Lettre inédite de Marie-Antoinette à la comtesse de Lage de Volude (28 juin 1785)

Lettre inédite de Marie-Antoinette à Madame de Lage de Volude en date du 28 juin 1785 :



Cette lettre ne figure pas dans la correspondance publiée par Mme Evelyne Lever.

Transcription :

"Je crois que vous faite très bien, Madame, de cacher à Mme de Lamballe, l'état de son frère : puisque vous avez envoyé au château de Douai, il vaut toute autant attendre les nouvelles avant de lui en rien dire. Je serai charmée de la voir ce soir et je ne lui parlerai de rien. J'étois à table quand j'ai reçu votre courrier ; mais je ne veux pas l'arrêter d'avantage. Soyez bien persuadée, Madame, de toute mon amitié."

Madame de Lage de Volude, née en 1764, amie de jeunesse d'Aglaé de Polignac, avait pour parrain le duc de Choiseul et pour protectrice la princesse de Lamballe. C'est à la princesse que la jeune fille doit son mariage avec Joseph-Paul-Jean de Lage, futur marquis de Volude le 16 janvier 1782. Le lendemain de la célébration, la jeune épouse était nommée dame pour accompagner la princesse de Lamballe, puis présentée au roi et à la reine par la marquise de Guébrian, une tante de son mari.
La jeune femme était paraît-il appréciée par Marie-Antoinette (Catriona Seth, in "Marie-Antoinette, femme réelle, femme mythique").

Au moment de cette lettre, le plus jeune frère de Mme de Lamballe, Eugène de Carignan, prince de Savoie, né en 1753, est très malade. Il mourra le 30 juin 1785, soit deux jours après la lettre de la reine reproduite ci-dessus.

S'il y a un nom souvent différemment orthographié, c'est bien celui de Mme de Laage de Volude ! Pour ma part je tiens à l'écriture ancienne, avec les deux a a qui lui donnent une fluidité presque musicale .   C'est ainsi que dans la Néréïde de Rodin je vois Mme de Laage de Volude. :
Elle faisait partie des dames de Mme de Lamballe .  
Si j'ai bonne souvenance, notre ami Berry nous avait posté cette belle lettre , dans le C.D.B.  

A la Révolution, Mme de Laage de Volude prend le dangereux chemin de l'exil avec ses grandes amies, Mmes de Poulpry et de Polastron .

La marquise a laissé des écrits dans lesquels la nuit, la neige nous disait, à la Conciergerie, avoir retrouvé parfois les mots même de la duchesse de Tourzel, comme en copié collé, dans la narration du 10 août notamment !

Il est singulier que cette lettre qui montre tout le tact et la délicatesse de Marie-Antoinette ne soit pas répertoriée par Mme Lever .
Merci, Cosmo !

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Sur l'enveloppe de cette lettre, Marie-Antoinette a écrit "A Madame la comtesse de l'age" (avec un seul a ! mais la reine n'était pas fortiche en orthographe - elle confond "l'âge" et "Lage" !! : ). (Impossible de poster la photo de l'enveloppe, servimg ne marchant pas..).

Cette lettre est intéressante. Marie-Antoinette s'y déclare "charmée" de voir la princesse de Lamballe le soir.

"A Madame la comtesse de l'age" ... 

Voici l'enveloppe !

Cosmo a écrit:Sur l'enveloppe de cette lettre, Marie-Antoinette a écrit "A Madame la comtesse de l'age"

Ce n'est pas l'écriture de Marie-Antoinette sur l'enveloppe .

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Le duc de Berry écrivait :
( Devinez où ... : )

Cette lettre ne figure pas dans le livre d'Evelyne Lever sur la correspondance de Marie-Antoinette.







Cette lettre datée du 28 juin 1785 est adressée à la comtesse de Lâge de Volude que Marie-Antoinette orthographie, de l'age ! Elle faisait partie de l'exposition sur Marie-Antoinette à la bibliothèque municipale de Versailles en 2006-2007.

Texte :

Je crois que vous faites très bien, Madame, de cacher à Mme de Lamballe l'état de son frère, puisque vous avez envoyé au château de Domar, il vaut tout autant attendre les nouvelles avant de lui en mander. je serai charmée de la voir ce soir, et je lui parlerai de rien.
J'étais à table quand j'ai reçu votre courrier, mais je ne veux pas l'arrêter davantage.
Soyez bien, persuadée, Madame, de toute mon amitié.


Je répondais :

S'il y a un nom toujours bizarrement orthographié, c'est bien celui de Mme de Laage de Volude !
Elle faisait partie des dames de Mme de Lamballe .
A la Révolution, elle prend le chemin de l'exil avec Mmes de Poulpry et de Polastron .
Elle a laissé des écrits dans lesquels la nuit, la neige nous disait avoir retrouvé parfois les mots-même de la duchesse de Tourzel, comme en copié-collé, dans la narration des événements du 10 août notamment !

Il est singulier que cette lettre qui montre tout le tact et la délicatesse de Marie-Antoinette ne soit pas répertoriée par Mme Lever .
Merci, cher Berry ! :n,,;::::!!!:

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Oh, pardon ! désolée !
Tu aurais pu supprimer tout simplement ...
Décidément en ce moment, je ne sais pas où j'ai la tête .

Ce ne sont pas les mêmes images...

Tu es bien indulgent pour mon étourderie !