Le Mont Saint-Michel, un "must" de la Normandie

l'homme à la torche à encore frappé ...

Merci, mon cher Momo, j'ai suivi ce reportage avec beaucoup de plaisir .
Nous avons goûté la fameuse omelette, il y a un bon bout de temps, la comtesse Diane, le marquis d'Autichamp et moi : eh bien, elle est délicieuse vraiment !
Ce manuscrit du XIIème ...

Mais je vois qu'il envoie faire la besogne lointaine à quelqu'un de mieux coiffé que lui.

Celui qui choisit l'accompagnement musical est visiblement un amateur de belles musiques de film : Williams, Shore ...

Connaissez vous un bon documentaire sur le mont, expliquant le fonctionnement et la distribution de l'abbaye ?

Lucius a écrit:Celui qui choisit l'accompagnement musical est visiblement un amateur de belles musiques de film : Williams, Shore ...

Un des moines que j'ai connus à Vézelay ( où sont aussi les frères et les sœurs de Jérusalem) , frère Damien, est joueur de cithare et il a fait partie des musiciens qui accompagnaient la chanteuse Enya, qui a chanté pour Le Seigneur des Anneaux... c'est donc peut-être à lui qu'on doit ce choix....


Bien à vous.

Je doute que des producteurs de télé fassent appel à des moines pour leurs émissions. Mais l’anecdote est intéressante.

Un jour, il paraît que frère Damien a joué du Enya pendant la communion d'une messe vézelienne


Bien à vous.

Pour une sainte Cécile j'ai entendu une musique de film épique (Williams ou Zimmer, je ne sais plus)

Et qui trouvons-nous là, sur la paille humide du cachot ? ... un énième vrai-faux dauphin !
Vinaigrette raconte :

Mathurin Bruneau au Mont-Saint-Michel, un faux Louis XVII de plus


Louis XVII ? Le fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette, mort dans la prison du Temple le 8 juin 1795. Mort, minute : on en est sûr ? Il aurait survécu, aurait grandi.

Mais ce ne sont pas les imposteurs qui manquent.

Vous vous souvenez du baron de Richemont, le faux Louis XVII du château de Vaurenard ? En voilà un autre, de faux dauphin : Mathurin Bruneau, enfermé au Mont-Saint-Michel en mai 1821 !

Un gars d'Anjou aux Etats-Unis

Très tôt orphelin, Mathurin Bruneau, le petit gars du Maine-et-Loire, se retrouve sur les routes à errer. Jusqu’à sa première escroquerie, où il se fait passer pour le fils d’un noble mort à la guerre de Vendée. Découvert, il doit repartir sur les routes. On le condamne pour vagabondage en 1803. Hop, direction le trou !

Après sa sortie, il s’embarque de Lorient en tant qu’aspirant canonnier dans le 4e régiment d’artillerie... cap sur les Etats-Unis !

Ouais, tu parles : une fois le rafiot arrivé à New-York, Mathurin déserte et se fait la malle... pour travailler à Philadelphie.

Jusqu’à son retour au bercail en 1816. Il erre entre Nantes et Saint-Malo. Et le voilà qui se refait usurpateur d’identité.
Voui, mais de gens connus, cette fois...

Le roi de Navarre... américain !

Voilà. Mathurin Bruneau devient usurpateur d'identité. Il se fait surtout passer pour le fiston de Marie-Antoinette et de Louis XVI, le petit Louis XVII.

Ah, ouiiii !! Celui qu’on ne sait pas s’il est mort à la prison parisienne du Temple, en 1795, ou s’il a survécu ? Tout juste.

Hé, Bruneau était revenu des States avec un passeport portant le nom de « Charles de Navarre, citoyen des Etats-Unis » !
L’imposture, trop grosse, ne marche pas. On l’arrête.

Là, il écrit une lettre au roi d’Angleterre, de sa première prison de Guernesey, comme quoi il faut qu’il sorte du trou le fils du roi de France !
La lettre (signée Dauphin Bourbon) se fait intercepter et on le fout au mitard à Rouen.

Rooh, allez Mathurin, on t'as reconnu !

Après quoi, le procès commence : on a les détails dans " Procédure complète " de Mathurin Bruneau (1818). Mais le mieux, ça reste les témoignages.

Bon, déjà, le Mathurin ne ressemble pas à un Bourbon, ni par son physique, ni par ses manières de rustre et son langage de charretier.

Pire, tous les témoins l’ont reconnu ! « Ca, le roi de France ?? Ben oui, tiens, tu parles, c’est le gars Bruneau... quel con, ce Mathurin ! »

Un jour, on fait venir l’ancien cuisinier de Louis XVI, qui raconte sa rencontre avec Bruneau : celui-ci entre dans sa cuisine un beau jour d’octobre 1815 et demande s’il le reconnaît.

« - Non. »

Mathurin lui fait :

« - Quoi ?? Mais je suis le fils de celui que vous avez servi ! Vous vous rappelez, vous m’avez plus d’une fois tiré les oreilles, dans votre cuisine. »

« - Heuuu, si j’avais fait ça une seule fois, j’aurai fini au trou. »

Mathurin lui montre son passeport avec son nom, Charles de Navarre.

Le cuistot pouffe :

« - Oui, peut-être, mais dans toute la famille royale, il n’y a personne de ce nom... D’ailleurs, vous ne ressemblez pas plus à un prince de Bourbon qu’un verre d’eau à un verre de vin rouge. » Phrase véridique. Waaah ! Mouché, le Bruneau !

Le verdict

La justice condamne finalement Mathurin à 5 ans de détention pour usurpation d’identité et vagabondage.

Hop, direction l'abbaye du Mont-Saint-Michel, en mai 1821, transformée en sinistre prison depuis la Révolution. Il y mourra brutalement en novembre 1822, de maladie...

Et Louis XVII ? Le médecin qui pratique l’autopsie du dauphin en 1795 subtilise son cœur. Précieusement conservé, l'organe connaît toutes les péripéties possibles jusqu’à ce que des tests comparent son ADN avec celui de Marie-Antoinette. Verdict ? On a là deux membres de la même famille...

https://fr.anecdotrip.com/anecdote/mathurin-bruneau-au-mont-saint-michel-un-faux-louis-xvii-de-plus-par-vinaigrette

Mme de Sabran a écrit:

Et qui trouvons-nous là, sur la paille humide du cachot ? ...   un énième vrai-faux dauphin !

C'est pas vrai ! un de plus !
Mathurin Bruneau ? inconnu au bataillon .

Je recommande ce documentaire (durée environ 1h30), diffusé il y a peu sur Arte.
J'avais bien aimé...

Merci, cher la nuit, la neige, je le regarderai avec plaisir !

Je rentre tout juste de Bretagne ( lui est en Normandie ).

Où l'on dépoussière et brandit une loi de ... 1789 !

Le 5 mai à l’hôtel des ventes d’Alençon devait avoir lieu une enchère exceptionnelle. Confié au commissaire priseur Patrice Biget par un particulier, un ensemble de quatre manuscrits datant du XIIe et XIIIe siècles provenant de l’abbaye du Mont Saint-Michel devait être proposé à la vente. Seulement, l’État a revendiqué le recueil comme étant le sien, interdisant purement et simplement la vente.




Les documents devaient être le lot phare de la vente d’art sacré du culte catholique du 5 mai 2018 à Alençon. L’expertise et la transcription avaient révélé la nature et le contenu de la quarantaine de pages. On découvre ainsi deux traités – géographie et musique – ainsi que deux poèmes satirico-religieux. Les manuscrits sont écrits en latin et à plusieurs main sur du vélin.

Il était annoncé au prix de 50.000 €. Mais ce 15 avril, France Info a annoncé que le ministère de la Culture avait finalement fait interdire la vente, s’appuyant sur la loi de 1789 pour saisir l’ouvrage. Une décision qui surprend dans le monde de l'art.

Lecture de l'article en entier: https://www.actualitte.com/article/patrimoine-education/l-etat-interdit-la-vente-de-manuscrits-du-mont-saint-michel/88383

Fait divers au Portugal :(2016)

Mort aux selfies ! 



[size=31]En prenant un selfie ce touriste détruit une statue du XVIIIe siècle


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Au coeur du Musée National d’Art Ancien de la capitale du Portugal, un touriste brésilien a tenté de prendre un selfie en compagnie de la statue de l’Archange Saint-Michel datant du XVIIIe siècle.

Mais celui si celui-ci a trébuché et a brisé une statue de bois recouverte de peinture et d’or dont la remise en état n’est pas garantie.

Eh bien ! Il va y avoir du travail de restauration ...

Le conservateur l'a exécuté avec un couteau rituel maya sur le parvis du musée pour faire un exemple.

Ah, c'est donc ça !

Exécuter un visiteur n'est peut-être pas très éthique professionnellement, mais ça fait un bien fou !

Eh bien, mon petit Lulu, je ne te connaissais pas sous un jour aussi destroy !
Mais tu as raison, il y a des moments où nous aimerions tous pouvoir nous défouler sans limites ...

"Datant du Moyen-Age, 14e siècle, ces objets exceptionnels ont été découverts entre 2004 et 2005 au Mont-Saint-Michel. Ils représentent à ce jour la plus importante collection de moules d'enseignes médiévales de pèlerinage d'Europe.

Les enseignes de pèlerinage sont au Moyen-Age ce que les pins ou badges sont à notre époque. Les pèlerins les achètent, s'en parent comme preuve de leur passage au Mont et de leur dévotion à l'archange.

Fabriqués à base d'un alliage de plomb et d'étain, ces objets, souvent refondus, sont rares. Leurs matrices encore plus. Avant cette pêche miraculeuse au Mont, il n'y avait qu'une quinzaine de moules d'enseignes connue en France, une petite centaine en Europe."

https://www.lamanchelibre.fr/actualite-42814-avranches-herite-d-un-nouveau-tresor

Ces moules ont été déposés au Musée d'Avranches.

C'est une sorte de matrice en miroir faite en alliage. C'est la raison pour laquelle j'avais du mal à exprimer ce que c'était comme trésor. Sur cette mauvaise photo on voit bien comment on coulait une médaille.

C'est bien au Mont-Saint-Michel, et au duc de Chartres (qui selon la règle ne devint duc d'Orléans qu'à la mort de son père.... et "roi des Français" bien plus tard !) que s'adressa très officiellement un moine bénédictin de l'abbaye pour l'accueillir et déclamer "avec emphase", raconte Louis-Philippe, une ode qu'il avait composée en son honneur. «Bourbon, te voilà sur ce roc!»
Le jeune duc de Chartres et son cadet, le duc de Montpensier, donc encore plus jeune, faisaient un voyage nous dirions d'agrément, non officiel en Normandie et en Bretagne, mais il s'agissait quand même de princes du sang, qui avaient droit malgré leur âge à un traitement correspondant peu ou prou à ce statut officiel. C'est pourquoi ils n'échappèrent pas à des visites de ports stratégiques, de fortifications etc, mais tout cela intéressa au plus haut point les deux princes, qui semblent avoir apprécié qu'on les eût traités comme des "grands"!
Ce voyage semble avoir eu lieu au cours de l'été et de l'automne de 1788.

Lecréateur a écrit:
C'est au Mont-Saint-Michel, et au duc de Chartres (qui selon la règle ne devint duc d'Orléans qu'à la mort de son père.... et "roi des Français" bien plus tard !) que s'adressa très officiellement un moine bénédictin de l'abbaye pour l'accueillir et déclamer "avec emphase", raconte Louis-Philippe, une ode qu'il avait composée en son honneur.  
«Bourbon, te voilà sur ce roc!»
Le jeune duc de Chartres et son cadet, le duc de Montpensier, donc encore plus jeune, faisaient un voyage nous dirions d'agrément, non officiel en Normandie et en Bretagne, mais il s'agissait quand même de princes du sang, qui avaient droit malgré leur âge à un traitement correspondant peu ou prou à ce statut officiel. .

En effet, en juillet 1788, le duc de Chartres (futur duc d'Orléans et futur roi Louis-Philippe) accompagné de sa soeur Adélaïde (mademoiselle de Chartres) et de ses frères le duc de Montpensier et le comte de Beaujolais, sous la houlette de Mme de Genlis, visite le Mont Saint-Michel.


Où l'on s'horrifie à nouveau de la fameuse cage de fer :