Paris au XVIIIe siècle
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Re: Paris au XVIIIe siècle
Oui, et on est bien loin de certains clichés et lieux malfamés (voire dangereux) de Paris, à cette époque et au 19ème siècle. Paris a donc toujours eu son élégance naturelle et sa renommée de plus belle capitale.
L'Hôtel de la Monnaie est splendide. Les différentes vues nous laissent pantois, agréablement.
J'espère que la Seine pourra, à nouveau, aujourd'hui, être regorgée de poissons puisqu'il y a eu tout un travail de nettoyage pour dépolluer le fleuve.
L'Hôtel de la Monnaie est splendide. Les différentes vues nous laissent pantois, agréablement.
J'espère que la Seine pourra, à nouveau, aujourd'hui, être regorgée de poissons puisqu'il y a eu tout un travail de nettoyage pour dépolluer le fleuve.
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Paris au XVIIIe siècle
Très bien. Je pense, quand même, qu'il faudra du temps pour que la population accepte de se nourrir de poissons provenant de la Seine. Je me trompe peut-être. Le marketing fera son travail, comme d'habitude. C'est à espérer.
C'est curieux, je n'avais aucune idée réelle de Paris au XVIIIème siècle. Quelle fierté de la voir déjà si belle.
C'est curieux, je n'avais aucune idée réelle de Paris au XVIIIème siècle. Quelle fierté de la voir déjà si belle.
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Paris au XVIIIe siècle
Que signifie carpes " laitées " ?!
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55427
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Paris au XVIIIe siècle
Carpe - encyclopedie - Atilf
On sait qu'il y à des carpes mâles et des carpes femelles; que la carpe laitée est le mâle, et l'oeuvée la femelle: il y en a même d'hermaphrodites !
Ah, d'accord !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55427
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Paris au XVIIIe siècle
Mme de Sabran a écrit:Que signifie carpes " laitées " ?!
Que voulez-vous dire ?????
Dites-moi chère amie, vous devriez vous reposer un peu ou arrêtez d'utiliser certaines substances nocives pour la santé. Probablement.
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Paris au XVIIIe siècle
Evoqués dans notre sujet Ventes aux enchères 2019, voici quelques lots qui seront présentés lors de la vente "Paris, mon amour" (organisée par la maison Lucien, le 18 mars 19, Drouot Paris).
La plupart d'entre eux concernent le tout début du XIXe siècle, durant l'Empire et la Restauration, mais ils sont tout de même intéressants...
Perspective de la ville de Paris, vue du Pont des Tuileries, 1650
Gravure
Photo : Lucien
Où l'on remarque cette porte et cette tour, contre la Grande galerie du Louvre...
Sait-on quand ces bâtiments furent-ils détruits ?
Visibles encore sur cette autre gravure, à droite :
Les Tuileries, le Louvre et la Grande Galerie en 1615.
Extrait du plan de Merian
Image : Wikipedia
Le Pont-Neuf, la pompe de la Samaritaine, 1767
Ecole française de la fin du XVIIIe siècle
Aquarelle circulaire, portant l’inscription " Le Pont Neuf en 1767 " au dos.
Diam. 11,5 cm.
Image : Lucien
Voir notre sujet : La pompe de la Samaritaine
Vue intérieure de Paris représentant le Port au Blé, depuis l’extrémité de l’ancien Marché aux Veaux, jusqu’au Pont Notre-Dame
Pierre-Gabriel Berthault (1737-1831)
Gravure, 39,5 x 65 cm
Image : Lucien
Le Port Saint-Paul, pris du quai des Ormes, vis-à-vis l’ancien Bureau des Coches d’eau
Dédié à Monseigneur Pierre Charles Laurent de Villedeüil ", 1788
Gravure, 40,5 x 65,5 cm.
Image : Lucien
Esplanade des Invalides animée autour de la statue d’Hercule terrassant l’hydre du fédéralisme, 1793
Ecole française de la fin du XVIIIe siècle
Aquarelle. 30,5 x 46,50 cm
Image : Lucien
La statue éphémère d’Hercule terrassant l’hydre du fédéralisme, érigée pour la fête du 10 août 1793, symbolisait le récent triomphe de la Montagne sur ses ennemis politiques (Girondins et Fédéralistes) et sur le Marais.
Pêcheurs, quai du Dauphin, île Saint-Louis
Ecole française de la fin du XVIIIe siècle
Huile sur toile, 19,2 x 24 cm, rentoilée.
Image : Lucien
Ce quai, dit aussi " des Balcons ", fut construit de 1614 à 1646, et prit ensuite le nom de " Béthune ", son nom actuel. On l’appela "quai de la Liberté" en 1792.
Au second plan, on distingue l’ancien Pont de la Tournelle.
Église Saint-Étienne-du-Mont, circa 1810
Ecole française du début du XIXe siècle
Encre et lavis sur papier, 11,5 x 17 cm
Cachet de la collection Beurdeley en bas à gauche
Photo : Lucien
L’hôtel de ville de Paris
Ecole française du début du XIXe siècle
Vers 1820
Dessin à l'encre, 5,5 x 8 cm
Photo : Lucien
La colonnade du Louvre
Ecole française du début du XIXe siècle
Vers 1820
Dessin à l'encre, 5,5 x 8 cm
Photo : Lucien
La place de la Concorde, vers le Palais Bourbon, vers 1820-30
Plume et aquarelle sur papier
Ecole française du XIXe siècle, signée (illisible) en bas à gauche.
16 x 22,5 cm
Photo : Lucien
Démolition de la maison de Gabrielle d’Estrées, place Sainte-Opportune, novembre 1836
Ecole française du début du XIXe siècle
Aquarelle et plume sur papier, 24 x 18 cm
Photo : Lucien
Notre-Dame et l’ancien Hôtel-Dieu
Deux vues de foule devant la morgue du Marché Neuf, circa 1830
Jacques-Alphonse Testard
Trois encres, lavis d’encre et aquarelles sur papier, 10 x 16,5 cm.
Deux signés en bas au centre, le troisième en bas à droite.
Ancienne collection David-Weil.
Photo : Lucien
Note de la maison de vente : Monsieur de Coco, c'est pour vous...
En 1804, en remplacement de l’ancienne morgue jadis abritée dans le Grand Châtelet en cours de démolition, le préfet de police Louis Nicolas
Dubois fit aménager la nouvelle morgue, au sud de l’île de la Cité, au no 21 du quai du marché Neuf, non loin de l’Hôtel Dieu.
Ce quai recouvrait une ancienne rue qui porta le nom de rue de " l’Orberie " ou de " l’Herberie ", puis " du Marché Neuf ".
Le lieu était destiné à recueillir les morts trouvés sur la voie publique, principalement dans la Seine.
Les badauds venaient "morguer" les défunts (c’est-à-dire " dévisager avec insistance ", au sens du vocabulaire des geôliers du XVe siècle) au travers de la vitre donnant sur le vestibule d’entrée.
Installés sur des tables de marbre, la tête placée sur un oreiller de cuivre, les parties intimes recouvertes d’un petit morceau de métal, sous leurs vêtements qui séchaient, les cadavres attendaient d’être reconnus. Dans la majorité des cas, les curieux reconnaissaient les cadavres, souvent le lundi, jour chômé pour la majorité des ouvriers, alors que les familles se plaignaient rarement des disparitions.
L’autopsie était assurée par le personnel de la morgue, qui devait trouver une explication au décès. La Préfecture de Police assurait la gestion de la morgue et y détachait un médecin-inspecteur, un chargé des autopsies, un greffier, deux garçons de service.
La morgue fut déménagée un peu plus loin par le baron Haussmann en 1868, sur la pointe est de l’île, site de l’actuel square de l’île de France,
emplacement d’une ancienne promenade dénommée " Le Terrain ". Celle-ci constitua toujours un des lieux de sorties les plus en vogue
de la capitale, des milliers de personnes s’y pressant chaque jour. Devenue Institut Médico-légal de Paris, elle fut ensuite transférée en 1914
sur le quai de la Rapée.
A nouveau quelques jolies vues de la cathédrale Notre-Dame, avant la restauration et les transformations de Viollet-le-Duc (notamment la grande flèche) :
Barque sur la Seine, Notre-Dame vue de l’île Louviers, 1831
Charles-Nicolas Ransonnette (1793-1877)
Aquarelle et encre sur papier, signée et datée en bas à droite, 23 x 33 cm
Image : Lucien
Rue Neuve-Notre-Dame animée, 1832
François-Etienne Villeret (1800-1866)
Encre et aquarelle sur papier, signée et datée en bas à gauche, 23 x 16,5 cm
Photo : Lucien
Note au catalogue :
Cette rue, tracée par Maurice de Sully au XIIe siècle, fut détruite par Viollet-le-Duc pour agrandir le parvis de la cathédrale.
On l’appela "rue de la Raison" pendant la Révolution, du fait qu’elle conduisait au temple de la Raison.
Son emplacement est aujourd’hui matérialisé au sol par un pavement de couleur différente.
Le Pont de la Tournelle, 1833
Ecole française, début du XIXe siècle
Mine de plomb, située et datée en bas à droite, 10 x 17,5 cm
Photo : Lucien
...A suivre, ailleurs !
La plupart d'entre eux concernent le tout début du XIXe siècle, durant l'Empire et la Restauration, mais ils sont tout de même intéressants...
Perspective de la ville de Paris, vue du Pont des Tuileries, 1650
Gravure
Photo : Lucien
Où l'on remarque cette porte et cette tour, contre la Grande galerie du Louvre...
Sait-on quand ces bâtiments furent-ils détruits ?
Visibles encore sur cette autre gravure, à droite :
Les Tuileries, le Louvre et la Grande Galerie en 1615.
Extrait du plan de Merian
Image : Wikipedia
Le Pont-Neuf, la pompe de la Samaritaine, 1767
Ecole française de la fin du XVIIIe siècle
Aquarelle circulaire, portant l’inscription " Le Pont Neuf en 1767 " au dos.
Diam. 11,5 cm.
Image : Lucien
Voir notre sujet : La pompe de la Samaritaine
Vue intérieure de Paris représentant le Port au Blé, depuis l’extrémité de l’ancien Marché aux Veaux, jusqu’au Pont Notre-Dame
Pierre-Gabriel Berthault (1737-1831)
Gravure, 39,5 x 65 cm
Image : Lucien
Le Port Saint-Paul, pris du quai des Ormes, vis-à-vis l’ancien Bureau des Coches d’eau
Dédié à Monseigneur Pierre Charles Laurent de Villedeüil ", 1788
Gravure, 40,5 x 65,5 cm.
Image : Lucien
Esplanade des Invalides animée autour de la statue d’Hercule terrassant l’hydre du fédéralisme, 1793
Ecole française de la fin du XVIIIe siècle
Aquarelle. 30,5 x 46,50 cm
Image : Lucien
La statue éphémère d’Hercule terrassant l’hydre du fédéralisme, érigée pour la fête du 10 août 1793, symbolisait le récent triomphe de la Montagne sur ses ennemis politiques (Girondins et Fédéralistes) et sur le Marais.
Pêcheurs, quai du Dauphin, île Saint-Louis
Ecole française de la fin du XVIIIe siècle
Huile sur toile, 19,2 x 24 cm, rentoilée.
Image : Lucien
Ce quai, dit aussi " des Balcons ", fut construit de 1614 à 1646, et prit ensuite le nom de " Béthune ", son nom actuel. On l’appela "quai de la Liberté" en 1792.
Au second plan, on distingue l’ancien Pont de la Tournelle.
Église Saint-Étienne-du-Mont, circa 1810
Ecole française du début du XIXe siècle
Encre et lavis sur papier, 11,5 x 17 cm
Cachet de la collection Beurdeley en bas à gauche
Photo : Lucien
L’hôtel de ville de Paris
Ecole française du début du XIXe siècle
Vers 1820
Dessin à l'encre, 5,5 x 8 cm
Photo : Lucien
La colonnade du Louvre
Ecole française du début du XIXe siècle
Vers 1820
Dessin à l'encre, 5,5 x 8 cm
Photo : Lucien
La place de la Concorde, vers le Palais Bourbon, vers 1820-30
Plume et aquarelle sur papier
Ecole française du XIXe siècle, signée (illisible) en bas à gauche.
16 x 22,5 cm
Photo : Lucien
Démolition de la maison de Gabrielle d’Estrées, place Sainte-Opportune, novembre 1836
Ecole française du début du XIXe siècle
Aquarelle et plume sur papier, 24 x 18 cm
Photo : Lucien
Notre-Dame et l’ancien Hôtel-Dieu
Deux vues de foule devant la morgue du Marché Neuf, circa 1830
Jacques-Alphonse Testard
Trois encres, lavis d’encre et aquarelles sur papier, 10 x 16,5 cm.
Deux signés en bas au centre, le troisième en bas à droite.
Ancienne collection David-Weil.
Photo : Lucien
Note de la maison de vente : Monsieur de Coco, c'est pour vous...
En 1804, en remplacement de l’ancienne morgue jadis abritée dans le Grand Châtelet en cours de démolition, le préfet de police Louis Nicolas
Dubois fit aménager la nouvelle morgue, au sud de l’île de la Cité, au no 21 du quai du marché Neuf, non loin de l’Hôtel Dieu.
Ce quai recouvrait une ancienne rue qui porta le nom de rue de " l’Orberie " ou de " l’Herberie ", puis " du Marché Neuf ".
Le lieu était destiné à recueillir les morts trouvés sur la voie publique, principalement dans la Seine.
Les badauds venaient "morguer" les défunts (c’est-à-dire " dévisager avec insistance ", au sens du vocabulaire des geôliers du XVe siècle) au travers de la vitre donnant sur le vestibule d’entrée.
Installés sur des tables de marbre, la tête placée sur un oreiller de cuivre, les parties intimes recouvertes d’un petit morceau de métal, sous leurs vêtements qui séchaient, les cadavres attendaient d’être reconnus. Dans la majorité des cas, les curieux reconnaissaient les cadavres, souvent le lundi, jour chômé pour la majorité des ouvriers, alors que les familles se plaignaient rarement des disparitions.
L’autopsie était assurée par le personnel de la morgue, qui devait trouver une explication au décès. La Préfecture de Police assurait la gestion de la morgue et y détachait un médecin-inspecteur, un chargé des autopsies, un greffier, deux garçons de service.
La morgue fut déménagée un peu plus loin par le baron Haussmann en 1868, sur la pointe est de l’île, site de l’actuel square de l’île de France,
emplacement d’une ancienne promenade dénommée " Le Terrain ". Celle-ci constitua toujours un des lieux de sorties les plus en vogue
de la capitale, des milliers de personnes s’y pressant chaque jour. Devenue Institut Médico-légal de Paris, elle fut ensuite transférée en 1914
sur le quai de la Rapée.
A nouveau quelques jolies vues de la cathédrale Notre-Dame, avant la restauration et les transformations de Viollet-le-Duc (notamment la grande flèche) :
Barque sur la Seine, Notre-Dame vue de l’île Louviers, 1831
Charles-Nicolas Ransonnette (1793-1877)
Aquarelle et encre sur papier, signée et datée en bas à droite, 23 x 33 cm
Image : Lucien
Rue Neuve-Notre-Dame animée, 1832
François-Etienne Villeret (1800-1866)
Encre et aquarelle sur papier, signée et datée en bas à gauche, 23 x 16,5 cm
Photo : Lucien
Note au catalogue :
Cette rue, tracée par Maurice de Sully au XIIe siècle, fut détruite par Viollet-le-Duc pour agrandir le parvis de la cathédrale.
On l’appela "rue de la Raison" pendant la Révolution, du fait qu’elle conduisait au temple de la Raison.
Son emplacement est aujourd’hui matérialisé au sol par un pavement de couleur différente.
Le Pont de la Tournelle, 1833
Ecole française, début du XIXe siècle
Mine de plomb, située et datée en bas à droite, 10 x 17,5 cm
Photo : Lucien
...A suivre, ailleurs !
La nuit, la neige- Messages : 18103
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Paris au XVIIIe siècle
J'éprouve beaucoup de nostalgie malgré Haussmann qui l'a tellement embellie et propretée.
Pourtant, il y avait quelque chose de profond, une âme un peu "slave" comme dans certaines villes de Russie. Paris avait déjà sa personnalité unique. Regardez comment les gens ont l'air heureux dans cette ville provinciale..... Oui, j'aurais aimé la revivre et la revoir au XVIIIème siècle comme d'un coup de baguette magique. Merci La Nuit.
Pourtant, il y avait quelque chose de profond, une âme un peu "slave" comme dans certaines villes de Russie. Paris avait déjà sa personnalité unique. Regardez comment les gens ont l'air heureux dans cette ville provinciale..... Oui, j'aurais aimé la revivre et la revoir au XVIIIème siècle comme d'un coup de baguette magique. Merci La Nuit.
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Plans de Paris à la fin du XVIIIe siècle
A une époque où le plan de Paris se rangeait aussi dans une poche, mais pas sous la forme d'un téléphone portable...
Proposé prochainement en vente aux enchères :
- Plan de la ville et faubourg de Paris divisé en ses 48 sections.
Décrété par l'Assemblée Nationale le 22 juin 1790. 1791.
62 x 95 cm. Replié sous étui de l'époque.
Très beau plan du Paris révolutionnaire avec les contours des sections en couleurs.
Cartouche allégorique gravé en haut à gauche; liste des rues, des sections et des bibliothèques publiques sur les côtés.
- La France divisée en 83 départements suivants les décrets de l'Assemblée Nationale.
Par Desnos. 80 x 95 cm.
Repliée sous étui de l'époque.
* Source et infos complémentaires : Thierry de Maigret MDV - Vente Collection Amaury Taittinger, le 28 juin 2019
________________
Je n'ai pas retrouvé une image haute résolution de cette carte mais, du même éditeur, je vous propose celle éditée 6 ans plus tard, en 1797 :
Plan de la Ville et Faubourg de Paris divisé en 12 Municipalités
Gravure, Pierre Jean (1754 - 1829)
1797
Image et infos complémentaires : Geographicus Rare Antique Maps
Le quartier de la Bastille, port de l'Arsenal, et la Place des Fédérés (aujourd'hui Place des Vosges) :
Le Temple, du temps où la rue des Archives actuelle n'est pas encore ouverte sur la rue de Bretagne :
Le Palais du Directoire Exécutif (Palais du Luxembourg) :
Le Palais Egalité, ci-devant Royal, le vieux Louvre et la cour des Thuilleries (sic) :
La Madelaine (sic), la Place de la Révolution et le pont du même nom, le Quay de la Grenouillère (sic)...
La nuit, la neige- Messages : 18103
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Paris au XVIIIe siècle
Je grimpe ta rue, m'offres-tu un petit thé ?
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55427
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Vues de Paris au XVIIIe siècle par Alexandre-Jean Noël
De jolies vues de Paris à la fin du XVIIIe siècle, et en particulier des bords de Seine par l'artiste...
Alexandre-Jean Noël (1752 - 1834)
Élève de Joseph Vernet, Alexandre Jean Noël produit des gouaches et des aquarelles de marines et des paysages dans l'esprit de son maître.
En 1769 il accompagne l'astronome Jean Chappe d'Auteroche dans son expédition scientifique en Basse-Californie pour observer le transit de Vénus devant le disque du Soleil, qu'il illustre par une série de dessins dépeignant leur périple. Atteint comme le savant de la fièvre jaune, il en réchappe à l'inverse de ce dernier.
Le quai des Tuileries, le Pont-Royal, la Grenouillère
Alexandre-Jean Noël
Huile sur toile, vers 1780
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Vues / Détails : Palais et jardin des Tuileries, pavillon de Flore, Grande Galerie, Terrasse du Bord de l'Eau...
Le quai de la Grenouillère tirait son nom d'un ancien propriétaire du terrain qu'il bordait, le sieur de La Grenouillère.
La pointe de l'île de la Cité, vue du port Saint-Nicolas
Alexandre-Jean Noël
Huile sur toile, vers 1780
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Vues / Détails : Quai du Louvre, Petite Galerie, Pont-Neuf, la Pompe de la Samaritaine, quai de l'Horloge, quai des Orfèvres, quai Conti, l'hôtel des Monnaies, le collège des Quatre-Nations.
Le port Saint-Nicolas situé au débouché de la rue du Louvre, avait une activité très importante ; le blé, le foin et le vin y transitaient.
L’île Louviers, le pont de Grammont et la pointe de l’île Saint-Louis
Alexandre-Jean Noël
Huile sur toile, vers 1780
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Vues / Détails : Pont de Grammont, hôtel Lambert...
Le pont de Grammont est un ancien pont de Paris lancé en 1671 au-dessus du petit bras dit bras du Mail de la Seine, pour relier l'île Louviers à la rive droite, dont le tracé se trouvait à l'époque plus au nord qu'aujourd'hui.
Il fut démoli en 1841 lors du comblement du petit bras du fleuve en vue du rattachement de l'île à l'ancienne rive droite.
Le Pont de la Tournelle, l'île Saint-Louis, l'île Louviers
Alexandre-Jean Noël
Huile sur toile, vers 1780
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Vues / Détails : Quai de Béthune, quai d'Anjou, Hôtel de Bretonvilliers, chevet de Notre-Dame...
L'île Louviers était séparée de la rive droite par un bras de la Seine à l'emplacement de l'actuel boulevard Morland, qui fut comblé en 1843. Elle servait de dépôt de bois de chauffage.
Le Pont Royal et le Louvre, vus du terre-plein du Pont-Neuf
Alexandre-Jean Noël
Huile sur toile, vers 1780
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Vues / détails : Quai Conti, collège des Quatre-Nations, pavillon de Flore, Grande Galerie, Petite Galerie, pavillon du roi, jardin de l'Infante, quai du Louvre...
La place Louis XV vue de la Rive gauche
Alexandre-Jean Noël
Huile sur toile, vers 1780
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Alexandre-Jean Noël a peint sa toile alors que les sculptures des guérites ne sont pas encore en place, que les travaux du pont n'ont pas débuté. Ni les bâtiments de Gabriel, ni la statue de Bouchardon n'occupent le premier plan du tableau.
Quelques années plus tard, Louis XV chargea l'ingénieur Jean-Rodolphe Perronet de construire un pont pour relier la place à la rive gauche. Les travaux ne débutèrent qu'en 1786.
A View of Place Louis XV (present-day Place de la Concorde)
Attributed to Alexandre-Jean Noël (French, 1752 - 1834)
Oil on canvas, about 1775-1787
Photo : The J. Paul Getty Museum
Alexandre-Jean Noël (1752 - 1834)
Élève de Joseph Vernet, Alexandre Jean Noël produit des gouaches et des aquarelles de marines et des paysages dans l'esprit de son maître.
En 1769 il accompagne l'astronome Jean Chappe d'Auteroche dans son expédition scientifique en Basse-Californie pour observer le transit de Vénus devant le disque du Soleil, qu'il illustre par une série de dessins dépeignant leur périple. Atteint comme le savant de la fièvre jaune, il en réchappe à l'inverse de ce dernier.
Le quai des Tuileries, le Pont-Royal, la Grenouillère
Alexandre-Jean Noël
Huile sur toile, vers 1780
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Vues / Détails : Palais et jardin des Tuileries, pavillon de Flore, Grande Galerie, Terrasse du Bord de l'Eau...
Le quai de la Grenouillère tirait son nom d'un ancien propriétaire du terrain qu'il bordait, le sieur de La Grenouillère.
La pointe de l'île de la Cité, vue du port Saint-Nicolas
Alexandre-Jean Noël
Huile sur toile, vers 1780
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Vues / Détails : Quai du Louvre, Petite Galerie, Pont-Neuf, la Pompe de la Samaritaine, quai de l'Horloge, quai des Orfèvres, quai Conti, l'hôtel des Monnaies, le collège des Quatre-Nations.
Le port Saint-Nicolas situé au débouché de la rue du Louvre, avait une activité très importante ; le blé, le foin et le vin y transitaient.
L’île Louviers, le pont de Grammont et la pointe de l’île Saint-Louis
Alexandre-Jean Noël
Huile sur toile, vers 1780
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Vues / Détails : Pont de Grammont, hôtel Lambert...
Le pont de Grammont est un ancien pont de Paris lancé en 1671 au-dessus du petit bras dit bras du Mail de la Seine, pour relier l'île Louviers à la rive droite, dont le tracé se trouvait à l'époque plus au nord qu'aujourd'hui.
Il fut démoli en 1841 lors du comblement du petit bras du fleuve en vue du rattachement de l'île à l'ancienne rive droite.
Le Pont de la Tournelle, l'île Saint-Louis, l'île Louviers
Alexandre-Jean Noël
Huile sur toile, vers 1780
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Vues / Détails : Quai de Béthune, quai d'Anjou, Hôtel de Bretonvilliers, chevet de Notre-Dame...
L'île Louviers était séparée de la rive droite par un bras de la Seine à l'emplacement de l'actuel boulevard Morland, qui fut comblé en 1843. Elle servait de dépôt de bois de chauffage.
Le Pont Royal et le Louvre, vus du terre-plein du Pont-Neuf
Alexandre-Jean Noël
Huile sur toile, vers 1780
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Vues / détails : Quai Conti, collège des Quatre-Nations, pavillon de Flore, Grande Galerie, Petite Galerie, pavillon du roi, jardin de l'Infante, quai du Louvre...
La place Louis XV vue de la Rive gauche
Alexandre-Jean Noël
Huile sur toile, vers 1780
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Alexandre-Jean Noël a peint sa toile alors que les sculptures des guérites ne sont pas encore en place, que les travaux du pont n'ont pas débuté. Ni les bâtiments de Gabriel, ni la statue de Bouchardon n'occupent le premier plan du tableau.
Quelques années plus tard, Louis XV chargea l'ingénieur Jean-Rodolphe Perronet de construire un pont pour relier la place à la rive gauche. Les travaux ne débutèrent qu'en 1786.
A View of Place Louis XV (present-day Place de la Concorde)
Attributed to Alexandre-Jean Noël (French, 1752 - 1834)
Oil on canvas, about 1775-1787
Photo : The J. Paul Getty Museum
La nuit, la neige- Messages : 18103
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Paris au XVIIIe siècle
La nuit, la neige a écrit:
De jolies vues de Paris à la fin du XVIIIe siècle, et en particulier des bords de Seine par l'artiste...
Paris, pas encore défiguré par la modernité, c'est un plaisir incomparable !
Que de verdure, avenue du Roule ! ( nos actuels Champs Elysées )
Les personnages qui animent ces jolies vues sont d'une exactitude pointilleuse : nous les voyons s'affairer ou se promener .
Je tends l'oreille pour essayer de capter leurs conversations ...
Merci, merci !!!
_________________
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Mme de Sabran- Messages : 55427
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Paris au XVIIIe siècle
Duc d'Ostrogothie a écrit:
Comme les autres statues de souverain (Louis XIV place Vendôme et place des Victoires, Louis XV place de la Concorde), le monument dédié à Henri IV sur le Pont-Neuf a été abattu pendant la Révolution. En 1814, une version en plâtre de la statue de Henri IV l'y remplaça. On demanda au sculpteur Lemot une nouvelle statue, qui fut inaugurée à l’emplacement primitif en 1818, le jour de la Saint-Louis. C'est la statue que l'on peut voir aujourd'hui.
Sa mise en place ne fut pas une mince affaire !
En voici la masse énorme d'échafaudages et de poulies :
Mise en place de la nouvelle statue équestre d'Henri IV en 1818.
Image WIKI
Donnera-t-on pour pendant à Henri IV l'Eléphant de la Bastille ?
« Quel historique personnage,
Embellissant Paris de sa fidèle image,
Soit en marbre animé, soit en airain vivant,
Du héros béarnais doit être le pendant :
Est-ce ce roi dont la puissance
Dédaigna d'exercer de trop justes rigueurs,
Déposa sur l'autel tous ses foudres vengeurs,
Et n'oppose aux nouveaux ligueurs
D'autres armes que la clémence ?
Est-ce le généreux Sully,
Relevé dans les bras, sur le cœur de Henri,
Devant la cour qui l'environne ;
Sully cher à son maître et digne objet du cri :
Ils croiraient que je te pardonne ?
Est-ce des Espagnols Vendôme triomphant,
Et mettant leur noble couronne
Sur le front du fils de Louis?
Est-ce Gabrielle en habits
Avec grâce jetés, ondoyants à longs plis,
Qui, naïade aux pieds nus, au regard vif et tendre,
Verse d'un azur écumant
Les flots pressés de se répandre,
Aux yeux de son royal amant ?
Ce chef-d'œuvre de la sculpture,
Que l'admiration de tout Paris attend,
Sera-t-il donc un éléphant?
Quelle nymphe ! par où, comment,
De cette onde par l'art dans son cours détournée,
Au sein de la Seine étonnée,
Produira-t-il l'écoulement ?
Ce monstrueux colosse à l'ignoble figure,
À la gigantesque stature,
De Babel sur son dos portera-t-il la tour ?
Entre elles murmurant sur les rivages sombres,
Ainsi s'interrogeaient les ombres :
Mènera-t-il au bain quelque Hébé sans ceinture ?
Pour cornac aura-t-il l'amour ?
Et cependant près de l'auteur,
Au sourire fin et moqueur,
De la satire Ménippée,
Le vainqueur d'Arcques et d'Ivri,
Assis sous le myrte fleuri,
Où le volage Amour suspendit son épée,
S'écriait :
« Ah ! ventre-saint-gris,
« Ma bonne ville de Paris
« Aurait mieux fait pour sa fontaine
« De garder la Samaritaine !
« De Lyon le cynique enfant,
« D'un mince filet d'eau venant grossir la Seine,
« Vaudrait mieux que cet éléphant.»
Mercure aux voltigeantes ailes,
Remontant des enfers avec rapidité,
En passant donna ces nouvelles,
Et, pour leur almanach, aux doctes immortelles,
Garantît leur fidélité.
Quoique entouré souvent de la troupe des songes,
A Minerve ce dieu laissant tous les mensonges,
Ne dit plus que la vérité. »
M. F. O. Denesle, 1819.
Embellissant Paris de sa fidèle image,
Soit en marbre animé, soit en airain vivant,
Du héros béarnais doit être le pendant :
Est-ce ce roi dont la puissance
Dédaigna d'exercer de trop justes rigueurs,
Déposa sur l'autel tous ses foudres vengeurs,
Et n'oppose aux nouveaux ligueurs
D'autres armes que la clémence ?
Est-ce le généreux Sully,
Relevé dans les bras, sur le cœur de Henri,
Devant la cour qui l'environne ;
Sully cher à son maître et digne objet du cri :
Ils croiraient que je te pardonne ?
Est-ce des Espagnols Vendôme triomphant,
Et mettant leur noble couronne
Sur le front du fils de Louis?
Est-ce Gabrielle en habits
Avec grâce jetés, ondoyants à longs plis,
Qui, naïade aux pieds nus, au regard vif et tendre,
Verse d'un azur écumant
Les flots pressés de se répandre,
Aux yeux de son royal amant ?
Ce chef-d'œuvre de la sculpture,
Que l'admiration de tout Paris attend,
Sera-t-il donc un éléphant?
Quelle nymphe ! par où, comment,
De cette onde par l'art dans son cours détournée,
Au sein de la Seine étonnée,
Produira-t-il l'écoulement ?
Ce monstrueux colosse à l'ignoble figure,
À la gigantesque stature,
De Babel sur son dos portera-t-il la tour ?
Entre elles murmurant sur les rivages sombres,
Ainsi s'interrogeaient les ombres :
Mènera-t-il au bain quelque Hébé sans ceinture ?
Pour cornac aura-t-il l'amour ?
Et cependant près de l'auteur,
Au sourire fin et moqueur,
De la satire Ménippée,
Le vainqueur d'Arcques et d'Ivri,
Assis sous le myrte fleuri,
Où le volage Amour suspendit son épée,
S'écriait :
« Ah ! ventre-saint-gris,
« Ma bonne ville de Paris
« Aurait mieux fait pour sa fontaine
« De garder la Samaritaine !
« De Lyon le cynique enfant,
« D'un mince filet d'eau venant grossir la Seine,
« Vaudrait mieux que cet éléphant.»
Mercure aux voltigeantes ailes,
Remontant des enfers avec rapidité,
En passant donna ces nouvelles,
Et, pour leur almanach, aux doctes immortelles,
Garantît leur fidélité.
Quoique entouré souvent de la troupe des songes,
A Minerve ce dieu laissant tous les mensonges,
Ne dit plus que la vérité. »
M. F. O. Denesle, 1819.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89l%C3%A9phant_de_la_Bastille
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55427
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Gouverneur Morris- Messages : 11761
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Paris au XVIIIe siècle
Gouverneur Morris a écrit:La Wallace Collection nous invite à la foire Saint-Germain grâce au talent de Van Blarenberghe
C'est merveilleux
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Paris au XVIIIe siècle
Il y a un petit bien imprudent au-dessus du portique !!!
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55427
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Paris au XVIIIe siècle
Ah ces enfants, rien n'a changé depuis !
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Paris au XVIIIe siècle
Il est quand même regrettable (et frustrant) que l’un des peintres les plus soucieux de reproduire avec exactitude au XVIIIème siècle, les détails des décors et des lieux qui s’offrent à lui, soit un miniaturiste...
Gouverneur Morris- Messages : 11761
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Paris au XVIIIe siècle
Tout ce qui est petit est joli !
Je viens de faire une très agréable promenade dans ce sujet !
J'ai beaucoup aime les petits, tableaux que LNLN nous a présentés
Je viens de faire une très agréable promenade dans ce sujet !
J'ai beaucoup aime les petits, tableaux que LNLN nous a présentés
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3186
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Paris au XVIII
Quel thème intéressant ! On essaie d'imaginer à travers les lectures comment c'était en réalité Paris à cette époque....tout change tellement vite à travers le temps. Je me promène tout le temps à Paris et très souvent je trouve des endroits qui ont complètement changé en très peu de temps. Le quartier de la gare d'Austerlitz par exemple....
Bravo à tous pour vos contributions
Teresa-Cabarrus- Messages : 364
Date d'inscription : 18/02/2014
Gouverneur Morris- Messages : 11761
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Paris au XVIIIe siècle
Merci ! Une bien jolie vue, qui fourmille de détails.
Elle illustre le vol du premier ballon gonflé à l’hydrogène construit par les frères Robert et le physicien Jacques Charles, qui finira sa course en s’écrasant à Gonesse.
Voir notre sujet :
La conquête de l'air au XVIIIe siècle : les premiers ballons et montgolfières
Ce dessin est également intéressant car on distingue ce qui semble être les fondations d'un pont à cet emplacement.
Le Pont d'Iena sera pourtant construit bien plus tard, par décret de l'Empereur Napoléon 1er en 1807 et achevé en 1814.
Elle illustre le vol du premier ballon gonflé à l’hydrogène construit par les frères Robert et le physicien Jacques Charles, qui finira sa course en s’écrasant à Gonesse.
Voir notre sujet :
La conquête de l'air au XVIIIe siècle : les premiers ballons et montgolfières
Ce dessin est également intéressant car on distingue ce qui semble être les fondations d'un pont à cet emplacement.
Le Pont d'Iena sera pourtant construit bien plus tard, par décret de l'Empereur Napoléon 1er en 1807 et achevé en 1814.
La nuit, la neige- Messages : 18103
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Paris au XVIIIe siècle
Sans vos explications je n'aurais pas vu la montgolfière. Mais quant au pont ?
Monsieur de la Pérouse- Messages : 494
Date d'inscription : 31/01/2019
Localisation : Enfin à bon port !
Re: Paris au XVIIIe siècle
Quel oeil LNLN ! Je ne l'avais pas vue non plus. Merci !
Gouverneur Morris- Messages : 11761
Date d'inscription : 21/12/2013
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