Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
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MARIE ANTOINETTE
Dominique Poulin
Mr de Talaru
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Comtesse Diane
Mme de Sabran
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Papiers Peints de Rêve
Moi aussi j'adore ce panneau. Je le veux bien chez moi ! :;\':;\':;
Invité- Invité
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
L’expression « papier peint » serait apparue à la fin du XVIIIe siècle. Elle aurait été rapportée de Chine avec l'arrivée des papiers chinois peints à la main ramenés dans les valises des voyageurs.
Par la suite, les manufactures ont fait appel à des artistes pour concevoir de nouveaux motifs.
Malgré son nom, le papier peint n'a néanmoins jamais été peint, mais toujours imprimé.
Le papier peint a été inventé en Chine. Le premier à évoquer le papier peint dans ses récits n’est autre que Marco Polo : il dépeint, dans son Livre des merveilles, la splendeur des intérieurs chinois.
Quelques exemples :
Bien plus tard, Goethe, faisant allusion à une petite auberge française, parlera de « superbes chambres, décorées avec beaucoup de goût. »
Si son évolution semble évidente, c’est trop vite oublier les multiples périples du papier peint qui gagne le monde arabe par la route de la soie, précieusement enfermé dans les caravanes. On le retrouve à Bagdad en 793, au Caire en 900, à San Felipe en 1056, à Fabiano en 1276 puis à Fès en 1184 avant qu’il ne gagne Nuremberg.
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Mme de Sabran- Messages : 55446
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
Au milieu du XVIIIe siècle, en pleine époque des Lumières, le papier peint voit son destin lié à celui de l’imprimerie. Diderot et d’Alembert évoquent dans leur Encyclopédie la technique qui permet sa propagation. Toute une classe moyenne, qui émerge, ne se satisfait plus des murs à la chaux et suit Marie-Antoinette qui a lancé la mode du papier peint. Réveillon sera le premier grand maitre du papier peint, et lui donnera toutes ses lettres de noblesse. On dénombre rien qu’à Paris une quarantaine de fabriques en 1790. La France est alors le lieu de rayonnement du papier peint.
Sous le règne de Napoléon III, l’industrie du papier peint connaît un essor sans égal. Après l’impression à la planche, l’adoption des machines anglaises et la maîtrise de la vapeur en 1860 permettent des avancées techniques colossales.
La manufacture royale du sieur Réveillon
1753, Jean-Baptiste Réveillon commence sa carrière en posant à Paris les papiers tontisse anglais, qu’il produit à partir de 1756
1759, Il monte une importante manufacture, au faubourg Saint-Antoine à Paris
1783, Il obtient le privilège de « manufacture royale ». La première montgolfière habitée s’envole des jardins de son entreprise, à la Folie Titon, au faubourg Saint-Antoine
1789, La manufacture occupe 300 ouvriers et distribue 200 000 livres de salaires. Avec Arthur & Grenard (devenue Arthur & Robert), c’est la principale manufacture de papier peint de la capitale. Le 28 avril, la manufacture est l’objet d’une émeute dans le cadre des mouvements prérévolutionnaires. Elle reprend son activité à l’automne.
1791, Le 28 mai, la manufacture est louée à Pierre Jacquemart & Eugène Bénard qui la rachètent pour 500 000 livres le 14 mai 1792. Réveillon meurt en 1811. La manufacture va fermer ses portes en 1840.
La manufacture Réveillon est la mieux connue des manufactures de papier peint de l’époque : un large échantillonnage bien renseigné de sa production est parvenu jusqu’à nous. Cette manufacture se caractérise par un très haut niveau de qualité, que devait partager son concurrent Arthur, moins bien documenté.
Réveillon imite la technique des papiers peints à la main en Chine. Les traits sont imprimés en noir ou en rouge, les couleurs sont peintes et l’or est introduit.
Détail d’un rouleau qui est resté à l’état neuf.
Au début des années 1770, le papier peint copie les motifs textiles notamment ceux des riches soieries et imite l’aspect brillant, permettant l’accès des « soieries » à un prix raisonnable.
Papier peint à motif de chinoiserie (copie d’un motif de soierie), impression planche, manufacture royale du Sieur Réveillon, Paris, 1771
Papier peint (dessus-de-porte) à motif de perroquet:
Draperie et guirlande, manufacture Mader, musée papier peint de Rixheim:
Rozière : Ce motif au ballon est caractéristique de la » ballomania » qui a gagné tous les Arts Décoratifs suite aux premiers envols des frères Montgolfier en 1783. Ce panneau arabesque reproduit le ballon utilisé aux Tuileries le 1er décembre avec deux personnages agitant des banderoles. L’original fut imprimé à la planche de bois sur papier rabouté, probablement par la manufacture Réveillon dont les jardins servirent de base d’envol aux essais d’Etienne Montgolfier et Pilâtre de Rozier, il s’agit d’un château dans la campagne française.
Détail d’un motif de corbeille à fleurs d’après une maquette de Joseph Malaine, manufacture Hartmann Risler, Mulhouse, 1792-1794, impression à la planche papier peint détail paravent du XVIIIe siècle
Comme Redouté, Malaine apporte tout son talent au motif de la fleur naturaliste. Il travaille aux Gobelins pour des tapisseries de sièges à motif floral. En 1790, il prend la direction artistique de la manufacture de papier peint Dollfus & Cie avant de s’installer en 1793 à Mulhouse.
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Mme de Sabran- Messages : 55446
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
Dès la fin du XVIIIe siècle et jusque dans les années 1830, les draperies sont particulièrement à la mode et se développent sous des formes très variées jusqu’à la fin du siècle. Murs et fenêtres sont habillés de textile en surabondance. Bernard Jacqué parle dans son livre (Papier peint, décor d’illusion) de « Niagara de textile ». Le papier peint affiche alors toutes les influences néo-classiques des gravures reproduisant des bas-reliefs antiques et des décors intérieurs de Percier et Fontaine. Les commandes impériales de soieries lyonnaises (Lyon était un grand centre de création de motifs textiles) des années 1810 servent aussi d’inspiration au papier peint pendant plus de deux décennies.
Les murs se couvrent de panneaux en trompe-l’œil où la soie, le velours ou le satin plutôt que d’être tendus, se plissent, se drapent à la verticale ou bien sont retenus par des passementeries et des embrasses dans des compositions plus ou moins complexes.
Papier peint à motif de draperie, Manufacture Dufour & Leroy, Paris, 1825-6, ancienne collection Follot, Musée du Papier Peint de Rixheim. Il s’agit du papier peint qui a servi à décorer le salon de la Villa Christine à Nice.
Salon de la Villa Christine, Nice vers 1830, aquarelle d’une princesse suédoise, Collections royales de Suède, Stockholm :
Mme de Sabran- Messages : 55446
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
L’arabesque est un des motifs les plus récurrents de ce XVIIIe siècle, le Magasin des modes nouvelles françaises et anglaises du 18 mai 1788 nous explique pourquoi :
« Il n’y a plus guère que des papiers avec dessins d’arabesques qui servent, à Paris, de tentures pour les salons… Pourquoi a-t-on choisi les arabesques ? C’est sans doute parce qu’ils sont plus légers & plus déliés à la vue ; qu’ils sont mieux faits, mieux concis ; qu’ils peuvent être unis ou divisés à sa fantaisie, sans grand peine, & être mis facilement dans des cadres auxquels on donne la proportion que l’on veut donner. »
extrait de Magasin des modes nouvelles françaises et anglaises, 18 mai 1788
1/ Comment peut-on définir l’arabesque ?
L’antique motif de l’arabesque revient à la mode à partir des années 1770. Il se caractérise par un axe vertical le long duquel médaillons et rinceaux d’échelles diverses s’organisent dans un jeu savant de pleins et de vides, sans autre souci que la séduction graphique.
Le papier peint s’en empare et y manifeste totalement son autonomie puisqu’il propose une alternative de grande qualité et relativement peu coûteuse aux autres matériaux qui s’en sont également emparés comme les boiserie sculptée ou peinte ou bien les stucs. Aucun de ces matériaux ne permet une telle variété de motifs et une telle intensité de couleurs.
De plus, en jouant sur trois formats différents (le panneau indépendant, le rouleau à motif répétitif en simple ou double chemin), le papier peint permet une adaptation à tous les types d’intérieurs.
Toutes les grandes manufactures françaises vont faire de l’arabesque leur produit le plus raffiné dans les années 1780-1795.
Détail d’un panneau de papier peint en arabesques, impression planche, manufacture Jacquemart & Bénard, Paris, vers 1793 .
Panneau de papier peint en arabesques de la manufacture Jacquemart & Bénard,
Mme de Sabran- Messages : 55446
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
Le papier peint panoramique connaîtra bientôt une grande vogue .
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Dernière édition par Mme de Sabran le Ven 22 Mai 2015, 15:24, édité 1 fois
Mme de Sabran- Messages : 55446
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
La marqueterie de papier ou arte povera .
Élégant scriban vénitien du XVIIIème siècle en arte povera sur fond laque crème et doré. La partie supérieure qui ouvre à deux ventaux et l'abattant sont peints à l'intérieur de couleur turquoise, le corps inférieur ouvre à trois tiroirs.
Scriban du XVIIIème en arte povera
L'art du meuble peint en Arte Povera au XVIIIème siècle
Pratiquée dans toute l’Europe au XVIIIe siècle, la technique de l’arte povera demeure avant tout l’un des symboles de Venise, dont elle est originaire.
Suite à l'engouement des meubles peints et laqués et ne pouvant répondre à la demande, les artisans vénitien du XVIIIème siècle ont recourt à la technique de arte povera ou lacca povera, «laque pauvre» pour produire plus vite et à moindre coût des meubles imitant la laque si convoités à cette époque.
Meuble scriban en arte povera
Cet art appelé «art du découpage» ou «marqueterie de Papier» consiste à utiliser des motifs découpés dans des gravures ou divers papiers anciens et à les animer sur des meubles et des objets. les artisans se servaient aussi de cette technique pour imiter les meubles laqués du Japon et de Chine.
meuble peint en arte povera
Détail de l'abattant
Plutôt que de peindre les motifs décoratifs à la détrempe, les artisans emploient des gravures colorées pour gagner du temps. Après avoir corrigé les irrégularités du support par la pose d’une fine toile recouverte d’un enduit, ils les découpent et les collent sur le bois, peint dans un ton uni servant de fond. Le tout est recouvert de quinze à vingt couches d’un vernis destiné à protéger le décor et à dissimuler l'épaisseur des gravures en donnant l’illusion de figures peintes.
Cette production très colorée, empreinte de fantaisie, se décline sur des panneaux ornementaux, du mobilier d’apparat, mais aussi sur de petits meubles volants ou des objets de toilette. Les coffrets, les boîtes et les plateaux se multiplient.
meuble XVIIIème en arte povera
Scriban en art povera du XVIIIème siècle
Les ateliers de chalcographie de Venise et ceux de la manufacture de Remondini à Bassano diffusent dans toute l’Europe des gravures spécialement conçues pour les ornements mobiliers, imprimées sur un papier extrêmement fin. Les scènes de genre s’inspirent des œuvres des peintres vénitiens.
On retrouve sur ces gravures à découper des motifs très variés comme des scènes pastorales et champêtres, des personnages de la commedia dell’arte, des puttis, des chinoiseries ou encore des éléments d’architecture...
détail scriban en arte povera
Les sujets sont parfois encadrés de frises peintes ou d’estampes découpées figurant des rinceaux fleuris ou des rubans. Placés au centre de cartouches adoptant les formes les plus variées, dont la couleur tranche avec la teinte générale du bâti, ils rappellent les décors à la mode dans la porcelaine.
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Mme de Sabran- Messages : 55446
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
Quelles splendeurs tu nous postes là Eléonore !!!
J'essaie de rester sobre dans ma déco...mais là je serais prêt à toutes les extravagances devant de telles merveilles ! :;\':;\':;
Bien à vous.
J'essaie de rester sobre dans ma déco...mais là je serais prêt à toutes les extravagances devant de telles merveilles ! :;\':;\':;
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
Cher Majesté, tu exprimes parfaitement ma pensée ! :;\':;\':;
Invité- Invité
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
J'avais posté le jeudi 14 Javier 2010 , à la Conciergerie de sinistre mémoire, une photo de la drawing-room, à Abbotsford House, la demeure de Walter Scott , disant que ce qui lui donne son cachet exceptionnel , un charme exotique du plus haut raffinement, c'est ce papier peint dont tous les murs sont tendus .
Il s'agit d'un papier peint chinois du XVIIIème ( !!! ) qui a été rapporté à l'écrivain, par son cousin Hugh Scott qui travaillait pour la East India Company .
J'avais eu la plus grande peine du monde à quitter cette pièce ...
Au dessus de la cheminée, nous reconnaissons le maître des lieux, Sir Walter Scott lui-même, peint par Sir Henry Raeburn .
...... un détail du papier peint :
Mme de Sabran- Messages : 55446
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
Majesté, Reinette ! Contente de vous faire plaisir !!! :n,,;::::!!!: :n,,;::::!!!: :n,,;::::!!!:
Mme de Sabran- Messages : 55446
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
Je ne sais plus trop où donner des yeux ...
J'ai un faible pour l'arte povera !
J'ai un faible pour l'arte povera !
_________________
Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
Merci Elie, c’est vraiment superbe ! :\\\\\\\\:
J’adore ! Quel raffinement...
Le décor mural de la drawing-room d’Abbotsford House est à tomber !
Existe encore aujourd’hui une grande maison qui produit des papiers-peints de prestige comme elle le faisait déjà à la fin du XVIIIème siècle.
Il s’agit de la Maison Zuber : http://www.zuber.fr/menu_photo.html
Je vous conseille de parcourir ce site, notamment les onglets Fabrication ou la Vidéo (musique horripilante boudoi29 ).
Il n’est pas rare de voir passer aux enchères des papiers-peints anciens, des panneaux, paravents, ou même des décors panoramiques.
Suis toujours comme un dingue !! C’est beau...
Ainsi par exemple, ce 19 mars prochain, à Drouot, la maison Massol propose à la vente 20 lès du fameux panorama « L’Hindoustan », créé justement par la manufacture Zuber en 1807.
A l’origine, le panorama complet mesurait 4m de haut sur 13,5m de développement linéaire.
Faut la place, et le porte-monnaie ! Estimation entre 28 000 et 30 000 € (hors-frais). boudoi32
Mais les prix ne sont pas toujours si élevés pour de plus petites compositions !
De quoi décorer une porte de placard, quoi...
J’adore ! Quel raffinement...
Le décor mural de la drawing-room d’Abbotsford House est à tomber !
Existe encore aujourd’hui une grande maison qui produit des papiers-peints de prestige comme elle le faisait déjà à la fin du XVIIIème siècle.
Il s’agit de la Maison Zuber : http://www.zuber.fr/menu_photo.html
Je vous conseille de parcourir ce site, notamment les onglets Fabrication ou la Vidéo (musique horripilante boudoi29 ).
Il n’est pas rare de voir passer aux enchères des papiers-peints anciens, des panneaux, paravents, ou même des décors panoramiques.
Suis toujours comme un dingue !! C’est beau...
Ainsi par exemple, ce 19 mars prochain, à Drouot, la maison Massol propose à la vente 20 lès du fameux panorama « L’Hindoustan », créé justement par la manufacture Zuber en 1807.
A l’origine, le panorama complet mesurait 4m de haut sur 13,5m de développement linéaire.
Faut la place, et le porte-monnaie ! Estimation entre 28 000 et 30 000 € (hors-frais). boudoi32
Mais les prix ne sont pas toujours si élevés pour de plus petites compositions !
De quoi décorer une porte de placard, quoi...
La nuit, la neige- Messages : 18117
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
Quel merveilleux sujet quez celui là. Que de beauté, moi qui ne suis absolument pas fan du papier peint, trop de souvenirs de ceux des années 70 pour ceux qui étaient déjà nés !
Ce ne sont sue ravissement, j'aime beaucoup les néo classiques et ceux aux arabesques.
Formidable c'est des livres qui sont dans ta bibliothéque ? En tous cas je vais essayer d'acheter ces deux la.
merci Eleonore :;\':;\':; :n,,;::::!!!: 3196910
Ce ne sont sue ravissement, j'aime beaucoup les néo classiques et ceux aux arabesques.
Formidable c'est des livres qui sont dans ta bibliothéque ? En tous cas je vais essayer d'acheter ces deux la.
merci Eleonore :;\':;\':; :n,,;::::!!!: 3196910
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3186
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
Absolument fabuleux! boudoi30 boudoi30 boudoi30
Invité- Invité
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
J'étais absolument certain que ce sujet te ravirait tout comme moi. :
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Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3186
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
La nuit, la neige a écrit:Merci Elie, c’est vraiment superbe ! :\\\\\\\\:
J’adore ! Quel raffinement...
Le décor mural de la drawing-room d’Abbotsford House est à tomber !
Existe encore aujourd’hui une grande maison qui produit des papiers-peints de prestige comme elle le faisait déjà à la fin du XVIIIème siècle.
Il s’agit de la Maison Zuber : http://www.zuber.fr/menu_photo.html
Merci pour ton complément d'informations, cher ami .
Oh oui, la drawing-room d’Abbotsford House est à tomber ! C'est, de loin, ma pièce préférée de cette demeure neo-médiévale gothique, très dans l'air du temps courant XIXème ( mais le papier fin chinois est XVIIIème ), et très très kitch ! Mais, après-tout, nous sommes presque chez Ivanohé, n'est-ce pas !!!
:n,,;::::!!!:
Ses jardins sont à mourir ...
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55446
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
Quelle luxuriance ce jardin. Un vrai bonheur de regard et de senteurs.
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3186
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
Mr de Talaru a écrit:
Formidable c'est des livres qui sont dans ta bibliothéque ?
Mais non, pas du tout !
En fait, ayant ouvert un sujet sur le sac de Réveillon ( petit clin d'oeil à Maurice ) deux jours plus tôt, je suis allée chercher sur le net ce que fabriquait au juste la célèbre manufacture.
J'ai été subjuguée par la magnificence de ces papiers peints. Un petit topo s'imposait .
La preuve : vous êtes tous, comme moi, la langue par terre !!!
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Mme de Sabran- Messages : 55446
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
Je partage votre « traumatisme » quant au souvenir des papiers-peints de notre jeunesse...
Encore que !
Lorsque je revoie des photos du salon de mes parents et de sa décoration : très, très osée dans les couleurs et les motifs, je me dis : quel courage, tout de même.
Bravo !
Aujourd’hui, la plupart du temps, nous nous contentons de kilomètres de murs blancs d’une grande froideur, et d’un ennui à mourir. boudoi29
Et je suis plus ou moins dans ce cas. Je le précise.
C’est pratique, certes. Mais chiant, tout compte fait !
Pour le plaisir des yeux, qu’on aime ou pas, tout se marie délicieusement...
Il s’agit de l’ancienne salle à manger de l’appartement de Pierre Bergé et Yves Saint-Laurent à Paris.
Le tout donnant sur ce jardin, rare en plein coeur de la capitale.
Superbe....
Encore que !
Lorsque je revoie des photos du salon de mes parents et de sa décoration : très, très osée dans les couleurs et les motifs, je me dis : quel courage, tout de même.
Bravo !
Aujourd’hui, la plupart du temps, nous nous contentons de kilomètres de murs blancs d’une grande froideur, et d’un ennui à mourir. boudoi29
Et je suis plus ou moins dans ce cas. Je le précise.
C’est pratique, certes. Mais chiant, tout compte fait !
Pour le plaisir des yeux, qu’on aime ou pas, tout se marie délicieusement...
Il s’agit de l’ancienne salle à manger de l’appartement de Pierre Bergé et Yves Saint-Laurent à Paris.
Le tout donnant sur ce jardin, rare en plein coeur de la capitale.
Superbe....
La nuit, la neige- Messages : 18117
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
La nuit, la neige a écrit:
Pour le plaisir des yeux, qu’on aime ou pas...
Je n'aime pas, j'adore ............
Mme de Sabran- Messages : 55446
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
Pour rester dans les chinoiseries, même s'il ne s'agit pas de papier peint, à partir du 27 mai dans l'appart de Mme de Maintenon : La Chine à Versailles, art et diplomatie au XVIIIème siècle (peintures, meubles, laques, porcelaines)
Invité- Invité
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
Merci pour cette information, l'amour menaçant .
Je tâcherai de ne pas manquer cette exposition !
Mme de Sabran- Messages : 55446
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
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