La correspondance de Marie-Antoinette avec Jarjayes

J’ai vu passer en vente publique ( il y a des lustres...), justement le laisser-passer de la fille Tison pour pénétrer au Temple...
Vu, de mes yeux vus, je le jure, votre Honneur...
Quant à savoir si elle s’appelait Archi, je ne sais point. Si c’était le cas, « Archi Tison »... ça devait chauffer...

Je vous crois sur parole; allez en paix, mon frère !

Pour revenir à cette « Madame Archi », je redonne ici le billet que la Reine fait passer à Jarjayes, au moment où se met en place une tentative d’évasion. Dans ce billet, elle dit bien de se méfier d’une Madame (Mde) Archi, qui « me paraît bien liée »avec les Tison. Désigne t elle leur fille ? Celle-ci était elle mariée ? Peut-être que oui ? Que veut dire « paraître bien liée » ? S’agit-il d’un lien filial? ou amical ?

Même si je ne pense pas qu'il s'agisse de la fille Tison, cela mérite sans doute de s'y pencher. C'est un petit détail qui ne change rien en vérité mais c'est intriguant. En ce qui me concerne je m'intéresse aussi aux "petites gens" de l'ombre qui participèrent d'une façon ou d'une autre à cette période, il y en eut dont on ignore encore l'implication et l'activité.   
Il s'agit peut être simplement d'un pseudonyme, d'un code correspondant à une personne connue par l'histoire sous un autre nom.

... un nom de code, bien sûr, toujours, toujours des noms de code !

Peut être mais qui était donc cette personne dont Jarjayes devait se méfier ?

...   quelqu'un, peut-être, qu'il connaissait personnellement et dont, précisément, il ne se méfiait pas ?
Cela semble exclure la fille Tison .

Vous notez le cri du coeur de Marie-Antoinette pour Goguelat, dans son quatrième billet :

"Votre billet m'a fait bien du bien. Je n avais aucun doute sur le Nivernais mais j'étais au désespoir qu'on pût seulement en penser du mal. "
Et pan, pour Campan, Bouillé and Co ...