L’abbé de Vermond
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L’abbé de Vermond
Mathieu-Jacques de Vermond dit l’abbé de Vermond (1735-1806), fut le précepteur à Vienne puis le lecteur de la reine Marie-Antoinette au château de Versailles de 1770 à 1789, et son secrétaire du cabinet.
Docteur en Sorbonne et bibliothécaire de la Bibliothèque Mazarine (décidémment attaché au célèbres Cardinaux ), il fut, par la protection de Loménie de Brienne , envoyé à Vienne auprès de l'archiduchesse Marie-Antoinette d'Autriche (fiancée à Louis XVI) pour la perfectionner dans la langue française. Il y gagna la confiance de son élève et resta auprès d'elle après son arrivée en France. Il fut son confident intime, fit porter son protecteur Loménie à la présidence du conseil, et joua un grand rôle dans l' Affaire du Collier ... (un grand rôle? j'avoue ignorer lequel... ).
Pourvu de bénéfices, il fut le dernier abbé de l Abbaye de Cherlieu.
En 1789, il s'enfuit à Valenciennes, puis à Coblentz et à Vienne, où il mourut.
Les mémoires du temps le peignent comme un intrigant.
Docteur en Sorbonne et bibliothécaire de la Bibliothèque Mazarine (décidémment attaché au célèbres Cardinaux ), il fut, par la protection de Loménie de Brienne , envoyé à Vienne auprès de l'archiduchesse Marie-Antoinette d'Autriche (fiancée à Louis XVI) pour la perfectionner dans la langue française. Il y gagna la confiance de son élève et resta auprès d'elle après son arrivée en France. Il fut son confident intime, fit porter son protecteur Loménie à la présidence du conseil, et joua un grand rôle dans l' Affaire du Collier ... (un grand rôle? j'avoue ignorer lequel... ).
Pourvu de bénéfices, il fut le dernier abbé de l Abbaye de Cherlieu.
En 1789, il s'enfuit à Valenciennes, puis à Coblentz et à Vienne, où il mourut.
Les mémoires du temps le peignent comme un intrigant.
Merci Wiki boudoi32
La nuit, la neige a écrit dans CDB le 10 juin 2008 :
Très tôt, la position de l'abbé à la cour de France est fragile.
Louis XVI, dauphin, ne l'aime pas et ne lui adresse pas la parole.
Les tantes du Roi le dénigrent, de même que les ami(e)s de Marie-Antoinette.
Il reste pourtant dans l'ombre ; attendant son heure.
Et elle viendra, avec le temps.
Jalousé et écarté de tous, il n'a donc pas d'entourage et de créatures ; au moment où les évènements s'accélèreront, il apparaîtra pour la reine bien moins suspect que celles et ceux aux ambitions contradictoires...
En dépit de sa position isolée et de ses ressentiments, il reste aussi un homme important pour Marie-Antoinette, lié à la confiance qu'elle lui a accordée dès son plus jeune âge. Celle que l'on n'oublie pas.
Il est aussi, en quelque sorte, le lien avec sa mère.
C'est d'ailleurs à lui que Louis XVI demande d'annoncer la mort de Marie-Thérèse à la reine.
A la veille de la révolution, à un moment où la reine ne sait plus vers qui se tourner, où les amitiés dangereuses qui se sont mêlées de politique ont été décevantes et dangereuses, où Calonne ne peut plus être gardé plus longtemps, où les incertitudes politiques du roi finissent de l'affoler, quoi de plus naturel qu'elle se tourne à nouveau vers son ancien confident, qui semble désintéressé et dévoué depuis longtemps ?
Enfin considéré à nouveau, il convainc Marie-Antoinette de faire nommer Loménie de Brienne ; en cela il lui renvoie l'ascenseur (c'est lui qui avait désigné Vermond à Choiseul pour parfaire à l'éducation de Marie-Antoinette).
Intéressé ou pas, ce dernier conseil est loin d'être pour elle une réussite : ce sont les échecs politiques et financiers jusqu'à la convocation des généraux, les caisses du royaume vides, et le revirement de Marie-Antoinette, pressée par les événements, pour le retour de Necker.
Louis XVI, dauphin, ne l'aime pas et ne lui adresse pas la parole.
Les tantes du Roi le dénigrent, de même que les ami(e)s de Marie-Antoinette.
Il reste pourtant dans l'ombre ; attendant son heure.
Et elle viendra, avec le temps.
Jalousé et écarté de tous, il n'a donc pas d'entourage et de créatures ; au moment où les évènements s'accélèreront, il apparaîtra pour la reine bien moins suspect que celles et ceux aux ambitions contradictoires...
En dépit de sa position isolée et de ses ressentiments, il reste aussi un homme important pour Marie-Antoinette, lié à la confiance qu'elle lui a accordée dès son plus jeune âge. Celle que l'on n'oublie pas.
Il est aussi, en quelque sorte, le lien avec sa mère.
C'est d'ailleurs à lui que Louis XVI demande d'annoncer la mort de Marie-Thérèse à la reine.
A la veille de la révolution, à un moment où la reine ne sait plus vers qui se tourner, où les amitiés dangereuses qui se sont mêlées de politique ont été décevantes et dangereuses, où Calonne ne peut plus être gardé plus longtemps, où les incertitudes politiques du roi finissent de l'affoler, quoi de plus naturel qu'elle se tourne à nouveau vers son ancien confident, qui semble désintéressé et dévoué depuis longtemps ?
Enfin considéré à nouveau, il convainc Marie-Antoinette de faire nommer Loménie de Brienne ; en cela il lui renvoie l'ascenseur (c'est lui qui avait désigné Vermond à Choiseul pour parfaire à l'éducation de Marie-Antoinette).
Intéressé ou pas, ce dernier conseil est loin d'être pour elle une réussite : ce sont les échecs politiques et financiers jusqu'à la convocation des généraux, les caisses du royaume vides, et le revirement de Marie-Antoinette, pressée par les événements, pour le retour de Necker.
J'avais écrit là bas :
L'abbé de Vermond est déprécié par Louis XVI qui évite de lui adresser la parole. Mesdames font de même.
L'abbé encourage Marie-Antoinette à appuyer la nomination de son ami Loménie de Brienne au ministère et, tant que dure le mandat de l'évêque de Sens, il reçoit du monde et utilise discrètement son influence auprès de son protecteur.
Son frère, Charles-Thomas, est l'accoucheur de la Reine.
A la révolution, objet de la vindicte de certains, Vermond émigre en même temps que les Polignac.
Il meurt en Franconie.
L'abbé de Vermond est déprécié par Louis XVI qui évite de lui adresser la parole. Mesdames font de même.
L'abbé encourage Marie-Antoinette à appuyer la nomination de son ami Loménie de Brienne au ministère et, tant que dure le mandat de l'évêque de Sens, il reçoit du monde et utilise discrètement son influence auprès de son protecteur.
Son frère, Charles-Thomas, est l'accoucheur de la Reine.
A la révolution, objet de la vindicte de certains, Vermond émigre en même temps que les Polignac.
Il meurt en Franconie.
CALONNE :
N'oublions pas que VERMONT avait "le cul entre deux chaises" : qui devait-il servir ?
D'un côté, il devait tout à MARIE-THERESE et si elle l'a envoyé en France auprès de sa fille, c'est pas pour rien ! En même temps, une fois à VERSAILLES, en servant MARIE ANTOINETTE, il sert la France... Sans vouloir le défendre, il devait quand même se sentir mal à l'aise et on peut se demander de quel côté penchait son cœur ?
Et puis, MARIE ANTOINETTE lui a fait confiance (alors qu'Elle s'est vite rendu compte de l'espionnage de MERCY).
D'un côté, il devait tout à MARIE-THERESE et si elle l'a envoyé en France auprès de sa fille, c'est pas pour rien ! En même temps, une fois à VERSAILLES, en servant MARIE ANTOINETTE, il sert la France... Sans vouloir le défendre, il devait quand même se sentir mal à l'aise et on peut se demander de quel côté penchait son cœur ?
Et puis, MARIE ANTOINETTE lui a fait confiance (alors qu'Elle s'est vite rendu compte de l'espionnage de MERCY).
En général, Elle ne se trompait pas sur les gens...
(...)
Je pense que oui, MARIE ANTOINETTE savait à quoi s'en tenir sur MERCY. Les lettres de sa mère fourmillaient d'informations de toutes sortes sur sa vie, ses moindres faits et gestes. Qui d'autre était assez proche d'Elle pour savoir tout ça, sinon lui ?
Quand, par exemple, Elle veut monter à cheval et que, comme par hasard, dans sa lettre suivante, sa mère le lui déconseille, Elle doit bien se douter que la fuite vient de Mercy. MARIE ANTOINETTE était intuitive : Elle devait bien se douter que dans ses lettres, Mercy ne demandait pas à l'impératrice le temps qu'il faisait à Vienne...
Pour Vermond, c'est plus délicat. Le personnage est plus difficile à cerner et Elle l'a quand même favorisé (Elle choisit le frère de Vermond comme accoucheur et Elle pourvoit l'abbé d'une abbaye et d'une rente confortable). L'aurait-Elle fait pour quelqu'un dont Elle se serait méfié ?
Quand, par exemple, Elle veut monter à cheval et que, comme par hasard, dans sa lettre suivante, sa mère le lui déconseille, Elle doit bien se douter que la fuite vient de Mercy. MARIE ANTOINETTE était intuitive : Elle devait bien se douter que dans ses lettres, Mercy ne demandait pas à l'impératrice le temps qu'il faisait à Vienne...
Pour Vermond, c'est plus délicat. Le personnage est plus difficile à cerner et Elle l'a quand même favorisé (Elle choisit le frère de Vermond comme accoucheur et Elle pourvoit l'abbé d'une abbaye et d'une rente confortable). L'aurait-Elle fait pour quelqu'un dont Elle se serait méfié ?
Reinette :
Malheureusement elle lui a quand même fait confiance jusqu'au bout. Et Mercy l'a lâchement abandonnée après le 10 août quand il n'y avait plus rien à en tirer!
Que je ne l'aime pas!
Peut-être avait-elle des doutes sur ses délations à l'Impératrice mais elle lui a quand même confié pas mal de missions durant la Révolution. Je pense qu'elle a vraiment mal accorder sa confiance à cet homme.
Que je ne l'aime pas!
Peut-être avait-elle des doutes sur ses délations à l'Impératrice mais elle lui a quand même confié pas mal de missions durant la Révolution. Je pense qu'elle a vraiment mal accorder sa confiance à cet homme.
La nuit , la neige :
Je ne pense pas que Vermond ait été une grenouille de bénitier. Il a été envoyé par Choiseul sur conseil de Loménie de Brienne, pas des réputés dévots, au contraire, même si l'un est archevêque.
Il était bibliothécaire au collège des Quatre-Nations avant de partir pour Vienne. A l'époque, pour faire des études, il n'y avait que la voie du clergé. Combien de prêtres sans vocation?!
Je le sens plus rousseauiste que papiste. Et quand on voit le résultat de son éducation, Marie-Antoinette était juste limite côté religion! Pour une reine de France, ça fait tache (mais j'aime!).
Il était bibliothécaire au collège des Quatre-Nations avant de partir pour Vienne. A l'époque, pour faire des études, il n'y avait que la voie du clergé. Combien de prêtres sans vocation?!
Je le sens plus rousseauiste que papiste. Et quand on voit le résultat de son éducation, Marie-Antoinette était juste limite côté religion! Pour une reine de France, ça fait tache (mais j'aime!).
Madame de Sabran :
Rousseauiste, Vermond ? En voilà une drôle d'idée !
Qu'est-ce qui vous le donne à penser ?
Qu'est-ce qui vous le donne à penser ?
La nuit, la neige :
Je me suis un peu trop avancée sur ce coup.
Disons que je le crois plus adepte des Lumières que des Evangiles.
Rousseau au moins pour ses principes d'éducation. Ça me parait flagrant.
Les Coursac le disent membre avéré de la Secte, d'où une lettre de La Vauguyon à Marie-Thérèse quand il apprend cette nomination auprès de la future Dauphine, l'avertissant que le Dauphin était élevé dans des principes absolument contraires. Ceux qui ont Vie conjugale, vie politique la retrouveront au début de ce pavé. Malheureusement je ne l'ai pas sur moi.
Mais ce sont surtout ses protections qui me le font voir ainsi : Choiseul et Loménie, franchement de ce côté.
Tout ça ne repose sur rien de vraiment concret, ce sont plus des sentiments de ma part.
Disons que je le crois plus adepte des Lumières que des Evangiles.
Rousseau au moins pour ses principes d'éducation. Ça me parait flagrant.
Les Coursac le disent membre avéré de la Secte, d'où une lettre de La Vauguyon à Marie-Thérèse quand il apprend cette nomination auprès de la future Dauphine, l'avertissant que le Dauphin était élevé dans des principes absolument contraires. Ceux qui ont Vie conjugale, vie politique la retrouveront au début de ce pavé. Malheureusement je ne l'ai pas sur moi.
Mais ce sont surtout ses protections qui me le font voir ainsi : Choiseul et Loménie, franchement de ce côté.
Tout ça ne repose sur rien de vraiment concret, ce sont plus des sentiments de ma part.
Madame de Sabran :
C'est justement cela qui est curieux : son système d'éducation paraît en effet plutôt laxiste : Marie-Antoinette grandit comme un petit chien fou, n'en faisant qu'à sa ( jolie ) tête . Vermond gagne sa confiance et son affection, cela semble lui suffire comme résultat .
Et voilà que le même Vermond s'avère tout à coup riquiqui, rabougri, psycho-rigide, grand censeur devant l'Eternel !
Et voilà que le même Vermond s'avère tout à coup riquiqui, rabougri, psycho-rigide, grand censeur devant l'Eternel !
La nuit, la neige :
Sur la vocation ecclésiastique de Vermond, je suis bien d'accord avec vous, ce n'est pas parce qu'on en portait l'habit qu'on était un ministre de Dieu pétri de sincérité ...... Dans les familles nobles, tous les cadets entraient dans les ordres parce qu'il fallait bien s'établir et faire carrière .
Alors, Vermond ? Je ne sais pas .
Ce dont je me souviens parfaitement, c'est qu'il fustige sans relâche l'impiété des entours de la Reine !
Alors, Vermond ? Je ne sais pas .
Ce dont je me souviens parfaitement, c'est qu'il fustige sans relâche l'impiété des entours de la Reine !
Reinette :
Il ne devait pas vraiment apprécier que quelqu'un d'autre puisse avoir de l'influence sur elle. Alors il a sorti ses arguments de prêtre!
J'avoue, c'est pas très cohérent! Et ça devait particulièrement agacer Marie-Antoinette!
J'avoue, c'est pas très cohérent! Et ça devait particulièrement agacer Marie-Antoinette!
Madame de Sabran :
Sans doute, mais il jouit néanmoins de sa confiance . Elle le garde auprès d'elle .
Il relit et corrige ses lettres , par exemple . Ce n'est pas rien !
Il relit et corrige ses lettres , par exemple . Ce n'est pas rien !
Reinette :
Marie-Antoinette semble avoir été très fidèle dans ses amitiés. Et c'est certain que Vermond devait avoir une place particulière dans son coeur. Plus un père que Mercy!
Je l'imagine très bien l'écouter poliment quand il la blâme et se dire "Oui oui c'est ça". Comme le font tous les ados devant leurs parents ou leurs profs. Et continuer de plus belle.
Mais dès que ça devient grave, elle se tourne vers lui.
Je l'imagine très bien l'écouter poliment quand il la blâme et se dire "Oui oui c'est ça". Comme le font tous les ados devant leurs parents ou leurs profs. Et continuer de plus belle.
Mais dès que ça devient grave, elle se tourne vers lui.
MARIE ANTOINETTE :
Que se passe-t-il pour que vous soyez aussi énervé(e)s sur l'ABBE ?????(c'est l'approche du printemps ????)
Un point son nom s'écrit l'abbé VERMOND ou VERMONT et il n'est point noble .......
Un mot - il était le rapporteur des faits et incartades de notre Dauphine/Reine jusqu'en 1780 à FLORIMOND M....
qui les transmettait à MARIE THÉRÈSE en se parent des plumes du PAON !!!! comme si c'était lui qui avait relevé ces "frasques".
MERCY n'était pas présent en permanence à la Cour et dans l'intérieur de la dauphine/reine - VERMOND lui y était !!!!
Il habitait dans le bâtiment qui se nomme "la petite cour" et qui est l'ancien hôpital militaire de VERSAILLES sis le long des communs du château.
Son quartier était occupé aussi par les Dames de la Reine (Madame THIEBAULT etc....) et une partie du secrétariat de la Reine !!!!!
on le voyait se déplacer dans les couloirs, très discret, comme une souris !!!! ne se prêtant à aucun cancan !!!! il n'était pas aimé !!!!
Il a quitté la Reine dans les bagages de Madame de POLIGNAC en juillet 1789 et il est mort dans une ville qui appartenait à l'AUTRICHE, mais maintenant c"est l'ancienne TCHECO ........soit en 1798, soit en 1806 totalement seul et totalement démuni.... et la nouvelle cour d'Autriche de VIENNE ne le connaissait pas.
Il avait écrit une petite pièce de théâtre et la seule modeste biographie qui est existe est
"l'éminence grise de la Reine" parue en plusieurs épisodes dans la REVUE DE L'HISTOIRE DE VERSAILLES en 1922 Par EUGÈNE WELVERT...... Aucun portrait de l'ABBE
je me suis aussi intéressée à son Frère, le médecin accoucheur qui, a touché ses émoluments sur la Maison de la Reine jusqu'en 1792 !!!!!!il habitait PARIS mais pas trouvé sa date de décès, ni l'emplacement de sa tombe !!!!
(toujours en recherches)
il y a un très beau portrait du médecin dans la galerie de la Bibliothèque de VERSAILLES (j'ai la photographie)
A votre service MARIE ANTOINETTE
Un point son nom s'écrit l'abbé VERMOND ou VERMONT et il n'est point noble .......
Un mot - il était le rapporteur des faits et incartades de notre Dauphine/Reine jusqu'en 1780 à FLORIMOND M....
qui les transmettait à MARIE THÉRÈSE en se parent des plumes du PAON !!!! comme si c'était lui qui avait relevé ces "frasques".
MERCY n'était pas présent en permanence à la Cour et dans l'intérieur de la dauphine/reine - VERMOND lui y était !!!!
Il habitait dans le bâtiment qui se nomme "la petite cour" et qui est l'ancien hôpital militaire de VERSAILLES sis le long des communs du château.
Son quartier était occupé aussi par les Dames de la Reine (Madame THIEBAULT etc....) et une partie du secrétariat de la Reine !!!!!
on le voyait se déplacer dans les couloirs, très discret, comme une souris !!!! ne se prêtant à aucun cancan !!!! il n'était pas aimé !!!!
Il a quitté la Reine dans les bagages de Madame de POLIGNAC en juillet 1789 et il est mort dans une ville qui appartenait à l'AUTRICHE, mais maintenant c"est l'ancienne TCHECO ........soit en 1798, soit en 1806 totalement seul et totalement démuni.... et la nouvelle cour d'Autriche de VIENNE ne le connaissait pas.
Il avait écrit une petite pièce de théâtre et la seule modeste biographie qui est existe est
"l'éminence grise de la Reine" parue en plusieurs épisodes dans la REVUE DE L'HISTOIRE DE VERSAILLES en 1922 Par EUGÈNE WELVERT...... Aucun portrait de l'ABBE
je me suis aussi intéressée à son Frère, le médecin accoucheur qui, a touché ses émoluments sur la Maison de la Reine jusqu'en 1792 !!!!!!il habitait PARIS mais pas trouvé sa date de décès, ni l'emplacement de sa tombe !!!!
(toujours en recherches)
il y a un très beau portrait du médecin dans la galerie de la Bibliothèque de VERSAILLES (j'ai la photographie)
A votre service MARIE ANTOINETTE
(...)
Je viens de relire les lignes sur VERMOND tirées de sa biographie non détaillée - l'auteur évoque la bagarre entre Madame de POLIGNAC et l'ABBE et même MERCY s'en mêle en adressant une lettre à JOSEPH IIle 23 Juillet 1789 de sa maison de campagne de CHENNEVIERES
"il se flatte du départ de Madame DE POLIGNAC mais écrit (je cite) ... mais une perte réelle pour Elle, l'éloignement de l'Abbé VERMOND qui était injustement soupçonné, car l'on ne connaissait ni sa conduite, ni ses qualités".
Il est d'abord à COBLENTZ avec le Comte d'ARTOIS, puis à RATISBONNE avec les BOMBELLES et aussi à VIENNE
il faut que je fouille plus loin -
"il se flatte du départ de Madame DE POLIGNAC mais écrit (je cite) ... mais une perte réelle pour Elle, l'éloignement de l'Abbé VERMOND qui était injustement soupçonné, car l'on ne connaissait ni sa conduite, ni ses qualités".
Il est d'abord à COBLENTZ avec le Comte d'ARTOIS, puis à RATISBONNE avec les BOMBELLES et aussi à VIENNE
il faut que je fouille plus loin -
Amicalement MARIE ANTOINETTE
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: L’abbé de Vermond
Bonne idée de créer un sujet sur quelqu'un qui aura eu une grande influence sur Marie-Antoinette.
Invité- Invité
Re: L’abbé de Vermond
Alors là, voilà une sacrée surprise !
Jean-Pierre Fiquet aurait été heureux de découvrir cette mention !
C'est si important aux yeux de l'auteur de la Correspondance secrète qu'il s'agit du seul objet de sa lettre.
Néanmoins, nous savons que cet exil ne fut que provisoire. L'auteur ne se trompe pas.
C'est encore une forte contrariété pour la grossesse de Marie-Antoinette... àè-è\':
Jean-Pierre Fiquet aurait été heureux de découvrir cette mention !
C'est si important aux yeux de l'auteur de la Correspondance secrète qu'il s'agit du seul objet de sa lettre.
Néanmoins, nous savons que cet exil ne fut que provisoire. L'auteur ne se trompe pas.
C'est encore une forte contrariété pour la grossesse de Marie-Antoinette... àè-è\':
Invité- Invité
Re: L’abbé de Vermond
En tout cas Fiquet serait content de lire ça !
Dernière édition par Reinette le Lun 25 Mai 2015, 20:39, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L’abbé de Vermond
Ainsi la Princesse de Lamballe détestait-elle donc aussi l'abbé de Vermond...
Elle ne devait alors pas être non plus épargnée par lui par les mises en garde depuis que Marie-Antoinette était Dauphine... àè-è\':
J'imaginais mal Marie-Thérèse de Lamballe capable de tant de caractère, surtout pas de celui-là ! :
Bien à vous.
Elle ne devait alors pas être non plus épargnée par lui par les mises en garde depuis que Marie-Antoinette était Dauphine... àè-è\':
J'imaginais mal Marie-Thérèse de Lamballe capable de tant de caractère, surtout pas de celui-là ! :
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: L’abbé de Vermond
Il faut croire que l'abbé de Vermond détestait tous ceux qui pouvaient lui faire de l'ombre dans l'affection de Marie-Antoinette.
Invité- Invité
Re: L’abbé de Vermond
L'exil de Vermond fut bien court...
17 septembre 1778 :
Je me demande si l'auteur ne confond pas Diane et Yolande car c'est la deuxième fois qu'il évoque l'une pour l'autre.
17 septembre 1778 :
Je me demande si l'auteur ne confond pas Diane et Yolande car c'est la deuxième fois qu'il évoque l'une pour l'autre.
Invité- Invité
Re: L’abbé de Vermond
Majesté a écrit:Ainsi la Princesse de Lamballe détestait-elle donc aussi l'abbé de Vermond...
Elle ne devait alors pas être non plus épargnée par lui par les mises en garde depuis que Marie-Antoinette était Dauphine... àè-è\':
J'imaginais mal Marie-Thérèse de Lamballe capable de tant de caractère, surtout pas de celui-là ! :
Moi je peux très bien me l'imaginer
La princesse tenait scrupuleusement à l'étiquette et pouvait s'énerver pour un rien qui ne fût point dans les règles du jeu.
Son beau-père le duc de Penthièvre c'était pareil : l'étiquette avant tout.
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4362
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Re: L’abbé de Vermond
Elle aurait donc pu adopter le surnom que Madame de Noailles avait déposé en quittant sa charge auprès de la nouvelle Reine
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Mme de Sabran- Messages : 54617
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Mme de Sabran- Messages : 54617
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Re: L’abbé de Vermond
.
Le livre d'Eugène Welvert est un vibrant éloge de l'abbé de Vermond, sa probité, son dévouement désintéressé, la finesse de son jugement, etc ... etc ... et un dossier terriblement à charge de toutes les inconséquences et dissipations de Marie-Antoinette, la dauphine d'abord avec l'excuse de la jeunesse bien sûr, mais la reine ensuite avec aggravation desdits égarements . La pauvrette en prend pour son grade . En conclusion, si elle avait écouté Vermond au lieu de son idole ( dixit Eugène Welvert ) Mme de Polignac, la face du monde en eût été changée ( ou du moins celle de la France ). Peut-être même eussions-nous évité la Révolution ? La question reste ouverte ...
L'auteur commence par mettre en garde son lecteur contre les accusations qui ont été portées à l'encontre de l'abbé de Vermond, pour mieux les démonter par la suite :
Le livre d'Eugène Welvert est un vibrant éloge de l'abbé de Vermond, sa probité, son dévouement désintéressé, la finesse de son jugement, etc ... etc ... et un dossier terriblement à charge de toutes les inconséquences et dissipations de Marie-Antoinette, la dauphine d'abord avec l'excuse de la jeunesse bien sûr, mais la reine ensuite avec aggravation desdits égarements . La pauvrette en prend pour son grade . En conclusion, si elle avait écouté Vermond au lieu de son idole ( dixit Eugène Welvert ) Mme de Polignac, la face du monde en eût été changée ( ou du moins celle de la France ). Peut-être même eussions-nous évité la Révolution ? La question reste ouverte ...
L'auteur commence par mettre en garde son lecteur contre les accusations qui ont été portées à l'encontre de l'abbé de Vermond, pour mieux les démonter par la suite :
Mme de Sabran- Messages : 54617
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Localisation : l'Ouest sauvage
Mme de Sabran- Messages : 54617
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: L’abbé de Vermond
C'est sur la dernière des filles de Marie-Thérèse, Antonia,
que le duc de Choiseul a jeté les yeux;
même les choses sont tellement avancées que l'impérial
a demandé secrètement à Paris un instructeur français pour
apprendre à sa fille notre langue et les usages de la cour
de Versailles. Le choix du ministre est tombé sur l'abbé
de Vermont, petit collet de toilette, ecclésiastique musqué
et joli, qui depuis quelque temps déjà réside auprès
de l'archiduchesse. On a souvent des nouvelles de cette
instruction, et, selon le dire général, elle n'est rien moins
qu'édifiante. Vermont, au lieu d'enseigner à son élève ces
vertus modestes, cette piété résignée qui font chérir et plaindre
Marie-Thérèse, femme de Louis XIV et Marie Lezczinska, femme
de Louis XV, initie Son Altesse Impériale
à la dissimulation de la galanterie, aux inconséquences des
petits appartements, et quelques-uns ajoutent à l'immoralité
de nos mœurs illustres.
que le duc de Choiseul a jeté les yeux;
même les choses sont tellement avancées que l'impérial
a demandé secrètement à Paris un instructeur français pour
apprendre à sa fille notre langue et les usages de la cour
de Versailles. Le choix du ministre est tombé sur l'abbé
de Vermont, petit collet de toilette, ecclésiastique musqué
et joli, qui depuis quelque temps déjà réside auprès
de l'archiduchesse. On a souvent des nouvelles de cette
instruction, et, selon le dire général, elle n'est rien moins
qu'édifiante. Vermont, au lieu d'enseigner à son élève ces
vertus modestes, cette piété résignée qui font chérir et plaindre
Marie-Thérèse, femme de Louis XIV et Marie Lezczinska, femme
de Louis XV, initie Son Altesse Impériale
à la dissimulation de la galanterie, aux inconséquences des
petits appartements, et quelques-uns ajoutent à l'immoralité
de nos mœurs illustres.
Les Chroniques de L’œil-de-Bœuf
Bien à vous.
Invité- Invité
Comtesse Diane- Messages : 7409
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: L’abbé de Vermond
La présence de l''abbé de Vermond, nous dit Hervé Hasquin
était un rouage essentiel du dispositif autrichien .
Mercy-Argenteau, qui avait choisi de ne pas avoir de résidence à Versailles, pouvait d'autant mieux espérer brouiller les pistes. Le maintien de l'abbé à la Cour après le mariage de Marie-Antoinette ne faisait pas partie des plans initiaux. Vermond aurait dû retrouver ses fonctions de bibliothécaire du collège Mazarin.
Or, au printemps 1770, il fut nommé par Louis XV lecteur de la dauphine, avec appointement; le roi s'était plié au soudain souhait de sa nouvelle alliée Marie-Thérèse. Tout laisse à penser que l'ambassadeur avait susurré la manoeuvre. La combinaison comportait de multiples avantages : maintenir un contrôle, plus théorique en fait que réel, de la mère sur le comportement de sa fille, disposer au coeur du pouvoir d'un intermédiaire susceptible de faire passer plus discrètement les avis de Vienne à la future reine et surtout puiser des informations de première main sur la Cour et les choix politiques de la monarchie.
Pendant l'été 1770, l'ambassadeur pouvait rassurer Marie-Thérèse :
" Tant que je serai secondé par cet ecclésiastique, je crois pouvoir répondre qu'il n'arrivera jamais de grands inconvénients. Mais s'il était déplacé, ce serait une perte irréparable et qui me jetterait dans de grands embarras . "
était un rouage essentiel du dispositif autrichien .
Mercy-Argenteau, qui avait choisi de ne pas avoir de résidence à Versailles, pouvait d'autant mieux espérer brouiller les pistes. Le maintien de l'abbé à la Cour après le mariage de Marie-Antoinette ne faisait pas partie des plans initiaux. Vermond aurait dû retrouver ses fonctions de bibliothécaire du collège Mazarin.
Or, au printemps 1770, il fut nommé par Louis XV lecteur de la dauphine, avec appointement; le roi s'était plié au soudain souhait de sa nouvelle alliée Marie-Thérèse. Tout laisse à penser que l'ambassadeur avait susurré la manoeuvre. La combinaison comportait de multiples avantages : maintenir un contrôle, plus théorique en fait que réel, de la mère sur le comportement de sa fille, disposer au coeur du pouvoir d'un intermédiaire susceptible de faire passer plus discrètement les avis de Vienne à la future reine et surtout puiser des informations de première main sur la Cour et les choix politiques de la monarchie.
Pendant l'été 1770, l'ambassadeur pouvait rassurer Marie-Thérèse :
" Tant que je serai secondé par cet ecclésiastique, je crois pouvoir répondre qu'il n'arrivera jamais de grands inconvénients. Mais s'il était déplacé, ce serait une perte irréparable et qui me jetterait dans de grands embarras . "
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Re: L’abbé de Vermond
Timour a écrit:
Bonjour, ma chère ! Je m’excuse pour mon message, mais je me demande si vous vendez le livre Eugène Welvert, L'Éminence grise de Marie-Antoinette l'abbé Mathieu-Jacques de Vermond, M. Dubois, 1922. ? En tant que citoyen de la Russie, je trouve difficile de trouver ce travail dans mon pays et donc je voudrais l’acheter chez vous. J’achète uniquement dans le but d’écrire une thèse scientifique.
Avec le respect de Habibrahman Timur!
Ah non, je ne vends aucun livre, cher Monsieur, mais je vous conseille de chercher sur cette page
https://www.google.com/search?q=Eug%C3%A8ne+Welvert%2C+L%27%C3%89minence+grise+de+Marie-Antoinette+l%27abb%C3%A9+Mathieu-Jacques+de+Vermond&oq=Eug%C3%A8ne+Welvert%2C+L%27%C3%89minence+grise+de+Marie-Antoinette+l%27abb%C3%A9+Mathieu-Jacques+de+Vermond&aqs=chrome..69i57.2915j0j7&sourceid=chrome&ie=UTF-8
où, j'espère, vous trouverez votre bonheur.
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