Louis-Charles de France, dit Louis XVII

Merci !

"On les aura !"

Présenté à l'occasion d'une vente aux enchères L'Empire à Fontainebleau, souvenirs historiques, organisée par la maison Ossenat, le 2 juillet 2017 :

Emouvant gilet à trois poches à rabats Fermant par 11 boutons. En soie brodée d’un semi de branches de petites fleurs roses, de petites fleurs en forme de cœur, de feuillage et de pensées. Nœud fleuri. Dos en drap. Col brodé de feuilles de chêne.
Doublé à l‘intérieur de soie et de toile. Fils de soie multicolore.
Ht. : 43 cm env. Largeur : 26 cm. B.E.
Vers 1790



Historique :
Avec une notice moderne reprenant l’historique de ce gilet :

« Petit gilet ayant appartenu à Louis XVII. A été (donné) à mes arrières grands parents ( famille Ferru) par Madame de Tourzel, gouvernante des enfants de France. Mes arrières grands parents étaient régisseurs au Château de Saint Cloud où ma grand mère Caroline Férru est née en 1829. Mon grand père le Comte Fradin de Linière a épousé Caroline Ferru en 1840. Mon grand père est décédé en 1911. Ma grand mère est décédée à Soissons en 1904 Transmis par Jacqueline de Truquerel, petite fille du Comte Fradin de Linière à son neveu (...), arrière petit fils de Paule de Truquerel belle (...) de Jacqueline de Truquerel (...) ».

Les arrières grands parents dont il est fait mention sont Charles Louis Ferru qui épousa Caroline Rosalie Ferru (née Coquelin).
Les enfants du couple naissant effectivement à Saint Cloud durant la Restauration.
Sur l’indicateur de la Cour de France, Monsieur Ferru est bien indiqué comme « aide concierge » au Château de Saint Cloud (notons que le concierge principal se nommait Coquelin, comme son épouse…).



* Source et infos complémentaires : L'Empire à Fontainebleau, souvenirs historiques

... ravissante et émouvante petite relique !

Cinq e-mails envoyés à Nantes pour renseignements sur Leblanc et son "neveu". On attend !

Nous attendons avec vous !

Oui quelle émotion que ce ravissant gilet et de savoir que ce petit garçon va succomber des malheurs de ses parents dans 5 ans !

Ce portrait est dit être celui de Louis-Charles ...par Wertmüller :


Bien à vous.

Bombelles et le petit Normandie

« La Reine a été chercher M. le duc de Normandie, un des plus beaux enfants qu'on puisse voir. Elle l'a fait chanter, ce dont il s'acquitte très drôlement. Sa Majesté m'a dit les airs qu'il fallait demander à son fils... Quelques courtisans ont vanté la justesse des sons ; heureusement qu'il ne m'a pas été demandé ce que j'en pensais. Les princes de la maison de Bourbon ne brillent pas par la justesse de leurs voix. »

Présenté à l'occasion d'une vente aux enchères, organisée par l'étude Osenat, le 25 mars 2018 :
Je cite (extraits) :

Adolph-Ulrik WERTMÜLLER (Stockolm, 1751 – 1811), attribué à
Portrait du Dauphin Louis XVII
En buste de trois-quarts vers la gauche, presque de face, en costume de soie rose à large col de dentelle blanche, coiffé de longues mèches et portant le grand Cordon et la Croix du Saint-Esprit. Fond de paysage.
Miniature ronde sur ivoire.
Dans un cadre à bélière en bronze doré ciselé de perles.
Diamètre : 6 cm



Note de la maison de vente :

Provenance : Collection princière française.

Historique : Peintre et peintre en miniature, Wertmüller étudia en Suède puis en France où il se fit inscrire en Septembre 1772 à l’école de l’Académie Royale de Paris : « Adolphe Wertmüller, Peintre de Stockholm, 21 ans, protégé de Mr Rosselin (Roslin), demeure chez lui, élève de Vien ».
Très proche de Joseph-Marie Vien, il le suit à Rome et séjourne en Italie jusqu’en 1799. En 1783, il avait un atelier à Paris et fût agréé le 30 aout 1783 puis reçu académicien le 31 juillet 1784 avec les portraits de Caffiéri et Bachelier.
Devenu l’un des peintres favoris de la Reine Marie-Antoinette, il fit un portrait d’elle avec ses deux enfants pour le Roi Gustave III de Suède (exposé au Salon de 1785).
Mais ses commandes de portraits de chevalet se raréfiant, il se consacra alors à la miniature.



Notre sujet est très proche du petit portrait du Dauphin livré par Greuze de la fin du XVIIIe siècle, le jeune prince y est représenté dans un paysage, portant le Cordon et la plaque du Saint-Esprit, à la manière habituelle chère à l’artiste, loin des portraits officiels du Dauphin, futur Louis XVII, exécutés par Kucharski, Auguste Laby ou Noël Bertrand.

Un autre portrait du jeune Louis XVII contemporain de celui de Geuze par Vien et un petit portrait sur toile par Wertmüller nous permettent de confirmer notre attribution au « peintre et peintre en miniature ».
(...)

* Source et infos complémentaires : http://www.osenat.com/html/index.jsp?id=89536&lng=fr&npp=150


Et si vous préférez un portrait du dauphin aux yeux bleus cette fois-ci , même vente aux enchères, quelques lots plus avant :

Ecole Française du XIXe siècle
« Portrait de Louis XVII »
Huile sur papier Cadre en bois Diam : 9 cm



C'est comme il vous plaira...

Je préfère le 1er mon capitaine. On a envie de croquer ces belles joues.
Quoiqu'il en soit, je ne reconnais le petit Louis XVII dans aucun de ces portraits, mais on a tant l'habitude ici.

La nuit, la neige a écrit:Présenté à l'occasion d'une vente aux enchères, organisée par l'étude Osenat, le 25 mars 2018 :
Je cite (extraits) :

Adolph-Ulrik WERTMÜLLER (Stockolm, 1751 – 1811), attribué à
Portrait du Dauphin Louis XVII
En buste de trois-quarts vers la gauche, presque de face, en costume de soie rose à large col de dentelle blanche, coiffé de longues mèches et portant le grand Cordon et la Croix du Saint-Esprit. Fond de paysage.
Miniature ronde sur ivoire.
Dans un cadre à bélière en bronze doré ciselé de perles.
Diamètre : 6 cm



Note de la maison de vente :

Provenance : Collection princière française.

Historique : Peintre et peintre en miniature, Wertmüller étudia en Suède puis en France où il se fit inscrire en Septembre 1772 à l’école de l’Académie Royale de Paris : « Adolphe Wertmüller, Peintre de Stockholm, 21 ans, protégé de Mr Rosselin (Roslin), demeure chez lui, élève de Vien ».
Très proche de Joseph-Marie Vien, il le suit à Rome et séjourne en Italie jusqu’en 1799. En 1783, il avait un atelier à Paris et fût agréé le 30 aout 1783 puis reçu académicien le 31 juillet 1784 avec les portraits de Caffiéri et Bachelier.
Devenu l’un des peintres favoris de la Reine Marie-Antoinette, il fit un portrait d’elle avec ses deux enfants pour le Roi Gustave III de Suède (exposé au Salon de 1785).
Mais ses commandes de portraits de chevalet se raréfiant, il se consacra alors à la miniature.



Notre sujet est très proche du petit portrait du Dauphin livré par Greuze de la fin du XVIIIe siècle, le jeune prince y est représenté dans un paysage, portant le Cordon et la plaque du Saint-Esprit, à la manière habituelle chère à l’artiste, loin des portraits officiels du Dauphin, futur Louis XVII, exécutés par Kucharski, Auguste Laby ou Noël Bertrand.

Un autre portrait du jeune Louis XVII contemporain de celui de Geuze par Vien et un petit portrait sur toile par Wertmüller nous permettent de confirmer notre attribution au « peintre et peintre en miniature ».
(...)

* Source et infos complémentaires : http://www.osenat.com/html/index.jsp?id=89536&lng=fr&npp=150

Cette miniature ne serait pas authentique selon la galerie Jaegy-Theoleyre. Voici l'email que je viens de recevoir de leur part, avec les pièces jointes :

Je trouve cette attribution assez hardie. Ce garçon a des yeux marrons et Louis-Charles avait des yeux bleus... En plus sa figure ne ressemble pas à celle du dauphin. Mais je suppose qu'il faut tout tenter pour faire du fric !

Tu as raison, les yeux marrons auraient du alerter le collectionneur qui s'est hasardé à acheter cette miniature .

Caveat emptor !

Voici le lien vers l'un des épisodes de la série radiophonique "Varennes", diffusée en téléchargement depuis le site d'Europe 1 :

Episode 6 : Le dauphin, l'innocent
Enfermé avec sa famille dans la prison du Temple, le petit dauphin est le détenteur d’un héritage qui le dépasse.
A seulement 7 ans, il représente, pour les révolutionnaires, l’ennemi à écarter. Par l’enfermement, par la manipulation et peut-être par la mort…

http://www.europe1.fr/emissions/varennes/varennes-le-dauphin-linnocent-episode-6-3677264

On ne traite pas de cette façon (après janvier 1794) une pièce maitresse; un otage politique de premier rang. La France révolutionnaire n'est pas encore victorieuse. Et ce n'est pas Mr Hébert qui gouverne. Je vois mal cet individu prendre la décision de tuer à petit feu un gosse qui ne lui appartient pas !

Substitution opérée discrètement et en haut-lieu. Dans des conditions maximales de sécurité (une chambre close; une pénombre).

Et pourquoi n'ont-ils pas empoisonné la fille de Louis XVI ? A ce moment, ils n'auraient pas été à ça près !

pilayrou a écrit:On ne traite pas de cette façon (après janvier 1794) une pièce maitresse; un otage politique de premier rang.

Il est vrai ...

Ma superbe acquisition: ( c'est un petit tableau)
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Portrait (présumé) de Louis XVII:
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Votre acquisition, c'est d'après quel peintre encore ? Kucharski non ?

Le second portrait me fait un peu peur ...

Oui c'est ça, Comte, d'après Kucharski
C'est vrai que le second portrait ne met pas le petit roi en valeur!

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Il ne me semble pas du tout reconnaître Louis-Charles sur le second portrait ...

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