Etta Palm "baronne d'Aelders" (1743 - 1799)
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Etta Palm "baronne d'Aelders" (1743 - 1799)
Etta Palm
Etta Palm, connue également comme la baronne d'Aelders, (née en avril 17431 à Groningue et morte le 28 mars 1799 à La Haye) est une espionne et féministe néerlandaise qui s'impliqua dans la Révolution française.
Elle est à l'origine du premier cercle exclusivement féminin de l'histoire de France, la Société patriotique et de bienfaisance des Amies de la Vérité.
En effet, contrairement à l'opinion communément exprimée, ce ne furent ni Olympe de Gouges, ni Théroigne de Méricourt, ni Rose Lacombe, cette actrice renommée et présidente de la " Société fraternelle des amazones révolutionnaires", qui prirent l'initiative de fonder à Paris le premier club de femmes, mais bien — sous le nom de Société patriotique et de bienfaisance des Amies de la Vérité— cette dame « Palm Aelder » que Michelet s'est borné à nommer et dont il avait déjà cité le nom, en l'écorchant aussi, dans son "Histoire de la Révolution française".
( Louis Hastier, la Revue des Deux Mondes
Le ton n'est guère aimable ... )
Petit survol :
Devenue jeune fille, Etta témoigna d'un esprit éveillé et d'une vive intelligence ; elle apprit facilement l'allemand, l'anglais et le français. Bien qu'elle n'eût pas une beauté remarquable, nombreux furent les hommes de tout âge qui venaient lui. faire la cour.
Elle fut distinguée tout spécialement par le fils du procureur de Harlem, Christian-Ferdinand-Lodewigk Palm, jeune étudiant, licencié ès-lettres. Les parents s'opposèrent au mariage de leur fils, mais celui-ci enleva Etta: cela les détermina à donner leur consentement et le mariage fut célébré en 1762 à Groningue. Elle avait dix-neuf ans.
Au lieu de calmer la jeune mariée, cette union développa ses goûts pervers. ( ) Elle continua de recevoir maints admirateurs et elle mit au monde une fillette dont il eût été bien difficile de nommer le père et qui d'ailleurs mourut en bas âge. Cette situation détermina le mari à divorcer, puis à partir pour les Indes néerlandaises ; jamais plus il ne donna de ses nouvelles. Etta se considéra désormais comme étant sa veuve, titre qui lui fut donné dans certains actes notariés alors que, dans d'autres pièces officielles, elle continuait à être désignée comme femme Palm. De fait, elle signait le plus souvent Palm d'Aelders, se prétendant même baronne, titre auquel elle n'avait aucun droit
Etta s'installe, dès 1767, à Amsterdam où elle se lie avec un patriote hollandais, Jan Munniks, qui est bientôt nommé consul à Messine. Se faisant appeler « baronne d'Aelders », elle fréquente dès lors les salons et la bonne société, devenant la maîtresse de nobles et de diplomates. À partir de 1778 elle tiendra elle-même un salon à Paris. Entre temps, elle avait rencontré le protecteur idéal, un lieutenant général de cavalerie, Grovestins, la cinquantaine, descendant d'une famille distinguée, grand écuyer de la princesse Anne, dont il était aussi le conseiller intime. Elle le quitta sans regrets en 1773.
Une miniature, possédée par la famille de Sitter, nous a conservé les traits d'Etta Palm à cette époque, alors qu'elle était âgée de trente et un ans. C'était une plantureuse Hollandaise, d'une taille élancée, aux traits dépourvus de finesse. L'artiste la représente se défendant mollement des tentatives d'un chevalier entreprenant qui s'efforce de la coucher sur un canapé. Derrière eux, un amour joufflu tient dans sa main gauche un flambeau, et il porte à ses lèvres un doigt de sa main droite, semblant ainsi imposer le secret sur ce qui pourrait arriver...
Voulait-elle faire carrière dans la galanterie ? Elle s'installe luxueusement à proximité du Palais Royal, le lieu de rendez-vous de tous les crocs, escrocs, filous, mauvais sujets dont abondait la capitale ; les filles de mœurs légères et les désœuvrés y flânaient en grand nombre.
Nous ne possédons aucun renseignement précis sur les personnages qui fréquentèrent Etta Palm pendant les premières années de son arrivée à Paris ; pourtant la sachant ambitieuse et dépourvue de scrupules, nous pouvons affirmer qu'elle ne recula devant rien pour entrer en rapport avec tout homme de caractère léger à la condition qu'elle espérât recevoir de lui quelque cadeau...
Parallèlement, elle s'engage dans une intense activité de « correspondante officieuse » - espionne - qui ne cessera qu'en 1792. Elle se mettra au service d'intérêts souvent antagonistes, tantôt les Pays-Bas, tantôt la Prusse tantôt la France. Ainsi, à son arrivée en France, elle est payée pour renseigner le stathouder sur la diplomatie française. Dès 1774, elle a pour protecteur le comte de Maurepas. Aussi lorsque, en février 1778, avant que la France ne participe à la guerre de l'Indépendance américaine, Maurepas désira savoir si la Hollande exécuterait ou non le traité qui l'obligeait à soutenir l'Angleterre dans une guerre défensive, il dépêcha Etta dans son pays natal. Elle y rencontra son ancien amant Munniks qui travaillait comme espion de l'Angleterre.
En mars, elle était de retour à Paris et apprit au ministre que la Hollande n'avait aucun intérêt à entrer en guerre contre l'Angleterre... Cette mission diplomatique officieuse la mit du moins en rapport avec l'ambassadeur de Hollande en France dont les dépêches précédentes, assez insignifiantes jusque-là, présentèrent depuis un réel intérêt.
Etta collectionne les amants, parmi lesquels le marquis de Maillebois, qui lui assure une rente viagère de 1 500 livres, mais aussi des constituants comme Menou, Théodore de Lameth, Fréteau, Pétion et même Robespierre. Certains cessèrent leurs visites par crainte de se compromettre parce qu'elle recevait le ministre de Prusse, le comte de Goltz. Lui-même pris le large quand il constata qu'elle était devenue démocrate outrée et qu'elle était liée avec des hommes enragés.
Le 1er avril 1788, Mirabeau écrivit un pamphlet destiné Aux Bataves sur le Stadhoudérat
Il y énumérait les droits de tout peuple à la liberté. Etta lui répondit du tac au tac ses réflexions sur cet ouvrage. Le 9 mars 1791 Montmorin écrit au comte de La Marck, qu'il est «parlé de Mme d'Oldus (sic), Hollandaise, intrigante, vendue à la princesse d'Orange et à la Prusse, qui travaille assidûment Fréteau et lui donne de prétendues nouvelles. Je la crois également d'intelligence avec les Menou, Lameth, etc.. »
Etta fréquentait le Cirque du Palais-Royal depuis son origine et se lia d'amitié avec les fondateurs de ce club, l'abbé Fauchet et Bonneville, tous deux rédacteurs de la Bouche de fer, organe officiel des révolutionnaires mystiques du Cercle social, appelé aussi les Amis de la Vérité, dont elle reproduit trois fois par semaine, puis quotidiennement à partir du 22 juin 1791, les délibérations.
Etta ne manquait aucune des réunions. C'est ainsi que, le 26 novembre 1790, elle entendit un ancien député, Charles-Louis Rousseau tenter de parler de l'existence civile et politique à accorder aux femmes dans un Etat bien constitué, mais interrompu par un terrible brouhaha.
Elle prit alors la parole :
" Messieurs, serait-il donc impossible que la sainte Révolution, qui rend aux hommes leurs droits, eût rendu les Français injustes et malhonnêtes envers les femmes ? On a entendu avec patience les autres orateurs, pourquoi interrompre celui-ci qui parle avec faveur des femmes ? Je demande, au nom des citoyennes qui sont ici, que l'orateur continue... Vous avez été jusqu'à présent les compagnes d'hommes énervés de sentiments, d'esclaves corrompus; puisque le Français sont devenus des Romains, imitons les vertus et le patriotisme des dames romaines. "
Le 30 décembre 1790, elle lit devant le Cercle Social un discours sur l´injustice des Lois en faveur des hommes, aux dépens de femmes. Elle ne remet pas en cause le rôle domestique des femmes, ni la subordination des femmes. Elle revendique la possibilité pour les femmes d'intervenir dans la vie politique.
Etta intervint maintes fois au cours de ces réunions, notamment en juillet 1791 sur le projet de décret sur les délits contre les mœurs comme l'adultère, faute non punissable de la part du mari et qui infligeait à la femme coupable une peine d'un à deux mois de prison !
En septembre 1791, Etta publia un Appel aux Françaises sur la régénération des mœurs et la nécessité de l'influence des femmes dans un gouvernement libre, recueil de ses divers discours.
« Messieurs, (...)si [la Nature] vous donna un bras plus nerveux, elle nous fit vos égales en forces morales, et vos supérieures peut-être par la vivacité de l'imagination, par la délicatesse des sentiments, par la résignation dans les revers, par la fermeté dans les douleurs, la patience dans la souffrance, enfin en générosité d'âme et zèle patriotique, et si ces qualités naturelles étaient fortifiées par une éducation soignée, par l'encouragement de vos suffrages, par des récompenses publiques, je ne crains pas de le dire, notre sexe surpasserait souvent le vôtre. »
La Confédération des Amis de la vérité ayant disparu vers la fin de juillet, le Cercle des Amies de la vérité ne lui survécut pas. Cette publication nuisit en fait à la popularité de notre amazone.
Elle revendique pour les femmes, le droit à l'éducation, la majorité à 21 ans, la liberté politique, l'égalité des droits, la loi sur le divorce. La réponse du président de l'Assemblée est une fin de non-recevoir : « L’Assemblée évitera dans les lois qu’elle est chargée de faire, tout ce qui pourra exciter les regrets et les larmes » .
A la suite de la fondation du Cercle des Amies de la vérité, Mme Robert-Kéralio, par jalousie, avait vu en Etta une rivale et elle avait cherché à s'opposer à son admission dans la nouvelle société fraternelle des deux sexes. De son côté, l'ex-Mme Pater, surnommée « la belle Hollandaise », devenue Française par son mariage avec le marquis de Champcenetz, gouverneur de Bellevue, avait signalé qu'elle croyait que « cette vilaine prétendue baronne d'Aelders était l'espionne de M. de Mercy ».
Enfin, dans la nuit du 18 au 19 juillet 1791, Etta avait été arrêtée en même temps que le juif Ephraïm, agent du roi de Prusse, après avoir quêté au profit des victimes lors du massacre du Champ de mars... Il semble qu'elle se soit bien éloignée ensuite de la politique et même de la cause féministe .
Elle a une liaison fugace avec le conventionnel Basire.
Il lui écrit lors du macabre septembre 1792 :
« Ma chère amie, si quelque chose peut me consoler de ne pas vous voir, c'est de penser que vos beaux yeux n'ont pas été souillés par les tableaux hideux dont nous avons eu tous les jours le spectacle déchirant . Je ne sonde aujourd'hui les profondeurs du cœur humain que pour atteindre le crime et ma vie n'y rencontre plus que les horreurs. Je n'écris pas un mot qui n'arrache des larmes à des épouses, à des enfants, à des parents, à des amis... »
En octobre 1792, Etta Palm, à court d'argent, offrit ses services à Lebrun,
alors ministre des Affaires étrangères; elle projetait de faire un voyage en Hollande. Il lui écrit :
Je ne puis me dispenser de vous observer que je ne vous ai engagée ni excitée à faire un voyage en Hollande dans la vue de nous être utile. Mais vous vous souviendrez sans doute que vous nous avez proposé, en y allant pour vos affaires personnelles, de nous donner toutes les notions intéressantes que vous recueilleriez pour la République et son gouvernement. Vous m'avez fait connaître vos relations avec quelque grand personnage de La Haye ; je vous ai crue, par cette raison, en mesure de nous procurer de bons renseignements sur différents objets. Dans cette persuasion, Madame, le ministre des contributions Clavière et moi nous nous sommes décidés à vous faire passer cent écus par mois pour recevoir de vous, deux fois par semaine, un détail sur tout ce que vous aurez appris de particulier et qui soit digne de notre attention ...
En même temps ou presque, il écrivait à Clavières :
Loin d'augmenter le traitement de Mme Palm Dalders (sic), je serais plutôt disposé à le lui retrancher en entier. Cette femme passe, et il paraît que ce n'est pas sans fondement, pour n'être qu'une intrigante et des personnes en qui je dois avoir confiance m'ont plus d'une fois averti de rester sur mes gardes avec elle. Plusieurs membres de la Convention nationale m'ont écrit à son sujet et dans des termes qui ne sont pas propres à dissiper ces soupçons.
En novembre, Etta décrit à Lebrun des agissements de Beaumarchais, de Dumouriez, mais le ministre estime que ces renseignements ne sont que des ragots qui d'ailleurs lui étaient déjà parvenus d'autres sources. Comme la rétribution de ses services tarde à venir, Mme Palm regimbe hautement mais en vain : Lebrun avait été remplacé par Deforgues.
Privée de toute rétribution par la Hollande comme par la France, la baronne d'Aelders se détermina, le 30 juin 1794, à exposer sa triste situation au Prince d'Orange... qui ne donna aucune suite à cette supplique.
Une semaine plus tard, elle cherche à renouer avec van de Spiegel en suggérant qu'elle pourrait négocier avec la France. Il ne lui fut pas répondu, mais le Grand Pensionnaire, pour en finir, lui fit l'aumône de 600 florins « à cause des services qu'elle avait rendus pendant son séjour en France ».
Etta était réduite à la misère. Le 1er février 1793, la France, poussée par les patriotes hollandais réfugiés à Paris et à Saint-Omer avait déclaré la guerre à Georges III et à son allié le Stathouder Guillaume V.
Les Hollandais, malgré l'appui des troupes anglaises, ne purent résister aux assauts de l'armée française et de la légion batave. Le prince d'Orange fut contraint de s'enfuir en Angleterre en 1795 et les combats prirent fin.
Pour la baronne d'Aelders, le moment était venu de rendre des comptes aux patriotes hollandais dont elle s'était déclarée l'ennemie acharnée pendant les dernières années de sa présence à Paris. Malgré ses dénégations véhémentes, elle fut arrêtée et emprisonnée, en détention provisoire au Castelanie pendant neuf mois puis, le 14 février 1796, transférée à la prison de Woerden.
Enfin, le 20 décembre 1798, une amnistie générale de tous les prisonniers politiques lui rendit la liberté.
Elle ne devait pas en jouir bien longtemps puisque , le 28 mars 1799, l'inflammation d'un sein l'emporta en quelques jours. Etta Palm avait cinquante-six ans.
https://www.revuedesdeuxmondes.fr/wp-content/uploads/2016/11/46e832e02a1541766be68c0459fe12ac.pdf
https://fr.wikipedia.org/wiki/Etta_Palm_d%27Aelders
Dernière édition par Mme de Sabran le Jeu 28 Sep 2023, 09:10, édité 1 fois
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: Etta Palm "baronne d'Aelders" (1743 - 1799)
Merci beaucoup pour cette biographie intéressante et bien fournie. J'avoue que je préférerais avoir la faveur d'une heure d'interview accordée par Etta Palm à une journée de cours assénée par Michelet ! On distingue d'ailleurs dans ce qu'il dit d'elle une subtile alliance de xénophobie et de misogynie, l'une confortant l'autre.
Lecréateur- Messages : 1712
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Re: Etta Palm "baronne d'Aelders" (1743 - 1799)
Jamais entendu parler de cette femme ! Merci pour cette biographie.
PS : Le portrait en introduction de ce sujet n'est pas le sien, mais celui d'une certaine Letitia Anna Philippa Pervis.
PS : Le portrait en introduction de ce sujet n'est pas le sien, mais celui d'une certaine Letitia Anna Philippa Pervis.
La nuit, la neige- Messages : 18132
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Re: Etta Palm "baronne d'Aelders" (1743 - 1799)
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Etta Palm "baronne d'Aelders" (1743 - 1799)
Merci Eléonore pour ce sujet riche en infos sur une de mes compatriotes ; et mea culpa, c'est de ma faute, j'avais posté cette image dans le jeu de l'automne, en croyant à tort qu'il s'agissait d'Etta Palm d'Aelders.
C'est d'ailleurs amusant de constater qu'elle se résignait à regagner la République batave la queue entre les jambes, tout en sachant qu'elle n'avait rien à espérer de ses compatriotes.
C'est d'ailleurs amusant de constater qu'elle se résignait à regagner la République batave la queue entre les jambes, tout en sachant qu'elle n'avait rien à espérer de ses compatriotes.
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: Etta Palm "baronne d'Aelders" (1743 - 1799)
Trop tard Félix, le mal est fait, c'est le forum avec ce mauvais portrait qui apparaissent désormais en 3e place quand on fait une recherche image sur cette dame !
Source : Université d'Utrecht
Source : Université d'Utrecht
Gouverneur Morris- Messages : 11795
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Re: Etta Palm "baronne d'Aelders" (1743 - 1799)
----- ( )Comte d'Hézècques a écrit: et mea culpa, c'est de ma faute, j'avais posté cette image dans le jeu de l'automne, en croyant à tort qu'il s'agissait d'Etta Palm d'Aelders.
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: Etta Palm "baronne d'Aelders" (1743 - 1799)
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Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: Etta Palm "baronne d'Aelders" (1743 - 1799)
A mon avis , la petite scène galante au pot de fleur, en médaillon, ne représente pas non plus Etta Palm d'Aelders...
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: Etta Palm "baronne d'Aelders" (1743 - 1799)
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Re: Etta Palm "baronne d'Aelders" (1743 - 1799)
Nous connaissons bien cette "série révolutionnaire" conservée au musée Carnavalet :
Les gouaches révolutionnaires de Jean-Baptiste Lesueur
Dont....
Club patriotique de femmes
Jean-Baptiste Lesueur
Gouache, de 1789 à 1795
Ensemble de 83 gouaches révolutionnaires connues, dont 73 conservées au musée Carnavalet
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Légende
Au recto du montage ancien, sous la gouache, étiquette avec légende manuscrite à l'encre :
"Club Patriotique de Femmes. / Des Femmes Patriotes avoient formées [sic] un club dans lequel n'étoit admise aucune autres [sic] ; / Elles avoient leur Présidente et des sécretaires [sic] ; on s'assembloit deux fois la semaine, la Présidente / faisoit la Lecture des Séances de la convention nationnale [sic], on approuvoit ou l'on critiquoit ses Décrets. / Ces Dames animées du zèle de la Bienfaisance faisoient entr'elles [sic] une collecte qui étoit distribuée à des / familles de bons Patriotes qui ont besoins [sic] de secours.".
Les gouaches révolutionnaires de Jean-Baptiste Lesueur
Dont....
Club patriotique de femmes
Jean-Baptiste Lesueur
Gouache, de 1789 à 1795
Ensemble de 83 gouaches révolutionnaires connues, dont 73 conservées au musée Carnavalet
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Légende
Au recto du montage ancien, sous la gouache, étiquette avec légende manuscrite à l'encre :
"Club Patriotique de Femmes. / Des Femmes Patriotes avoient formées [sic] un club dans lequel n'étoit admise aucune autres [sic] ; / Elles avoient leur Présidente et des sécretaires [sic] ; on s'assembloit deux fois la semaine, la Présidente / faisoit la Lecture des Séances de la convention nationnale [sic], on approuvoit ou l'on critiquoit ses Décrets. / Ces Dames animées du zèle de la Bienfaisance faisoient entr'elles [sic] une collecte qui étoit distribuée à des / familles de bons Patriotes qui ont besoins [sic] de secours.".
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Etta Palm "baronne d'Aelders" (1743 - 1799)
Mme de Sabran a écrit:
A mon avis , la petite scène galante au pot de fleur, en médaillon, ne représente pas non plus Etta Palm d'Aelders...
Au final, je crains que nous ne possédions aucune image de cette fameuse Etta Palm
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Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: Etta Palm "baronne d'Aelders" (1743 - 1799)
Merci pour cette petite gouache de Lesueur, comme toutes les autres admirable.La nuit, la neige a écrit:
Légende
Au recto du montage ancien, sous la gouache, étiquette avec légende manuscrite à l'encre :
Dans la légende que tu nous cites, Etta Palm n'est pas précisément nommée.
Etta a la palme de l'incognito !Comte d'Hézècques a écrit:
Au final, je crains que nous ne possédions aucune image de cette fameuse Etta Palm
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: Etta Palm "baronne d'Aelders" (1743 - 1799)
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Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: Etta Palm "baronne d'Aelders" (1743 - 1799)
Ce livre n'a pas été traduit en français ?
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: Etta Palm "baronne d'Aelders" (1743 - 1799)
Mme de Sabran a écrit:Ce livre n'a pas été traduit en français ?
Hélas, non, pas encore !
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Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: Etta Palm "baronne d'Aelders" (1743 - 1799)
Eh bien, tu pourrais te proposer à l'éditeur !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Etta Palm "baronne d'Aelders" (1743 - 1799)
Mme de Sabran a écrit:Eh bien, tu pourrais te proposer à l'éditeur !
Si seulement j'avais le temps ma chère amie !
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Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: Etta Palm "baronne d'Aelders" (1743 - 1799)
Etta soeur ?!Comte d'Hézècques a écrit:
Si seulement j'avais le temps ma chère amie !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: Etta Palm "baronne d'Aelders" (1743 - 1799)
J'ai honte ...
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: Etta Palm "baronne d'Aelders" (1743 - 1799)
Mme de Sabran a écrit:
Etta soeur ?!
Joli calembour, mais j'en ai pas
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Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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