avait accepté.
Notre sujet :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t1075p50-charlotte-walpole-atkyns-actrice-espionne-et-devouee-a-marie-antoinette
Le quartier général de Louis de Frotté fut un temps le château de Flers à quelque 14 km de Tinchebray .
Mais revenons à ce lieutenant de Frotté, Michel Moulin...
Son père est arrêté et meurt en prison le 16 décembre 1794 à Rennes. Michelot vit pendant de nombreuses années dans la clandestinité et combat les républicains.
Il fomente et réussi une évasion spectaculaire : l'abbé Dulaurant, réfractaire, et trois autres chouans sont incarcérés dans la prison de Tinchebray. Ils n'ont d'autre perspective qu'une prochaine exécution.
Dans la nuit du 20 au 21 prairial An II, Michelot Moulin avec soixante-quinze courageux compagnons entre dans Tinchebray gardée par les républicains. Trois chouans grimés et costumés en abbé et deux gardes républicains se présentent au geôlier qui leur ouvre la porte sans méfiance. Erreur ! Ils délivrent tous les prisonniers sauf un voleur, puis se retirent dans la nuit.
Voici comment Michelot rapporte les faits lui-même :
En 1796, Michelot salement blessé se réfugie dans le manoir de la Guyonnière situé à Saint-Jean-des-Bois, sur la commune de Tinchebray-
Sitôt sur pied, il reprend le combat de plus belle. Accusé de conspiration avec Georges Cadoudal, il est arrêté en 1804 et interné dans le fort de Joux, dans le Jura.
Il s’en évade en 1805 ( il voulait revoir sa Normandie ) et doit s'exiler en Angleterre. Depuis Jersey, où il s'établit durant son exil, il est mandaté par Louis XVIII de plusieurs missions d'espionnage en France et ses services lui vaudront d'être nommé colonel et chevalier de l'ordre de Saint-Louis par le roi après la défaite de la bataille de Waterloo.
Michelot Moulin meurt le 28 décembre 1839 à Caen.
Ses Mémoires ont été édités et publiés en 1893 et réédités en 2013.
https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=https%3A%2F%2Fgallica.bnf.fr%2Fark%3A%2F12148%2Fbpt6k46813s#federation=archive.wikiwix.com
Frotté avait continué à combattre avec âpreté la Révolution. Mais, arrêté par traitrise alors qu'il menait des négociations, il est fusillé le 18 février 1800 à Verneuil-sur-Avre et enterré à Caen.
Sous le règne d’Henri IV, en 1610, décision est prise de construire une prison à Tinchebray pour en remplacer une plus ancienne. Les travaux durent jusqu'en 1625. La prison obéit aux conditions en usage dans le duché de Normandie et possède conjointement un auditoire, ce qui permettait de juger les délinquants sans les faire sortir du bâtiment. Elle comporte quatre cellules sur deux étages où pouvaient s'entasser, dans chacune, une quinzaine de personnes .
La prison royale, un édifice qui s’inscrit bien dans le passé riche de l’histoire de Tinchebray. :copyright: Ouest-France
Tinchebray était un bailliage secondaire de celui de Mortain. Cette justice s'étendait sur dix-sept ou dix-huit paroisses égrenées dans les baillages de Vire, Falaise et Caen. Le tribunal se composait vers la fin d'un lieutenant particulier civil et criminel, d'un assesseur civil, d'un procureur du Roi et d'un commissaire aux saisies réelles.
C'est un grand bâtiment rectangulaire à un étage divisé en trois parties .
Au sud au rez-de-chaussée, la halle, dite « cohue », lieu obligé pour réunir la population et crier les sentences, à l'étage, un auditoire, au centre un escalier de bois.
Au nord, les geôles sont distribuées par un couloir peu riant ouvrant de l'autre côté sur la chapelle interne de la prison.
Chaque geôle possède une latrine. Si l’on s’approche, dans chacune on remarque un barreau à l’intérieur du trou ouvrant sur la rue. Ces barreaux ont été installés pour éviter que les détenus ne s’échappent par ce chemin. Après un régime drastique à l'eau et au pain sec, les plus maigres espéraient peut-être pouvoir se couler partout . On a donc fait de même en posant une grille dans les conduits des cheminées.
Les prisonniers les plus chanceux occupaient l’une des deux cellules qui comportent une cheminée et un sol en bois. Le bois pour le feu n'était pas un cadeau de la maison : ils devaient se le fournir eux-mêmes.
Les prisonniers pouvaient écouter la messe sans sortir de la prison, à travers les barreaux, leurs cellules ouvrant directement sur la chapelle dotée de cette haute et belle fenêtre que nous remarquons sur la façade. .
... et bien-sûr, horrible comme il se doit, le cachot ou " basse-fosse " , au sous-sol, au fond duquel les prisonniers que l'on voulait brimer encore plus que les autres restaient enfermés durant vingt-quatre parfois quarante-huit heures . :
Cette arme, nous raconte le guide, servait à transpercer les ventres et trancher les têtes ...
Les visiteurs les plus curieux ( dont nous sommes bien-sûr ) observent des inscriptions sur les portes de deux cellules. Les condamnés à mort dessinaient leurs potences sur les portes. Le docteur Guillotin ne mettra au point sa terrible machine qu'à la veille de la Révolution.
Certains gravaient leurs noms et même de courts textes lorsqu’ils savaient écrire, ce qui était assez rare à l’époque.
Je suis ici
en pension
chez Cailly
Ma bonne amie ne
vient pas me voir .
en pension
chez Cailly
Ma bonne amie ne
vient pas me voir .
... moment d’émotion, n'est-ce pas , car il s’agit des derniers mots et dessins gravés par des hommes qui vont mourir. Ils étaient emmenés en charrette jusqu’à Domfront , distante de dix-sept kilomètres, pour y être exécutés .
La visite se termine par la salle du tribunal où, avec un peu d'imagination les mannequins nous donneraient presque l’illusion d’arriver en pleine audience. Nous remarquons à son chapeau à larges bords bien caractéristiques que le prévenu est un Chouan.
... et enfin le logis du gardien, salle de conseil, où l’unique pièce assez chichement meublée pouvait abriter toute une famille.
Cette plaque vient du château de la Corderie de Fresnes auquel elle avait été livrée en 1763. Elle est en plusieurs morceaux car, en signe d'abolition des privilèges, elle a été cassée à la masse par des ouvriers de Tinchebray qui ont aussi mis feu au château. Il ne restait plus que cette plaque après l’attaque.
Voici comment le château fut attaqué et réduit en cendres :
Le 10 octobre 1790, des miliciens républicains s'approchèrent du château de La Corderie, sis à Fresnes qui appartenait à Louis Bertrand Jean Julien de Thoury, écuyer.
Se sentant menacé, le seigneur de la Corderie tira de l'une des fenêtres de son château plusieurs coups de feu qui blessèrent quatre personnes. La Garde nationale de Frênes, secondée par les habitants de la paroisse et la Garde nationale de Tinchebray attaquèrent, en représailles, le château. Celui-ci fut séance tenante pillé, brûlé et détruit.
Jacques de la Fontenelle participa activement à la mise à sac. Des témoins affirment l'avoir vu faire des monceaux de tables, chaises et autres objets et de les briser ensuite avec une barre de fer, en disant voila "voilà comment il faut s'y prendre pour briser cela". On le vit mettre en morceaux les fenêtres du château avec un couteau à marc. Il emporta des linges, des draps, de la ferraille. Le lendemain de l'incendie, il alla boire chez Jean Boille, cabaretier et y distribua des chemises. Un jeune homme tenant des propos à l'avantage du sieur de la Corderie, eut pour effet de fâcher Jacques. Celui-ci voulut s'emparer de son fusil, mais il en fut empêché par des consommateurs. Il soutint qu'on avait bien fait de brûler le château, regrettait qu'on n'avait pas réussi à arrêter le châtelain et que s'il le tenait il lui ferait un mauvais parti.
http://genealogie.delafontenelle.net/soldats.htm
La Révolution faisait rage et la chouannerie normande s'organisait. La prison royale de Tinchebray, aux heures les plus sombres de la Terreur, allait accueillir parfois jusqu'à une soixantaine de prisonniers dans une promiscuité épouvantable. Il y avait des femmes parmi eux.
Lors de la levée de 300 000 hommes par la Convention en 1793, Michel Moulin, dit Michelot, refuse de s'enrôler. Il s'insurge, devient le chef chouan local et se met sous les ordres de Louis de Frotté, chef de la chouannerie normande.
Pour la petite histoire ( qui rejoint si souvent la grande ) , Louis de Frotté était le complice, ami ( et peut-être plus ), de l'anglaise Charlotte Atkyns que nous connaissons bien. La très dévouée et courageuse Mme Atkins ( nièce d'Horace Walpole si je ne m'abuse ) avait imaginé d'échanger ses vêtements avec ceux de Marie-Antoinette , afin que la Reine sorte de son cachot sous l'identité de la visiteuse britannique, et quitte le Temple.
Opération suicide si Marie-Antoinette avait accepté.
Notre sujet :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t1075p50-charlotte-walpole-atkyns-actrice-espionne-et-devouee-a-marie-antoinette
Le quartier général de Louis de Frotté fut un temps le château de Flers à quelque 14 km de Tinchebray .
Mais revenons à ce lieutenant de Frotté, Michel Moulin...
Son père est arrêté et meurt en prison le 16 décembre 1794 à Rennes. Michelot vit pendant de nombreuses années dans la clandestinité et combat les républicains.
Il fomente et réussi une évasion spectaculaire : l'abbé Dulaurant, réfractaire, et trois autres chouans sont incarcérés dans la prison de Tinchebray. Ils n'ont d'autre perspective qu'une prochaine exécution.
Dans la nuit du 20 au 21 prairial An II, Michelot Moulin avec soixante-quinze courageux compagnons entre dans Tinchebray gardée par les républicains. Trois chouans grimés et costumés en abbé et deux gardes républicains se présentent au geôlier qui leur ouvre la porte sans méfiance. Erreur ! Ils délivrent tous les prisonniers sauf un voleur, puis se retirent dans la nuit.
Voici comment Michelot rapporte les faits lui-même :
En 1796, Michelot salement blessé se réfugie dans le manoir de la Guyonnière situé à Saint-Jean-des-Bois, sur la commune de Tinchebray-
Sitôt sur pied, il reprend le combat de plus belle. Accusé de conspiration avec Georges Cadoudal, il est arrêté en 1804 et interné dans le fort de Joux, dans le Jura.
Il s’en évade en 1805 ( il voulait revoir sa Normandie ) et doit s'exiler en Angleterre. Depuis Jersey, où il s'établit durant son exil, il est mandaté par Louis XVIII de plusieurs missions d'espionnage en France et ses services lui vaudront d'être nommé colonel et chevalier de l'ordre de Saint-Louis par le roi après la défaite de la bataille de Waterloo.
Michelot Moulin meurt le 28 décembre 1839 à Caen.
Ses Mémoires ont été édités et publiés en 1893 et réédités en 2013.
https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=https%3A%2F%2Fgallica.bnf.fr%2Fark%3A%2F12148%2Fbpt6k46813s#federation=archive.wikiwix.com
Frotté avait continué à combattre avec âpreté la Révolution. Mais, arrêté par traitrise alors qu'il menait des négociations, il est fusillé le 18 février 1800 à Verneuil-sur-Avre et enterré à Caen.
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55500
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La prison royale de Tinchebray (Orne)
Tinchebray fut également le théâtre d'une grande bataille médiévale au temps de Guillaume le conquérant 11 siecle
Mr ventier- Messages : 1133
Date d'inscription : 18/11/2020
Age : 58
Localisation : Rouen normandie
Re: La prison royale de Tinchebray (Orne)
Oui, cher M. Ventier, en septembre 1106, entre les fils de Guillaume.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Tinchebray
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Tinchebray
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55500
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La prison royale de Tinchebray (Orne)
Reste t'il des traces du champs de bataille ?
Mr ventier- Messages : 1133
Date d'inscription : 18/11/2020
Age : 58
Localisation : Rouen normandie
Re: La prison royale de Tinchebray (Orne)
Merci pour cette visite illustrée...
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La prison royale de Tinchebray (Orne)
Merci..Chere Eleonore..
pour cette promenade chez vous..
j'ai tout lu avec beaucoup d'intérêt..
pour cette promenade chez vous..
j'ai tout lu avec beaucoup d'intérêt..
Leos- Messages : 794
Date d'inscription : 29/12/2013
Age : 54
Localisation : Zlin, Tcheque
Re: La prison royale de Tinchebray (Orne)
Merci beaucoup Eléonore pour cette visite passionnante et instructive.
Elle est très complémentaire de celle que j'ai faite lors de mon passage à Tinchebray, il y a quelques jours...
Il s'en passe des choses dans ce petit bourg!
Elle est très complémentaire de celle que j'ai faite lors de mon passage à Tinchebray, il y a quelques jours...
Il s'en passe des choses dans ce petit bourg!
Comte Valentin Esterhazy- Messages : 153
Date d'inscription : 29/07/2018
Re: La prison royale de Tinchebray (Orne)
Merci Eléonore pour cette intéressante visite !
Et moi qui croyais que Tinche était comme Venise, un long bal masqué romantique...
Et moi qui croyais que Tinche était comme Venise, un long bal masqué romantique...
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
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