Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
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Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
Reinette a écrit:
Alors dans ces conditions pourquoi récuser d'autres témoignages qui affirment du contraire ?
Plaît-il ?
Je ne récuse rien . Je les prends tous en considération, ces divers témoignages .
Après quoi, libre à moi d'avoir un avis personnel .
Mme de Sabran- Messages : 55300
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
Mme de Sabran a écrit:Reinette a écrit:
Alors dans ces conditions pourquoi récuser d'autres témoignages qui affirment du contraire ?
Plaît-il ?
Je ne récuse rien . Je les prends tous en considération, ces divers témoignages .
Après quoi, libre à moi d'avoir un avis personnel .
Eh bien voilà, pareil pour moi ! Je ne nie pas les témoignages que tu cites, leur existence et ce qu'ils disent m'intéressent fort au contraire. Une fois remis dans leur contexte.
J'aimerais donc par la suite ne plus avoir à lire que je refuse les témoignages. C'est faux et j'en suis au contraire friande. Personne ne me le reproche quand je fais la même chose pour d'autres sujets, au contraire. Il n'y a que pour un sujet précis que cela dérange.
Invité- Invité
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
Chers amis,
J'ai découvert grâce à Hervé Hasquin une autre biographie du comte de Mercy Argenteau qui m'a paru tout à fait passionnante à lire pour ceux qui cherchent à approfondir les aspects politiques de l'histoire du règne de Louis XVI.
Il s'agit d'un livre paru en 1911 aux éditions Plon sous la plume du comte Claude de Pimodan, l'un de ses lointains parents par les femmes, et intitulé: F-C de Mercy-Argenteau, ambassadeur impérial à Paris sous Louis XV et Louis XVI.
Le comte de Pimodan ne se contente pas d'un survol élégant et peu fouillé de la vie et du rôle de ce diplomate mais en rentrant dans les détails et en s'appuyant sur les courriers de l'ambassadeur publiés par d'Arneth mais aussi sur d'autres documents qui se trouvent dans les archives de Vienne, il éclaire assez bien le rôle du lobby autrichien voulu par Marie Thérese et Joseph II. Aussi, j'en conseille la lecture aux passionnés de l'histoire du règne de notre dernier roi.
Malheureusement, à ma connaissance, on ne dispose pas actuellement de copies en ligne. Pour ma part, je l'ai trouvé dans ma bibliothèque municipale qui, décidément, m'est une mine fort utile! Toutefois, je vous signale qu'il en existe un exemplaire à vendre sur le site livre-rare.book. com pour la modique somme de90 €!.
Bien à vous. Roi-cavalerie
J'ai découvert grâce à Hervé Hasquin une autre biographie du comte de Mercy Argenteau qui m'a paru tout à fait passionnante à lire pour ceux qui cherchent à approfondir les aspects politiques de l'histoire du règne de Louis XVI.
Il s'agit d'un livre paru en 1911 aux éditions Plon sous la plume du comte Claude de Pimodan, l'un de ses lointains parents par les femmes, et intitulé: F-C de Mercy-Argenteau, ambassadeur impérial à Paris sous Louis XV et Louis XVI.
Le comte de Pimodan ne se contente pas d'un survol élégant et peu fouillé de la vie et du rôle de ce diplomate mais en rentrant dans les détails et en s'appuyant sur les courriers de l'ambassadeur publiés par d'Arneth mais aussi sur d'autres documents qui se trouvent dans les archives de Vienne, il éclaire assez bien le rôle du lobby autrichien voulu par Marie Thérese et Joseph II. Aussi, j'en conseille la lecture aux passionnés de l'histoire du règne de notre dernier roi.
Malheureusement, à ma connaissance, on ne dispose pas actuellement de copies en ligne. Pour ma part, je l'ai trouvé dans ma bibliothèque municipale qui, décidément, m'est une mine fort utile! Toutefois, je vous signale qu'il en existe un exemplaire à vendre sur le site livre-rare.book. com pour la modique somme de90 €!.
Bien à vous. Roi-cavalerie
Roi-cavalerie- Messages : 551
Date d'inscription : 20/09/2014
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
Fiquet établit que Mercy était apparemment sur la sellette avec l'arrivée de Joseph II.
Or, nous pouvons lire cela pour la même époque, avril 1777 :
Or Fiquet cite tout autre chose pour étayer son propos là-dessus et jamais la Correspondance secrète qui aurait pu considérablement l'aider sur ce point ou d'autres. Bien que cela soit tourné ici comme un choix de sa part.
L'auteur du XVIIIème siècle ne figure dans sa bibliographie que pour son mémoire sur la Bastille. Rien d'autre. Et je ne l'ai pas vu non plus dans ses notes, pourtant avidement consultées.
Sinon, puisque finalement, il ne s'agit que d'une rumeur s'agissant de sa retraite politique, précisons que non Mercy n'épousera pas sa comédienne, la quittera lorsqu'il s'installera à Bruxelles durant la Révolution mais lui lèguera à sa mort une grande partie de sa fortune. Un (rare) bon point pour lui.
Or, nous pouvons lire cela pour la même époque, avril 1777 :
Or Fiquet cite tout autre chose pour étayer son propos là-dessus et jamais la Correspondance secrète qui aurait pu considérablement l'aider sur ce point ou d'autres. Bien que cela soit tourné ici comme un choix de sa part.
L'auteur du XVIIIème siècle ne figure dans sa bibliographie que pour son mémoire sur la Bastille. Rien d'autre. Et je ne l'ai pas vu non plus dans ses notes, pourtant avidement consultées.
Sinon, puisque finalement, il ne s'agit que d'une rumeur s'agissant de sa retraite politique, précisons que non Mercy n'épousera pas sa comédienne, la quittera lorsqu'il s'installera à Bruxelles durant la Révolution mais lui lèguera à sa mort une grande partie de sa fortune. Un (rare) bon point pour lui.
Invité- Invité
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
Bombelles écrit, le 22 juin 1783 ;
M. le comte de Mercy, ambassadeur de l'Empereur, ami particulier du baron de Breteuil mais forcé par les principes de la Cour de Vienne de lutter contre tout ce qui pourrait donner de l'énergie au Conseil du Roi, n'a rien négligé pour empêcher son ami d'avoir la Marine, parce qu'il sent très bien que le baron de Breteuil seconderait puissamment M. de Vergennes, lui communiquerait une partie de son action et de son courage, et que, de l'accord patriotique et nécessaire entre le ministre des Affaires étrangères et celui de la Marine, naîtrait la résolution de s'opposer efficacement aux entreprises russes et autrichiennes sur les états du Grand Seigneur ou des ses tributaires. C'est ce qu'il ne faut pas. [...]
Il n'est pas possible de supposer à la reine la moindre pensée contraire au pays dont elle est adoptée et dont le fils sera un jours le souverain ; mais on ne peut que gémir de la prévention aveugle qu'elle a pour tout ce qui intéresse la Cour de Vienne. L'Empereur, en tournant souvent en ridicule sa sœur, la domine et la captive. La Reine tire vanité des entreprises de son frère, elle se repose sur les principes d'une alliance qui lui a toujours été présentée comme aussi avantageuse qu'elle est réellement préjudiciable à la France. De là vient que, dans toutes les occasions où il s'agit d'éclairer le Roi sur les dangers de l'ambition de la Cour de Vienne, on est sûr de déplaire à la reine et d'avoir besoin d'une évidence extrême pour la ramener aux sentiments convenables à sa position. Cet inconvénient est fort augmenté par le crédit que cette princesse a sur le Roi.
M. le comte de Mercy, ambassadeur de l'Empereur, ami particulier du baron de Breteuil mais forcé par les principes de la Cour de Vienne de lutter contre tout ce qui pourrait donner de l'énergie au Conseil du Roi, n'a rien négligé pour empêcher son ami d'avoir la Marine, parce qu'il sent très bien que le baron de Breteuil seconderait puissamment M. de Vergennes, lui communiquerait une partie de son action et de son courage, et que, de l'accord patriotique et nécessaire entre le ministre des Affaires étrangères et celui de la Marine, naîtrait la résolution de s'opposer efficacement aux entreprises russes et autrichiennes sur les états du Grand Seigneur ou des ses tributaires. C'est ce qu'il ne faut pas. [...]
Il n'est pas possible de supposer à la reine la moindre pensée contraire au pays dont elle est adoptée et dont le fils sera un jours le souverain ; mais on ne peut que gémir de la prévention aveugle qu'elle a pour tout ce qui intéresse la Cour de Vienne. L'Empereur, en tournant souvent en ridicule sa sœur, la domine et la captive. La Reine tire vanité des entreprises de son frère, elle se repose sur les principes d'une alliance qui lui a toujours été présentée comme aussi avantageuse qu'elle est réellement préjudiciable à la France. De là vient que, dans toutes les occasions où il s'agit d'éclairer le Roi sur les dangers de l'ambition de la Cour de Vienne, on est sûr de déplaire à la reine et d'avoir besoin d'une évidence extrême pour la ramener aux sentiments convenables à sa position. Cet inconvénient est fort augmenté par le crédit que cette princesse a sur le Roi.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 32
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
Lucius a écrit:Bombelles écrit, le 22 juin 1783 ;
M. le comte de Mercy, ambassadeur de l'Empereur, ami particulier du baron de Breteuil mais forcé par les principes de la Cour de Vienne de lutter contre tout ce qui pourrait donner de l'énergie au Conseil du Roi, n'a rien négligé pour empêcher son ami d'avoir la Marine, parce qu'il sent très bien que le baron de Breteuil seconderait puissamment M. de Vergennes, lui communiquerait une partie de son action et de son courage, et que, de l'accord patriotique et nécessaire entre le ministre des Affaires étrangères et celui de la Marine, naîtrait la résolution de s'opposer efficacement aux entreprises russes et autrichiennes sur les états du Grand Seigneur ou des ses tributaires. C'est ce qu'il ne faut pas. [...]
Il n'est pas possible de supposer à la reine la moindre pensée contraire au pays dont elle est adoptée et dont le fils sera un jours le souverain ; mais on ne peut que gémir de la prévention aveugle qu'elle a pour tout ce qui intéresse la Cour de Vienne. L'Empereur, en tournant souvent en ridicule sa sœur, la domine et la captive. La Reine tire vanité des entreprises de son frère, elle se repose sur les principes d'une alliance qui lui a toujours été présentée comme aussi avantageuse qu'elle est réellement préjudiciable à la France. De là vient que, dans toutes les occasions où il s'agit d'éclairer le Roi sur les dangers de l'ambition de la Cour de Vienne, on est sûr de déplaire à la reine et d'avoir besoin d'une évidence extrême pour la ramener aux sentiments convenables à sa position. Cet inconvénient est fort augmenté par le crédit que cette princesse a sur le Roi.
Comme cela est diplomatiquement dit!
Amitiés Roi-cavalerie
Roi-cavalerie- Messages : 551
Date d'inscription : 20/09/2014
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
Voici le lien d'une émission de radio belge sur Florimond :
http://www.rtbf.be/radio/podcast/player?id=2036383&channel=lapremiere
Bien à vous.
Invité- Invité
Le comte de Mercy-Argenteau vu par un historien anglais
Chers amis,
Je ne résiste pas au plaisir de vous livrer cette appréciation de l'historien anglais Philip Mansel dans son remarquable Louis XVIII paru chez Perrin en 2004 sur le comte de Mercy-Argenteau. Il évoque ici l'affaire du rapport dont Necker avait donné à sa demande une copie au comte de Provence et dont la diffusion volontaire par une main indélicate fit à l'époque beaucoup de bruit:
"Une autre histoire selon laquelle Louis aurait divulgué un mémoire attaquant les parlements et les intendants, envoyé par Necker au roi, ne s'appuie que sur la caution douteuse de l'ambassadeur d'Autriche, ennemi naturel de Provence, outrageusement menteur et fourbe même mesuré à l'aune de ses pairs au XVIII° siècle"
* Pour ceux que la lecture de ce livre intéresserait, je précise qu'E de Waresquiel considère qu'il s'agit de la meilleure biographie qui ait été écrite sur le frère cadet de Louis XVI. Je n'en ai pas lu d'autres, mais, effectivement, celle-ci est remarquable quoique un peu déroutante dans la traduction française qui en a été faite du texte original.
* Philip Mansel (né en 1951 à Londres) est un historien, auteur de nombreux livres sur la France révolutionnaire et post-révolutionnaire et sur l'ascension et la chute de l'empire ottoman. Il étudie à l'Eton College, au Balliol College de l'université d'Oxford et à l'University College de Londres.
Ouvrages traduits en français:
Louis XVIII, Librairie Académique Perrin, 2013, 545 p. (ISBN 978-2262043148)
Paris capitale de l'europe, 1814-1852, Perrin, 2003, 640 p. (ISBN 978-2262019136)
Constantinople : La ville que désirait le monde, 1453-1924, Seuil, 1997, 561 p. (ISBN 978-0140262469)
Le prince de Ligne, le charmeur de l'Europe. Perrin 2002, 340 p., (ISBN 978-2262019143)2.
Splendeur des sultans : les dynasties musulmanes, 1869-1952. Balland 1990, (ISBN 978-2715808294).
Amitiés à tous Roi-cavalerie
Je ne résiste pas au plaisir de vous livrer cette appréciation de l'historien anglais Philip Mansel dans son remarquable Louis XVIII paru chez Perrin en 2004 sur le comte de Mercy-Argenteau. Il évoque ici l'affaire du rapport dont Necker avait donné à sa demande une copie au comte de Provence et dont la diffusion volontaire par une main indélicate fit à l'époque beaucoup de bruit:
"Une autre histoire selon laquelle Louis aurait divulgué un mémoire attaquant les parlements et les intendants, envoyé par Necker au roi, ne s'appuie que sur la caution douteuse de l'ambassadeur d'Autriche, ennemi naturel de Provence, outrageusement menteur et fourbe même mesuré à l'aune de ses pairs au XVIII° siècle"
* Pour ceux que la lecture de ce livre intéresserait, je précise qu'E de Waresquiel considère qu'il s'agit de la meilleure biographie qui ait été écrite sur le frère cadet de Louis XVI. Je n'en ai pas lu d'autres, mais, effectivement, celle-ci est remarquable quoique un peu déroutante dans la traduction française qui en a été faite du texte original.
* Philip Mansel (né en 1951 à Londres) est un historien, auteur de nombreux livres sur la France révolutionnaire et post-révolutionnaire et sur l'ascension et la chute de l'empire ottoman. Il étudie à l'Eton College, au Balliol College de l'université d'Oxford et à l'University College de Londres.
Ouvrages traduits en français:
Louis XVIII, Librairie Académique Perrin, 2013, 545 p. (ISBN 978-2262043148)
Paris capitale de l'europe, 1814-1852, Perrin, 2003, 640 p. (ISBN 978-2262019136)
Constantinople : La ville que désirait le monde, 1453-1924, Seuil, 1997, 561 p. (ISBN 978-0140262469)
Le prince de Ligne, le charmeur de l'Europe. Perrin 2002, 340 p., (ISBN 978-2262019143)2.
Splendeur des sultans : les dynasties musulmanes, 1869-1952. Balland 1990, (ISBN 978-2715808294).
Amitiés à tous Roi-cavalerie
Roi-cavalerie- Messages : 551
Date d'inscription : 20/09/2014
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
Je vous remercie infiniment pour cette référence, cher Roi-cavalerie , ravie de vous lire ce soir !
Je me souviens avoir beaucoup aimé la biographie du prince de Ligne de la main de Philip Mansel .
Voilà l'ambassadeur d'Autriche dûment habillé pour l'hiver ... Malheureusement pour Marie-Antoinette, la suite du cours des événements donne raison à ce jugement lapidaire .
" même mesuré à l'aune de ses pairs au XVIII° siècle " est particulièrement savoureux !
Je me souviens avoir beaucoup aimé la biographie du prince de Ligne de la main de Philip Mansel .
Voilà l'ambassadeur d'Autriche dûment habillé pour l'hiver ... Malheureusement pour Marie-Antoinette, la suite du cours des événements donne raison à ce jugement lapidaire .
" même mesuré à l'aune de ses pairs au XVIII° siècle " est particulièrement savoureux !
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Mme de Sabran- Messages : 55300
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
Ah ! Merci, je note la référence de cette biographie.
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
cette biographie est à ma connaissance la seule qui existe sur FLORIMOND - c'est son petit nom - et elle est excellente.
pour LOUIS XVIII on peut choisir car j'en connais 4
1988 Madame LEVER il existe en poche
2010 BORDONAVE
2013 MANSEL
2016 PIERRE DE LA GORCE
Tous disponible sur AMAZON en neuf ou en occasion.
Bonne lecture
MARIE ANTOINETTE
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3719
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
Oui ! Vous avez raison, c'est un livre très intéressant...
Nous le présentions ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1647-le-comte-de-mercy-argenteau-diplomate-et-espion-autrichien-de-herve-hasquin?highlight=MERCY
Nous le présentions ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1647-le-comte-de-mercy-argenteau-diplomate-et-espion-autrichien-de-herve-hasquin?highlight=MERCY
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
La devise familiale ne manque pas de superbe !
Plus que jamais Argenteau
Les seigneurs d'Argenteau portent
« d’azur à la croix d’or chargée de cinq coquilles de gueules et cantonnée de vingt croisettes d’or, cinq dans chaque quartier posées 2,1 et 2 »
Toute la glorieuse parentèle du comte de Mercy-Argenteau, depuis le XIème siècle, aboutit aux rois des Belges :
( Rien que ça ! )
Albert Ier de Saxe Cobourg Gotha roi des Belges 1875-1934
x Elisabeth de Wittelsbach duchesse de Bavière 1876-1965
dont :
Léopold III de Saxe Cobourg Gotha roi des Belges 1901-1983
x Astrid de Suède le 4/11/1926 à Stockholm
dont :
Albert II de Saxe Cobourg Gotha roi des Belges né en 1934
http://users.skynet.be/am035431/pages/8%20Genealogies%20et%20histoire%20des%20familles%20alliees%20aux%20Cheoux/B%20Genealogies%20importantes/argenteau.html
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Mme de Sabran- Messages : 55300
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Mme de Sabran- Messages : 55300
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
Mme de Sabran a écrit:
La devise familiale ne manque pas de superbe !
Plus que jamais Argenteau
A la fin, Marie-Antoinette aurait pu soupirer :
Plus jamais Argenteau !
Calonne- Messages : 1098
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
Calonne a écrit:
A la fin, Marie-Antoinette aurait pu soupirer :
Plus jamais Argenteau !
Ou bien alors : " Merci, Argenteau ... ouste ! "
( Quoique sa lettre à Thugut le fasse remonter dans mon estime ... )
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Mme de Sabran- Messages : 55300
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
Ou encore : « avoir de l’argent tôt met à l’abri du besoin. »
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
...
Ou bien, une variante :
Quand on a de l'argent tôt, on naît pas dans le besoin.
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Mme de Sabran- Messages : 55300
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
Et on dit quoi ?
« Mercy Papa... »
« Mercy Papa... »
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
Je propulse dans le sujet adéquat la réponse à notre dernière énigme brillamment trouvée par la Comtesse Diane !
Pourquoi diantre Mercy s'inondait-il de parfum, comme une cocotte ?
Il y avait de Mercy, jeune attaché d'ambassade, à Kaunitz son mentor une part certaine de mimétisme. Or Kaunitz avait la phobie des miasmes et maladies, une sainte horreur des parfums et odeurs d'autrui . Il s'en protégeait en s'aspergeant de parfums très capiteux, senteurs qui lui étaient personnelles et submergeaient toute autre odeur.
Mercy imita cette manie.
En septembre 1754, M. de Chauvelin écrit :
Le comte de Mercy est affecté dans sa parure et dans sa contenance. Ceux qui ont connu M. de Kaunitz prétendent qu'il s'attache scrupuleusement à le copier. Son goût pour les odeurs qu'on craint beaucoup ici ( ) et auxquelles il a déclaré qu'il ne voulait pas renoncer lui constitue une sorte de ridicule.
Ailleurs, Chauvelin ajoute que Mercy n'écrivait que sur du papier musqué à renverser .
Il faut supposer que Rosalie Levasseur avait un odorat blindé de chez blindé grave !
_________________
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Mme de Sabran- Messages : 55300
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
Quelle intéressante circonstance ! Ces parfums capiteux devaient sans doute servir de "barrières olfactives", pour se prémunir d'odeurs qui pouvaient parfois être insoutenables (pas d'égouts, hygiène douteuse etc...).
J'ai pu sentir le parfum de Marie-Antoinette recréé par Francis Kurkdjian, c'est une bombe olfactive : comme trois parterres de fleurs qui auraient explosé .
J'ai pu sentir le parfum de Marie-Antoinette recréé par Francis Kurkdjian, c'est une bombe olfactive : comme trois parterres de fleurs qui auraient explosé .
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3205
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
Vous avez raison. Sur un nombre conséquent de gravures de mode on voit de nombreuses femmes en promenade dans les jardins parisiens porter à leur nez, soit un flacon, soit un mouchoir imbibé de parfum pour se protéger des mauvaises odeurs ambiantes.
_________________
« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
Les anciens se parfumaient encore avec de l’ambre et du musc animal, qui avaient en effet la réputation de chasser les miasmes (on en frottait même les meubles au 17e siècle...)
Les jeunes (dont la Reine), laissaient cela aux « siècles », et préféraient de loin les nouvelles fragrances fleuries, obtenues à Grasse (entre autres) par les nouveaux procédés de distillation. Pour la Reine, on dit: Rose - Jasmin - Violette ...
Les jeunes (dont la Reine), laissaient cela aux « siècles », et préféraient de loin les nouvelles fragrances fleuries, obtenues à Grasse (entre autres) par les nouveaux procédés de distillation. Pour la Reine, on dit: Rose - Jasmin - Violette ...
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Re: Florimond, comte de Mercy Argenteau (1727-1794)
Selon Hervé Hasquin,
dès l'arrivée à Paris de Mercy dans son poste d'ambassadeur d'Autriche débuta une correspondance régulière entre lui et Patrice-François de Neny , le secrétaire particulier de Marie-Thérèse, auquel se substitua bientôt une correspondance directe avec l'impératrice. Kaunitz, le mentor de Mercy, attendait tout de même de lui qu'il lui communique de courts extraits de ses rapports secrets à Marie-Thérèse.
Avec le temps, le diplomate prit rapidement le pli d'édulcorer les informations transmises à la mère de la dauphine .
Déjà le 20 octobre 1770, il confiait à Kaunitz :
Je réponds, article par article, tout ce que j'imagine de plus propre à rassurer Sa Majesté et à lui épargner le tourment inutile qu'elle se donne .
dès l'arrivée à Paris de Mercy dans son poste d'ambassadeur d'Autriche débuta une correspondance régulière entre lui et Patrice-François de Neny , le secrétaire particulier de Marie-Thérèse, auquel se substitua bientôt une correspondance directe avec l'impératrice. Kaunitz, le mentor de Mercy, attendait tout de même de lui qu'il lui communique de courts extraits de ses rapports secrets à Marie-Thérèse.
Avec le temps, le diplomate prit rapidement le pli d'édulcorer les informations transmises à la mère de la dauphine .
Déjà le 20 octobre 1770, il confiait à Kaunitz :
Je réponds, article par article, tout ce que j'imagine de plus propre à rassurer Sa Majesté et à lui épargner le tourment inutile qu'elle se donne .
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