Châteaux et parcs de Malmaison et Bois-Préau

Nikko de Chissay a écrit:

Petite information : bien qu'il l'ait payée, il n'est qu'un invité ! Joséphine dirige et commande.

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Merci toujours, chère Nikko, pour tes commentaires .

...  déjà vu cette tête là quelque part ...      

Exemplaire original de cette toile commandée par le roi d'Espagne Charles IV à David.


Table d'Austerlitz ou des Maréchaux, chef d'œuvre de la manufacture de Sèvres qui figura aux Tuileries.


Sont représentés les grands officiers qui y ont participé.

Juste sous les pieds de l'Empereur : Murat.

En allant vers la droite : Augereau, Soult, Mortier, Davout, Marmont, Caulaincourt, Duroc, Bessières, Ney, Lannes, Bernadotte et Berthier.






La table est dressée avec diverses pièces d'un service de table en porcelaine dorée de Paris, manufacture Dihl et Guérhard. Commandé par Joséphine et terminé par Eugène.

Décorées de belles reproductions de tableaux hollandais des collections de Joséphine et son fils. L'on nomme cela des "assiettes à tableaux".














Cabaret à thé de la manufacture de Sèvres, ce service comprend 30 pièces.

Au flan des tasses, Lebel a peint de minutieux et ravissants paysages de la vallée du Nil, d'après les gravures de Denon.





Assiette du service impérial réservé à l'Empereur car le tour est en marli vert à glaives d'or.



Nikko, ma grande, à toi de jouer !  :n,,;::::!!!:

Le franchissement des Alpes fut moins glorieux que sur la photo prise par Eléonore :

Qu'est ce que c'est que cet air piteux, pauvre Napo ?!! :

Oh ! Ça me fiche mal au cœur !  :

Riche coiffeuse en racine d'if et bronze doré, plateau de marbre blanc, livrée pour le boudoir aux Tuileries en 1804.

Fauteuil en gondole de bois peint et doré, orné d'élégants cygnes sculptés. Il est recouvert de velours nacarat et se trouvait dans le boudoir à St Cloud.



Guéridon d'acajou en bronze doré avec un plateau de marbre bleu turquin, commandé par Joséphine pour son hôtel en 1796.

A l'origine, il comportait deux plateaux superposés et placé aux Tuileries en 1806.  



Frise peinte sur plâtre provenant du salon de l'hôtel de la rue de la Chantereine. Après sa démolition au Second Empire, les morceaux furent achetés par le prince Roland Bonaparte. (don de la princesse George de Grèce et de Danemark, née Marie Bonaparte).

Merci, ma chère Nikko .

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Pénétrons enfin dans l'exquise chambre de Joséphine !             C'est un rêve ......
Son plafond s'ouvre sur le ciel !  ( le 7 ème bien sûr  :  )
















Athénienne, ornée de sphinx en bronze doré, cuvette et pot à eau en porcelaine de Sèvres (daté de 1832)



Ecran provenant des Tuileries (1811) et placé ici par Napoléon III



Nécessaire placé sur un guéridon en acajou et loupe d'orme à incrustations d'acier. Livré en 1806 pour le boudoir des Tuileries.

Ce nécessaire de toilette et couture contient 44 pièces de vermeil, nacre, écaille, porcelaine et cristal. Au centre, la miniature est signée Vigneux, élève d'Isabey

Exquise est le terme !
Le mobilier et l'aigle du baldaquin ne sont pas sans rappeler la chambre de ... Marie-Antoinette



Bien à vous.

Je crois que le dais du lit de Marie-Antoinette est orné d'un coq et non d'un aigle , mais la disposition est similaire il est vrai

Je vois tout à fait Cléopâtre recevant Marc-Antoine dans cette délicieuse chambre en forme de tente antiquisante

Les y voici, cher Hastur !

A nouveau merci cette visite avec photos...

La chambre ordinaire : dans l'alcôve, une couchette à deux dossiers en acajou garnie de cuivre doré.

Une étoffe de soie blanche à raies de satin avec draperie, le tout garni de franges or et soie.

Table à ouvrage et psyché en acajou et bronze doré.




Coffret à bijoux servant d'écritoire, acajou, acier et argent.



Le cabinet de toilette : les restaurations des années 1900 ont été maintenues, faute de traces suffisantes de l'ancien décor.

Table de toilette avec son miroir, acajou, bronzes dorés, dessus de marbre blanc. Chaise à dossier en gondole et pieds en sabre provenant de l'Elysée.

Cette chambre est étouffante...


A quoi servait cet étrange bidule au premier plan ?

CLIOXVIII a écrit:Cette chambre est étouffante...


A quoi servait cet étrange bidule au premier plan ?

Il s'agit d'un vide-poche.

Etonnant avec cette prise, non ?

J'y suis retournée cette après-midi, il s'agit de vide-poches, au nombre de deux, en porcelaine dure de Saxe et bronze doré.

Merci Nikko.
Va pour des vides-poches alors !

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Nous nous demandions, Nikko, pourquoi cette connotation négative :  Mal Maison = mauvaise maison ?!!
J'ai trouvé !   :n,,;::::!!!:

Ce nom vient du souvenir de l’invasion des Normands barbares au IXe siècle. Ils y installèrent leur repaire pour préparer leurs attaques sur la très riche Abbaye de Saint Denis et ses vastes domaines.

En effet, à partir d' accostages au bas de Bougival, ils sortaient leurs drakkars de la Seine puis utilisant la dépression que forme le Val de Saint-Cucufa, ils les transportaient par dessus la colline, jusqu'à Sèvres et Saint-Cloud. ...

Là, ils  les remettaient à l'eau. Ainsi, ils bénéficiaient  du sens favorable du courant pour mener des attaques surprises sur les riches propriétés de l'Abbaye et revenir se protéger à Rueil. C'est pour cette raison qu'en 875, Charles le Chauve fit don de la Châtellenie de Rueil aux moines de Saint Denis qui purent s'en servir pour la défense de leur Abbaye.

http://www.rueil-jmsc.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=170:la-malmaison&catid=59:histoire&Itemid=87

N'étaient point engageants, ces petits gars !  
( photo d'époque )

J'avais entendu le fait que le château avait été une maison des malades... une maladrerie en somme.
Serait-ce donc une erreur?


Bien à vous.

Merci pour tes explications.

Petit cadeau : la cheminée dans la bibliothèque

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 Non.  Aucune maladrerie n'est mentionnée dans l'histoire de la Malmaison .
Voici d'ailleurs une confirmation de l'origine du nom que je donnais ci dessus :

L'origine du nom de Malmaison serait liée à l'existence d'un repaire d'envahisseurs normands exerçant des razzias sur les environs. Cette "Mala domus" (mauvaise maison) apparaît dans les textes pour la première fois en 1244. Une demeure seigneuriale est mentionnée au XIVe siècle sous le nom de La Malmaison.

En 1390, la terre est achetée par Guillaume Goudet sergent d'armes de Charles VI et reste dans sa descendance jusqu'en 1763, par les familles Dauvergne, Perrot et Barentin. A partir de 1737, le château est loué à de riches financiers qui y reçoivent une société choisie.

En 1763 la terre passe au fils du chancelier d'Aguesseau puis en 1771 à Jacques-Jean Le Couteulx du Molay riche banquier du royaume. Madame du Molay y tient un salon littéraire où elle reçoit l'Abbé Delille, Mme Vigée Le Brun, Grimm et Bernardin de Saint-Pierre.

La Révolution les amène à se séparer de Malmaison qu'ils vendent le 21 avril 1799 à Joséphine Bonaparte pour une somme de 325 000 francs.

http://musees-nationaux-malmaison.fr/chateau-malmaison/c-histoire-du-chateau-de-malmaison

Il faut toujours se méfier des explications trop vulgaires (j'utilise là le sens étymologique du terme, hein ) ...
Je me demande si ce n'est pas dans l'émission de Christine Bravo , Sous les jupons de l'Histoire , que j'avais entendu cela. :
Car wiki précise que l'origine du nom « Malmaison » est mal connue. Malmaison, de mala domus (ou mansio), signifie « mauvaise maison ».
Ce qui reprend l'idée que tu évoquais, Éléonore


Bien à vous.