Notre Jeu de l'été !

Merci pour votre belle réponse argumentée et détaillée.
Je réfléchis à l'énigme à venir.

Pourquoi la Cour se rend au Grand Trianon dans la première quinzaine de décembre 1783

Je propose plusieurs possibilités, toutes situées au 14 décembre 1783 :

- soit pour fêter la fin de la Guerre d'Indépendance ;

- soit pour assister à un Te Deum célébré ce jour-là .

Dominique Poulin a écrit:Pourquoi la Cour se rend au Grand Trianon dans la première quinzaine de décembre 1783  

Non à vos propositions.

Afin de pouvoir voir, du moins de loin, le premier décembre 1783, Jacques Charles et Marie-Noël Robert s’envoler depuis les Tuileries dans le premier ballon gonflé à l’hydrogène ?

Y aurait-il un rapport avec le jugement du maréchal Bazaine ?

Toujours non aux propositions.
La Cour est un monde social qui vit suspendue à la vie du Roi et de sa famille, et donc dépendante de tout ce qui ce passe au sommet...

Je ne vois rien à relever sinon la mort, le 5 décembre 1783, de Mademoiselle (Sophie d'Artois)

Vous avez gagné, je présente une réponse détaillée demain.
Bravo !

Lecréateur a écrit:
Je ne vois rien à relever sinon la mort, le 5 décembre 1783, de Mademoiselle (Sophie d'Artois)

Je ne m'étais jamais fait la réflexion que trois princesses Sophie ( les pauvrettes ! ) étaient mortes à si peu d'intervalles  à la Cour de Versailles.

-  Madame Sophie  en mars 1782
-  Sophie d'Artois  en décembre 1783
-  et la petite Sophie de Marie-Antoinette en juin 1787, à peine âgée d'un an.

Oui, presque coup sur coup trois princesses Sophie dans la Maison de France, alors qu'avant la première (Madame
Sophie, 1734-1782)....rien de rien même, en remontant avant Hughes Capet ! Etrange quand même, mais il ne fallait pas aller fureter bien loin : le troisième prénom de la reine Marie Leczinska, mère de ladite Madame Victoire, était Sophie, prénom qui lui était venu de sa marraine : Hedwige-Sophie de Suède, duchesse douairière de Schleswig-Holstein-Gottorp. Attendons des éclaircissements à propos de Sophie d'Artois, de la part de Dominique !

Oui oui, mais en attendant que Domi éclaire notre lanterne quant à la petite Sophie d'Artois, cher Créateur , nous guettons votre prochaine énigme !

Une nouvelle énigme.
Sous le règne de Louis XVI, un écrivain français lâcha au sujet d'un autre écrivain français : " Cet homme, pour soulever le monde, n'aurait pas même besoin du levier qu'Archimède demandait". Qui sont-ils, et quels sont ces mots ?

La postérité a t-elle retenu leurs noms ?
Pourrions-nous avoir leurs livres dans nos bibliothèques ?
Y a t-il un rapport avec le chimiste Lavoisier ?

La postérité a bien retenu leurs noms, et même très bien. Nous avons certainement leurs livres dans nos bibliothèques, surtout ceux de celui qui reçut la charge de l'autre, mots que comme un gros malin je viens de livrer ici même sans m'en rendre compte !
Non, il n'y a pas de rapports avec Lavoisier

L'expression " soulever le monde " a-t-elle une portée politique ?
Sommes-nous aux prémices de la Révolution ?

L'expression " soulever le monde " peut avoir une portée politique seulement si elle est maniée après coup par un futurologue accroché à ses projections vers l'avenir. Il n'y a qu'à relire ce que d'aucuns nous prédisaient dans les quelques années antérieures à 2000 !

Des écrivains romanciers ? Hommes, femmes ?

Deux hommes, presque contemporains, écrivains.... mais également plus que cela, ressemblant par là à certains de nos "écrivains" contemporains aussi doués pour la polémique que pour l'art de briller dans les salons à la mode.... et même pour le sens des affaires ! Outre tout cela, l'un ne négligeait ni la musique ni le métier d'espion, l'autre reconnu par tous pour une facilité d'élocution étourdissante et pour l'art de subjuguer tous les auditoires. Tous les deux admirateurs de Voltaire... mais ne s'entendant guère. Tous les deux rivés à Paris,mais l'un ne dut (et ne doit toujours) sa vraie renommée littéraire qu'à la ville de Berlin, à l'extrême fin de sa vie ! Qui furent-ils ?

Ces hommes sont-ils  Révolutionnaires ?  Monarchistes ? ...  fin XVIIIe ? ...XIXe ?
Admirateurs de Voltaire, dites-vous, mais l'Europe entière admirait Voltaire !

Beaumarchais est-il l'un des deux ?

Beaumarchais pour l'espion : excellent !
Je hasarde Chateaubriand ?

Lecréateur a écrit:Tous les deux rivés à Paris, mais l'un ne dut (et ne doit toujours) sa vraie renommée littéraire qu'à la ville de Berlin, à l'extrême fin de sa vie !

Cet autre est-il mort à Berlin ?

Après coup je découvre sur le tard plusieurs réponses ! L'un des personnages cités est Beaumarchais, l'autre est lui aussi admirateur de Voltaire.... mais un admirateur peut très bien ferrailler contre un autre admirateur, ce qui fut le cas. L'un plutôt révolutionnaire, l'autre plus résolument monarchiste. Il n'est pas question de Chateaubriand. Cet "autre" est bien mort à Berlin

Je propose Antoine de Rivarol mort le 11 avril 1801 à Berlin.

Lecréateur a écrit:Après coup je découvre sur le tard plusieurs réponses ! L'un des personnages cités est  Beaumarchais, l'autre est lui aussi admirateur de Voltaire.... mais un admirateur peut très bien ferrailler contre un autre admirateur, ce qui fut le cas. L'un plutôt révolutionnaire, l'autre plus résolument monarchiste. Il n'est pas question de Chateaubriand. Cet "autre" est bien mort à Berlin