Notre jeu de l'hiver

Gouverneur Morris a écrit:Une montre ? Une cravache ? Un portrait d’elle ? Une tabatière ?

Il en figure un petit ...

S’agit-il d’un objet de vertu ?

Gouverneur Morris a écrit:
S’agit-il d’un objet de vertu ?

Une bague ?

Un livre de prières

Mr de Talaru a écrit:
Une bague ?

Un livre de prières ?

Non pas exactement, mais tu chauffes ...

Une image memento, par exemple pour une communion solennelle ou pour le décès d'un proche, ces images étant souvent glissées dans un livre de prière

Lecréateur a écrit:Une image memento, par exemple pour une communion solennelle ou pour le décès d'un proche, ces images étant souvent glissées dans un livre de prière

Non, pas de prières, aucune solennité . C'est un petit cadeau intime et tendre.

Une sorte de petite broche (figurant en petit le visage de quelqu'un) épinglée sur un foulard ? Une épingle de cravate (pour homme) ? - Intime et tendre : n'est-ce pas un peu flou ?

Lecréateur a écrit:Une sorte de petite broche (figurant en petit le visage de quelqu'un) épinglée sur un foulard ? Une épingle de cravate (pour homme) ? - Intime et tendre : n'est-ce pas un peu flou ?

Non non, suivez la piste du livre; ce n'est pas un livre mais quelque chose d'approchant .  

Un calepin ?

Gouverneur Morris a écrit:Un calepin ?

Tu chauffes ! ... un peu plus gros et utilité précise .

Carnet de bal ? Anniversaires à souhaiter ? Recettes de cuisine ?

Un journal ? Un carnet de correspondance ? De chasse ?

Un agenda pour qu’ils puissent se fixer les rendez-vous

Momo et Lecréateur étaient bien prêts du but, mais c'est toi qui fait mouche, mon cher François :

Mr de Talaru a écrit:Un agenda pour qu’ils puissent se fixer les rendez-vous

Il s'agit bien d'un agenda. A toi la main !!!

En 1788, Marie-Antoinette offre à Fersen un agenda, orné de quelques vers de sa main, et d'une miniature de Boquet :



( Léonce Pingaud, Correspondance intime Artois : Vaudreuil )

Boquet (Louis-René)
Fonction(s) : peintre des Menus Plaisirs ; dessinateur des Menus Plaisirs ; dessinateur d'habits ; dessinateur en chef des habits de fêtes et cérémonies ; inspecteur général des Menus Plaisirs

Né à Paris, en 1717.
Fils de Blaise Boquet, marchand et peintre éventailliste d'origine picarde.
Épouse le 24 novembre 1739 à l'église Notre-Dame des Champs de Paris, Angélique Sageret, fille de Pierre Sageret, négociant à Paris, et d'Anne David.

Reçoit une formation artistique, notamment auprès de François Boucher (v. 1734).

Peintre et marchand éventailliste à Paris (…1741-1743…).

Dessinateur d'habits, entrepreneur de décorations et fabricant d'accessoires pour les Menus Plaisirs (1751-1789), il intègre le personnel en 1754 et prend le titre de « dessinateur des habits ». À la mort de Michel-Ange Slodtz, il fut écarté de la charge de « dessinateur du Cabinet du Roi » qu'il convoitait, mais on créa spécialement pour lui le titre de « dessinateur en chef des habits de fêtes et cérémonies » (décembre 1764).
Inspecteur de Menus Plaisirs (1781-1789).

Dessinateur d'habits et décorateur pour l'Académie royale de musique (v. 1748- v. 1789).

Mort à Paris, le 7 décembre 1814.

Désolé mais je ne suis pas chez moi je laisse donc la main

Comme la main ne trouve pas preneur, je me propose.                            Dans le Paris révolutionnaire (année 1789 et suivantes), une femme était plus  connue sous le surnom : "la sainte Geneviève des Tuileries". Qui était-ce ?

Mme Elisabeth ?

Bravissimo, gouverneur des gouverneurs ! Trop fort.... chapeau !

Mazette ! Je m'en vais jouer à la loterie royale de ce pas

Pourriez-vous nous proposer une autre énigme cher LeCré ?

Heu... oui ... peut-être... ma hotte est un peu vide... c'est que Noël est passé par là... pour ce soir je donnerai ma réponse !

Dans les généalogies, armoriaux, chroniques etc concernant les dynasties européennes, il nous arrive de buter sur des noms de lieux étranges, et même si certains de ces noms ne renvoient pas à des contrées extra-terrestres, ils restent plus qu'énigmatiques, et ces lieux eux-mêmes le sont également. Souvent il semble que certaines de ces contrées ont même  disparu pour de bon, et nous ne savons même pas de quoi nous parlons quand nous nous hasardons à en citer certaines  !  Cependant elles ont bien existé, et l'une d'elles vécut ainsi près de mille ans, vivant de plus en plus dans la nostalgie de son propre passé sans cesse ressassé: de 850 presque jusqu'à fin du xviii siècle, soit de l'époque carolingienne jusqu'au règne de Louis XVI.
Ne craignez pas de sombrer pour de bon dans la somnolence, amis du forum ! Je vous ramène en terre plus que connue, presque contemporaine même: peut-être Marie-Antoinette a-t-elle elle-même, à la table familiale à Vienne, entendu sa mère parler de ce duché mystérieux qui certainement devait, depuis quelques générations déjà, ressembler de plus en plus à un pays invisible où régnait un "beau dormant", mais pays qui  vivait réellement dans les têtes et les archives. Après tout c'était tout à fait possible puisque notre archiduchesse avait exactement 11 ans quand sa mère, secondée par les chroniqueurs et fidèles archivistes de ses Etats, était en train de rédiger un décret officiel s'inspirant de la coutume de cette terre mystérieuse  nichée quelque part dans la silve des Pays-Bas ! Quel était son nom ?

Le Brabant ? Le Luxembourg ?

... duché de Courlande ?