Une amie anglaise de Marie-Antoinette, Georgiana, Duchesse de Devonshire

Salue Chers amis, ¨
Un des premiers jours de novembre 1772, Versailles en rumeur s'apprêtait à célébrer la Saint-Hubert au son des fanfares de trompes du marquis de Dampierre. Une chasse se préparait que devait suivre un bal de la Cour. On vit descendre, d'une élégante calèche, escortée de piqueurs portant livrée anglaise, Lord et Lady Spencer et leur gracieuse fille Georgiana, future duchesse de Devonshire. L'équipage était celui de Lord Stormont, « le bel Anglais », ambassadeur d'Angleterre. Le soir venu, c'est dans le salon de Mars éblouissant de lumières que Marie-Antoinette apparut aux Spencer...........
Réunion de la dauphine et Georgiana devait avoir lieu une autre fois ou ailleurs .. jusqu'à mi-novembre, la cour avec une régularité de fer jusqu'en 1777, il était toujours situé à Fontainebleau.
Leos

Harriet Spencer (sœur cadette de Georgiana), Versailles, Novembre 1772 :

« We went afterwards to see the Dauphiness at dinner. She is not regularly handsome, but her complexion and countenance are beautiful, and she has so much grace & dignity. She is very lively & her eyes sparkling.
She spoke to mama, kiss'd my sister & me, & gave us flowers. »  

Merci Marie Jeanne,
Nous sommes allés ensuite voir Madame la Dauphine au dîner. Elle n'est pas régulièrement belle, mais son teint et son visage sont beaux, et elle a tellement de grâce et de dignité. Elle est très vive et ses yeux pétillants. Elle a parlé à maman, embrassé ma sœur et moi, et nous a donné des fleurs.
...
ça pourrait être une traduction en français. est-ce bien traduit?

La date exacte n'est-elle pas indiquée dans le journal ou la lettre?

Mais si la réunion eut lieu à Versailles en novembre, ce devait être après le 17. novembre ... ou le 17 novembre, ce jour-là, la cour revint de Fontainebleau en 1772.

Leos

le livre Lady Bessborough and Her Family Circle de J Murray / 1940 / est daté du 6 juin. à cette note sur la dauphine
. quant aux fleurs qu'elle a offertes aux filles de Lady Spencer .. June semble plus probable ..















































le livre Lady Bessborough and Her Family Circle de J Murray / 1940 / est daté du 6 juin.















































le livre Lady Bessborough and Her Family Circle de J Murray / 1940 / est daté du 6 juin.

















































Lady Bessborough and Her Family Circle de J Murray /1940/est daté du 6 juin.

















































à cette note sur la dauphine
à à cette note sur la dauphine .. quant aux fleurs qu'elle a offertes aux filles de Lady Spencer .. June semble plus probable

Votre traduction est parfaite Leos. Je ne possède pas le livre sur Lady Bessborough, mais celui d'un auteur qui regroupe plusieurs personnages ayant voyagé en France :
France on the Eve of Revolution, British Travellers Observations, 1763-1788, John Lough.

Les Spencer arrivent à Paris le 28 octobre 1772.
Ils sont à Versailles le 6 novembre, ils assistent à une chasse.
Fin novembre, ou début décembre, ils partent pour le sud de la France ou ils restent plusieurs mois.
Ils sont de retour début mai, puis sont à Spa en Juin.

Donc vous avez raison la rencontre avec la dauphine à très probablement eu lieu en mai 1773.

Chere Jeanne,
Cette chasse de Saint Hubert eu lieu..à Fontainebleau:
Je  n'ai pas pu transférer l'extrait du journal de Louis XVI ici. l'image d'insertion ne fonctionne pas pour moi.
Mais le 5. novembre 1772, Louis – dauphin a noté  dans son journal:  
Chasse de Saint-Hubert de la G.M. aux Pieds Pourris, pris deux.
6.novembre Il  'y a pas de note .. mais je pense qu'il n'est pas possible pour la cour d'aller chasser à Versailles sans que le dauphin l'ait remarqué.
Le Cour n'est revenu que le 17 novembre a Versailles.
Les Spencer ont dû partir chasser à Fontainebelau.
Leos

Vous avez raison Leos, c'est à bien à Fontainebleau. Les Pieds Pourris mentionnées par le dauphin sont encore un lieu de chasse de nos jours !

Mme de Sabran a écrit:Georgiana faisait de fréquents séjours en France. Elle y était en 1789, témoin des événements dans la capitale .
Elle écrit à son frère, Lord Spencer, le 5 juillet 1789 :
Je dois avouer que je m'amuse à Paris ... J'ai vu la Fayette et le vicomte de Noailles récemment . Nous avons eu une discussion formidable sur la politique. Je suis " pour " la Cour, car je soutiens Madame de Polignac.
Eux y sont violemment opposés .

Il y a loin entre l'insouciance ( ) de Georgiana du 5 juillet 89 et sa prise de conscience, après Varennes, de la situation politique chaotique. Elle s'affole et prend dès lors très activement fait et cause pour la famille royale.

La Fayette l'assure à lord Holland :

Lafayette, en causant avec moi de toute cette affaire, bien des années après, en janvier 1826, m'a assuré qu'il fut surpris de trouver, même parmi les révolutionnaires les plus violents, tant de gens disposés à accepter le maintien de la monarchie après l'arrestation du roi. Quelques-uns opinaient pour un changement de dynastie. Des extravagants parlaient du duc d'York, du duc de Brunswick et d'autres princes étrangers; peut-être quelques-uns pensaient au duc d'Orléans sans en parler beaucoup mais l'idée d'une république était venue à un très-petit nombre de gens, et les républicains eux-mêmes regardaient la république comme impossible ou comme prématurée. Lafayette ajoutait que ce qui disposa bien des gens, et il se mettait de ce nombre, à accepter plus facilement le rétablissement de Louis XVI, ce furent les lettres écrites d'Angleterre par quelques personnes, particulièrement par la duchesse de Devonshire et M. Fox, lettres qui exprimaient de vives inquiétudes pour la sûreté personnelle du roi et de la reine.

( Souvenirs diplomatiques de Lord Holland )