Le domaine et château de Marly

Monsieur de Castelnau a écrit:
Mar 31 Mar 2009 - 11:50





Décoration de Cheminée pour Marly en 1774... superbe évolution des styles si l'on compare celle de la Chambre du Roi sous Louis XIV





Pour comprendre le Marly de Louis XVI et de Marie Antoinette, il convient de remonter un peu depuis la splendeur de Louis XIV, aux aménagements de Louis XV, à l'état du château et du parc en 1774... et bien sur au devenir d'une des plus belles réalisations en terme de jardins et d'architecture... c'est bientôt achevé car je suis en train de faire du copie collé de mes notes d'architectures.   

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Gouverneur Morris a écrit:Le dernier séjour du couple royal en juin 1789 dut être sinistre...

Monsieur de Castelnau a écrit:
Ven 10 Avr 2009 - 16:45



J'ai eu ces derniers temps pas mal de travail qui ne m'ont laissé le temps que de passer rapidement sur le forum       ... mais d'y prendre le temps tout de même pour tout lire       

Je vous donne donc un aperçu de Marly sous Louis XVI et Marie Antoinette... en fait vous allez découvrir que ce château ne fut pas tellement abandonné par le couple royal car de 1774 à 1781 la cour y séjournera chaque année!!!

Comment était le Palais et son parc en 1774? les appartements du Roi et de la Reine? la "vie de cour" à Marly?....

Je vous avais mis en amuse-bouche le projet de reconstruction de Marly sous Louis XVI et Marie-Antoinette. Ce projet s'accompagnait aussi d'un projet concernant le parc!!!



Cela montre bien que le Roi et la Reine n'oubliaient pas Marly       

MARLY SOUS LOUIS XVI ET MARIE ANTOINETTE

Louis XVI et Marie Antoinette en montant sur le trône de France « héritèrent » de Marly et malgré les restrictions budgétaires obligatoires parvinrent tout de même à entretenir le domaine comme il le fallait (rénovation des perrons, curage de l’abreuvoir dont le dernier datait de … 1768 !!! ) mais aussi à y réaliser des aménagements.

A l’aube de ce nouveau règne qui s’annonce, Louis XVI redevient un assidu de ce domaine. C’est à Marly qu’il s’y fait inoculer contre la variole et ce sera plus tard à Marly en juin 1789 qu’il viendra y pleurer le premier Dauphin… mais aussi c’est à Marly que Marie-Antoinette défraya la chronique en assistant au lever du jour…

On peut affirmer que jusqu’en 1781 la Cour y séjournera chaque année. D’ailleurs Marie-Antoinette apprécie Marly et y fait servir le déjeuner anglais , ancêtre du café, idée qu’elle reprendra en 1785 lorsqu’elle deviendra « Reine » de Saint Cloud. Ainsi, avant Saint Cloud, Marly constitua une sorte d’ "observatoire" pour Marie-Antoinette.

C’est d’ailleurs encore à Marie-Antoinette que nous devons les derniers grands aménagements du château. Partout où la Reine résidait, c’était plus fort qu’elle, il fallait qu’elle y laisse son empreinte       

A suivre....

Monsieur de Castelnau a écrit:
Ven 10 Avr 2009 - 16:59



LES AMENAGEMENTS INTERIEURS SOUS LOUIS XVI ET MARIE ANTOINETTE

Les Aménagements dictés par la Reine       

1778 : De nouveaux corps d’armoires sont installés dans l’appartement de la Reine.
Aménagement d’une salle de spectacle démontable dans l’ancien bosquet de Bacchus (bâtie en charpente et habillée d’un décor de verdure). C’est pour cette salle que sera créé le décor de « diamants » qui sera utilisé plus tard au Petit Trianon. Cette salle disparaîtra en 1786.

1780 : Création de nouveaux entresols au dessus de la Chambre de la Reine
Modification d’un escalier
Pose de deux cheminées

Les Aménagements pour l'appartement du Roi Louis XVI       

1782 : installation d’une girouette sur la cheminée de la chambre dite "du tour"

1785 : Remplacement du « Meuble » de l’appartement du Roi
Aménagement de deux fausses portes dans le cabinet du conseil et remplacement des dessus de porte, en l'occurrence de Mignard par les quatre tableaux de Madeleine Boulogne provenant de l’appartement de la Reine.

LA MODIFICATION DU PROTOCOLE: MARLY UN PALAIS EN LIBRE ACCÈS

Contrairement à Louis XIV, le couple royal entend faire profiter tout le monde du Palais de Marly et de ses jardins. Comme l'on s'en doute, il n'y avait pas assez de places pour une Cour si nombreuse. Beaucoup de plaintes et surtout beaucoup de scandales. Les grands seigneurs et courtisans demandent la construction de logements ou communs .... on leur répond que faute d'argent il n'y aura pas de suite Smile... les écuries sont trop petites Smile... et tout le monde a accès au parc et au palais, la condition étant d'être habillé décemment … Madame Campan informe à ce sujet que lors du jeu de la Reine à Marly, des joueurs vêtus avec décence mais des joueurs chevronnés et des escrocs se mêlent à l'assistance. On le comprend Marly devient rapidement un lieu "infréquentable"       

Ainsi les clefs, meubles et même rideaux et courtepointes de damas disparaissent et sont volés !!!! Pire, il n'y a qu'un seul garde-bosquet pour l’ensemble des jardins !!!! vous pensez bien qu’à ce rythme le parc est sans cesse abimés, pillés. On s'"amuse" à mutiler les statues, à briser les vases, à voler les cuivres et les plans, à mettre à terre les treillis...

Devant l'"urgence", Louis XVI décidera le transport vers Paris des plus belles œuvres… un premier dispersement des œuvres du palais à l'aube de la Révolution... un Domaine qui malheureusement en verra d'autres!!!

A suivre       

Monsieur de Castelnau a écrit:
Ven 10 Avr 2009 - 17:24



DES PROJETS ET DES RÊVES       ... QUAND LOUIS XVI ET MARIE ANTOINETTE DÉCIDENT DE RECONSIDÉRER MARLY

En effet, en héritant du Domaine, Louis XVI hérite aussi de son "passé" , c'est à dire d'un palais et d'un parc dans un état déplorable... Pourtant Marly est connu dans l'Europe entière, il est une référence en architecture mais aussi en Jardin...

Dès 1774, Louis XVI décide de pallier à cette négligence d'entretien dans le Parc mais la tâche est rude car déjà à Versailles a lieu la replantation... Marly attendra... mais déjà beaucoup d'idées éclosent quand à la restauration du somptueux parc de Marly... outre la coupe des arbres, on propose de supprimer les portiques et de les remplacer par des tilleuls taillés en arcades... de même pour les ormes en boule que l'on veut remplacer par des plates bandes de plantes vivaces...

Et pourtant, personne n'ose vraiment détruire ou modifier l'œuvre de Louis XIV... une restauration à l'identique coûterait une fortune, c'est cet argument qui a obligé à une grande réflexion quant à l'avenir des jardins de Marly.

Ainsi en 1788 la jardin bas sera restauré comme il le fut sous Louis XIV... la Révolution arrêtera cet effort...

Concernant l'architecture même des bâtiments, tout le monde en convient... le palais et les constructions de Louis XIV sont quasiment voués à disparaître. La riche polychromie des façades est un lointain souvenir car sous Louis XVI et Marie Antoinette tout est quasiment effacé!!! La décision prise sera de conserver les éléments construits en les entretenant... histoire d'éviter leur ruine rapide!!!

Quoiqu'il en soit en 1789 Marly grâce à Louis XVI et Marie Antoinette retrouve ses lignes voulues par Louis XIV (moins les destructions opérées par Louis XV bien sûr       )

En 1789 le mobilier de Marly représente une valeur de 1250000 livres... les peintures ont été exclues de ce chiffre !!!!       . Marly possède beaucoup de meubles disparates, allant de Louis XIV à Louis XVI ce qui explique la richesse de l'inventaire       ...

De 1781 à 1789, Louis XVI et Marie Antoinette délaissent Marly il est vrai... mais c'est surtout parce que l'administration de la couronne travaillait à sa restauration... on a vu que jusqu'en 1788 on a restauré le parc bas et qu'on allait s'attaquer au reste!!! on a vu que les façades sans couleurs n'étaient cependant pas abandonnées car on les entretenait... Marly est donc un palais sans cesse en travaux et pas assez accueillant donc. Et puis Louis XVI n'a-t-il pas acheté Rambouillet et son riche domaine de chasse? Marie Antoinette n'est-elle pas plus à l'aise à Saint Cloud?

Pour conclure sur Marly sous Louis XVI et Marie Antoinette parlons non pas de palais délaissé ou inhabité mais plutôt de palais en reconversion, en restauration, en maintenance... La Révolution va vite mettre fin à ce rêve!!!

Monsieur de Castelnau a écrit:
Jeu 23 Avr 2009 - 20:54



MARLY DANS LA TOURMENTE REVOLUTIONNAIRE : LE CHATEAU FACE A SON DESTIN

Louis XVI quitte définitivement Marly le 23 juin 1789 pour ne plus jamais revoir ce domaine qui sera tout de même inscrit dans la dotation de la Couronne au titre de Résidence Royale par la nouvelle Constitution. La période est agitée et Marly se trouve quelque peu abandonné… des heures sombres s’annoncent et le parc est livré au pillage. Ce sont surtout les bois qui font l’objet de convoitises tant et si bien qu’il sera décidé en 1790 de couper l’ensemble des bois taillis et de ne conserver que les futaies et arbres autours des pièces d’eau pour maintenir un semblant de décoration du parc jadis admiré par l’Europe entière ; sans oublier les bois au niveau de l’abreuvoir qui devinrent pâture !!! Les temps n’étaient plus à la fête mais à la « subsistance » !!!!

Au lendemain du 10 août 1792, Marly comme les autres résidences de la liste civile est mis sous séquestre. Jusqu’à l’infâme décret du 10 juin 1793 ordonnant la vente des meubles et immeubles de l’ancienne liste civile, Marly reste pour ainsi dire sauvé. Mais la Révolution suit son œuvre destructrice de tabula rasa et Marly va être victime plus qu’ailleurs d’un certain zèle… lors de la levée des scellés, le « peuple » découvre avec horreur la présence de signes ostentatoires et surtout attentatoires à sa vue !!! trop de couronnes, de lys… vous l’aurez compris , Marly n’est pas encore « inventorié » que l’on va s’acharner à faire disparaître les ornements royaux disséminés sur l’ensemble du domaine. Tout ce qui se rattache à la royauté doit disparaître… imaginez que l’on va pousser le vice jusqu’à enlever les doubles « L » des balustres !!! Pour le moment c’est la joie et les habitants de Marly ne voient pas encore, occupés qu’ils sont à se distraire devant un brasier où est brûlé un portrait de Louis XIV, que la perte artistique qu’ils applaudissent sera la perte de leur « richesse ».

La vente du mobilier de Marly va s’effectuer du 6 octobre 1793 au 3 janvier 1794, représentant 5901 lots (là aussi comme ailleurs un numéro de lot contient souvent plusieurs ensembles !!!!) pour un total décevant de 435493livres… soit 1/3 de sa valeur réelle. Le sculpteur Boizot sera chargé de prélever dans cet ensemble ce qui doit être conservé par la Nation. Grâce à lui on peut dire que les plus belles pièces seront inventoriées et sauvées de la vente ou de la destruction… mais pour un temps seulement car beaucoup vont disparaître.

Le château de Marly est désormais vidé de son mobilier… il va désormais être dépecé au fur et à mesure, telle est l’histoire de la lente mais irréversible agonie de ce domaine prestigieux. Je vous avez prévenu, à Marly les révolutionnaires ont ait preuve de zèle et vont commettre une destruction en règle du domaine. On va commencer par enlever vases et balustrades pour en récupérer le plomb. Mais on va plus loin on va sonder le terrain pour en extraire l’ensemble des éléments en métal… c’est un peu la ruée sur le plomb et on n’hésite pas à détruire pour arriver à cette fin : les fontaines et leur réseau d’alimentation ne sont plus qu’un souvenir, partout la terre et les parterres sont creusés. Même les sculptures en plomb se voient réduites à ce saccage et envoyées à la fonte… sous prétexte de leur « mauvais goût » comme il est écrit à l’époque !!! et surtout parce que toutes les sculptures en plomb n’avaient pas été prélevées par la commission des arts !!! Ainsi la convention applaudit à cette extraction de métaux et encourage le vandalisme et la fièvre destructrice révolutionnaire. D’ailleurs lorsqu’on se repose d’avoir tant creusé et cassé les marbres pour en extraire le plomb ou le fer, on s’acharne à détruire la richesse végétale du parc ou à la vendre.

Imaginez désormais à cet instant Marly… le parc est dévasté, les fontaines détruites, les bâtiments ravagés du fait de la perte de leurs richesses ornementales. Il ne reste guère plus que l’immense richesse statuaire… là encore la Révolution va se faire un devoir et un plaisir de ruiner à jamais le domaine. En effet, en refusant de les laisser en place car elles étaient la proie du vandalisme sauvage et gratuit, on a poussé à encore plus de destructions car durant les transports des oeuvres la casse était quotidienne. On connaît le chemin que prirent les « chevaux de Marly » par contre que fut le destin des œuvres qui restèrent entreposées en magasin à Marly dans les pavillons entre autres… là encore le vandalisme s’en chargea et beaucoup de statues furent mutilées…

Monsieur de Castelnau a écrit:
Jeu 23 Avr 2009 - 20:55



MARLY OU LA FIN DE LA PLUS BELLE CREATION DU ROI SOLEIL

Le domaine est morcelé en petits terrains qui sont loués, on parle de détruire le château pour y construire une « montagne avec cascade » et de faire du Marly de Louis XIV un temple naturel aux grands hommes de l’époque révolutionnaire. Quoiqu’il en soit le château sera une caserne pour des hommes qui ne sauront pas respecter les lieux et qui détacheront boiseries et parquets pour les brûler.

Cependant l’avenir de Marly n’est pas encore arrêté. En effet procéder à la vente du domaine en vertu de la Loi du 18 mars 1796 posait de nombreuses questions et de nombreux troubles… vendre Marly c’est vendre plus de 300 arpents de bois !!! c’est vendre les réservoirs alimentant Marly bien sûr mais aussi Versailles !!! c’est enlever la possibilité de loger des troupes !!!

Marly était donc sauvé jusqu’à ce que le député Garnier de Saintes dans un rapport du 9 mars 1797 soutiennent les revendications de Coste qui voulait en être acquéreur avant que le Directoire ne l’en empêche. C’est ce député, beaucoup plus que l’acquéreur en fait, qui est le vrai responsable de la mort de Marly en poussant à autoriser la vente !!!

Le principe de la vente est acceptée par le Directoire si l’on exclut de cette vente les réservoirs et les terrains adjacents. Le 8 octobre 1798 la vente est officiellement promulguée au bénéfice de l’acquéreur Coste et elle est effective le 31 mars 1799.
Le domaine le plus prestigieux e le plus coûteux de Louis XIV, dépouillé de ses richesses, fut abandonné pour … 360 850 francs dont 162 000 francs pour les bâtiments !!!

Coste vend pour 200 000 livres le domaine à Sagniel… en effet, Coste avait dû détruire certaines parties des bâtiments… Sagniel en tout cas était le prototype même du bourgeois et de l’opportuniste pour qui la Révolution avait sourit… outre Marly, il possédait d’anciens domaines confisqués des Montmorency.

Les dépendances de Marly deviennent une filature, le reste du domaine fait l’objet de soins, et cela est à préciser. Il remet en état le grand miroir d’eau par exemple, fait planter des arbres et des fleurs, place des treillis. A côté de cela il fait abattre les pavillons, crée une cour pavée dans l’ancien grand salon central… Beaucoup lui reprochent ses premières destructions, les critiques venant en 1806 de la part du nouveau pouvoir en place… mais bon même le pouvoir ne veut plus vraiment de Marly… l’histoire est passée.

Sagniel a grevé le domaine de nombreuses hypothèques et veut le vendre à l’Empereur Napoléon qui ne portera qu’un intérêt pour le Parc car du Château il n’en veut pas !!! Mais il n’en veut pas vraiment… Marly est un peu le jouet de Louis XIV, se l’approprier c’est s’approprier Louis XIV et de ça Napoléon ne veut pas… déjà qu’il aurait préféré que les révolutionnaires aillent jusqu’au bout en rasant Versailles alors imaginez son opinion pour Marly qui en plus a perdu tous ses charmes !!!

Sagniel n’a plus d’autres solutions que de dépecer à son tour le domaine , le détruire et achever le cycle de l’histoire… commencé et inauguré par la Révolution et les habitants de Marly !!! Car cette fois les habitants de Marly se montrent conservateurs et dénoncent les destructions… ils étaient moins protecteurs il y a peu J J J… ils s’offusquaient de la destruction des murs de clôture par Sagniel par exemple alors qu’ils avaient applaudit à la destruction des fontaines, charmilles et statuaire. Le 27 juillet 1811 Sagniel revend le terrain à Andryane… un terrain vide, un véritable désert car tout à été détruit !!! Ce dernier le revend à l’Empereur qui souhaite à cette date et du fait de son mariage en faisant un petit neveu de Louis XVI et Marie Antoinette affermir un semblant de légitimité en reconstituant la liste civile !!!

Le domaine voit se succéder les chasses royales, impériales, républicaines… le parc devient une forêt… il ne reste plus que l’Abreuvoir de Louis XIV monument historique en 1874.

La suite vous la connaissez, c’est un long et patient travail qui consiste à remettre en état le parc de Marly… beaucoup de travail reste à faire et personnellement je trouve dommage que pour un parc d’une telle ampleur, qui était réputé, on ne trouve pas les moyens de l’étoffer… que nous sert d’avoir comme entreprises françaises Jardiland et consorts, d’avoir des écoles et des formations de jardiniers et fleuristes, si ce n’est pour leur offrir , à leur talent et à leur démesure, ce lieu aussi merveilleux que nous a légué Louis XIV…?

Mme de Sabran a écrit:
...  une petite anecdote en passant ( bien connue    ) :
Le cardinal de Polignac suivait le roi dans ses jardins de Marly, la pluie vint; le roi lui fit une honnêteté sur son habit peu propre à la parer. « Ce n'est rien, sire, répondit-il; la pluie de Marly ne mouille point. » ...

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Reinette a écrit:... Si tu veux, j'ai un bouquin très poussé de Marly du temps de Louis XVI.

J A Gabriel a écrit:

Mme de Sabran a écrit:
...  une petite anecdote en passant ( bien connue    ) :
Le cardinal de Polignac suivait le roi dans ses jardins de Marly, la pluie vint; le roi lui fit une honnêteté sur son habit peu propre à la parer. « Ce n'est rien, sire, répondit-il; la pluie de Marly ne mouille point. » ...

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Ah! je croyais que c'etait Louis XIV l'artifex de cette phrase...  :\\\\\\\\: 

notre Princesse ( ? ) a écrit:
Mer 16 Nov 2011 - 8:42


Vues des jardins de Marly : Le roi jardinier

Gérard Mabille, Stéphane Castelluccio et al.
Gourcuff Gradenigo , juin 2011 , 236 p : 29 euros

Résumé Amazone

"A la fin, le Roi, lassé du beau et de la foule, se persuada qu'il voulait quelquefois du petit et de la solitude. Il chercha autour de Versailles de quoi satisfaire ce nouveau goût. Il visita plusieurs endroits ; il parcourut les coteaux qui découvrent Saint-Germain et cette vaste plaine qui est au bas, où la Seine serpente et arrose tant de gros lieux et de richesses en quittant Paris". Telles furent, selon Saint-Simon, les origines de Marly, né d'un royal désir de se ménager le plus retiré des ermitages. "

Kiki ( ? ) a écrit:
Lun 11 Juin 2012 - 15:34


Je viens de recevoir ce bouquin, richement illustré, qui est magnifique!!!!Il relate l'histoire du domaine avec son château et ses jardins. Il y a les plans des bosquets avec les statues (qui existent de nos jours mais ont été déplacées!).
Livre INCONTOURNABLE!!!!!

notre chère Clio a écrit:
Sam 2 Fév 2013 - 10:20


Dessus de porte de la chambre de Marie-Antoinette à Marly.
http://enfilade18thc.wordpress.com/2013/01/19/the-wallace-treasure-of-the-month-for-january-2013/

Somebody a écrit:

Merci clio.   
Il s'agit d'allégories du Sommeil et du Réveil nous dit l'article : "obvious choices for a bedroom".   

Lucius a écrit:
Dim 26 Mai 2013 - 14:37


Je trouve que le concept de musée promenade est bien concrétisé. Il y a de nombreux panonceaux explicatifs, gravures à l'appui, pour nous faire comprendre ce que nous voyons, et ce que fut l'ancienne grandeur du lieu. Je pense qu'en nettoyant et reconstituant les eaux, ils pourraient rendre le lieu enchanteur, et attirer plus de monde qu'ils ne semblent en avoir. Car les lieux sans le château, présente assez peu d'intérêt pour le public. Mais avec ne serait-ce que la moitié de ce que furent ces grandes eaux, ce serait magnifique. Le bassin qui termine la rivière (disparue) est encore en place, mais à désherber, et le bassin des nappes offriraient une beau spectacle.

J'ai lu quelque part que certains avaient l'idée de replanter les anciennes droites allées qui menaient de Versailles à Marly. cela ferait une promenade délicieuse.
Il n'y a que 3 kilomètres et demi entre le tapis vert de Marly et l'extrémité du hameau. Mais cela passe par un noeud routier, qu'il sera délicat d'enjamber.