Paris au XVIIIe siècle
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Re: Paris au XVIIIe siècle
Message déplacé dans ce sujet déjà existant !!
La nuit, la neige- Messages : 18134
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Paris au XVIIIe siècle
Gouverneur Morris a écrit:Sans doute déjà postées dans le sujet (?)
N'importe ! On ne se lasse pas de ces vues anciennes, si précises, si détaillées de Paris.
Merci, mon cher Momo.
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55502
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Paris au XVIIIe siècle
Je souscris plus qu'entièrement à cette exclamation de Madame de Sabran, la parachevant par cette autre exclamation, anglaise et si idiomatique : "Encooooooooooore" !
Lecréateur- Messages : 1712
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Comté d'Enghien et Livonie
Re: Paris au XVIIIe siècle
Je me joins à l'exclamation de Madame de Sabran.
On attendra toujours avidement les expositions en 10 volumes sur l'embarcation stationnant toujours au point où le ruisseau de la Bastille se jette dans la Seine et sur les embarcations qui permettaient de traverser la Seine d'une rive à l'autre au niveau du Louvre.
On attendra toujours avidement les expositions en 10 volumes sur l'embarcation stationnant toujours au point où le ruisseau de la Bastille se jette dans la Seine et sur les embarcations qui permettaient de traverser la Seine d'une rive à l'autre au niveau du Louvre.
charenton- Messages : 1147
Date d'inscription : 23/02/2022
Age : 75
Localisation : 75012 PARIS
Re: Paris au XVIIIe siècle
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Dernière édition par Gouverneur Morris le Jeu 04 Mai 2023, 15:25, édité 1 fois
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Paris au XVIIIe siècle
La place Royale. Lucien Lambeau. Gallica
Lucien Lambeau: Historien, membre du Comite du Vieux Paris, photographe.Histoire des communes annexées à Paris en 1859. Soit Bercy, Charonne, Vaugirard, etc .
Au passage:
1-
Superbe topo complet sur l'histoire compliquée de la Numerotation des rues de Paris p:. 84 à 95.
2-
Il mentionne la numerotation de Warin in
Le Provincial à Paris. 1787.
https://books.googleusercontent.com/books/content?req=AKW5Qad0TSgUN81xiEbMSSFtPs3gZ7PdbHNESV5WlARALMLf4u4L7aNGBJvDZTdO13CLLbLk-tUIPw1aDaxQsWO_F6ygqLDLjacf8l94neGR_8PWOJHWQ3HBMPMdDXXos819EIfdqvvxTqD8BAqlcrVJWgmlmHnizC-P89w6UmGl-WQuT3JqkJWUV7ah5LU-Gm_k3AKrCOlTuPRyt9tIAVd53qFu1j5ncAf2KNwoMR-uvpqRFVQFbVCivsJEvlrb9iY1pE1TN4f2ORo5t8891ahlxm_thu_yQltV8t8__KAh664qT51FQSgLivre instructif et amusant si on deux trois cartes anciennes de Paris au XVIII en tête.
ex, rue du Cherche-Midi
ex, rue du Pot de Fer p 210 et suivantes
Noviciat des jesuites, puis Loge du Grand Orient, puis Loge des Neufs Soeurs
ex quai d'orsay
ex; Rue des Cordeliers
charenton- Messages : 1147
Date d'inscription : 23/02/2022
Age : 75
Localisation : 75012 PARIS
Hotel de Richelieu . Place des Vosges
La place Royale. Lucien Lambeau. Gallica
Lucien Lambeau: Historien, membre du Comite du Vieux Paris, photographe.
Histoire des communes annexées à Paris en 1859. Soit Bercy, Charonne, Vaugirard, etc .
Document manuscrit 1684. p.63
664. Maison de Monsieur Jeannin de Castille, occupée par lui.
Voir cette personne. Fait partie du coté maternel de la 2ème femme de Richelieu, la duchesse de Guise
665. La maison de Monsieur le duc de Richelieu, occupée par lui.
Le père du maréchal duc.
p.70. En 1754.
Lucien Lambeau: Historien, membre du Comite du Vieux Paris, photographe.
Histoire des communes annexées à Paris en 1859. Soit Bercy, Charonne, Vaugirard, etc .
Document manuscrit 1684. p.63
664. Maison de Monsieur Jeannin de Castille, occupée par lui.
Voir cette personne. Fait partie du coté maternel de la 2ème femme de Richelieu, la duchesse de Guise
665. La maison de Monsieur le duc de Richelieu, occupée par lui.
Le père du maréchal duc.
p.70. En 1754.
charenton- Messages : 1147
Date d'inscription : 23/02/2022
Age : 75
Localisation : 75012 PARIS
Re: Paris au XVIIIe siècle
Merci, cher Momo.
La place Dauphine semble avoir longtemps été la plus célèbre de Paris.
La place Dauphine semble avoir longtemps été la plus célèbre de Paris.
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Mme de Sabran- Messages : 55502
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Paris au XVIIIe siècle
Oui, et il est amusant de voir que les toiles de Raguenet étaient copiées pour les voyageurs du Grand Tour comme celles de tout bon védutiste !
Pour rappel, la version vue au Getty le mois dernier (elle aurait été peinte pour Lord Holland) :
La version, avec certaines variantes, vue à Boughton House (probablement acquise par John Montagu, Marquis de Monthermer, lors de son Grand Tour) :
Quel surprenant hasard tout de même . Mais la boutique et les oeuvres de Raguenet devaient être appréciées des touristes, notamment anglais.
Pour rappel, la version vue au Getty le mois dernier (elle aurait été peinte pour Lord Holland) :
La version, avec certaines variantes, vue à Boughton House (probablement acquise par John Montagu, Marquis de Monthermer, lors de son Grand Tour) :
Quel surprenant hasard tout de même . Mais la boutique et les oeuvres de Raguenet devaient être appréciées des touristes, notamment anglais.
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Paris au XVIIIe siècle
Gouverneur Morris a écrit:Quel hasard improbable un mois après !!!!!!!
Cette vue de Paris depuis le Pont-Neuf est un "classique" qui a inspiré de nombreux peintres ! Aujourd'hui encore, je trouve que c'est l'une des plus belles et des plus pittoresques de la capitale.
Nous avons posté ici ou là de nombreuses autres versions de cette perspective sur le fleuve et les bâtiments historiques qui le bordent.
La nuit, la neige- Messages : 18134
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Paris au XVIIIe siècle
Georges Cain
Coins
de Paris
https://www.gutenberg.org/files/61357/61357-h/61357-h.htm
A lire entièrement tant il connait bien Paris et ses Archives.
On voit bien qu'il n'y a pas de fausse comme de nos jours.mais une terrasse avec barrière en 1785. C'est plus joli, c'est plus royal.
A bas la fausse, vive la terrasse!
Palais-Royal bien peuplé en 1791.. Par le chevalier de Lespinasse.
Il y a peut-être Chaderlos de Laclos et ses affidés en train de distribuer ses nouvelles à la main ....!
On vous dit que ça.
Lisez, vous serez epaté par le texte et ses vues qu'on voit plus. dugenre:
Coins
de Paris
https://www.gutenberg.org/files/61357/61357-h/61357-h.htm
A lire entièrement tant il connait bien Paris et ses Archives.
On voit bien qu'il n'y a pas de fausse comme de nos jours.mais une terrasse avec barrière en 1785. C'est plus joli, c'est plus royal.
A bas la fausse, vive la terrasse!
Palais-Royal bien peuplé en 1791.. Par le chevalier de Lespinasse.
Il y a peut-être Chaderlos de Laclos et ses affidés en train de distribuer ses nouvelles à la main ....!
On vous dit que ça.
Lisez, vous serez epaté par le texte et ses vues qu'on voit plus. dugenre:
charenton- Messages : 1147
Date d'inscription : 23/02/2022
Age : 75
Localisation : 75012 PARIS
Re: Paris au XVIIIe siècle
Histoire du Pont Neuf . Edouard Fournier. 1862. Gallica. 2 volumes.
https://gallica.bnf.fr/services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&collapsing=disabled&rk=21459;2&query=dc.relation%20all%20%22cb36578502h%22
https://gallica.bnf.fr/services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&collapsing=disabled&rk=21459;2&query=dc.relation%20all%20%22cb36578502h%22
charenton- Messages : 1147
Date d'inscription : 23/02/2022
Age : 75
Localisation : 75012 PARIS
Prisons de Paris: Fort l'Eveque. La Force
Fort l'Eveque: prison du quai de la Misère de 1160à 1780
https://www.nautesdeparis.fr/for-leveque-prison-du-quai-de-la-misere-de-1160-a-1780/Paris, sur les traces de la prison de la Force entre 1780 et 1850
https://www.nautesdeparis.fr/paris-sur-les-traces-de-la-prison-de-la-force-entre-1780-et-1850/
charenton- Messages : 1147
Date d'inscription : 23/02/2022
Age : 75
Localisation : 75012 PARIS
Démolition de l'Église et du cimetière des Saints-Innocents (1787), la Fontaine des Innocents à Paris
Prochainement présentée en vente aux enchères cette vue de...
Démolition de l'église des Saints-Innocents, Paris
Pierre-Antoine Demachy (1723-1807)
porte une trace de signature et de date (en bas, à gauche)
huile sur panneau 50 x 63,7 cm.
Note au catalogue
Si la disparition de beaucoup d'édifices religieux est la conséquence de la Révolution, celle d'un certain nombre d'églises de l’époque médiévale est imputable à l'Ancien Régime. Plusieurs églises parisiennes ont été sacrifiées aux conceptions esthétiques du Classicisme.
L'église des Saints-Innocents, rue Saint-Denis, détruite à la fin du XVIIIe siècle en même temps que le cimetière adjacent, fait partie de ce groupe.
A l’origine l’église des Saints-Innocents était une chapelle dédiée à saint Michel. Elle fut rebaptisée par Louis VI (1081-1137) et agrandie sous Philippe Auguste (1165-1223). Sa démolition suivit d’une année celle du Cimetière des Saints-Innocents en 1787. Son histoire est très mal connue : aucun texte ne donne d'indications sur la date et les circonstances de sa fondation non plus que sur les étapes de la construction. On sait seulement que la petite chapelle du cimetière avait été agrandie en 1130 et que la création d'une petite paroisse des Saints-Innocents fut l'un des résultats d'un démembrement de la paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois.
Les circonstances de sa disparition sont beaucoup mieux connues. L'église était enclavée dans le cimetière des Saints-Innocents, à l'angle nord-est, et séparée de la rue aux Fers par une rangée de six maisons et une fontaine. Encombré de sépultures, ce cimetière, placé en plein cœur de Paris, était à la longue devenu dangereux pour les habitants voisins. Le 21 mai 1765, un arrêt du Parlement interdit les inhumations dans tous les cimetières situés à l'intérieur de Paris.
Aussitôt la perspective de libération prochaine du terrain fait surgir des projets qui le destinent à la rénovation et à l'agrandissement d’un marché, mais qui ne prennent en considération que l'espace du cimetière, dont la suppression fut décidée et son emplacement destiné à l'établissement du marché aux herbes et aux légumes. Mais très vite la grande valeur du terrain en ce quartier populeux amena à convoiter pour l'aménagement du marché la partie dévolue à l'église.
Après de longues discussions entre les pouvoirs publics et le clergé et la fabrique des Saints-Innocents au cours de l'année 1786, la suppression de la paroisse des Saints-Innocents et la destruction de l'église furent décidées. L'intérêt financier auquel s'ajoute le goût de l'époque qui ne pouvait que trop condamner un "édifice vicieux dans sa construction et irrégulier dans sa forme", et aussi l'état de délabrement de l'édifice, provoquent la démolition des Saints-Innocents qui fut ordonnée le 1er juillet 1786. Le 31 novembre 1786, l'archevêque de Paris supprima la cure des Saints-Innocents et, au cours de l'année 1787, l'église fut rasée.
La Démolition de l’église des Saints-Innocents illustre la tendance de l’artiste de reproduire le même sujet. Notre tableau fut exposé au Salon de 1787 (n°27) conjointement à ceux aujourd’hui conservés au musée Carnavalet (Paris, nos. inv. P 80 et P 2080).
Cette vue nous permet d’appréhender l’architecture d’un monument disparu. L’artiste, témoin des métamorphoses de la ville à la fin du XVIIIe siècle, en devient l’historiographe et est apprécié comme tel par les amateurs de l’histoire de la ville.
La démolition de l'église des Saints-Innocents, rue Saint-Denis
Pierre-Antoine Demachy
Huile sur toile, vers 1787
70 cm x 98,5 cm
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Intérieur de l'église des Saints-Innocents, vue nocturne
Pierre-Antoine Demachy
Huile sur toile marouflée sur panneau (?), 1787
Signé et daté en bas à gauche : "DEMACHY 1787"
52 cm x 40,5 cm
* Texte : Nous tenons à remercier Madame Petkowska Le Roux d'avoir rédigé la notice ci-dessus.
* Source : Christie's - Paris, vente du 15 juin 2023
Pour l'histoire de cette église, dont l'origine remonterait au XIIe siècle, je vous renvoie à l'article complet sur Wiki :
L'Église des Saints-Innocents à Paris
Eglise et cimetière des Innocents vers 1780
Theodor Josef Hubert Hoffbauer
19e siècle
Image : Commons Wikimedia
Les habitants et visiteurs de Paris connaissent bien l'emplacement, dans le quartier de Beaubourg et des Halles, de cette église et de l'enceinte du cimetière aujourd'hui disparus.
Seule subsiste aujourd'hui la célèbre Fontaine des Innocents, déplacée toutefois à plusieurs reprises.
Petit topo à suivre !
Démolition de l'église des Saints-Innocents, Paris
Pierre-Antoine Demachy (1723-1807)
porte une trace de signature et de date (en bas, à gauche)
huile sur panneau 50 x 63,7 cm.
Note au catalogue
Si la disparition de beaucoup d'édifices religieux est la conséquence de la Révolution, celle d'un certain nombre d'églises de l’époque médiévale est imputable à l'Ancien Régime. Plusieurs églises parisiennes ont été sacrifiées aux conceptions esthétiques du Classicisme.
L'église des Saints-Innocents, rue Saint-Denis, détruite à la fin du XVIIIe siècle en même temps que le cimetière adjacent, fait partie de ce groupe.
A l’origine l’église des Saints-Innocents était une chapelle dédiée à saint Michel. Elle fut rebaptisée par Louis VI (1081-1137) et agrandie sous Philippe Auguste (1165-1223). Sa démolition suivit d’une année celle du Cimetière des Saints-Innocents en 1787. Son histoire est très mal connue : aucun texte ne donne d'indications sur la date et les circonstances de sa fondation non plus que sur les étapes de la construction. On sait seulement que la petite chapelle du cimetière avait été agrandie en 1130 et que la création d'une petite paroisse des Saints-Innocents fut l'un des résultats d'un démembrement de la paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois.
Les circonstances de sa disparition sont beaucoup mieux connues. L'église était enclavée dans le cimetière des Saints-Innocents, à l'angle nord-est, et séparée de la rue aux Fers par une rangée de six maisons et une fontaine. Encombré de sépultures, ce cimetière, placé en plein cœur de Paris, était à la longue devenu dangereux pour les habitants voisins. Le 21 mai 1765, un arrêt du Parlement interdit les inhumations dans tous les cimetières situés à l'intérieur de Paris.
Aussitôt la perspective de libération prochaine du terrain fait surgir des projets qui le destinent à la rénovation et à l'agrandissement d’un marché, mais qui ne prennent en considération que l'espace du cimetière, dont la suppression fut décidée et son emplacement destiné à l'établissement du marché aux herbes et aux légumes. Mais très vite la grande valeur du terrain en ce quartier populeux amena à convoiter pour l'aménagement du marché la partie dévolue à l'église.
Après de longues discussions entre les pouvoirs publics et le clergé et la fabrique des Saints-Innocents au cours de l'année 1786, la suppression de la paroisse des Saints-Innocents et la destruction de l'église furent décidées. L'intérêt financier auquel s'ajoute le goût de l'époque qui ne pouvait que trop condamner un "édifice vicieux dans sa construction et irrégulier dans sa forme", et aussi l'état de délabrement de l'édifice, provoquent la démolition des Saints-Innocents qui fut ordonnée le 1er juillet 1786. Le 31 novembre 1786, l'archevêque de Paris supprima la cure des Saints-Innocents et, au cours de l'année 1787, l'église fut rasée.
La Démolition de l’église des Saints-Innocents illustre la tendance de l’artiste de reproduire le même sujet. Notre tableau fut exposé au Salon de 1787 (n°27) conjointement à ceux aujourd’hui conservés au musée Carnavalet (Paris, nos. inv. P 80 et P 2080).
Cette vue nous permet d’appréhender l’architecture d’un monument disparu. L’artiste, témoin des métamorphoses de la ville à la fin du XVIIIe siècle, en devient l’historiographe et est apprécié comme tel par les amateurs de l’histoire de la ville.
La démolition de l'église des Saints-Innocents, rue Saint-Denis
Pierre-Antoine Demachy
Huile sur toile, vers 1787
70 cm x 98,5 cm
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Intérieur de l'église des Saints-Innocents, vue nocturne
Pierre-Antoine Demachy
Huile sur toile marouflée sur panneau (?), 1787
Signé et daté en bas à gauche : "DEMACHY 1787"
52 cm x 40,5 cm
* Texte : Nous tenons à remercier Madame Petkowska Le Roux d'avoir rédigé la notice ci-dessus.
* Source : Christie's - Paris, vente du 15 juin 2023
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Pour l'histoire de cette église, dont l'origine remonterait au XIIe siècle, je vous renvoie à l'article complet sur Wiki :
L'Église des Saints-Innocents à Paris
Eglise et cimetière des Innocents vers 1780
Theodor Josef Hubert Hoffbauer
19e siècle
Image : Commons Wikimedia
Les habitants et visiteurs de Paris connaissent bien l'emplacement, dans le quartier de Beaubourg et des Halles, de cette église et de l'enceinte du cimetière aujourd'hui disparus.
Seule subsiste aujourd'hui la célèbre Fontaine des Innocents, déplacée toutefois à plusieurs reprises.
Petit topo à suivre !
La nuit, la neige- Messages : 18134
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Paris au XVIIIe siècle
Passionnant, merci LNLN !!!
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Paris au XVIIIe siècle
Merci pour ces vues inédites !
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Paris au XVIIIe siècle
Paris vu par Raguenet : attention rareté !
Publié le 05 avril 2023, par Caroline Legrand
Vente le 12 avril 2023 - 09:30 (CEST) - 50, rue Gioffredo - 06000 Nice
Découvertes dans une collection niçoise, ces quatre vues de Paris sont attribuées à Jean-Baptiste Raguenet, un peintre à la production restreinte et donc rare.
Attribuée à Nicolas-Jean-Baptiste Raguenet (1715-1793), La Porte Saint-Bernard et... Paris vu par Raguenet : attention rareté !Attribuée à Nicolas-Jean-Baptiste Raguenet (1715-1793), La Porte Saint-Bernard et le château et le pont de la Tournelle, d’une suite de quatre toiles, 48 x 84,5 cm.
Estimation : 14 000/18 000 € la série. Adjugé : 38 200 € la série
Acquises par leur propriétaire lors de la vente de la succession de Madame D., à Drouot le 28 avril 1975, ces quatre peintures comptent parmi le peu de témoignages de l’œuvre de Jean-Baptiste Raguenet, essentiellement consacrée à sa ville natale, Paris. En effet, on connaît de lui à peine une centaine de tableaux, dont nombre d’entre eux garnissent les collections des musées du Louvre et Carnavalet. D’ailleurs, trois de nos toiles reprennent des compositions d’œuvres conservées dans ce dernier : Le Louvre, le Pont-Neuf et le quai des Orfèvres, vus du quai des Grands-Augustins, La Pompe de la Samaritaine, le Pont-Neuf et l’île de la Cité, le quai de Conti, vus du quai du Louvre et La Grève, l’île Saint-Louis et le pont Rouge, vus de la place de la Grève. La quatrième toile, reproduite ici, représente quant à elle La Porte Saint-Bernard et le château et le pont de la Tournelle, les deux premiers monuments décrits ayant été détruits vers 1790. Autant de lieux propices pour aborder son thème favori : l’architecture, donnant force aux perspectives et à la topographie. Né dans le faubourg Saint-Germain, Nicolas-Jean-Baptiste fut formé par son père Jean-Baptiste Raguenet, qui était aussi bien comédien que marchand et peintre, sans doute inscrit à l’académie de Saint-Luc. Le fils expose dès 1752 aux salons de cette dernière, et déménage trois ans plus tard, à la mort de son père, rue de la Licorne sur l’île de la Cité… au plus près de ses motifs préférés et du cœur de sa ville en perpétuelle transformation.
Décrivant des sites de la capitale aujourd’hui disparus, une série de tableaux attribués au védutiste parisien nous promène dans la cité de l’Ancien Régime.
Attribuée à Nicolas-Jean-Baptiste Raguenet (1715-1793), La Porte Saint-Bernard et... Le Vieux-Paris revit avec RaguenetAttribuée à Nicolas-Jean-Baptiste Raguenet (1715-1793),
Adjugé : 38 200 € la série
Son terrain d’études était constitué par les rives de la Seine, parcourues du port Saint-Bernard aux Tuileries. Nicolas-Jean-Baptiste Raguenet en fit même sa spécialité, au point d’en hériter le surnom de
Vente Drouot
Publié le 05 avril 2023, par Caroline Legrand
Vente le 12 avril 2023 - 09:30 (CEST) - 50, rue Gioffredo - 06000 Nice
Découvertes dans une collection niçoise, ces quatre vues de Paris sont attribuées à Jean-Baptiste Raguenet, un peintre à la production restreinte et donc rare.
Attribuée à Nicolas-Jean-Baptiste Raguenet (1715-1793), La Porte Saint-Bernard et... Paris vu par Raguenet : attention rareté !Attribuée à Nicolas-Jean-Baptiste Raguenet (1715-1793), La Porte Saint-Bernard et le château et le pont de la Tournelle, d’une suite de quatre toiles, 48 x 84,5 cm.
Estimation : 14 000/18 000 € la série. Adjugé : 38 200 € la série
Acquises par leur propriétaire lors de la vente de la succession de Madame D., à Drouot le 28 avril 1975, ces quatre peintures comptent parmi le peu de témoignages de l’œuvre de Jean-Baptiste Raguenet, essentiellement consacrée à sa ville natale, Paris. En effet, on connaît de lui à peine une centaine de tableaux, dont nombre d’entre eux garnissent les collections des musées du Louvre et Carnavalet. D’ailleurs, trois de nos toiles reprennent des compositions d’œuvres conservées dans ce dernier : Le Louvre, le Pont-Neuf et le quai des Orfèvres, vus du quai des Grands-Augustins, La Pompe de la Samaritaine, le Pont-Neuf et l’île de la Cité, le quai de Conti, vus du quai du Louvre et La Grève, l’île Saint-Louis et le pont Rouge, vus de la place de la Grève. La quatrième toile, reproduite ici, représente quant à elle La Porte Saint-Bernard et le château et le pont de la Tournelle, les deux premiers monuments décrits ayant été détruits vers 1790. Autant de lieux propices pour aborder son thème favori : l’architecture, donnant force aux perspectives et à la topographie. Né dans le faubourg Saint-Germain, Nicolas-Jean-Baptiste fut formé par son père Jean-Baptiste Raguenet, qui était aussi bien comédien que marchand et peintre, sans doute inscrit à l’académie de Saint-Luc. Le fils expose dès 1752 aux salons de cette dernière, et déménage trois ans plus tard, à la mort de son père, rue de la Licorne sur l’île de la Cité… au plus près de ses motifs préférés et du cœur de sa ville en perpétuelle transformation.
Décrivant des sites de la capitale aujourd’hui disparus, une série de tableaux attribués au védutiste parisien nous promène dans la cité de l’Ancien Régime.
Attribuée à Nicolas-Jean-Baptiste Raguenet (1715-1793), La Porte Saint-Bernard et... Le Vieux-Paris revit avec RaguenetAttribuée à Nicolas-Jean-Baptiste Raguenet (1715-1793),
La Porte Saint-Bernard et le château et le pont de la Tournelle
, d’une suite de quatre toiles, 48 x 84,5 cm.Adjugé : 38 200 € la série
Son terrain d’études était constitué par les rives de la Seine, parcourues du port Saint-Bernard aux Tuileries. Nicolas-Jean-Baptiste Raguenet en fit même sa spécialité, au point d’en hériter le surnom de
«Canaletto parisien»,
donné par certains commentateurs ultérieurs. Un ensemble de toiles qu’on lui a attribuées ici en atteste avec brio, ces Quatre Vues de Paris (48 x 84,5 cm) ayant été adjugées 38 200 €. On y détaille successivement Le Louvre, le Pont-Neuf et le quai des Orfèvres, vus du quai des Grands-Augustins, La Grève, l’île Saint-Louis et le pont Rouge, vus de la place de la Grève, La Pompe de la Samaritaine, le Pont-Neuf et l’île de la Cité, le quai de Conti, vus du quai du Louvre, ainsi que la toile reproduite. Les trois premières reprennent des compositions aujourd’hui au musée du Louvre, alors que la dernière est connue par une estampe, gravée par Charles-Melchior Descourtis en 1784. Changement d’époque et d’ambiance avec le lot suivant : l’une des plus merveilleuses créations de René Lalique, puisqu’il s’agit de Suzanne. La célèbre statuette en verre moulé, d’un modèle créé en 1925 (23 x 18 cm) et montrant une jeune femme drapée, a attiré sans peine 7 300 €. C’était aussi le prénom d’une de ses filles…Vente Drouot
charenton- Messages : 1147
Date d'inscription : 23/02/2022
Age : 75
Localisation : 75012 PARIS
Antoine-Joseph Santerre et la brasserie de l'Hortensia
Mme de Sabran a écrit:Selon le patriote Palloy :
C'est au beau Santerre que vont les hommages des citoyens , qui ont été fraterniser par milliers à sa brasserie de l'Hortensia. C'est lui qui a donné à coucher aux prisonniers sortis des cachots de la forteresse et c'est chez lui que furent portés solennellement les clefs des tours et les chaînes des victimes ; sa bière rouge a autant de succès que sa prestance ; dans le district des Enfants Trouvés, les habitants sont fiers de Santerre l'aîné , qu'ils ont nommé Commandant de la Garde bourgeoise avant hier matin.
La Brasserie de l'Hortensia du sieur Santerre, nous dit WIKI, est une brasserie parisienne du XVIIIème siècle située rue du Faubourg-Saint-Antoine et rue de Reuilly.
Pas un mot sur le 14 juillet et la Bastille ...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Brasserie_de_l%27Hortensia
Un fameux sans-culotte : le brasseur Santerre
Rien ne prédisposait Antoine-Joseph Santerre à devenir un héros de la Révolution ! Fils d’une riche famille de brasseurs du nord de la France, il achète la Brasserie de l’Hortensia en 1772 et s’installe donc au 232 de la rue du Faubourg-Saint-Antoine, une adresse qui communique avec le 9 rue de Reuilly par une cour intérieure. Il épouse une fille de bijoutiers. Sa fortune est faite !
Mais dès l’été 1789, il prend la tête de la révolution populaire à Paris : il participe à la prise de la Bastille et aux principales journées révolutionnaires. Avec le polonais Claude Lazowski, Santerre est une des grandes figures de ceux que l’on surnomme les sans-culottes, parce qu’ils ne portent pas la « culotte » mais le pantalon : commandant de la garde nationale et général dans l’armée, il participe aux guerres de Vendée, dans l’ouest de la France. Arrêté en 1794, il est ensuite relâché et meurt ruiné en 1809.
Brasserie de l'Hortensia
Anonyme, 19e siècle
Illustration de la brasserie Santerre, rue de Reuilly
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
La brasserie de l’Hortensia sous la Révolution
Sous la Révolution, le 9 rue de Reuilly abrite l’écurie et le garage de la brasserie de Santerre. Elles communiquent par une grande cour intérieure avec la façade de la boutique, située sur la rue du Faubourg-Saint-Antoine. La Brasserie de l’Hortensia est à la pointe de la modernité : Santerre, qui affirme goûter l’eau du puits « avec la langue » pour en vérifier la qualité, y installe des machines très coûteuses et emploie de nombreux ouvriers du quartier. Son commerce n’est pas pour rien dans sa popularité !
* Source image et texte : Paris - Parcours Révolution
Cour de la brasserie de Santerre, 11 rue de Reuilly, 12ème arrondissement, Paris
Vue extérieure de la brasserie installée à partir de 1772 et vendue en 1795
Pierre Emonds ou Emons
Photographie, octobre 1897
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Cour de la brasserie de Santerre, 11 rue de Reuilly, 12ème arrondissement, Paris
Vue extérieure de la brasserie installée à partir de 1772 et vendue en 1795
Pierre Emonds ou Emons
Photographie, octobre 1897
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Présentation du musée Carnavalet :
C'est dans cette brasserie que se réunirent le 20 juin 1792 Santerre, le boucher Legendre, l'abbé de Lareynie, le libraire Poinsot et d'autres personnalités du Faubourg Saint-Antoine, afin de régler l'assaut qui allait être donné au palais des Tuileries.
Santerre est nommé commandant de la garde nationale de Paris puis est gardien du Temple où la famille royale est enfermée. Ainsi c'est Santerre qui ira chercher Louis XVI pour son exécution.
Exécution de Louis XVI, le 21 janvier 1793
Charles Benazech (1767-1794)
Huile sur toile, c. 1783
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
En mai 1793 il fut envoyé avec une division pour combattre les insurgés vendéens. On a beaucoup critiqué son action militaire bien que ses troupes étaient mal équipées, mal entraînées face à des troupes plus nombreuses et mieux armées. Il rentra à Paris pour rendre des comptes sur cette défaite et démissionna ensuite. Par ailleurs, il fut plusieurs fois suspecté d'orléanisme.
En 1795, ruiné, il vendit les vestiges de sa brasserie et se lança dans l'achat de chevaux. Encore considéré sous le Premier Empire comme un meneur du faubourg Saint-Antoine, il fut traqué par la police de Napoléon.
La nuit, la neige- Messages : 18134
Date d'inscription : 21/12/2013
PARIS
Des bas-reliefs en bronze créés par Jean Arnould ou Regnaud ornaient les piliers supportant les lanternes de la Place des Victoires :
clichés personnels
Bas-reliefs qui comme les autres bronzes de la place (à l'exception de la statue royale bien sûr) sont exposés aujourd'hui cour Puget au Louvre :
(c) Paris 1900
La personne qui m'accompagnait et moi-même n'avons pu nous expliquer l'aspect étrangement japonisant de l'œuvre figurant le canal du Midi !!!
Notre sujet :
ici
Gravure de Pérelle.
Quatre fanaux, qui étaient situés aux quatre « coins » de la place, y brûlaient en permanence pour éclairer la statue. Les constructions sont formées de trois colonnes de marbre jaspé soutenant un gros fanal de marine posé sur un socle de marbre rouge. Entre les colonnes, six médaillons en bronze d'un diamètre de 77 cm sont suspendus. L'architecture est l'œuvre de Jérôme Derbais, Dezaige et Jesseaume, sur un dessin de Jean Bérain et les 24 médaillons du sculpteur Jean Arnould.
En 1699, les fanaux sont éteints et en 1718 l'ensemble est démonté. On retrouve quatre des colonnes au maître-autel de la cathédrale de Sens. Les médaillons sont alors dispersés, seuls quelques-uns nous sont parvenus et sont aujourd'hui présentés au musée du Louvre (Wikipedia).
clichés personnels
Bas-reliefs qui comme les autres bronzes de la place (à l'exception de la statue royale bien sûr) sont exposés aujourd'hui cour Puget au Louvre :
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La personne qui m'accompagnait et moi-même n'avons pu nous expliquer l'aspect étrangement japonisant de l'œuvre figurant le canal du Midi !!!
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Quatre fanaux, qui étaient situés aux quatre « coins » de la place, y brûlaient en permanence pour éclairer la statue. Les constructions sont formées de trois colonnes de marbre jaspé soutenant un gros fanal de marine posé sur un socle de marbre rouge. Entre les colonnes, six médaillons en bronze d'un diamètre de 77 cm sont suspendus. L'architecture est l'œuvre de Jérôme Derbais, Dezaige et Jesseaume, sur un dessin de Jean Bérain et les 24 médaillons du sculpteur Jean Arnould.
En 1699, les fanaux sont éteints et en 1718 l'ensemble est démonté. On retrouve quatre des colonnes au maître-autel de la cathédrale de Sens. Les médaillons sont alors dispersés, seuls quelques-uns nous sont parvenus et sont aujourd'hui présentés au musée du Louvre (Wikipedia).
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
charenton- Messages : 1147
Date d'inscription : 23/02/2022
Age : 75
Localisation : 75012 PARIS
Mme de Sabran- Messages : 55502
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Paris au XVIIIe siècle
Comme je l'ai déjà écrit.. je pense que l'eau de la Seine ne pourrait pas être si sale... sinon les hommes ne s'y baigneraient pas
Leos
Leos
Leos- Messages : 794
Date d'inscription : 29/12/2013
Age : 54
Localisation : Zlin, Tcheque
site paris revolutionaire ,par les promenades
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site moitie cassé qui traite plus de tout les temps des lieux de Paris et belles illustrations.
Hélas le moteur de recherche cassé. Le conférencier touche sa bille.
test:
voila une page sur les abesses de Saint-Antoine
https://www.parisrevolutionnaire.com/spip.php?article129
autour de la bastille
https://www.parisrevolutionnaire.com/spip.php?article127
DU LOUVRE À LA PLACE DE LA RÉVOLUTION
https://www.parisrevolutionnaire.com/spip.php?article3241
DE LA PLACE BLANCHE À ST LAZARE 2ème partie : UNE EUROPE DES ARTS
https://www.parisrevolutionnaire.com/spip.php?article2767
enjoy
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charenton- Messages : 1147
Date d'inscription : 23/02/2022
Age : 75
Localisation : 75012 PARIS
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