Portraits de Madame Royale, duchesse d'Angoulême
+9
Comtesse Diane
Vicq d Azir
La nuit, la neige
MARIE ANTOINETTE
Trianon
Mme de Sabran
Mimi de Versailles
fleurdelys
vivelareine
13 participants
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Sa famille française :: Les enfants de Marie-Antoinette
Page 2 sur 5
Page 2 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Re: Portraits de Madame Royale, duchesse d'Angoulême
J'en sortirais volontiers une bien bonne, mais je risque de me faire tuer ... àè-è\':
Mme de Sabran- Messages : 55293
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Portraits de Madame Royale, duchesse d'Angoulême
Mme de Sabran a écrit:
J'en sortirais volontiers une bien bonne, mais je risque de me faire tuer ... àè-è\':
Ah bon, par qui ?
Invité- Invité
Re: Portraits de Madame Royale, duchesse d'Angoulême
Mme de Sabran a écrit:
J'en sortirais volontiers une bien bonne, mais je risque de me faire tuer ... àè-è\':
Qui ne tente rien....... : :
Moi, je lis : Duke or Duchess of Fer..... ?
Est-on sûr que c'est Mme Royale ? boudoi29
Trianon- Messages : 3306
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Portraits de Madame Royale, duchesse d'Angoulême
Invité- Invité
Re: Portraits de Madame Royale, duchesse d'Angoulême
C'est le rapprochement que je faisait justement à Eléonore (par téléphone)...
Pour la datation je n'en sais pas davantage, pour le moment du moins
Bien à vous.
Pour la datation je n'en sais pas davantage, pour le moment du moins
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Portraits de Madame Royale, duchesse d'Angoulême
Oui, c'est vrai. Il y a une ressemblance avec ce portrait.
Mme Royale semble si angélique que j'ai bien du mal à accepter l'image que l'on a d'elle plus grande.
Mme Royale semble si angélique que j'ai bien du mal à accepter l'image que l'on a d'elle plus grande.
Trianon- Messages : 3306
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Portraits de Madame Royale, duchesse d'Angoulême
Trianon a écrit:Oui, c'est vrai. Il y a une ressemblance avec ce portrait.
Mme Royale semble si angélique que j'ai bien du mal à accepter l'image que l'on a d'elle plus grande.
Ah mais celà c'est bien compréhensible: elle n'a pas encore souffert les chagrins de la Révolution que lui ont changé son caractère.
Invité- Invité
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3719
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Portraits de Madame Royale, duchesse d'Angoulême
Elle est bien mignonne notre Marie-Thérèse assidue à sa tâche. boudoi30
Trianon- Messages : 3306
Date d'inscription : 22/12/2013
Mme de Sabran- Messages : 55293
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
La nuit, la neige- Messages : 18055
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Portraits de Madame Royale, duchesse d'Angoulême
La nuit, la neige a écrit:
Oui, pourquoi pas, si l’on veut... :
Ce dessin n'est-il pas de la même facture que cet autre ?
Vicq d Azir a écrit:
Mme de Sabran- Messages : 55293
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Portraits de Madame Royale, duchesse d'Angoulême
cette charmante gravure date des années des TUILERIES et s'appelle le petit patriote - le dauphin se promenant avec Madame DE TOURZEL rencontre dans le jardin un jeune enfant lui présentant les armes.
cette gravure n'est pas très courante et je l'avais échangée avec Feu Monsieur BANCEL contre un bel objet représentant la Reine il y a de très nombreuses années.
MARIE ANTOINETTE
cette gravure n'est pas très courante et je l'avais échangée avec Feu Monsieur BANCEL contre un bel objet représentant la Reine il y a de très nombreuses années.
MARIE ANTOINETTE
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3719
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Portraits de Madame Royale, duchesse d'Angoulême
Oui. Mais je disais que le personnage de la reine s’inspire de celui du dessin de Moreau qui, pour l’original, date de 1775.Mme de Sabran a écrit:
Ce dessin n'est-il pas de la même facture que cet autre ?
Il faudra d’ailleurs que j’ouvre un sujet sur ce thème, puisque l’on avait alors présenté à la reine cette suite de dessins qui sont ravissants !
Si j’ai le temps, pour les fêtes...
La nuit, la neige- Messages : 18055
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Portraits de Madame Royale, duchesse d'Angoulême
L'image de Marie-Antoinette visitant sa fille prenant le sein de sa nourrice est assez connu. Il est dans l'album d'André Castelot, édition 1967, p. 84, apparemment conservé à la Bibliothèque des Arts décoratifs.
Il faut avouer que le trait est assez surprenant.
Il faut avouer que le trait est assez surprenant.
Invité- Invité
Re: Portraits de Madame Royale, duchesse d'Angoulême
Mais il ne faut surtout pas séparer les deux enfants !
Invité- Invité
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Re: Portraits de Madame Royale, duchesse d'Angoulême
Ce tableau est très joli mais aussi triste à double titre : s'ils sont deux, c'est que Louis-Joseph est déjà décédé... Et peu auparavant car ils sont encore à Versailles. Et apparemment en été. Donc il ne leur reste plus beaucoup de temps pour profiter de ces jardins...
Invité- Invité
Mme de Sabran- Messages : 55293
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Portraits de Madame Royale
Ce portrait est l’œuvre du peintre suédois Wertmüller, il y a donc de la logique à le voir là-bas
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Portraits de Madame Royale, duchesse d'Angoulême
Sait-on de qui sont ces portraits Majesté ? On y retrouve un peu de Marie-Antoinette, en tout cas dans ces âges. Après, c'est à ne rien comprendre, le changement est CHOQUANT.
Merci Marie-Antoinette pour ce document d'époque si important pour la Reine à l'époque. Ouf, il était temps. :
Merci Marie-Antoinette pour ce document d'époque si important pour la Reine à l'époque. Ouf, il était temps. :
Trianon- Messages : 3306
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Portraits de Madame Royale, duchesse d'Angoulême
Le 11 décembre 2015, à Drouot Paris, l'étude Million et Associés propose, à l'occasion d'une vente aux enchères :
Madame Royale au Temple en 1794
Ecole FRANCAISE du début du XIXème siècle
Sur sa toile d’origine 46 x 38,5 cm
Ancienne étiquette au dos :
Son altesse Royale Madame la Dauphine au temple en 1794
Le portrait de S. A. Royale Madame la Dauphine a été peint d’après une miniature, peinte d’après nature par un émigré français à Vienne (Autriche) lors de l’arrivée de S. A. Royale en 1797. Le chien qu’elle caresse est celui de son père le roi Louis 16.
Note de l'expert :
Aînée des enfants de Louis XVI et Marie – Antoinette, Marie Thérèse Charlotte de France, dite Madame Royale (Versailles 1778 – Frohsdorf 1851), est le seul membre de sa famille à avoir survécu à la Révolution Française. « L’orpheline du Temple » a été, bien avant la fin de la révolution, un enjeu politique. Danger pour les révolutionnaires, suscitant la compassion, elle devient vite un sujet de propagande royaliste. Dès 1794, elle est l’objet d’une importante iconographie, de poèmes et de romans. Une propagande qui continuera tout au long du XIXème siècle, servant notamment à Louis XVIII pour conforter sa légitimité.
Ramenée avec la famille royale de Versailles aux Tuileries en octobre 1789, Madame Royale est transférée à la prison du Temple le 10 août 1792. Louis XVI est guillotiné le 21 janvier 1793 et Marie Antoinette le 16 octobre 1793. Séparée de son frère, Madame Royale reste avec Madame Elisabeth, sa tante, qui sera guillotinée en mai 1794. Louis XVII serait mort en juin 1795.
Coupée du monde, Madame Royale n’apprendra le sort des siens qu’après la chute de Robespierre. En décembre 1795, encombrante voire dangereuse sur le plan politique, elle est échangée contre des prisonniers français retenus en Autriche.
Elle rejoint son oncle maternel, l’empereur, François II à Vienne. En 1799, elle épouse son cousin germain, le duc d’Angoulême, fils du comte d’Artois.
Dauphine en 1824, elle sera une éphémère reine de France pendant quelques heures, en 1830 après l’abdication de Charles X. Elle meurt en exil.
Il s'agit d'une représentation commémorative, illustrant la fin de captivité de la princesse martyre.
A gauche de la composition, nous distinguons, en fond, les tours du Temple, et au second plan, deux silhouettes d'hommes qui paraissent surveiller la princesse.
Dans la note laissée au dos du tableau par l'un des propriétaires, est donc mentionné le petit chien qu'elle carresse (quasi invisible à l'image, compte tenu du mauvais état de cette peinture).
En revanche...nous distinguons parfaitement la biquette !!
Pourquoi cette chèvre ?
Dès la mort de Robespierre, Barras alors au pouvoir desserre quelque peu l'étau autour de Madame Royale.
Le 20 juin 1795, c'est Madeleine Larochette, épouse Chanterenne, qui est autorisée à entrer au Temple pour lui "tenir compagnie", de temps à autre, jusqu'à sa libération.
Le 18 décembre 1795 au soir, en lui faisant ses adieux, c'est à Mme Chanterenne que Madame Royale glissera entre ses mains "des papiers froissés".
C'était la première ébauche des son Mémoire écrit par Marie-Thérèse Charlotte de France sur la captivité des princes et princesses ses parents depuis le 10 août 1792, jusqu'à la mort de son frère.
Elle s'est attachée à cette femme qui semble s'être bien occupée d'elle après des mois d'enfermement difficile, au point qu'elle la surnommera rapidement "Renette".
Nous parlons ici de cette Madame Chanterenne : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1838-renee-hillaire-de-chanterenne?highlight=chanterenne
Selon les dires et écrits du temps, c'est elle qui aurait notamment obtenu auprès des autorités la permission que la prisonnière puisse se promener dans le jardin du Temple et jouer avec une chèvre et un chien (Coco, un autre, celui de Louis XVII, de la reine, du roi ? boudoi29 ).
Ce texte, très intéressant, intitulé La fille de Louis XVI et l'opinion en 1795, sensibilité et politique, par Hélène Becquet, évoque les nombreux articles, des brochures qui demandent à la Convention nationale sa libération, entraînant un véritable mouvement de l’opinion publique en faveur de la princesse.
Et je cite (extraits) :
Tout ce que les journaux publient de la vie quotidienne de Marie-Thérèse vient renforcer cette image d’une princesse « idéale », modeste, patiente et douce.
La manière dont sa vie est décrite contribue à faire d’elle l’héroïne d’un conte de fées ou de quelque récit légendaire. Le public connaît la vie de la princesse à travers ce que Michaud appelle, dans son almanach sur Marie-Thérèse, « les bulletins du Temple ».
On ne sait pas exactement d’où proviennent ces « bulletins », publiés dans les journaux de droite au rythme d’environ un par mois. Peut-être la famille de Mme de Chanterenne, compagne de Madame Royale au Temple, a-t-elle fourni des indications ?
On ne sait pas non plus qui écrit ces articles. Celui relatant la visite de Mme de Tourzel est signé Alexandre Raimond mais rien ne prouve que cet écrivain, dont nous ne savons rien par ailleurs, ait été l’auteur des autres. Michaud, dans Les adieux de Marie-Thérèse-Charlotte de Bourbon, les publie manifestement tous : le premier date du 10 août 1795, le dernier du 19 décembre 1795.
Entre ces deux dates, six bulletins s’échelonnent que l’on retrouve dans les journaux selon des découpages divers.
(...)
La curiosité à l’égard de Madame Royale ne s’arrête pas aux visites, elle s’étend à tous les détails de son quotidien. On publie la liste des livres qui lui sont fournis (16), on précise son habillement aux différents moments de la journée.
(...)
Deux personnages pittoresques apparaissent dans cette histoire et contribuent à faire de la princesse un personnage hautement romanesque : une chèvre et surtout le chien Coco que les gardiens du Temple avaient donné à Louis XVII pour le distraire.
Très vite, ces animaux deviennent des emblèmes de la fidélité, sans cesse opposés à l’ingratitude et à la méchanceté des hommes.
Lire ici l'article complet : https://ahrf.revues.org/1620
Ce n'est pas la première fois que nous croisons cette chèvre sur une gravure, ou un tableau, rappelant les derniers mois de captivité de Madame Royale au Temple.
Ainsi par exemple, sur cette autre illustration, signée cette fois Edward Matthew Ward ( spécialiste de la peinture commémorative) où nous retrouvons donc : la tour du Temple, un "surveillant", Madame Chanterenne, le chien et.... la biquette !
Nous présentions cette composition ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t736-madame-royale-au-temple
Madame Royale au Temple en 1794
Ecole FRANCAISE du début du XIXème siècle
Sur sa toile d’origine 46 x 38,5 cm
Ancienne étiquette au dos :
Son altesse Royale Madame la Dauphine au temple en 1794
Le portrait de S. A. Royale Madame la Dauphine a été peint d’après une miniature, peinte d’après nature par un émigré français à Vienne (Autriche) lors de l’arrivée de S. A. Royale en 1797. Le chien qu’elle caresse est celui de son père le roi Louis 16.
Note de l'expert :
Aînée des enfants de Louis XVI et Marie – Antoinette, Marie Thérèse Charlotte de France, dite Madame Royale (Versailles 1778 – Frohsdorf 1851), est le seul membre de sa famille à avoir survécu à la Révolution Française. « L’orpheline du Temple » a été, bien avant la fin de la révolution, un enjeu politique. Danger pour les révolutionnaires, suscitant la compassion, elle devient vite un sujet de propagande royaliste. Dès 1794, elle est l’objet d’une importante iconographie, de poèmes et de romans. Une propagande qui continuera tout au long du XIXème siècle, servant notamment à Louis XVIII pour conforter sa légitimité.
Ramenée avec la famille royale de Versailles aux Tuileries en octobre 1789, Madame Royale est transférée à la prison du Temple le 10 août 1792. Louis XVI est guillotiné le 21 janvier 1793 et Marie Antoinette le 16 octobre 1793. Séparée de son frère, Madame Royale reste avec Madame Elisabeth, sa tante, qui sera guillotinée en mai 1794. Louis XVII serait mort en juin 1795.
Coupée du monde, Madame Royale n’apprendra le sort des siens qu’après la chute de Robespierre. En décembre 1795, encombrante voire dangereuse sur le plan politique, elle est échangée contre des prisonniers français retenus en Autriche.
Elle rejoint son oncle maternel, l’empereur, François II à Vienne. En 1799, elle épouse son cousin germain, le duc d’Angoulême, fils du comte d’Artois.
Dauphine en 1824, elle sera une éphémère reine de France pendant quelques heures, en 1830 après l’abdication de Charles X. Elle meurt en exil.
____________
Il s'agit d'une représentation commémorative, illustrant la fin de captivité de la princesse martyre.
A gauche de la composition, nous distinguons, en fond, les tours du Temple, et au second plan, deux silhouettes d'hommes qui paraissent surveiller la princesse.
Dans la note laissée au dos du tableau par l'un des propriétaires, est donc mentionné le petit chien qu'elle carresse (quasi invisible à l'image, compte tenu du mauvais état de cette peinture).
En revanche...nous distinguons parfaitement la biquette !!
Pourquoi cette chèvre ?
Dès la mort de Robespierre, Barras alors au pouvoir desserre quelque peu l'étau autour de Madame Royale.
Le 20 juin 1795, c'est Madeleine Larochette, épouse Chanterenne, qui est autorisée à entrer au Temple pour lui "tenir compagnie", de temps à autre, jusqu'à sa libération.
Le 18 décembre 1795 au soir, en lui faisant ses adieux, c'est à Mme Chanterenne que Madame Royale glissera entre ses mains "des papiers froissés".
C'était la première ébauche des son Mémoire écrit par Marie-Thérèse Charlotte de France sur la captivité des princes et princesses ses parents depuis le 10 août 1792, jusqu'à la mort de son frère.
Elle s'est attachée à cette femme qui semble s'être bien occupée d'elle après des mois d'enfermement difficile, au point qu'elle la surnommera rapidement "Renette".
Nous parlons ici de cette Madame Chanterenne : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1838-renee-hillaire-de-chanterenne?highlight=chanterenne
Selon les dires et écrits du temps, c'est elle qui aurait notamment obtenu auprès des autorités la permission que la prisonnière puisse se promener dans le jardin du Temple et jouer avec une chèvre et un chien (Coco, un autre, celui de Louis XVII, de la reine, du roi ? boudoi29 ).
Ce texte, très intéressant, intitulé La fille de Louis XVI et l'opinion en 1795, sensibilité et politique, par Hélène Becquet, évoque les nombreux articles, des brochures qui demandent à la Convention nationale sa libération, entraînant un véritable mouvement de l’opinion publique en faveur de la princesse.
Et je cite (extraits) :
Tout ce que les journaux publient de la vie quotidienne de Marie-Thérèse vient renforcer cette image d’une princesse « idéale », modeste, patiente et douce.
La manière dont sa vie est décrite contribue à faire d’elle l’héroïne d’un conte de fées ou de quelque récit légendaire. Le public connaît la vie de la princesse à travers ce que Michaud appelle, dans son almanach sur Marie-Thérèse, « les bulletins du Temple ».
On ne sait pas exactement d’où proviennent ces « bulletins », publiés dans les journaux de droite au rythme d’environ un par mois. Peut-être la famille de Mme de Chanterenne, compagne de Madame Royale au Temple, a-t-elle fourni des indications ?
On ne sait pas non plus qui écrit ces articles. Celui relatant la visite de Mme de Tourzel est signé Alexandre Raimond mais rien ne prouve que cet écrivain, dont nous ne savons rien par ailleurs, ait été l’auteur des autres. Michaud, dans Les adieux de Marie-Thérèse-Charlotte de Bourbon, les publie manifestement tous : le premier date du 10 août 1795, le dernier du 19 décembre 1795.
Entre ces deux dates, six bulletins s’échelonnent que l’on retrouve dans les journaux selon des découpages divers.
(...)
La curiosité à l’égard de Madame Royale ne s’arrête pas aux visites, elle s’étend à tous les détails de son quotidien. On publie la liste des livres qui lui sont fournis (16), on précise son habillement aux différents moments de la journée.
(...)
Deux personnages pittoresques apparaissent dans cette histoire et contribuent à faire de la princesse un personnage hautement romanesque : une chèvre et surtout le chien Coco que les gardiens du Temple avaient donné à Louis XVII pour le distraire.
Très vite, ces animaux deviennent des emblèmes de la fidélité, sans cesse opposés à l’ingratitude et à la méchanceté des hommes.
Lire ici l'article complet : https://ahrf.revues.org/1620
Ce n'est pas la première fois que nous croisons cette chèvre sur une gravure, ou un tableau, rappelant les derniers mois de captivité de Madame Royale au Temple.
Ainsi par exemple, sur cette autre illustration, signée cette fois Edward Matthew Ward ( spécialiste de la peinture commémorative) où nous retrouvons donc : la tour du Temple, un "surveillant", Madame Chanterenne, le chien et.... la biquette !
Nous présentions cette composition ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t736-madame-royale-au-temple
La nuit, la neige- Messages : 18055
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Portraits de Madame Royale, duchesse d'Angoulême
La nuit, la neige a écrit: nous retrouvons donc : la tour du Temple, un "surveillant", Madame Chanterenne, le chien et.... la biquette !
Je la cherchais partout avant de me rendre compte qu'elle avait changé de couleur ! :
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55293
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Page 2 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Sujets similaires
» Bibliographie sur Madame Royale et la duchesse d'Angoulême
» Dessins réalisés par Madame Royale, duchesse d'Angoulême
» Portraits en buste et sculptures de Madame Royale
» Marie-Thérèse Charlotte, dite Madame Royale, duchesse d'Angoulême
» Portraits de Madame Royale et de Louis-Joseph par E. Vigée Le Brun (1784 et 1789)
» Dessins réalisés par Madame Royale, duchesse d'Angoulême
» Portraits en buste et sculptures de Madame Royale
» Marie-Thérèse Charlotte, dite Madame Royale, duchesse d'Angoulême
» Portraits de Madame Royale et de Louis-Joseph par E. Vigée Le Brun (1784 et 1789)
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Sa famille française :: Les enfants de Marie-Antoinette
Page 2 sur 5
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|