Henri-Louis et Victoire de Rohan, prince et princesse de Guéméné

La chair est faible, mon pauvre Cosmo, j'ai le regret de te le dire, et la comtesse pas de bois ... : 

Décidément, cette comtesse !!  : 

Qui étaient ses mirliflors ?   

Cosmo a écrit:Décidément, cette comtesse !!  : 
Qui étaient ses mirliflors ?   

... des petits cinq-à-sept sans importance, à l'exception du marquis d'Autichamp qui a laissé sa carte de visite .

La princesse de Guéméné, née Victoire- Armande-Josèphe de Rohan-Soubise, par Ducreux :

Où trouvez-vous tous ces portraits, cher Cosmo ?

Cosmo a écrit:La princesse de Guéméné, née Victoire- Armande-Josèphe de Rohan-Soubise, par Ducreux :

Lorsque Mme de Polignac a été nommée gouvernante des Enfants de France après la démission de Mme de Guéménée, M. de Thiard a trouvé très joli de dire à la Reine : " Votre Majesté a changé son ours en agneau", faisant allusion à la douceur de la physionomie de Mme de Polignac et à la rudesse de celle de Mme de Guéménée . Les personnes honnêtes ont été indignées de cette détestable plaisanterie .

( Journal de Bombelles )

  

.

Lucius a écrit:Où trouvez-vous tous ces portraits, cher Cosmo ?

Dans le dictionnaire des pastellistes de Neil Jeffares, disponible en ligne ici : http://www.pastellists.com/

L'article sur Ducreux est disponible ici : http://www.pastellists.com/Articles/Ducreux.pdf

Mme de Sabran a écrit:

Cosmo a écrit:La princesse de Guéméné, née Victoire- Armande-Josèphe de Rohan-Soubise, par Ducreux :

Lorsque Mme de Polignac a été nommée gouvernante des Enfants de France après la démission de Mme de Guéménée, M. de Thiard a trouvé très joli de dire à la Reine : " Votre Majesté a changé son ours en agneau", faisant allusion à la douceur de la physionomie de Mme de Polignac et à la rudesse de celle de Mme de Guéménée . Les personnes honnêtes ont été indignées de cette détestable plaisanterie .

( Journal de Bombelles )

  

.

On comprend mieux la plaisanterie en voyant le portrait de la princesse par Ducreux.  
Bizarrement, Coigny l'a trouvée à son goût.  

La princesse de Guéménée, par Louis-Auguste Brun :

Elle y est beaucoup plus fine !   

Peut être était elle plus aimable par le charme de sa physionomie et de sa conversation que par son simple physique ?

André Castelot, au sujet de la princesse de Guéménée et de ses communications avec l'Au-delà ( ) :

Etrange personnage que cette gouvernante des Enfants de France, qui s'occupait surtout de sa multitude de chiens, avec qui elle prétendait « être en communication grâce à des esprits intermédiaires ».
Parfois, au milieu d'une conversation, la princesse s'arrêtait net et tombait en extase : c'était un « esprit intermédiaire » qui venait l'entretenir de quelque désir de sa veuve...


Je ne sais pas si c'est clair pour vous ?

.

A mon avis, la princesse ne devait pas être claire non plus. :

Marie-Antoinette promit à Joseph II de mettre un frein à sa frénésie du jeu, jura de s'amender et d'espacer ses visites chez la princesse ( le tripot ), mais elle ne tint pas longtemps parole. Elle savait pourtant lui résister, même si les Guéménée étaient toujours comblés de faveurs. Elle refusa de s'entremettre quand il fut question d'accorder aux Rohan le privilège exorbitant, jusque-là réservé aux seuls princes de la maison de Lorraine, de porter le cordon du Saint-Esprit dès l'âge de vingt-cinq ans. Elle fut plus réticente encore à l'égard du prince Louis de Rohan, bientôt cardinal et futur protagoniste de l'Affaire du collier, qui n'était alors que coadjuteur de l'évêque de Strasbourg. On a plusieurs lettres de la princesse de Guéménée à la reine où elle insiste pour faire obtenir à son cousin la charge de grand aumônier de France. Marie-Antoinette ne voulut même pas le recevoir et demanda au roi sa « parole d'honneur » qu'il ne serait pas nommé. Elle nourrissait à son égard une forte rancune. Ambassadeur à Vienne, il s'y était en effet si mal conduit et s'était exprimé avec si peu de réserve sur le compte de la dauphine et de l'impératrice que celle-ci avait demandé son rappel. Malheureusement Louis XVI s'était déjà engagé auprès de la comtesse de Marsan, soeur du maréchal de Soubise, et ne put se dédire. Les Rohan furent donc satisfaits, mais ils ne pardonnèrent pas à la reine son intervention.

( Françoise Kermina )

.

Comme on disait chez la maréchale de Luxembourg que celle du prince de Guéménée était banqueroute de souverain, elle riposta :
— Oui, mais il faut espérer que ce sera le dernier acte de souveraineté des Rohan !

Les Rohan ne sont pas au bout de leurs peines devant les scandales qui s'annoncent pour leur famille :


Correspondance secrète, 8 février 1781.

6 octobre 1782 :

Les Guéménée sont fichus... àè-è\':

20 octobre 1782 :



La rumeur concernant madame Adélaïde comme probable gouvernante a bien existé et fut apparemment tout à fait fondée. Mais en même temps, ciriculaient également les noms de mesdames de Marsan et de Polignac.

La vieille tante se serait enfin sentie utile, elle aurait eu un but dans la vie... Mais heureusement pour les pauvres petits que ce ne fut pas le cas .
Ils auront à la place une dame jeune, gentille et douce, mère de surcroît, accompagnée de ses enfants du même âge. boudoi30
D'autre part, Marie-Antoinette aurait eu beaucoup plus de mal à s'occuper personnellement de ses enfants si la vieille tante avait obtenu tous pouvoirs sur eux... àè-è\':

19 novembre 1782 :


Je vais placer le même extrait chez madame de Polignac.

Reinette a écrit:
20 octobre 1782 :

Si la princesse fonde une rente à Lauzun, c'est parce que celui-ci a vendu à son mari de très importantes terres contre une rente viagère. Si ils cessaient de la payer, ils perdraient les terres et les sommes déjà données !

Reinette a écrit:La vieille tante se serait enfin sentie utile, elle aurait eu un but dans la vie... Mais heureusement pour les pauvres petits que ce ne fut pas le cas .

Je vous trouve très dur, madame Adélaïde a montré à de nombreuse reprise l'amour qu'elle avait des enfants, soit envers le petit Berry soit en Italie.

Je sais qu'elle a eu de l'amour pour les enfants.
Néanmoins pour des enfants, il valait mieux une femme douce, gentille et jeune comme madame de Polignac, qu'une vieille tante aigrie célibataire, réputée pour ses brusqueries.

Suite de leur banqueroute.

5 avril 1785 :




Comment cela archiduc de Cambrai en parlant de madame de Marsan ?
Mon cher Lucius ?

Reinette a écrit:

Comment cela archiduc de Cambrai en parlant de madame de Marsan ?

Mme de Marsan lui serait offerte comme modèle ...

Mais qui est cet archiduc de Cambrai ?
Cambrai est un évêché français et le seul titulaire d'un évêché chez les archiducs était alors Maximilien, archevêque de Cologne.