Nouvelles salles consacrées au XVIIIe siècle au Louvre

 merci pour tes photos cosmo. Les pièces sont vraiment somptueuses. Et tu n'as pas posté encore celles couvrant la période fin Louis XV et Louis XVI, j'imagine qu'elles sont exceptionnelles.

Ouahhh !!!    
En plus une telle visite en compagnie de Momo ! Il vaut mille fois plus (et même plus !) que tous les cartels ou audio-guides réunis ! :;\':;\':;

Merci les amis !  Les pièces XVIIIème ne vous décevront pas, croyez-moi. Patience, patience !  : 

Voici un objet ayant appartenu à Louis XIV, qui m'a laissé bouche bée :   

Coffre à pierreries de Louis XIV.  
Paris, 1675. Jacob Blanck, orfèvre ; Jean Pitan, marchand. Âme de bois recouverte de satin de soie bleu, or fondu, ciselé et filigrané, bronze doré.







H: 25,2 cm; L : 47,5cm; P: 36,2cm.

Ce coffre fut commandé par Louis XIV à l'orfèvre Jean Pitan au printemps 1676 (ça ne nous rajeunit pas  : ) "pour enfermer toutes les parures", c'est-à-dire les pierreries montées en colliers, bracelets, bagues et boutons à coudre dont les costumes de cour étaient constellés. C'était donc là que Louis XIV entreposait ses propres parures et celles qu'il prêtait souvent aux femmes de la famille royale.   Ce coffre était placé dans le parcours réservé aux visiteurs de marque.

Reinette a écrit:Ouahhh !!!    
En plus une telle visite en compagnie de Momo ! Il vaut mille fois plus (et même plus !) que tous les cartels ou audio-guides réunis ! :;\':;\':;

Momo is too much, too much, trop, trop, trop !  :n,,;::::!!!: 

Voici des photos qui devraient combler d'aise notre cher LNLN.  :4869: 

Pendule : La Création du monde.

Paris, 1754. François-Thomas Germain, sculpteur, Claude-Siméon Passemant, ingénieur, et Joseph-Léonard Roques, horloger. Bois, émail, bronze doré.
Dépôt du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.   









La pendule de La Création du Monde fut commandée par Joseph-François Dupleix, gouverneur général des comptoirs de l'Inde, pour être offerte au nabab de Golconde.
La pendule correspond parfaitement au type même du cadeau diplomatique que le roi de France et ses représentants envoyaient aux souverains étrangers.
A peine terminée, la pendule fut présentée à Louis XV. L'événement fut relaté dans la Gazette de France du 2 mars 1754.
Les 7 planètes du système solaire alors connues sont figurées conformément à leur position dans le ciel, ainsi que la Lune. Le globe terrestre tourne sur lui-même et ses pôles s'inclinent en fonction de la position du Soleil. La pendule indique la durée des jours, la succession des saisons et l'heure exacte en tous points de la Terre.

L'oeuvre ne fut pas livrée à Dupleix, rappelé en France la même année à la demande de Machault d'Arnouville . En 1767, Germain était encore en sa possession.

Mme de Sabran a écrit:
C'est un travail d'orfèvrerie inouï !
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   boudoi30 
... comme tu dirais, ça ne fait pas riche-riche, mais aisé.   

Cosmo a écrit:
Les 7 planètes du système solaire alors connues sont figurées conformément à leur position dans le ciel, ainsi que la Lune. Le globe terrestre tourne sur lui-même et ses pôles s'inclinent en fonction de la position du Soleil. La pendule indique la durée des jours, la succession des saisons et l'heure exacte en tous points de la Terre.
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Ah, tais-toi ! ...


... mes sels ....

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Garde tes esprits, ma chère Eléonore, tu n'es pas au bout de tes surprises.   

Voici maintenant un bureau plat en laque du cabinet de travail du duc d'Orléans au château du Raincy. Paris, vers 1750. Jacques Dubois.





Ce bureau plat en laque de Chine ou du Japon de Jacques Dubois se trouvait en 1785 dans le cabinet de travail du château du Raincy que Louis-Philippe, duc d'Orléans, avait acheté en 1769.

... voici le salon chinois où se trouve le bureau du duc d'Orléans :





Vase à anses symétriques. Vase : porcelaine à fond céladon craquelé, Chine, époque Kangxi (1663-1722). Monture : bronze doré, Paris, vers 1745-1749.

Cosmo a écrit: Il se trouvait en 1785 dans le cabinet de travail du château du Raincy que Louis-Philippe, duc d'Orléans, avait acheté en 1769.

Yep ! le gros pépère de Mme de Montesson !   

Collection de tabatières françaises, allemandes et anglaises, souvent incrustées de pierres précieuses, à commencer par celle-ci ayant appartenu à Frédéric II :

Portrait de la marquise de Pompadour, par François Boucher.

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Sont-ce tes photos cher Cosmo? alors il n'est pas interdit de faire des photos?

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Ces photos sont superbes! le détail du coffre de Louis XIV est parfait!! Merci de les partager!!  :\\\\\\\\:

Cosmo a écrit:Collection de tabatières françaises, allemandes et anglaises, souvent incrustées de pierres précieuses

... à donner envie de devenir fumeur !

Portraits de Louis XV et Marie Leczinska.

Au Louvre, tu peux faire des photos JAG, dans la mesure où tu n'utilises pas de flash.

J A Gabriel a écrit:
Ces photos sont superbes! le detail du coffre de Louis XIV est parfait!! Merci de les partager!!  :\\\\\\\\:

Merci, mon cher JAG.   J'ai fait 344 photos !   boudoi16 
Je trie un peu et ne vous mets qu'une infime partie, non seulement de mes photos, mais également des objets exposés. Il y a beaucoup plus à voir.   

Mme de Sabran a écrit:

Cosmo a écrit:Collection de tabatières françaises, allemandes et anglaises, souvent incrustées de pierres précieuses

... à donner envie de devenir fumeur !  

... tu sais que ça peut sauver la vie.    Momo me racontait que Frédéric II a réchappé à la mort lors d'une bataille, grâce à une tabatière, dans laquelle s'était fichée une balle.

Merci pour l'info l'amour! parfois le flash abime trop les photos...  boudoi29 

le Boucher m'a donné une idée...   :\\\\\\\\:

344?? seulement??  : : 
par ce que tu nous donnes à connaitre, bien mérite 344 photos!    Continue Cosmo à nous ravir, je t'en prie!  :n,,;::::!!!:

Avec plaisir, mon cher JAG.   

Montres avec châtelaines, incrustées de pierres précieuses.









.. sans châtelaine :

Commode exécutée par Mathieu Criaerd pour la "chambre bleue" de la comtesse de Mailly au château de Choisy. Paris, 1742.
Bâti de chêne, placage de bois fruitier, laque occidentale dite "vernis Martin", garniture de bronze argenté, dessus de marbre bleu turquin.





Cette commode avait été conçue pour s'intégrer harmonieusement dans l'ensemble d'une "chambre bleue", faisant partie de l'appartement que Louis XV avait fait aménager en 1742 pour sa favorite d'alors, Louise-Julie de Mailly-Nesle, au château de Choisy, acquis en 1739.

Sous Louis XVI, cette commode se trouvait dans l'appartement de Madame Royale à Versailles.

Commode de l'appartement de Madame du Barry au château de Versailles, puis au château de Louveciennes. Paris, 1772. Martin Carlin. Bâti de chêne, placage de poirier, de bois de rose et d'amarante, dessus de marbre blanc, garniture de bronze doré, porcelaine, glace. Plaques de porcelaine : porcelaine tendre, manufacture royale de porcelaine de Sèvres, 1765. Charles-Nicolas Dodin, peintre.









Cette commode, "d'un luxe inouï" ("Décors, mobilier et objets d'art du musée du Louvre, de Louis XIV à Marie-Antoinette"), mais qui ne porte pas d'estampille, est une oeuvre de Martin Carlin. Elle fut livrée le 21 août 1772 par un marchand mercier Simon-Philippe Poirier à Madame du Barry pour la chambre de son appartement à Versailles, mais fut très rapidement transférée dans sa chambre à coucher au château de Louveciennes où elle est citée dans l'inventaire dressé en 1793.

Voici les vases qui surplombent cette commode :

Cosmo a écrit:Voici des photos qui devraient combler d'aise notre cher LNLN.

En effet ! Je suis comblé !
Merci beaucoup.... :\\\\\\\\: 

J’adore la montre-châtelaine en agate !  :;\':;\':; 

... Je vois que tu as toujours les mêmes goûts de luxe, mon cher LNLN.   

Commode de la chambre à coucher du prince de Condé à l'hôtel de Lassay. Paris, 1772. Jean-François Leleu. Bâti de chêne, placage d'amarante, de sycomore, de bois de rose, marqueterie de bois polychromes, garniture de bronze doré, dessus de marbre griotte.







Cette commode fut livrée le 9 novembre 1772 par l'ébéniste Jean-François Leleu pour Louis-Joseph de Bourbon, huitième prince de Condé. Elle était destinée à sa chambre de l'hôtel de Lassay, appelé également le "Petit Palais", qui formait, depuis son acquisition en 1768, avec le palais Bourbon, le domaine parisien du prince, complété plus tard avec le petit hôtel destiné initialement à sa fille, la princesse Louise-Adélaïde.

Sont exposés sur cette commode :







... et encore au-dessus, accrochés au mur :