Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Autres contemporains : les hommes du XVIIIe siècle
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Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
Ce n'est pas Etienne, c'est Eugène !!! : : :
Mme de Sabran- Messages : 55300
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
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Il a également écrit Le Secret de Barnave !
Il a également écrit Le Secret de Barnave !
Mme de Sabran- Messages : 55300
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
J'ignorais qu'il existait une biographie sur l'abbé de Vermond !
Invité- Invité
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
Je ne doute pas que le travail des historiens est de confronter les sources, de les comparer et de savoir s’en détacher, mais j’ai cependant l’impression que nous avons ici l’étrange tendance à plus ou moins toutes les prendre avec des pincettes.
C’est assez déroutant, car en somme...que reste-t-il ?
Cela étant dit, pour en revenir aux écrits de Mercy, je cite l’auteur de la biographie évoquée en début de ce sujet (Hervé Hasquin - Le comte de Mercy Argenteau. Diplomate et espion autrichien dans la France de Marie-Antoinette).
Voici donc ce qu’il écrit :
Les rapports de Mercy à Vienne, les fameuses dépêches d’office, généralement rédigées en allemand, se divisaient en deux catégories : les hebdomadaires et les mensuels.
Les premiers suivaient le cheminement de la poste : les risques qu’ils soient ouverts, lus et recopiés par les services du roi de France étaient considérables.
Aussi ces missives étaient généralement courtes, impersonnelles ; leur auteur en arrivait même à falsifier ses vrais sentiments à propos de tel ou tel évènement pour induire en erreur l’indiscret potentiel.
Un rapport tronqué pouvait endormir la méfiance...
Dans ces conditions, Mercy réservait ses informations les plus détaillées et les plus sensibles pour les dépêches mensuelles.
Elles étaient acheminées par courriers, des messagers assermentés qui parfois transitaient par Bruxelles, avant de faire étape en terre d’empire par Cologne, Francfort, Nuremberg, Ratisbonne, Passau et Linz jusqu’à Vienne.
En temps normal, il fallait deux ou trois jours pour relier Paris à Bruxelles, et environ 7 à 8 pour parcourir les 1100 km qui séparaient la capitale des Pays-Bas autrichiens de celle de la monrachie.
Bref, les informations parvenaient à Vienne en dix jours en moyenne.
(...)
Mais le nec plus ultra des échanges épistolaires résidait dans sa correspondance particulière et donc secrète avec Marie-Thérèse, Joseph II et Kaunitz.
Les avis et commentaires personnels y affleuraient, de même que les indiscrétions les plus rares.
L’ambassadeur était suffisamment habile pour s’adapter aux préoccupations de ses lecteurs.
Alors que l’impératrice était avide de détails quant à la conduite de sa fille, il était à même de relativiser ses défauts lorsqu’il les évoquait à Kaunitz ; en revanche, il osait avec le chancelier recourir à des jugements formulés en termes extrêmement sévères à l’égard de la reine lorsqu’il s’agissait de stigmatiser son manque de maturité politique.
Ses lettres à Joseph II faisaient la plupart du temps l’économie des faits et gestes de la vie intime de sa soeur pour se concentrer sur les questions purement politiques.
Le rusé Mercy savait toutefois jusqu’où ne pas aller trop loin lorsqu’il appréhendait les réactions trop abruptes de l’empereur quand l’attitude de Marie-Antoinette ne répondait pas à l’attente.
Bien que blessé lui-même de ne pas avoir été écouté par la reine, Mercy estimait préférable qu’elle ne soit pas meurtrie dans son amour- propre par les sarcasmes de son frère.
Point de gants par contre sur les mêmes sujets avec Kaunitz : le ton était étonnamment libre, lorsqu’il s’agissait de décoder et de critiquer ce qu’il estimait être les manquements aux intérêts de l’Autriche.
C’est assez déroutant, car en somme...que reste-t-il ?
Cela étant dit, pour en revenir aux écrits de Mercy, je cite l’auteur de la biographie évoquée en début de ce sujet (Hervé Hasquin - Le comte de Mercy Argenteau. Diplomate et espion autrichien dans la France de Marie-Antoinette).
Voici donc ce qu’il écrit :
Les rapports de Mercy à Vienne, les fameuses dépêches d’office, généralement rédigées en allemand, se divisaient en deux catégories : les hebdomadaires et les mensuels.
Les premiers suivaient le cheminement de la poste : les risques qu’ils soient ouverts, lus et recopiés par les services du roi de France étaient considérables.
Aussi ces missives étaient généralement courtes, impersonnelles ; leur auteur en arrivait même à falsifier ses vrais sentiments à propos de tel ou tel évènement pour induire en erreur l’indiscret potentiel.
Un rapport tronqué pouvait endormir la méfiance...
Dans ces conditions, Mercy réservait ses informations les plus détaillées et les plus sensibles pour les dépêches mensuelles.
Elles étaient acheminées par courriers, des messagers assermentés qui parfois transitaient par Bruxelles, avant de faire étape en terre d’empire par Cologne, Francfort, Nuremberg, Ratisbonne, Passau et Linz jusqu’à Vienne.
En temps normal, il fallait deux ou trois jours pour relier Paris à Bruxelles, et environ 7 à 8 pour parcourir les 1100 km qui séparaient la capitale des Pays-Bas autrichiens de celle de la monrachie.
Bref, les informations parvenaient à Vienne en dix jours en moyenne.
(...)
Mais le nec plus ultra des échanges épistolaires résidait dans sa correspondance particulière et donc secrète avec Marie-Thérèse, Joseph II et Kaunitz.
Les avis et commentaires personnels y affleuraient, de même que les indiscrétions les plus rares.
L’ambassadeur était suffisamment habile pour s’adapter aux préoccupations de ses lecteurs.
Alors que l’impératrice était avide de détails quant à la conduite de sa fille, il était à même de relativiser ses défauts lorsqu’il les évoquait à Kaunitz ; en revanche, il osait avec le chancelier recourir à des jugements formulés en termes extrêmement sévères à l’égard de la reine lorsqu’il s’agissait de stigmatiser son manque de maturité politique.
Ses lettres à Joseph II faisaient la plupart du temps l’économie des faits et gestes de la vie intime de sa soeur pour se concentrer sur les questions purement politiques.
Le rusé Mercy savait toutefois jusqu’où ne pas aller trop loin lorsqu’il appréhendait les réactions trop abruptes de l’empereur quand l’attitude de Marie-Antoinette ne répondait pas à l’attente.
Bien que blessé lui-même de ne pas avoir été écouté par la reine, Mercy estimait préférable qu’elle ne soit pas meurtrie dans son amour- propre par les sarcasmes de son frère.
Point de gants par contre sur les mêmes sujets avec Kaunitz : le ton était étonnamment libre, lorsqu’il s’agissait de décoder et de critiquer ce qu’il estimait être les manquements aux intérêts de l’Autriche.
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
La nuit, la neige a écrit:Je ne doute pas que le travail des historiens est de confronter les sources, de les comparer et de savoir s’en détacher, mais j’ai cependant l’impression que nous avons ici l’étrange tendance à plus ou moins toutes les prendre avec des pincettes.
C’est assez déroutant, car en somme...que reste-t-il ?
C'est tout simplement parce que les êtres humains sont humains et qu'ils peuvent témoigner d'un événement, brosser le portrait de quelqu'un avec des sentiments, des jugements de valeur, qui ne seront pas forcément d'une justesse absolue. Volontairement ou non. Il faut les comprarer, les remettre dans leur contexte.
On ne peut croire décemment quelqu'un sous prétexte qu'il a laissé des sources si nous savons pertinament qu'il se trompe. L'erreur est humaine. L'analyse critique des sources est une condition sine qua non pour étudier l'Histoire.
Je me rappelle justement d'une dissertation en première année de fac d'un portrait de Mazarin dressé par le cardnal de Retz. Tous ceux qui n'ont pas voulu mettre en doute l'auteur se sont pris une sale note. Ceux qui se sont dit, que du fait de l'auteur, il y avait intérêt à se méfier, ont eu forcément de meilleurs résultats. Et cela constitue un exemple type de travail de critique demandé à des étudiants en Histoire.
Voilà, c'est tout simple.
Invité- Invité
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
La nuit, la neige a écrit:
L’ambassadeur était suffisamment habile pour s’adapter aux préoccupations de ses lecteurs.
Alors que l’impératrice était avide de détails quant à la conduite de sa fille, il était à même de relativiser ses défauts lorsqu’il les évoquait à Kaunitz ; en revanche, il osait avec le chancelier recourir à des jugements formulés en termes extrêmement sévères à l’égard de la reine lorsqu’il s’agissait de stigmatiser son manque de maturité politique.
Voilà !!!
C'était au point même, pour Mercy, d'être censuré par les éditeurs de sa correspondance avec Kaunitz :
( L'éminence grise de Marie-Antoinette )
.
Mme de Sabran- Messages : 55300
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
J’ai bien compris, et je le sais.Reinette a écrit:
C'est tout simplement parce que les êtres humains sont humains et qu'ils peuvent témoigner d'un événement, brosser le portrait de quelqu'un avec des sentiments, des jugements de valeur, qui ne seront pas forcément d'une justesse absolue. Volontairement ou non. Il faut les comprarer, les remettre dans leur contexte.
On ne peut croire décemment quelqu'un sous prétexte qu'il a laissé des sources si nous savons pertinament qu'il se trompe. L'erreur est humaine. L'analyse critique des sources est une condition sine qua non pour étudier l'Histoire.
Je me rappelle justement d'une dissertation en première année de fac d'un portrait de Mazarin dressé par le cardnal de Retz. Tous ceux qui n'ont pas voulu mettre en doute l'auteur se sont pris une sale note. Ceux qui se sont dit, que du fait de l'auteur, il y avait intérêt à se méfier, ont eu forcément de meilleurs résultats. Et cela constitue un exemple type de travail de critique demandé à des étudiants en Histoire.
Voilà, c'est tout simple.
C’est aussi ce que je dis dans ma première phrase.
J’ajoute donc cependant que, sur ce forum, il me semble qu’aucune source n’est jamais tout à fait recevable.
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
Mme de Sabran a écrit:
Voilà !!!
C'était au point même, pour Mercy, d'être censuré par les éditeurs de sa correspondance avec Kaunitz :
Oui, en plus ! :
Le passage que j’ai recopié est intéressant, parce que nous comprenons qu’il y a plusieurs sortes de correspondances.
Les « officielles » et les « privées » ; et au sein de celles-ci, encore un autre niveau de franchise ou de laissé-aller dans les confidences selon le destinataire.
C’est à Kaunitz qu’il écrit peut-être avec le moins de réserve.
Bon, ce n’est pas vraiment une surprise cela dit.
Ce qu’il ressort aussi de la lecture de cette biographie, c’est que Mercy est un formidable observateur ou disons espion : rien ne lui échappe.
De par sa grande sagacité d’une part, mais aussi, comme précisé précédemment, grâce au réseau d’informateurs qu’il entretient à la cour comme à la ville.
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
La nuit, la neige a écrit:
J’ajoute donc cependant que, sur ce forum, il me semble qu’aucune source n’est jamais tout à fait recevable.
Je partage ton sentiment .
Mme de Sabran- Messages : 55300
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
La nuit, la neige a écrit:Je ne doute pas que le travail des historiens est de confronter les sources, de les comparer et de savoir s’en détacher, mais j’ai cependant l’impression que nous avons ici l’étrange tendance à plus ou moins toutes les prendre avec des pincettes.
C’est assez déroutant, car en somme...que reste-t-il ?
Chers amis,
Oui, le devoir de tout historien sérieux est de prendre les sources historiques avec des pincettes. Mais, entendons nous bien, il faut nuancer cette affirmation. Prendre avec des pincettes ne veut pas dire les condamner mais simplement se livrer à une analyse qui permet de rester lucide. La lucidité en histoire comme dans les évènements que nous vivons tous les jours me semble essentielle. Ne pas rester à la surface mais tenter d'examiner le dessous des cartes, voilà ce qui, selon moi, doit être le souci constant lorsqu'on interroge l'histoire afin de ne pas se laisser manipuler par des intérêts divers.
Que Mercy-Argenteau ait été un ambassadeur, un agent d'influence et un homme de renseignement remarquable je n'en ai absolument pas douté ni d'ailleurs de la valeur globale de son témoignage que cela soit dans ses dépêches à caractère privé ou dans les officielles. Il n'en reste pas moins qu'une source historique doit s'apprécier sur la validité des informations qu'elle donne d'où la nécessité de recouper ses dires par d'autres sources mais aussi sur l'objectivité qu'il met dans son récit des évènements. La valeur de ses informations s'apprécie par son positionnement par rapport à l'information ( était-il en mesure de les recueillir lui même ou a-t-il utilisé des sources secondaires , quel crédit accorder à celles-ci, quelle a été leur motivation pour les lui donner, argent, insastisfaction, jalousie ..etc?) Son objectivité est bien évidemment fonction de son propre engagement dans l'histoire qu'il raconte ou dans celle des sources secondaires qu'il emploie. Je pense qu'il vous est apparu clairement que Mercy lui même n'était pas neutre dans cette histoire du règne de Louis XVI . D'autre par que sait-on de l'objectivité de l'honnêté de ses sources secondaires ( les valets, et autre femmes de chambre qui le renseignaient pour de l'argent?) Et que dire de la comtesse de Durfort dont je vous ai expliqué les raisons qu'elle pouvait avoir d'en vouloir aux Polignac pour prendre leur exemple ou de l'abbé de Vermond dont on connait l'animosité qui existait entre lui et les Polignac.
Pour revenir cet exemple c'est à dire celui de la société de la reine et des Polignac que je connais bien, il me semble que je ne fais pas preuve d'un parti pris évident si je dis que leur proximité avec la reine gênait Mercy car elle détournait celle-ci des sujets importants auxquels il voulait l'attacher et même lui donnaient carrément des conseil opposés aux siens ( exemple de la crise de 1784 avec Joseph II). Il était donc important pour lui de les décrédibiliser aux yeux de ses mandants ce qu'il fait à longueur de page.Il n'est donc pas impossible que ses rapports n'aient pas toujours été fiables et objectifs en ce qui les concernent. Il faut juger au cas par cas. Ainsi lorsque Mercy nous déclare :
"Ma dépêche d'office contient les détails relatifs à la levée de l'exil du duc d'Aiguillon et mes recherches sur les circonstances de ce fait me donnèrent lieu à découvrir que la comtesse de Polignac et le duc de Guines avaient déterminé la reine à prendre cette résolution lorsque j'ai parlé à SM, elle en convint sur le champ, elle argua même me dire toutes les raisons qui lui avaient été exposées par les 2 personnages sus-dits et je vis bien que la raison déterminante avait consisté à persuader la reine que, peut être, sans son aveu, le duc d'Aiguillon, à la suite de la mort de sa fille, pourrait obtenir la liberté entière, qu'en conséquence il était de bonne politique que la reine demande elle même la grâce du duc d'Aiguillon."
Je le crois aisément car Besenval me dit à peu près la même chose :
"Vers la fin de l'année 1776, madame de Chabrillant, fille du duc d'Aiguillon, mourut entre ses bras à Aiguillon ; tout le monde le plaignit. La comtesse Jules de Polignac, dont j'étais fort l'ami, m'avait souvent parlé de la crainte où elle était que, vu le crédit de M de Maurepas, et la faiblesse du roi, on ne vît tout à coup revenir M d'Aiguillon, sans la participation et même à l'insu de la reine. Elle désirait trouver quelque prétexte que cette princesse put saisir pour le faire revenir. La comtesse Jules me consulta sur celui qui s'offrait"
Par contre lorsqu'il écrit :
"il est évident que la comtesse de Polignac, entièrement livrée au comte de Maurepas, ne lui laisse pas ignorer la moindre circonstance de ce qu'elle apprend chez la reine"
Je suis plus circonspect car s'il est vrai que la comtesse Jules a, par ses conseils, favorisé un rapprochement de la reine avec Maurepas voulu peut être par ce dernier, je sais par contre que les désignations de Castries et de Ségur pour lesquelles les Polignac ont fortement militées, étaient loin de plaire à Maurepas. Il y donc manifestement là beaucoup de malignité de la part de l'ambassadeur.
J'arrête là cette argumentation par laquelle je souhaitais seulement montrer comme l'a si bien écrit Eugène Walvert, qu'il était nécessaire de considérer en permanence avec un oeil critique la production de Mercy Argenteau et ne pas tout prendre pour parole d'évangile
Amen. Roi-cavalerie.
Oui, le devoir de tout historien sérieux est de prendre les sources historiques avec des pincettes. Mais, entendons nous bien, il faut nuancer cette affirmation. Prendre avec des pincettes ne veut pas dire les condamner mais simplement se livrer à une analyse qui permet de rester lucide. La lucidité en histoire comme dans les évènements que nous vivons tous les jours me semble essentielle. Ne pas rester à la surface mais tenter d'examiner le dessous des cartes, voilà ce qui, selon moi, doit être le souci constant lorsqu'on interroge l'histoire afin de ne pas se laisser manipuler par des intérêts divers.
Que Mercy-Argenteau ait été un ambassadeur, un agent d'influence et un homme de renseignement remarquable je n'en ai absolument pas douté ni d'ailleurs de la valeur globale de son témoignage que cela soit dans ses dépêches à caractère privé ou dans les officielles. Il n'en reste pas moins qu'une source historique doit s'apprécier sur la validité des informations qu'elle donne d'où la nécessité de recouper ses dires par d'autres sources mais aussi sur l'objectivité qu'il met dans son récit des évènements. La valeur de ses informations s'apprécie par son positionnement par rapport à l'information ( était-il en mesure de les recueillir lui même ou a-t-il utilisé des sources secondaires , quel crédit accorder à celles-ci, quelle a été leur motivation pour les lui donner, argent, insastisfaction, jalousie ..etc?) Son objectivité est bien évidemment fonction de son propre engagement dans l'histoire qu'il raconte ou dans celle des sources secondaires qu'il emploie. Je pense qu'il vous est apparu clairement que Mercy lui même n'était pas neutre dans cette histoire du règne de Louis XVI . D'autre par que sait-on de l'objectivité de l'honnêté de ses sources secondaires ( les valets, et autre femmes de chambre qui le renseignaient pour de l'argent?) Et que dire de la comtesse de Durfort dont je vous ai expliqué les raisons qu'elle pouvait avoir d'en vouloir aux Polignac pour prendre leur exemple ou de l'abbé de Vermond dont on connait l'animosité qui existait entre lui et les Polignac.
Pour revenir cet exemple c'est à dire celui de la société de la reine et des Polignac que je connais bien, il me semble que je ne fais pas preuve d'un parti pris évident si je dis que leur proximité avec la reine gênait Mercy car elle détournait celle-ci des sujets importants auxquels il voulait l'attacher et même lui donnaient carrément des conseil opposés aux siens ( exemple de la crise de 1784 avec Joseph II). Il était donc important pour lui de les décrédibiliser aux yeux de ses mandants ce qu'il fait à longueur de page.Il n'est donc pas impossible que ses rapports n'aient pas toujours été fiables et objectifs en ce qui les concernent. Il faut juger au cas par cas. Ainsi lorsque Mercy nous déclare :
"Ma dépêche d'office contient les détails relatifs à la levée de l'exil du duc d'Aiguillon et mes recherches sur les circonstances de ce fait me donnèrent lieu à découvrir que la comtesse de Polignac et le duc de Guines avaient déterminé la reine à prendre cette résolution lorsque j'ai parlé à SM, elle en convint sur le champ, elle argua même me dire toutes les raisons qui lui avaient été exposées par les 2 personnages sus-dits et je vis bien que la raison déterminante avait consisté à persuader la reine que, peut être, sans son aveu, le duc d'Aiguillon, à la suite de la mort de sa fille, pourrait obtenir la liberté entière, qu'en conséquence il était de bonne politique que la reine demande elle même la grâce du duc d'Aiguillon."
Je le crois aisément car Besenval me dit à peu près la même chose :
"Vers la fin de l'année 1776, madame de Chabrillant, fille du duc d'Aiguillon, mourut entre ses bras à Aiguillon ; tout le monde le plaignit. La comtesse Jules de Polignac, dont j'étais fort l'ami, m'avait souvent parlé de la crainte où elle était que, vu le crédit de M de Maurepas, et la faiblesse du roi, on ne vît tout à coup revenir M d'Aiguillon, sans la participation et même à l'insu de la reine. Elle désirait trouver quelque prétexte que cette princesse put saisir pour le faire revenir. La comtesse Jules me consulta sur celui qui s'offrait"
Par contre lorsqu'il écrit :
"il est évident que la comtesse de Polignac, entièrement livrée au comte de Maurepas, ne lui laisse pas ignorer la moindre circonstance de ce qu'elle apprend chez la reine"
Je suis plus circonspect car s'il est vrai que la comtesse Jules a, par ses conseils, favorisé un rapprochement de la reine avec Maurepas voulu peut être par ce dernier, je sais par contre que les désignations de Castries et de Ségur pour lesquelles les Polignac ont fortement militées, étaient loin de plaire à Maurepas. Il y donc manifestement là beaucoup de malignité de la part de l'ambassadeur.
J'arrête là cette argumentation par laquelle je souhaitais seulement montrer comme l'a si bien écrit Eugène Walvert, qu'il était nécessaire de considérer en permanence avec un oeil critique la production de Mercy Argenteau et ne pas tout prendre pour parole d'évangile
Amen. Roi-cavalerie.
Roi-cavalerie- Messages : 551
Date d'inscription : 20/09/2014
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
Cher Roi-Cavalerie, j'applaudis à vos dires ! Merci pour ce rappel.
Invité- Invité
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
C'est donc tout à l'honneur de notre forum de prendre les sources historiques avec des pincettes :n,,;::::!!!:
Bien à vous
Bien à vous
Invité- Invité
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
Certainement. Mais c’est que je ne me prévaux d’être ni l’un, ni l'autre.Roi-cavalerie a écrit:
Oui, le devoir de tout historien sérieux est.....
Je suis un simple amateur, et aussi un lecteur de ce forum.
Roi-cavalerie a écrit:Prendre avec des pincettes ne veut pas dire les condamner mais simplement se livrer à une analyse qui permet de rester lucide. Ne pas rester à la surface mais tenter d'examiner le dessous des cartes, voilà ce qui, selon moi, doit être le souci constant lorsqu'on interroge l'histoire afin de ne pas se laisser manipuler par des intérêts divers.
Nous sommes d’accord !
Je me suis peut-être mal exprimé au sujet des pincettes, puisque je semble incompris et presque rappelé à l’ordre... :
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
La nuit, la neige a écrit:
Je me suis peut-être mal exprimé au sujet des pincettes, puisque je semble incompris et presque rappelé à l’ordre... :
Très Cher La nuit, la neige,
Croyez bien que je n'ai jamais eu l'intention de vous rappeler à l'ordre. A chacun sa vérité ou plutôt sa vision des choses. La pratique de l'histoire doit rester pour nous qui sommes des amateurs un plaisir et une passion et ne pas devenir un carcan hérissé de règles. J'ai simplement voulu, de manière peut être un peu trop véhémente et passionnée, exposer mes réflexions à propos de cet ambassadeur. N'y voyez rien de plus.
Bien amicalement. Roi-cavalerie.
Roi-cavalerie- Messages : 551
Date d'inscription : 20/09/2014
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
La nuit, la neige a écrit:
Je me suis peut-être mal exprimé au sujet des pincettes, puisque je semble incompris et presque rappelé à l’ordre... :
Je t'ai parfaitement compris .
Tu voulais dire que l'on ne doit pas réfuter systématiquement tous les témoignages dérangeants le système de pensée qui nous sied, personnellement, parce que cela bouscule nos idées toutes faites, idées fixes, sous prétexte que l'auteur était trop jeune au moment des faits qu'il rapporte ( Mme de Boigne ) , les tient en fait de "on dit " (Napoléon), ou sous prétexte qu'il a menti sciemment, fait confusion involontairement, s'est trompé sur un point ce qui discrédite tout le reste de son discours (Campan ), ou bien parce que l'on veut croire qu'il ne fait que colporter des rumeurs ( tous ), affabule pour se rendre intéressant, se complaît dans la provoc ( Morris ), est aigri par la jalousie ( Saint-Priest ), par le dépit ( Elisabeth Foster ), par la haine .... etc ... etc ...
Bref ! des pincettes oui, si vous voulez, pour en prendre et en laisser, d'accord, mais en toute impartialité .
Enfin essayons ...
Sinon, c'est trop facile de travestir l'Histoire, et lui faire dire n'importe quoi .
Sur ce, les amis, bonne nuit et à demain !
Je saute me couler sous la couette ....
;
Mme de Sabran- Messages : 55300
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
Ce que tu critiques là , Eléonore, est du même ordre que la façon dont tu peux traiter les mémoires de ton cher Prince de Ligne à ta Guise en certifiant qu'il ne faut pas lire ses propos au premier degré parce qu'il se comporte en beau seigneur.
Ou tu as raison, en ce cas pourquoi critiquer Reinette d'agir comme toi?
Ou tu te trompes parce que nous sommes ici pour faire de l'Histoire et ne pas considérer que la première version d'un fait peut se suffire à elle-même mais qu'il est bon de comparer la vérité d'un témoin à celle d'un autre qui aura un point de vue différent. Chaque vision étant par essence subjective, il faut alimenter le débat de plusieurs visions afin d'établir ce qui se correspond d'un témoignage à un autre.
Bien à vous.
Ou tu as raison, en ce cas pourquoi critiquer Reinette d'agir comme toi?
Ou tu te trompes parce que nous sommes ici pour faire de l'Histoire et ne pas considérer que la première version d'un fait peut se suffire à elle-même mais qu'il est bon de comparer la vérité d'un témoin à celle d'un autre qui aura un point de vue différent. Chaque vision étant par essence subjective, il faut alimenter le débat de plusieurs visions afin d'établir ce qui se correspond d'un témoignage à un autre.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
Plutôt que de s’attarder sur mon impression et ma question qui tenaient en une phrase, je suggère de revenir au thème de ce sujet ; ce qui était bien l’essentiel de ma contribution en complément du message intéressant posté par Roi Cavalerie.
La nuit, la neige a écrit:
Je ne doute pas que le travail des historiens est de confronter les sources, de les comparer et de savoir s’en détacher, mais j’ai cependant l’impression que nous avons ici l’étrange tendance à plus ou moins toutes les prendre avec des pincettes. C’est assez déroutant, car en somme...que reste-t-il ?
Cela étant dit, pour en revenir aux écrits de Mercy...
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Mme de Sabran- Messages : 55300
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
...et enrubannoooooooooons-les !!! :n,,;::::!!! :n,,;::::!!!
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Mme de Sabran- Messages : 55300
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
Pas trop...mais mieux vaut que je ne m'y essaie pas : il fait beau !
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
J'ai retrouvé ! :n,,;::::!!!:
Petite comptine historique ...
Nous ne sommes plus à la Cour de Louis XVI mais à celle de bon papa Louis XIV, en pleine sinistre affaire des poisons !
J'aimais tellement la campagne
Que j'y voulais vivre en rêvant
Dans le confort qui accompagne
Ces champêtres amusements
Mon père n'eut pas la largesse
De m'offrir un manoir aux champs
Mon époux n'eut pas la sagesse
De m'en faire un jour le présent
L'idée de l'arsenic me vint
Tout en jouant du clavecin
J'aime les moutons dans la prairie
J'aime les moutons enrubannés
J'aime les moutons quand ils sourient
Si sensibles sont les Brinvilliers
Pour m'offrir mon rêve bucolique
J'empoisonnai mes petits fours
Mon époux en eut la colique
Puis mon père l'eut à son tour
A cause d'un certain droit d'aînesse
Mon frère héritait aussitôt
Poursuivant mon but sans faiblesse
Je lui fis présent d'un gâteau
Il eut la plus douce des fins
En écoutant mon clavecin
J'aime les moutons dans la prairie
J'aime les moutons enrubannés
J'aime les moutons quand ils sourient
Si sensibles sont les Brinvilliers
Maintenant chacun me condamne
Et l'on me veut décapiter
Pour les dernières frangipanes
Qu'à mes neveux j'avais données
Je ne comprends pas notre époque
Moi Marquise de Brinvilliers
Me blâmer pour une bicoque
Un caprice sans gravité
Et le bourreau vient me chercher
En fredonnant ce grand succès
J'aime les moutons dans la prairie
J'aime les moutons enrubannés
J'aime les moutons quand ils sourient
Si sensibles sont les Brinvi..
J'aimais tellement la campagne
Que j'y voulais vivre en rêvant
Dans le confort qui accompagne
Ces champêtres amusements
Mon père n'eut pas la largesse
De m'offrir un manoir aux champs
Mon époux n'eut pas la sagesse
De m'en faire un jour le présent
L'idée de l'arsenic me vint
Tout en jouant du clavecin
J'aime les moutons dans la prairie
J'aime les moutons enrubannés
J'aime les moutons quand ils sourient
Si sensibles sont les Brinvilliers
Pour m'offrir mon rêve bucolique
J'empoisonnai mes petits fours
Mon époux en eut la colique
Puis mon père l'eut à son tour
A cause d'un certain droit d'aînesse
Mon frère héritait aussitôt
Poursuivant mon but sans faiblesse
Je lui fis présent d'un gâteau
Il eut la plus douce des fins
En écoutant mon clavecin
J'aime les moutons dans la prairie
J'aime les moutons enrubannés
J'aime les moutons quand ils sourient
Si sensibles sont les Brinvilliers
Maintenant chacun me condamne
Et l'on me veut décapiter
Pour les dernières frangipanes
Qu'à mes neveux j'avais données
Je ne comprends pas notre époque
Moi Marquise de Brinvilliers
Me blâmer pour une bicoque
Un caprice sans gravité
Et le bourreau vient me chercher
En fredonnant ce grand succès
J'aime les moutons dans la prairie
J'aime les moutons enrubannés
J'aime les moutons quand ils sourient
Si sensibles sont les Brinvi..
Kiki reprendra bien encore une louchée
de mon succulent bouillon de onze heure ?!!
.
Petite comptine historique ...
Nous ne sommes plus à la Cour de Louis XVI mais à celle de bon papa Louis XIV, en pleine sinistre affaire des poisons !
J'aimais tellement la campagne
Que j'y voulais vivre en rêvant
Dans le confort qui accompagne
Ces champêtres amusements
Mon père n'eut pas la largesse
De m'offrir un manoir aux champs
Mon époux n'eut pas la sagesse
De m'en faire un jour le présent
L'idée de l'arsenic me vint
Tout en jouant du clavecin
J'aime les moutons dans la prairie
J'aime les moutons enrubannés
J'aime les moutons quand ils sourient
Si sensibles sont les Brinvilliers
Pour m'offrir mon rêve bucolique
J'empoisonnai mes petits fours
Mon époux en eut la colique
Puis mon père l'eut à son tour
A cause d'un certain droit d'aînesse
Mon frère héritait aussitôt
Poursuivant mon but sans faiblesse
Je lui fis présent d'un gâteau
Il eut la plus douce des fins
En écoutant mon clavecin
J'aime les moutons dans la prairie
J'aime les moutons enrubannés
J'aime les moutons quand ils sourient
Si sensibles sont les Brinvilliers
Maintenant chacun me condamne
Et l'on me veut décapiter
Pour les dernières frangipanes
Qu'à mes neveux j'avais données
Je ne comprends pas notre époque
Moi Marquise de Brinvilliers
Me blâmer pour une bicoque
Un caprice sans gravité
Et le bourreau vient me chercher
En fredonnant ce grand succès
J'aime les moutons dans la prairie
J'aime les moutons enrubannés
J'aime les moutons quand ils sourient
Si sensibles sont les Brinvi..
J'aimais tellement la campagne
Que j'y voulais vivre en rêvant
Dans le confort qui accompagne
Ces champêtres amusements
Mon père n'eut pas la largesse
De m'offrir un manoir aux champs
Mon époux n'eut pas la sagesse
De m'en faire un jour le présent
L'idée de l'arsenic me vint
Tout en jouant du clavecin
J'aime les moutons dans la prairie
J'aime les moutons enrubannés
J'aime les moutons quand ils sourient
Si sensibles sont les Brinvilliers
Pour m'offrir mon rêve bucolique
J'empoisonnai mes petits fours
Mon époux en eut la colique
Puis mon père l'eut à son tour
A cause d'un certain droit d'aînesse
Mon frère héritait aussitôt
Poursuivant mon but sans faiblesse
Je lui fis présent d'un gâteau
Il eut la plus douce des fins
En écoutant mon clavecin
J'aime les moutons dans la prairie
J'aime les moutons enrubannés
J'aime les moutons quand ils sourient
Si sensibles sont les Brinvilliers
Maintenant chacun me condamne
Et l'on me veut décapiter
Pour les dernières frangipanes
Qu'à mes neveux j'avais données
Je ne comprends pas notre époque
Moi Marquise de Brinvilliers
Me blâmer pour une bicoque
Un caprice sans gravité
Et le bourreau vient me chercher
En fredonnant ce grand succès
J'aime les moutons dans la prairie
J'aime les moutons enrubannés
J'aime les moutons quand ils sourient
Si sensibles sont les Brinvi..
Kiki reprendra bien encore une louchée
de mon succulent bouillon de onze heure ?!!
.
Mme de Sabran- Messages : 55300
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
Merci pour cette doucereuse chansonnette !!!
En connais-tu l'air?
Bien à vous.
En connais-tu l'air?
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
Mme de Sabran a écrit:La nuit, la neige a écrit:
Je me suis peut-être mal exprimé au sujet des pincettes, puisque je semble incompris et presque rappelé à l’ordre... :
Je t'ai parfaitement compris .
Tu voulais dire que l'on ne doit pas réfuter systématiquement tous les témoignages dérangeants le système de pensée qui nous sied, personnellement, parce que cela bouscule nos idées toutes faites, idées fixes, sous prétexte que l'auteur était trop jeune au moment des faits qu'il rapporte ( Mme de Boigne ) , les tient en fait de "on dit " (Napoléon), ou sous prétexte qu'il a menti sciemment, fait confusion involontairement, s'est trompé sur un point ce qui discrédite tout le reste de son discours (Campan ), ou bien parce que l'on veut croire qu'il ne fait que colporter des rumeurs ( tous ), affabule pour se rendre intéressant, se complaît dans la provoc ( Morris ), est aigri par la jalousie ( Saint-Priest ), par le dépit ( Elisabeth Foster ), par la haine .... etc ... etc ...
Bref ! des pincettes oui, si vous voulez, pour en prendre et en laisser, d'accord, mais en toute impartialité .
Enfin essayons ...
Sinon, c'est trop facile de travestir l'Histoire, et lui faire dire n'importe quoi .
Sur ce, les amis, bonne nuit et à demain !
Je saute me couler sous la couette ....
;
Alors dans ces conditions pourquoi récuser d'autres témoignages qui affirment du contraire ?
Invité- Invité
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