L'archiduchesse Marie-Amélie (1746-1804), duchesse de Parme et Plaisance

et beau frêre de sa deuxième fille.

Il y a des réflexions de Vaudreuil sur les relations entre l'Espagne et la Toscane . Je les posterai dans l'autre sujet en cours .
Il a l'optimisme de croire que la Toscane n'intéresse plus l'Espagne.

La Toscane vers 1790 ? Car à cette époque, elle était sous la souveraineté Habsbourg avec le grand-duc Léopold ? 
Ou plus tard vers 1795, quand la Toscane oscille vers la France ?

Non . C'est en Février 1790.

Ouf très tôt donc.

C'est ici ! https://marie-antoinette.forumactif.org/t3437p75-les-bourbons-d-espagne-et-de-parme-et-le-royaume-d-etrurie#104444

La biographie d'Elfriede Iby consacrée à Marie-Thérèse apporte beaucoup d'informations sur l'éducation des petits archiducs et archiduchesses.
Elle montre ainsi avec finesse que la plupart ont été élevés par "groupes" si je puis m'exprimer ainsi.

On commence par ce qui est devenu un trio, du fait du décès prématuré de deux archiduchesses mortes au berceau :
_Marie-Anne, Marie-Christine, Marie-Elisabeth : ce ne fut pas vraiment une réussite car elles ne s'entendirent guère, mais ce n'est pas le lieu où s'étendre sur ce sujet (sans oublier Isabelle de Parme qui y sèmera quelque peu la zizanie) ;


_Charles-Joseph et Léopold, le premier des deux mourrant à seize ans ;
Bon j'ai tenté de réduire ma photo comme on me l'a conseillé pour qu'elle ne soit pas de travers,le résultat est pire que tout, et je ne peux récupérer l'image d'origine...

_Jeanne-Gabrielle et Marie-Josèphe (précédées par une éphémère Marie-Caroline) ;


_Les quatre cadets Marie-Caroline, Ferdinand, Marie-Antoinette, Maximilien, qui pouvaient à l'occasion être accompagnés de leur nièce, la petite Marie-Thérèse :




Les deux seules exceptions sont Joseph, du fait de son statut d'héritier du trône mais surtout parce que seul garçon pendant longtemps



et donc notre Marie-Amélie, coincée entre Charles-Joseph et Léopold.


Ils reçurent tous deux une éducation d'enfant unique.
D'après Elfriede Iby, Marie-Thérèse l'a décrite encore enfant comme " hautaine, prétentieuse et pleine de vie". Elle était selon les sources autorisées (je cite l'auteur) intelligente mais rêveuse, réservée et têtue, et s'intéressait principalement à la chasse.

Chose étonnante, si l'enfant se montra très tôt rebelle, Marie-Thérèse et son mari n'hésitèrent pas à renvoyer sa préceptrice comme étant trop sévère avec leur fille très timide ! L'auteur rajoutant  : "et ce alors que Marie-Thérèse prônait l'obéissance comme vertu essentielle."
C'est assez incroyable !!!

J'ai trouvé d'autres portraits de Marie-Amélie que je ne crois pas avoir vu ici, toujours du même livre ou piqués je ne sais plus où sur Internet il y a des années :

Dominique Poulin a écrit:Au milieu des années 1760, Marie-Thérèse n'avait pas encore définitivement avancé les projets de mariage envers sa fille. Quelques indiscrétions laissent toutefois penser que la princesse était éprise de Charles de Deux-Ponts. Mais bien qu'issu d'une grande famille allemande, l'impératrice et la chancellerie de Vienne jugèrent ce candidat peu intéressant au regard des combinaisons de la politique européenne.
En 1767, le nom de Marie-Amélie est de plus en plus évoqué dans les correspondances diplomatiques. Ce fut le cas, lorsque sa soeur Josèphe, promise au roi Ferdinand IV de Naples, fils du roi Charles III d'Espagne, s'éteignit le 15 octobre 1767 de la petite vérole.
Charles III sollicita alors de l'impératrice une autre de ses filles

Depuis plusieurs mois cependant, les formalités relatives au prochain mariage de l’archiduchesse Amélie avec l’infant de Parme permettaient à Durfort  ( très occupé lui-même du mariage de Marie-Antoinette avec le dauphin ) de mettre en évidence les prérogatives attachées à son poste .   En cette circonstance, il agissait au nom du roi de France, grand-père de l’Infant, et, en même temps, comme ministre plénipotentiaire du duc de Parme.
Il fit une entrée solennelle avec le comte de Mahoni, ambassadeur d’Espagne, et donna des fêtes brillantes à l’occasion de la demande et de la ratification du contrat ; il allait encore être sur le devant de la scène à l’occasion du mariage par procuration fixé au 27 juin. Louis XV s’intéressait vivement au sort de l’Infant, son petit-fils .  Au contraire, il eut le tort de témoigner semblait-il  une complète indifférence lorsque l’archiduchesse Josèphe vint à mourir et que Marie-Thérèse, pas du tout en mal d'archiduchesses de remplacement (    ) ,   lui offrait à présent le choix entre  Caroline et Amélie.   Cette valse des archiduchesses promises, reprises, changées, échangées, est franchement sidérante .  Les princesses étaient vraiment peu de choses !
 Faible de caractère, d'intelligence médiocre, l’infant don Philippe n'avait rien pour lui quand l’archiduchesse Amélie, au contraire, était aussi gâtée par la nature que toutes ses soeurs, quoique avec un caractère bien trempé.  Outrée d'être promise au pauvre Philippe, elle « faisait un train terrible », raconte l’agent secret Barth.   Non seulement l'infant n'avait pas l'heur de lui plaire mais elle voulait épouser le prince de Deux-Ponts !!!  Tant de rancoeur la fit concevoir et manifester bientôt une véritable haine contre la France.   Elle ne craignit pas de bouleverser la cour de Parme par ses extravagances et de susciter tous les embarras possibles et imaginables au ministère de Louis XV .

Franchement, Caroline ne sera pas gâtée non plus ... et Marie-Antoinette donc !

Vous parlez Eléonore de la cour de Parme, pas celle de Turin, petit lapsus.
Marie-Amelie compliqua sans doute pour se venger de son mariage, les relations entre Versailles, Vienne et Madrid. Elle fit renvoyer Du Tillot, Premier ministre de Parme, pourtant soutenu par Vienne, Madrid et Versailles en 1773. Cette provocation mit la duchesse de Parme au ban des têtes régnantes d'Europe.

Parme oui bien-sûr ! Merci, cher Domi .
Je saute me corriger !!!

Dominique Poulin a écrit:Cette provocation ( du Tillot ) mit la duchesse de Parme au ban des têtes régnantes d'Europe

Ah bon, à ce point !

https://sites.google.com/site/clubannobit/news/mostraparmigianinograficaefortunacriticadal17maggio2018nellambitodellamanifestazioneparmaapragafruttodiungemellaggiotraleduecittaleloroaltezzerealiilducaeladuchessadiparmaospitidonore?tmpl=%2Fsystem%2Fapp%2Ftemplates%2Fprint%2F&showPrintDialog=1

Chers Amis,
Je viens de lire le message aujourd'hui... mais un an qui m'a manqué. Mais je pense que cela pourrait intéresser les fans de Marie Amelie. SAR le duc Charles Xavier de Bourbon Parme a visité Prague, inauguré une exposition et rendu hommage à la tombe de son arrière-grand-mère dans la cathédrale Saint-Guy.

Votre Leos

J'envoie ce message traduit dans le compilateur:


L'exposition intitulée « Parmesan. Les graphiques et le succès critique « a ouvert le 17 mai 2018 lors de l'événement » Parme à Prague », le résultat d'un partenariat entre les deux villes liées par des relations séculaires.  Leurs Altesses Royales le duc et la duchesse de Parme, invités d'honneur, étaient accompagnés de quelques-uns des plus grands représentants du Secrétariat de la Maison Royale de Bourbon et Ducal Parme.


   Du jeudi 17 mai à Château de Prague, à proximité du palais de la Renaissance du Belvédère, il est l'exposition Parmigianino - Graphics et la réception critique est ouvert.

   L'exposition est organisée par la Fondation Eleutheria, partenaire Camic, la présidence de la République et de l'administration du Château de Prague.

   L'exposition présente pour la première fois à Prague les works graphiques de Girolamo Francesco Maria Mazzola , connu sous le nom Parmigianino , et ses contemporains. «C'est la plus grande exposition d'œuvres graphiques de Parmigianino au cours des vingt dernières années et est certainement le projet le plus important que j'ai travaillé sur la Fondation Eleutheria dit président de la Fondation François Auguste Razetto .

   Parmigianino , avec Albrecht Dürer , a été l' un des premiers grands artistes à utiliser la technique de la gravure.
   
   L'exposition sera l'objet d'une visite de quatre jours dans le cadre du projet de Parme à Prague, qui débutera le mardi 5 Juin.




   Lors de l'événement , il a participé comme invité d'honneur  de SAR le duc Charles Xavier de Bourbon Parme , en collaboration avec les principaux représentants des villes émilienne, comme le maire Federico Pizzarotti et quelques - uns des membres du Secrétariat Royal et ducale de Parme Bourbon comme le prince Diofebo Meli Lupi di Soragna , le comte Orazio Zanardi Landi Veano , noble Paul Conforti et le noble Edmund Barbieri Marchi.  
François Auguste Razetto a  dit:
« Nous voulons co noscere Parme, la ville où je suis né, aussi en termes de culture»
   Pour mettre en évidence les liens anciens entre Parme et Prague, la Fondation a publié en série  numérotée une monographie sur Maria Amalia duchesse de  Parme .

   La duchesse de Parme, la sœur cadette de l'empereur Joseph II, a été expulsé de son duché en 1802 par Napoléon et ses jours de l'armée a pris fin en exil à Prague.

   La duchesse de femme est enterré dans la cathédrale Saint-Guy de Prague.

   L'exposition est ouverte jusqu'au 24 Juin et est organisé sous le patronage du Président de la République tchèque Miloš Zeman , et est parrainé, entre autres, par l'ambassade d' Italie, l'Institut de la culture italienne à Prague, de MIBACT, le ministère de la Culture de la République tchèque, la région Emilie - Romagne, la province et la ville de Parme et de la Chambre de commerce et d' industrie italo-tchèque.

Discours de SAR le prince héritier Charles Xavier de Bourbon Parme, duc de Parme et de Plaisance

" Excellence, l' Ambassadeur de l' Italie,
Maire de Prague,
Maire de Parme,
Président de la Fondation Eleutheria,
Autorité de Prague et de Parme,
Mesdames et Messieurs,
   E « avec une grande émotion que nous sommes ici aujourd'hui pour célébrer une rencontre entre les deux villes, en utilisant le langage commun de l'art et de l'histoire, où l'excellence de notre mélange de patrimoine culturel avec une réalité que certains semblent pourrait peut-être loin.
   L'exposition sur Parmigianino est certainement une source de fierté pour notre ville, mais ses œuvres, son nom, sa prestigieuse mise en page et le cadre de cette belle ville, en font une vitrine de toute la culture italienne.
   E », cependant, assez pour la mémoire de la duchesse Maria Amalia, notre « septième » Grand-mère, à redécouvrir des lieux oubliés et des souvenirs qui nous sont chers.
   Dans l'histoire de notre famille, Elizabeth Farnese Luisa Maria, les figures féminines commencent à jouer un rôle majeur dans l'histoire de la dynastie.
   Nous avons commencé tôt pour savoir qui était le patron dans la famille et je ne sais pas si le duc Ferdinando craignait plus l'armée de Napoléon ou la culture teutonique de son épouse Maria Amalia. Très jeunes femmes et mères, les stars de la diplomatie européenne, dotée de la personnalité unique et singulière.
   Et il est à eux, et surtout pour eux que nous devons la politique éclairée de la bonne gouvernance qui a conduit Parme à l'excellence des arts et de la culture, avec la mise en place de ces institutions qui mettent en valeur encore de sa vie publique et culturelle: la galerie d'art, la bibliothèque, l'imprimerie, les jardins, le logement social, le musée archéologique, l'Ordre Constantinien, les travaux publics, le théâtre.
   Gl sont les ingrédients d'une capitale pendant plus de trois siècles , a été en mesure de construire une identité unique, un charme qui est mis sur le jaune de l' architecture néo - classique et avec tous ses citoyens.
   Mais peu serait notre mémoire si Parme n'a pas été en mesure de tourner dans la ville contemporaine et de fusionner son passé dans sa composition actuelle, la réalisation de cet équilibre qui lui a permis d'être nommé capitale de la culture italienne pour l'année 2020.
   Un résultat qui récompense la capacité et de l'engagement de son maire, le conseil municipal et la ville.
   Monsieur le Maire, génération après génération, notre famille a vécu à Parme depuis plus de trois cent ans et nous nous sentons Parma « Il est rock, » comme on dit dans le fromage parmesan pour indiquer qui est né dans les murs anciens.
   Et comme tous ses citoyens sont là pour apporter notre contribution à un chemin que nous espérons ne sera pas seulement un moment plus de connaissances sur notre territoire, mais aussi une nouvelle source de croissance, parce que le point d'arrivée est toujours en mouvement.
   Et en parlant de mouvement, un rappel personnel à notre équipe de Parma Calcio, dont la renaissance et la réalisation extraordinaire de la première division, semble refléter l'engagement et la ténacité de la ville.
   Ce Parme - événement Prague est une démonstration de la façon dont les compétences et l'enthousiasme d'un entrepreneur parmesan, qui n'a pas oublié ses racines, peut être le moteur d'une combinaison contagieuse des forces et des compétences différentes.
À la Fondation Eleutheria, son président Augusto Razetto et son organisation extraordinaire, devraient donc nos applaudissements et notre gratitude pour avoir construit cette occasion précieuse de rencontrer.
   A Votre Excellence, nos remerciements pour l'hospitalité et pour le grand travail qu'ils font tous les jours pour promouvoir la sensibilisation de nos territoires, ainsi que le directeur de l'Institut de la culture italienne.
   Nous aimerions conclure en citant les paroles de la duchesse Maria Luisa sa dernière lettre écrite à Parme en 1859, la veille de l'unification italienne:
   « Je serai toujours reconnaissant en mémoire dans le cœur. »
   Une mémoire que ni le temps ni les événements pourraient dent.
   Près de Parme, non seulement en tant que gardien de la tradition, mais aussi comme un « citoyen » lié aux événements de son pays, où ils sont nés et ont vécu leurs ancêtres et où notre sensibilité historique et humaine trouve les archives les plus intimes de sa mémoire et la « sentiment rassurant de leurs racines.

Prague, le 8 Juin, 2018 "

Merci beaucoup cher Leos !

N'empêche, nous sommes ici de rares mortels à en savoir autant sur cette sœur de Marie-Antoinette, car tellement oubliée de nos jours !

Cher  Dominique,
Enfin, une monographie sur la vie de Marie Amalie a été publiée l'année dernière, avec 242 pages, à seulement 500 exemplaires
Je l'ai déjà commandé par service inter-bibliothèque.

Maria Amalia, duchessa di Parma e Piacenza 1746- de Guido Carrai ; Praque:  Eleutheria,  2018,  242 pages



Peut-être y aura-t-il des informations plus détaillées sur la pension de la duchesse pendant son séjour à Prague.

Leos

Merci infiniment cher Leos !  

Je vais faire l'impossible pour me procurer cet ouvrage soit par le prêt inter bibliothèques, soit par un achat direct.  

Je suis ravi qu'un ouvrage j'espère sérieux et documenté soit disponible, car de mon côté j'ai épuisé tout ce que je pouvais savoir sur la duchesse de Parme, à l'exception de détails sur ses dispositions réelles pour la musique ou sa passion de l'équitation, de la chasse, des chiens qu'elle faisait venir de loin et du grand air.
Je m'interroge toujours sur son effacement politique après 1775, époque où elle cesse son immixtion néfaste sur Parme. Mais sérieusement, avec son tempérament impétueux et viril, comment pouvait-elle ne plus s'intéresser aux affaires    Je ne le crois pas, à moins qu'elle fit preuve de plus de prudence et de discernement. Mais en parallèle, il est indéniable que Parme devient une souveraineté de seconde zone à la fin du XVIIIe siècle. Les grandes puissances y compris la France considèrent Parme avec condescendance, voire avec mépris. Pourquoi ? Le départ de Du Tillot, par la volonté de Marie-Amélie y ait pour quelque chose. Après lui, les ministres successifs de Parme ne parviennent plus à redresser son influence brillante dans les années 1750-1760. A sa place Turin, Milan, Florence et Naples maintiennent leurs zones d'intérêt politique dans la péninsule.
On note aussi un effacement de Venise et de Rome, confrontées à des mutations politiques.

... ce qui rendra bientôt possible l'unification de l'Italie avec cependant un énorme hiatus entre le nord et le sud .

Cher Dominique,
Essayez de contacter cette société qui l'a publié www.eleutheria.cz
Mais je doute qu'après un an à 500 exemplaires ils l'auront.
Je leur écrirai et je vous le dis,
Je sais que ce livre est dans les collections de la bibliothèque, donc je l'ai commandé.
J'ai réussi à afficher une page de contenu.

Introduction
Marie Amalie, Duchesse de Parme et Piacenza
Chapitre I Enfance viennoise /page155/
Chapitre II Arrivée à Parme et mariage /167/
Chapitre III De l'ordre et de la décence /175/
Chapitre IV Passion de Marie Amalia
Chapitre V La vie privée de la vertu publique
chapitre VI Dernières années à Prague
Chapitre VII Bibliographie /229/
Graziano Tonelli Marie Amalie dans les documents des Archives de l'État à Parme.
Bibliographie principale
Iconographie

www.eleutheria.cz/parma_07.php?lang=fr

Mais le livre n'est disponible qu'en tchèque et peut-être en italien. je pense...

Je ne sais pas quelle qualité ce livre sera et s'il satisfera mon appétit pour l'histoire de sa vie.

J'aimerais publier ici une étude promise des dernières années de sa vie à Prague.

Votre Leos

Chers amis,
J'ai enfin ce livre, c'est sur du papier fait main, couleur ivoire, de la papeterie Fedrigoni Verona.

J'ai deviné qu'il est divisé en 2 moitiés, le même texte est en italien avec des extraits occasionnels en français, comme la description du personnage de Marie Amélie de François Claude de Chauvelin, et ensuite en tchèque.
même s'il y a des informations très intéressantes. cette pièce est relativement courte ../seulement 100 pages/

Dans la partie iconographique, on trouve des reproductions bien connues de portraits, des reproductions d’époques moins connues des residences comme Colorno ou Sala. Il y a aussi une lettre manuscrite de Marie Amélie du 7 novembre 1793 à Francesco Schizzati, conseiller de Vice-Parme. répondant à ses condoléances après l'exécution de sa sœur Marie Antoinette.
Dans la section sur les documents des archives de Parme est confronté à une situation financière difficile.
d'une part, sur le retard de la partie française à envoyer une pension de veuve, elle ne l'a pas eu ni ses descendants ..et, inversement, à propos de ses propres dettes, qui étaient nombreuses
toujours de la Parme .. qui l'a accompagnée à Prague ..
Je n'ai pas lu de soutien de Vienne.
...
Leos

Merci, cher Leos .
Mais je ne comprends pas : le retard de la partie française à envoyer une pension de veuve ... c'était à la France d'y pourvoir ?

J'imagine qu'il s'agit là d'un des engagements pris par la France lors de l'échange du duché pour le royaume d'Etrurie, non ?

Je ne vois rien d'autre non plus . C'est amusant cette résurrection de l'Etrurie, non ?

Il y a aussi à prendre en compte son contrat de mariage en 1769 ; il y avait une clause au sujet de sa dot et de son douaire en cas de veuvage.
l'Espagne rechignait à payer la note, la France s'intéressa au dossier car en 1769 ces deux pays avaient des intérêts à Parme. C'est Talleyrand, alors ministre des Affaires Étrangères qui se pencha sur cette question.

Dominique Poulin a écrit: la France s'intéressa au dossier car en 1769 ces deux pays avaient des intérêts à Parme.

Et puis, le marié était tout de même le petit fils de Louis XV.