Marie-Antoinette et ses enfants, par et d'après Elisabeth Vigée Le Brun (1787)
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Re: Marie-Antoinette et ses enfants, par et d'après Elisabeth Vigée Le Brun (1787)
Petite notice sur l'itinéraire de ce tableau, trouvée sur le net:
Commande de septembre 1785 par le Directeur général des Bâtiments du Roi; exposé au Salon de 1787; exposé au château de Versailles dans le salon de Mars jusqu'au mois de juin 1789; stockage le même mois; laissé dans les collections nationales pendant la Révolution; assigné au nouveau musée de Versailles sous le règne de Louis-Philippe.
Commande de septembre 1785 par le Directeur général des Bâtiments du Roi; exposé au Salon de 1787; exposé au château de Versailles dans le salon de Mars jusqu'au mois de juin 1789; stockage le même mois; laissé dans les collections nationales pendant la Révolution; assigné au nouveau musée de Versailles sous le règne de Louis-Philippe.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette et ses enfants, par et d'après Elisabeth Vigée Le Brun (1787)
Ci-dessous l'excellent reportage réalisé par "L'Art en Question" à propos de ce portrait :
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette et ses enfants, par et d'après Elisabeth Vigée Le Brun (1787)
Les traits de la reine pour ce grand portrait furent étudiés pendant l’année 1786 et le premier semestre 1787. La dernière séance de pose de la reine se situe pendant le séjour d’août 1787 à Trianon, avant l’achèvement et l’envoi au Salon (M. Jallut, "Marie-Antoinette et ses peintres").
Le prix convenu de ce tableau était de 18.000 livres. Mme Vigée-Lebrun reçut un acompte de 6.000 livres dès 1786.
A l’origine, le tableau représentait Marie-Antoinette en pied, avec ses quatre enfants, car le 9 juillet 1786, Sophie-Hélène-Béatrix de France était née. Hélas, Sophie-Hélène Béatrix mourut le 19 juin 1787, moins d’un an après sa naissance. Le tableau en voie d’achèvement dut être modifié assez rapidement, puisqu’il allait être exposé au Salon de 1787, c’est-à-dire un peu plus de deux mois après cette mort. Est-ce pour cela qu’il ne fût pas exposé dès le début de l’Exposition ? La rumeur courut, en tout cas, qu’on redoutait les outrages d’une populace effrénée et ce fut encore l’occasion de bavardages politiques… Enfin, le portrait fut présenté au public, la foule l’examina, discuta, admira et… critiqua : "les airs de tête ne répondent en rien à la situation". La reine a l'air soucieux, Madame Royale "partage déjà les soucis de sa mère, même le duc de Normandie est triste, quant au Dauphin, il est isolé du groupe principal."...
Après le Salon de 1787, le tableau fut installé dans le Salon de Mars du château de Versailles et y resta jusqu'en 1789. La reine passait devant en allant et en revenant de la messe. Après la mort de son fils aîné, "cette vue lui ranimait si vivement le souvenir de cette perte cruelle qu'elle ne pouvait plus traverser cette salle sans verser des larmes." Elle donna l'ordre de le retirer mais pour ne pas affliger l'artiste, elle eut soin de l'instruire du motif de ce déplacement.
Le prix convenu de ce tableau était de 18.000 livres. Mme Vigée-Lebrun reçut un acompte de 6.000 livres dès 1786.
A l’origine, le tableau représentait Marie-Antoinette en pied, avec ses quatre enfants, car le 9 juillet 1786, Sophie-Hélène-Béatrix de France était née. Hélas, Sophie-Hélène Béatrix mourut le 19 juin 1787, moins d’un an après sa naissance. Le tableau en voie d’achèvement dut être modifié assez rapidement, puisqu’il allait être exposé au Salon de 1787, c’est-à-dire un peu plus de deux mois après cette mort. Est-ce pour cela qu’il ne fût pas exposé dès le début de l’Exposition ? La rumeur courut, en tout cas, qu’on redoutait les outrages d’une populace effrénée et ce fut encore l’occasion de bavardages politiques… Enfin, le portrait fut présenté au public, la foule l’examina, discuta, admira et… critiqua : "les airs de tête ne répondent en rien à la situation". La reine a l'air soucieux, Madame Royale "partage déjà les soucis de sa mère, même le duc de Normandie est triste, quant au Dauphin, il est isolé du groupe principal."...
Après le Salon de 1787, le tableau fut installé dans le Salon de Mars du château de Versailles et y resta jusqu'en 1789. La reine passait devant en allant et en revenant de la messe. Après la mort de son fils aîné, "cette vue lui ranimait si vivement le souvenir de cette perte cruelle qu'elle ne pouvait plus traverser cette salle sans verser des larmes." Elle donna l'ordre de le retirer mais pour ne pas affliger l'artiste, elle eut soin de l'instruire du motif de ce déplacement.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette et ses enfants, par et d'après Elisabeth Vigée Le Brun (1787)
Voici un petit extrait des Mémoires de Mme Vigée-Lebrun sur ce tableau:
"La dernière séance que j’eus de Sa Majesté me fut donnée à Trianon, où je fis sa tête pour le grand tableau dans lequel je l’ai peinte avec ses enfants. (...).
Après avoir fait la tête de la reine, ainsi que les études séparées du premier dauphin, de Madame Royale et du duc de Normandie, je m’occupai aussitôt de mon tableau auquel j’attachais une grande importance, et je le terminai pour le salon de 1788. La bordure ayant été portée seule, suffit pour exciter mille mauvais propos : «Voilà le déficit», disait-on ; et beaucoup d’autres choses qui m’étaient rapportées et me faisaient prévoir les plus amères critiques.
Enfin j’envoyai mon tableau ; mais je n’eus pas le courage de le suivre pour savoir aussitôt quel serait son sort, tant je craignais qu’il ne fût mal reçu du public; ma peur était si forte que j’en avais la fièvre. J’allait me renfermer dans ma chambre, et j’étais là, priant Dieu pour le succès de «ma» famille royale, quand mon frère et une foule d’amis vinrent me dire que j’obtenais le suffrage général.
Après le salon, le roi ayant fait apporter ce tableau à Versailles, (…) eut la bonté de causer longtemps avec moi, de me dire qu’il était fort content; puis il ajouta, en regardant encore mon ouvrage : Je ne me connais pas en peinture ; mais vous me la faites aimer.
Mon tableau fut placé dans une des salles du château de Versailles, et la reine passait devant en allant et en revenant de la messe. À la mort de monsieur le dauphin (au commencement de 1789), cette vue ranimait si vivement le souvenir de la perte cruelle qu’elle venait de faire, qu’elle ne pouvait plus traverser cette salle sans verser des larmes; elle dit à M. d’Angevilliers de faire enlever ce tableau; mais avec sa grâce habituelle, elle eut soin de m’en instruire aussitôt, en me faisant savoir le motif de ce déplacement.
C’est à la sensibilité de la reine que j’ai dû la conservation de mon tableau ; car les poissardes et les bandits qui vinrent peu de temps après chercher Leurs Majestés à Versailles, l’auraient infailliblement lacéré, ainsi qu’ils firent du lit de la reine, qui a été percé de part en part ! "
"La dernière séance que j’eus de Sa Majesté me fut donnée à Trianon, où je fis sa tête pour le grand tableau dans lequel je l’ai peinte avec ses enfants. (...).
Après avoir fait la tête de la reine, ainsi que les études séparées du premier dauphin, de Madame Royale et du duc de Normandie, je m’occupai aussitôt de mon tableau auquel j’attachais une grande importance, et je le terminai pour le salon de 1788. La bordure ayant été portée seule, suffit pour exciter mille mauvais propos : «Voilà le déficit», disait-on ; et beaucoup d’autres choses qui m’étaient rapportées et me faisaient prévoir les plus amères critiques.
Enfin j’envoyai mon tableau ; mais je n’eus pas le courage de le suivre pour savoir aussitôt quel serait son sort, tant je craignais qu’il ne fût mal reçu du public; ma peur était si forte que j’en avais la fièvre. J’allait me renfermer dans ma chambre, et j’étais là, priant Dieu pour le succès de «ma» famille royale, quand mon frère et une foule d’amis vinrent me dire que j’obtenais le suffrage général.
Après le salon, le roi ayant fait apporter ce tableau à Versailles, (…) eut la bonté de causer longtemps avec moi, de me dire qu’il était fort content; puis il ajouta, en regardant encore mon ouvrage : Je ne me connais pas en peinture ; mais vous me la faites aimer.
Mon tableau fut placé dans une des salles du château de Versailles, et la reine passait devant en allant et en revenant de la messe. À la mort de monsieur le dauphin (au commencement de 1789), cette vue ranimait si vivement le souvenir de la perte cruelle qu’elle venait de faire, qu’elle ne pouvait plus traverser cette salle sans verser des larmes; elle dit à M. d’Angevilliers de faire enlever ce tableau; mais avec sa grâce habituelle, elle eut soin de m’en instruire aussitôt, en me faisant savoir le motif de ce déplacement.
C’est à la sensibilité de la reine que j’ai dû la conservation de mon tableau ; car les poissardes et les bandits qui vinrent peu de temps après chercher Leurs Majestés à Versailles, l’auraient infailliblement lacéré, ainsi qu’ils firent du lit de la reine, qui a été percé de part en part ! "
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette et ses enfants, par et d'après Elisabeth Vigée Le Brun (1787)
Merci ! Jag
De nous faire connaître l`histoire de ce tableau que nous admirons tant aujourd`hui.
De nous faire connaître l`histoire de ce tableau que nous admirons tant aujourd`hui.
fleurdelys- Messages : 668
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 54
Localisation : Québec
Re: Marie-Antoinette et ses enfants, par et d'après Elisabeth Vigée Le Brun (1787)
Pour moi, c'est là qu'elle est la plus majestueuse, impériale même, surtout avec ce rouge profond, ce drapé majestueux du lourd et épais tissu...
Mais c'est surtout son visage qui m'attire : je la sens secrètement angoissée, ayant peur et se raccrochant à ses enfants. On est en 1786/1787, l'affaire du collier s'achève, les choses tournent mal et Marie Antoinette commence à réaliser que son beau royaume de carton doré commence sérieusement à craquer... Elle aurait d'ailleurs voulu ce tableau pour donner l'image de la mère attentive qu'elle était et contrer le déchaînement d'ordures envers elle. Oui, psychologiquement, c'est très fort : elle est grande, belle et majestueuse, mais on sent comme une angoisse sourde, insidieuse, un malaise, le début d'un doute ou un sombre pressentiment peut-être... C'est en tous cas l'impression que j'en retire.
Mais c'est surtout son visage qui m'attire : je la sens secrètement angoissée, ayant peur et se raccrochant à ses enfants. On est en 1786/1787, l'affaire du collier s'achève, les choses tournent mal et Marie Antoinette commence à réaliser que son beau royaume de carton doré commence sérieusement à craquer... Elle aurait d'ailleurs voulu ce tableau pour donner l'image de la mère attentive qu'elle était et contrer le déchaînement d'ordures envers elle. Oui, psychologiquement, c'est très fort : elle est grande, belle et majestueuse, mais on sent comme une angoisse sourde, insidieuse, un malaise, le début d'un doute ou un sombre pressentiment peut-être... C'est en tous cas l'impression que j'en retire.
_________________
J'ai oublié hier, je ne sais pas ce que sera demain, mais aujourd'hui je t'aime
Calonne- Messages : 1098
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Marie-Antoinette et ses enfants, par et d'après Elisabeth Vigée Le Brun (1787)
Eh bien, si vous voulez voir tous les détails du tableau, alors cliquez ici:
http://www.google.com/culturalinstitute/asset-viewer/marie-antoinette-de-lorraine-habsbourg-queen-of-france-and-her-children/RQE3s9ANo6GnTg
un régal pour les yeux!!!
http://www.google.com/culturalinstitute/asset-viewer/marie-antoinette-de-lorraine-habsbourg-queen-of-france-and-her-children/RQE3s9ANo6GnTg
un régal pour les yeux!!!
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette et ses enfants, par et d'après Elisabeth Vigée Le Brun (1787)
Merci à vous pour le lien !
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J'ai oublié hier, je ne sais pas ce que sera demain, mais aujourd'hui je t'aime
Calonne- Messages : 1098
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Marie-Antoinette et ses enfants, par et d'après Elisabeth Vigée Le Brun (1787)
Pour ce qui est du berceau repeint vide, cette thèse, je crois, n'est plus d'actualité. Une récente radiographie a montré en effet qu'il n'y avait aucun repenti à cet endroit-ci. Le dauphin montre donc déjà le berceau vide, mais bien en souvenir de sa petite sœur.
Mousseline- Messages : 127
Date d'inscription : 30/03/2014
Age : 31
Re: Marie-Antoinette et ses enfants, par et d'après Elisabeth Vigée Le Brun (1787)
Alors là c'est une sacrée info !
Il faut que je retrouve le passage de madame Vigée-Lebrun à ce propos.
Il faut que je retrouve le passage de madame Vigée-Lebrun à ce propos.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette et ses enfants, par et d'après Elisabeth Vigée Le Brun (1787)
Cette info se trouve dans le catalogue de l'exposition de Marie-Antoinette au Grand Palais de 2008, page 317.
Mousseline- Messages : 127
Date d'inscription : 30/03/2014
Age : 31
Re: Marie-Antoinette et ses enfants, par et d'après Elisabeth Vigée Le Brun (1787)
Je l'ai pourtant mais cela ne m'avait pas marqué.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette et ses enfants, par et d'après Elisabeth Vigée Le Brun (1787)
Bah, je passe le nez dedans toute la sainte journée, ça aide à se rappeler !
Mousseline- Messages : 127
Date d'inscription : 30/03/2014
Age : 31
Re: Marie-Antoinette et ses enfants, par et d'après Elisabeth Vigée Le Brun (1787)
Après le Salon de 1788, le tableau est exposé dans la galerie des Glaces à Versailles . Elisabeth est présentée au roi ( qu'elle n'avait encore jamais approché ) par le comte d'Angivillier, ministre des Arts et directeurs des bâtiments royaux :
Louis XVI eut la bonté de causer longtemps avec moi, de me dire qu'il était fort content, puis il ajouta, en regardant encore mon ouvrage:
" Je ne me connais pas en peinture; mais vous me la faites aimer ."
Mme de Sabran- Messages : 55309
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette et ses enfants, par et d'après Elisabeth Vigée Le Brun (1787)
Cette phrase de Louis XVI est magnifique. boudoi30
Quel meilleur compliment ?
Quel meilleur compliment ?
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette et ses enfants, par et d'après Elisabeth Vigée Le Brun (1787)
Mme de Sabran a écrit:
Après le Salon de 1788, le tableau est exposé dans la galerie des Glaces à Versailles . Elisabeth est présentée au roi ( qu'elle n'avait encore jamais approché ) par le comte d'Angivillier, ministre des Arts et directeurs des bâtiments royaux :
Louis XVI eut la bonté de causer longtemps avec moi, de me dire qu'il était fort content, puis il ajouta, en regardant encore mon ouvrage:
" Je ne me connais pas en peinture; mais vous me la faites aimer ."
.. Belle phrase ! Les portraits de Mme Vigée-Lebrun sont-ils vraiment ressemblants, ceci dit?...
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette et ses enfants, par et d'après Elisabeth Vigée Le Brun (1787)
Nous savons bien que non .
Mme de Sabran- Messages : 55309
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette et ses enfants, par et d'après Elisabeth Vigée Le Brun (1787)
Reinette a écrit:Cette phrase de Louis XVI est magnifique. boudoi30
Quel meilleur compliment ?
C'est superbe boudoi30
Gouverneur Morris- Messages : 11706
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Antoinette et ses enfants, par et d'après Elisabeth Vigée Le Brun (1787)
Majesté a écrit:
Sam 8 Déc 2007 - 14:16
Le portrait de Marie-Antoinette et Ses enfants , commandé le 12 septembre 1785, a été fixé au prix colossal pour l'époque de 18000 livres.On peut dire que le principe générateur de cette oeuvre de circonstance est la raison d'état, contrairement aux précédents portraits de la Reine qui sont des commandes plus intimes ...
Ces 18000 livres sont plus chères que ce que le Roi n'allouait pour les plus importants tableaux d'Histoire (c'est le critère de noblesse absolue d'une oeuvre , à l'époque ) et représentent 4000 livres de plus que pour le portrait que Wertmüller réalisa des mêmes modèles (sans Louis-Charles) , dans les jardins de Trianon...
Un acompte de 6000 livres fut versé à l'artiste , à valoir sur le prix total ; le reliquat (à savoir la figure de la petite Madame Sophie qui a été effacée du berceau que montre Louis-Joseph) , malgré les demande réitérées de Mme Le Brun et de son mari,, ne fut jamais parfaitement acquitté.
La correspondance échangée sous diverses administrations entre Le Brun et sa femme et les responsables du réglement de cette dette , ainsi que l'inscription de Mme Le Brun sur le Grand Livre de la Dette Publique seront publiées ultérieurement dans le catalogue raisonné.
Il est à noter que Adélaïde Labille-Guiard, grande rivale d'Elisabeth s'il en est, n'a reçu , en 1787, pour son grand portrait de Madame Adélaïde que la somme de 5000 livres...
Bien à vous
Mme de Sabran- Messages : 55309
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette et ses enfants, par et d'après Elisabeth Vigée Le Brun (1787)
Ce comparatif des paiements est éloquent !
Comme ce portrait m'a apporté beaucoup dans ma vie, il mérite largement ce prix ! :n,,;::::!!!:
Comme ce portrait m'a apporté beaucoup dans ma vie, il mérite largement ce prix ! :n,,;::::!!!:
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette et ses enfants, par et d'après Elisabeth Vigée Le Brun (1787)
Les portraits de Vigée Lebrun ne sont pas ressemblants, en tout cas, on en a une preuve dans le foyer de l'opéra royal :
Le groupe sculté en marbre représentant une jeune femme parmi des angelots est en réalité Madame Dubarry !
Et pour la petite histoire, quand les courtisans découvrent le foyer pour la première fois, ils s'aperçoivent en un regard que le visage de la statue est celui de la favorite. Immense scandale ce jour là !
Ce qui est interessant, c'est de savoir alors ce à quoi ressemblait réellement la Comtesse, puisqu'elle a été reconnue de suite par tous, eh bien son visage est trés différent de celui de Vigée Lebrun, ses traits sont très fins, un visage de poupée, Mme du Barry avait la réputation d'être une femme très belle, elle l'est assurément pour l'avoir constaté moi-même de par son portrait sculté !
Le groupe sculté en marbre représentant une jeune femme parmi des angelots est en réalité Madame Dubarry !
Et pour la petite histoire, quand les courtisans découvrent le foyer pour la première fois, ils s'aperçoivent en un regard que le visage de la statue est celui de la favorite. Immense scandale ce jour là !
Ce qui est interessant, c'est de savoir alors ce à quoi ressemblait réellement la Comtesse, puisqu'elle a été reconnue de suite par tous, eh bien son visage est trés différent de celui de Vigée Lebrun, ses traits sont très fins, un visage de poupée, Mme du Barry avait la réputation d'être une femme très belle, elle l'est assurément pour l'avoir constaté moi-même de par son portrait sculté !
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette et ses enfants, par et d'après Elisabeth Vigée Le Brun (1787)
Madame Vigée-Le Brun a peint Jeanne du Barry dans sa maturité...elle avait donc perdu en finesse...
La sculpture de l'opéra ressemble-t-elle au moins aux portraits de Drouais?
Bien à vous.
La sculpture de l'opéra ressemble-t-elle au moins aux portraits de Drouais?
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette et ses enfants, par et d'après Elisabeth Vigée Le Brun (1787)
Oui mais madame Vigée-Lebrun a peint madame du Barry quand celle-ci avait une bonne quarantaine. Alors que du temps de la construction de l'opéra, elle avait environ 25-26 ans. Entre temps, elle a pris du poids.
Invité- Invité
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