Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
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Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Marie-Antoinette a écrit: Mar 12 Mai 2009 - 13:46
Que vous êtes méchants pour cette pauvre princesse !!!! Pitié !!!!!!! àè-è\': àè-è\':
Elle avait quelques poils au menton et un peu sur le décor !!!! et j'avoue qu'elle n'a pas eu une vie facile, un mari qui ne l'a, semble-t'il, jamais honorée !!!
Elle ne répondait pas aux canons de beauté de l'époque et devant elle, notre Belle Reine !!!!! pas de chance !!!!!!
J'aime bien le buste présenté c'est la seule trace en porcelaine, et puis nous avons aussi le tableau dans son intérieur faisant pendant à celui de sa soeur !!!!
Il y a une excellente biographie sur Elle par Monsieur DE PIMODAN !!!!!!!!!
n'oublions qu'elle refusa d'être enterrée en terre française, et qu'elle repose en Sardaigne dans une chapelle de la cathédrale de la capitale - qui se nommme ..... SAINT LUCIFER !!!!!!!!!!
Alors soyez généreux avec Elle Merci ! : :
Amicalement MARIE ANTOINETTE
... un peu sur le décor !
Marie-Antoinette a écrit:
Mar 12 Mai 2009 - 14:01
Chère Amie !!!!!!
Je parle de l'avant scène de la princesse !!!!!!!! et encore avait-elle une belle avant -scène !!!!!! je n'irai pas plus loin, ni plus bas !!!! La Reine, suivant les comptes de corsetière, faisait en 105 de tour de poitrine après enfants !!!! très confortable disait notre André CASTELOT !!!!!
Affectueusement MARIE ANTOINETTE : :
Mme de Sabran- Messages : 55387
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Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Marie-Joséphine-Louise de Savoie ne figure pas parmi les reines de France, car elle mourut en 1810, auprès des siens en Angleterre, soit quatre ans avant l'accession au trône de son mari.
Louis XVIII, dans ses mémoires, éditées à Bruxelles en 1833 par Louis Hauman et Compagnie, Libraires, raconte :
« Cette année 1810 devait m'être défavorable, qui se termina par la mort de la reine ma femme, expirée à Goldfield Hall, le 13 novembre 1810. Cette excellente princesse, à laquelle nos infortunes m'avaient doublement attaché, les avait supportées avec une magnamité peu ordinaire: tranquille, lorsque les amis vulgaires s'abandonnaient à leur désespoir, jamais elle ne fit un de ces actes de faiblesse qui abaissent le dignité d'un prince. Jamais non plus elle ne me donna aucune peine d'intérieur, et elle se montra reine dans l'exil comme elle l'aurait été sur le trône. Sa gaieté douce me convenait; son courage que rien ne pouvait abattre, retrempait le mien; en un mot, je puis dire de la reine ma femme ce que mon aïeul Louis XIV dit de la sienne quand il la perdit : « Sa mort est le premier chagrin qu'elle m'ait donné. La reine, âgée de cinquante-sept ans, eut non seulement tous mes regrets, mais encore ceux de mes proches et de nos serviteurs. La famille royale me prodigua dans cette circonstance une foule d'attentions délicates et soutenues. Elle voulut que les restes de Sa Majesté fussent ensevelies à Londres avec tous les honneurs rendus aux reines de France dans la plénitude de leur puissance. C'est à Westminster que reposent ces chères dépouilles ; puisse la terre leur être légère ! Je suis convaincu que l'âme qui y logeait habite aujourd'hui les régions célestes où elle prie avec les bienheureux de notre famille, pour son époux et pour la France ».
Merci WIKI !
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Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Non mais quel hypocrite vraiment ! boudoi29
Invité- Invité
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
La notice du catalogue :
GODEFROID Marie Eléonore (1778-1849) attribué à
«Portrait de Marie-Joséphine de Savoie, assise sur un siège garni de tissu à motif fleurdelisé en robe blanche, coiffée d'un diadème aux Armes de France». Huile sur toile réentoilée. 98 x 81 cm - Cadre en bois et stuc doré. Le portrait historique que nous présentons ici a été réalisé juste avant l'avènement au trône de son mari, le futur roi Louis XVIII. Ce tableau fut longtemps considéré comme perdu. Biographie: Marie-Joséphine-Louise de SAVOIE, ne figure pas parmi les reines de France, car elle mourut en 1810, auprès des siens en Angleterre, soit quatre ans avant l'accession au trône de son mari.. Louis XVIII, dans ses mémoires, éditées à Bruxelles en 1833 par Louis Hauman et Cnie, libraires, raconte: «Cette année 1810 devait m'être défavorable, qui se termina par la mort de la reine ma femme, expirée à Goldfield Hall, le 13 novembre 1810. Cette excellente princesse, à laquelle nos infortunes m'avaient doublement attaché, les avait supportées avec une magnamité peu ordinaire: tranquille, lorsque les amis vulgaires s'abandonnaient à leur désespoir, jamais elle ne fit un de ces actes de faiblesse qui abaissent le dignité d'un prince. Jamais non plus elle ne me donna aucune peine d'intérieur, et elle se montra reine dans l'exil comme elle l'aurait été sur le trône. Sa gaieté douce me convenait; son courage que rien ne pouvait abattre, retrempait le mien; en un mot, je puis dire de la reine ma femme ce que mon aïeul Louis XIV dit de la sienne quand il la perdit: «Sa mort est le premier chagrin qu'elle m'ait donné. La reine, âgée de cinquante-sept ans, eut non seulement tous mes regrets, mais encore ceux de mes proches et de nos serviteurs. La famille royale me prodigua dans cette circonstance une foule d'attentions délicates et soutenues. Elle voulut que les restes de Sa Majesté fussent ensevelies à Londres avec tous les honneurs rendus aux reines de France dans la plénitude de leur puissance. C'est à Westminster que reposent ces chères dépouilles; puisse la terre leur être légère! Je suis convaincu que l'âme qui y logeait habite aujourd'hui les régions célestes où elle prie avec les bienheureux de notre famille, pour son époux et pour la France.». On voit bien là que Louis XVIII, emploie bien le mot de reine, pour désigner son épouse. Bibliographie: Charles Dupêchez, La reine velue, Paris, Grasset, 1993 Vicomte de Reiset, Joséphine de Savoie, Comtesse de Provence, Paris, Emile-Paul Frères, 1913.
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Mme de Sabran- Messages : 55387
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Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Et encore ! Marie-Eléonore Godefroid a flatté son modèle : ici, point de sourcils broussailleux !
La nuit, la neige a écrit:
Mais pas seulement alors !
Car enfin, je ne comprends pas pourquoi la maison de vente précise que le portrait a été réalisé juste avant l'avènement au trône de son mari.
Au mieux donc, en 1810, l’année de sa mort. scratch
Euh...cette année-là, Napoléon épouse la jeune Marie-Louise.
Aussi, en 1810, la comtesse de Provence est dans un piteux état.
Voici ce qu’écrit Lady Jermingham qui fréquente les Provence (les L’Isle) à Hartwell :
Le rapetissement de la reine est un sujet d’étonnement universel. Il semble qu’elle ne soit plus d’une stature ordinaire.
Elle marche courbée en deux, les coudes en dehors, et lorsqu’elle est assise, elle est toute pliée, avec ses mains tenant ses genoux et un tabouret sous ses pieds.
Quant à la princesse elle-même, qui se sent mourir, elle écrit à sa Gourbillon :
Je souffre des douleurs abominables. Mes dents d’en bas ont été disloquées par les convulsions.
Je ne suis plus gourmande, ni intempérante (...).
On me donne des lavements d’huile de camomille et de camphre ; mes urines sont infectes ainsi que mes sueurs ; la mort approche, le temps est court. Il n’y a qu’une Marguerite au monde.
Et là, que voit-on sur ce portrait ?
Obélix avec une robe !!!!
Quel auto-portrait répugnant ! Quelle incroyable franchise ! Pauvre femme !
Marie-Joséphine ne craint pas de dégoûter sa seule Marguerite au monde !
A la toute fin, début novembre, Louis XVIII, ce champion toutes catégories de la langue de bois, écrit à Avaray :
Le bandeau tomba de mes yeux, la nuit avait était fort agitée, et le lendemain , on lui appliqua des vésicatoires aux deux bras pour tâcher de s'opposer à l'infiltration dans la poitrine; j'eus pour la dernière fois le bonheur de la servir en replaçant ses couvertures que l'agitation de la nuit avait dérangées .
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Mme de Sabran- Messages : 55387
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Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Tout permet de penser, écrit Evelyne Lever, que la comtesse de Provence est décédée des suites d'une cirrhose du foie . Marie-Joséphine était intempérante depuis sa jeunesse . Elle était sujette à de graves crises de vomissements accompagnées de crises nerveuses, symptômes d'un état d'hypocondrie marquée . L'hydropisie qui s'est manifestée à la fin de sa vie était la conséquence d'un foie insuffisant sur le plan protidique, ce qui explique la fuite d'eau vers les tissus et l'oedème des membres inférieurs qui en résultait . En outre, vraisemblablement après sa ménopause, la princesse a été victime d'une sérieuse décalcification qui s'est manifestée par un tassement et la déformation de la silhouette ( ostéoporose massive ) .
Mme de Sabran- Messages : 55387
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Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Marie-Antoinette a écrit:Lun 4 Juin 2012 - 11:23
Madame de PROVENCE était bien REINE DE FRANCE , elle avait le droit et elle portait le Titre !!!!
quelques lignes d'un témoin de ses derniers jours " je n'ai jamais vu une femme ni plus laide, ni plus sale - La Reine grelottait de fièvre et ses yeux étaient à moité collés".
Elle a été rapatriée en SARDAIGNE, et placée dans la chapelle SAINT LUCIFER de la cathédrale de CAGLIARI le 13 Avril 1811 - le tombeau date de 1830 !!!!
Elle ne souhaitait pas reposer en terre française !!!! donc ne pas envisager son retour à SAINT DENIS dans le futur !!!!
Qu'elle repose en paix car elle n'a pas été très heureuse dans son mariage et lors de son séjour à VERSAILLES !!!!!!!
MARIE ANTOINETTE
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Mme de Sabran- Messages : 55387
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Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Ce couple s'est bien mérité... boudoi29
Invité- Invité
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
La chapelle st Lucifer ? avec un nom pareil, je ne sait pas si on peut reposer en paix !
Invité- Invité
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Il y aurait un saint-Lucifer ! C'est un prénom ? Ce ne peut pas être le seul, l'unique Lucifer que nous connaissons tous !
Celui-là n'est pas, mais alors pas du tout, en odeur de sainteté, que je sache .
Je saute demander à WIKI !
Lucifer de Cagliari est connu pour avoir défendu strictement la foi du premier concile de Nicée, s'être opposé très fermement à l'Arianisme en refusant le pardon aux Ariens.
Il fut à l'origine du schisme "luciférien", un courant religieux d'obédience chrétienne catholique, considéré comme sectaire et datant de la fin du IVe siècle. Cagliari, qui avait connu de nombreux problèmes avec les Ariens (un autre courant schismatique de l'Église primitive), jusqu'à être condamné à l'exil, a manifesté une attitude intransigeante à l'égard des personnes qui avaient abandonné la foi arienne pour se convertir au catholicisme. Sa position et celle de ses fidèles s'opposait nettement à l'entrée des Ariens convertis au sein de l'Église. Ce courant a essaimé en Sardaigne, en Espagne, en Allemagne et en Palestine, mais il connut malgré tout peu de succès, si bien qu'à la fin du Ve siècle, il avait déjà disparu[1].
Il est parfois appelé saint Lucifer en raison d'une chapelle en son honneur dans la Cathédrale Sainte-Marie de Cagliari.
Winnie l'Oursinette a écrit:Lun 4 Juin 2012 - 11:46
Le prénom Lucifer a une belle signification: le Porteur de Lumière.
Ce personnage est, me semble-t-il, évoqué plusieurs fois dans la Bible et je crois qu'il n'a été assimilé au Diable que bien plus tard (sans doute au Moyen Âge).
Il ne devait donc pas être choquant de s'appeler ainsi avant cette époque.
LUZ !!! Comme Lucie, la sainte patronne des ophtalmos ...
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Mme de Sabran- Messages : 55387
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Ce qui est sûr, c'est que nos voisins british ont sponsorisé pour la comtesse de Provence des funérailles vraiment royales .
Sa dépouille a été transportée à Westminster en très grandes pompes.
Governor Morris a écrit: Lun 4 Juin 2012 - 12:20
Sponsorisée oui et non chère amie , car si le Prince-Régent était ravi de ce coûteux pied-de-nez à l'encontre de Napoléon , il ne manqua pas pour autant de présenter l'addition à Louis XVIII. Après moult tractations (Louis XVIII refusant évidement de payer ), il fut décidé qu'une retenue serait opérée en plusieurs fois sur la pension qui lui était versée par le gouvernement britannique (source : Louis XVIII, par Evelyne Lever).
Merci aux membres du boudoir en tout cas pour ce portrait qui était inédit en ce qui me concerne .
Majesté, sauriez-vous dater le portrait d'après la vêture et la coiffure ? Le siège semble dater des annés 1800 en ce qui me concerne (équivalent du style Consulat).
.
En effet, pour être précis, une retenue de 387 livres par trimestre ! ( mêmes sources ) C'était déjà plutôt sympa, considérant que sinon Louis XVIII n'aurait pas eu le premier sou pour assumer les obsèques de Madame .
Louis XVIII tirait Lucifer par la queue, même si l'Angleterre lui allouait une confortable pension annuelle de 16000 livres, la Russie 4000 ( quels chiens, ces Russkofs ! ) + 1600 livres qui tombaient aussi dans son escarcelle octroyées cette fois par le Portugal .
Le petit prélèvement anglais reste donc relativement raisonnable . Mais comme il fallait environ 26OOO livres annuelles à Louis XVIII pour tenir son rang et sa Cour, il tirait toujours la langue et avait recours à des expédients .
Governor Momo a écrit:Merci Mme de Sabran . La pension versée par l'Angleterre à notre impécunieux Provence correspondait me semble-t-il à celle perçue par les cadets de Georges III, ce qui n'était pas si mal en effet !
Il faut que je reprenne mes sources , l'information est donnée ou par Evelyne Lever dans sa bio, ou par Ghislain de Diesbach dans son Histoire de l'Emigration.
Princesse de Chimay a écrit:
Lun 4 Juin 2012 - 14:40
La perfide Albion faire des cadeaux à la Famille royale de France ?
Non, mais tu rêves !
Gouverneur Maurice a écrit:C'est que tout était bon pour emm...er Napoléon, chère princesse .
Au demeurant la Grande-Bretagne fut le pays d'Europe qui, d'une manière générale, fit le meilleur accueil aux émigrés français, quelque soit leur origine sociale : création de fondations diverses de soutien, collectes de fonds, pensions du gouvernement fondées sur un cousinage lointain...
G. de D. évoque cette situation avec force anecdotes et détails, citant notamment le cas d'aristocrates anglaises qui, pour venir en aide aux pauvres exilées françaises qui s'étaient improvisées couturières , leur commandaient différentes toilettes mal coupées... Allant parfois même par charité jusqu'à les porter . Ou encore celui de cet aristocrate anglais qui, fait prisonnier pendant la Guerre de Sept Ans, se souvint de la bienveillante mise en résidence surveillée qui lui fut imposée chez un officier français... et offrit l'hospitalité à ce dernier lors de son exil .
Quant aux diverses maisons d'éducation fondées par les religieux en exil, elles furent fort bien accueillies et pourvues de manière générale. Le clergé britannique, malgré la différence de confession, ne ménagea pas son soutien.
la nuit, la neige a écrit:Le marquis de La Maisonfort relate, dans ses Mémoires, la petite vie de Louis XVIII et de son entourage à Hartwell.
Il décrit le quotidien de cette petite cour : sans excès et sans entrain...
Précisant, notamment, que Louis XVIII et ses hôtes ne prenaient qu'un seul vrai repas par jour !
Fallait-il qu'il soit copieux, quand on voit le physique du bonhomme et celui de son épouse... :
Lucius a écrit:Quand on dit que la petite cour prend un repas, cela signifie que le Roi mange, et que la Cour sert ou regarde, ce qui peut expliquer l'embonpoint, puisqu'il mangeait la part des autres ! :
.
Mme de Sabran- Messages : 55387
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Eh bien voilà ! boudoi29
Nous avions un papotage de bonne tenue historique, intéressant et tout et tout... schpounk ! ça part en vrille . : : :
Lucius a écrit:
Si vous saviez le nombre de saint canonisés par la seule tradition populaire Rolling Eyes (la Bretagne en est un bel exemple).
Et je m'y connais très peu en hagiographie.
.
Et même en ce qui concerne les saints officiellement canonisés par l’Église, il y en a beaucoup dont l'existence ou la réelle dimension spirituelle est sujette à caution.
Cosmo a écrit:
Les seins de la comtesse mériteraient eux aussi d'être canonisés tellement ils sont énormes.
Tout le monde attaque cette pauvre comtesse... elle n'a pas un très beau visage certes mais elle a un physique de matrone assez sympathique je trouve. Elle me fait un peu penser à un personnage de Botero.
.
Marie-Joséphine n'était pas une matrone sympathique . Elle n'était pas bonne . Elle clabaudait, intriguait ... Tout ce que lui concèdent ses contemporains, c'est de l'intelligence . En fait, curieusement, elle ressemblait assez, au physique comme au moral, à Désiré, son époux !
Yep ! C'était une manière de Provence, au féminin !
Vous me direz qu'elle avait l'excuse de n'être pas une femme heureuse . Je veux bien . Mais ce ne sont pas des années d'apprentissage à la Cour de Versailles qui l'ont rendue telle . Il semble qu'elle nous soit débarquée de sa Savoie natale avec cette propension à la méchanceté et la médisance . Elle avait des dispositions naturelles certaines .
Ce portrait ne lui ressemble en rien, hormis l'obésité .
Quant à ses seins, je jurerais qu'ils étaient flasques et tombaient en faisant ploc ploc ...
Momo a écrit:
J'avoue que leur maintien si ferme dans une robe qui semble si légère m'interpelle.
.
C'est tout vu . Ploc ploc, je vous dis !
la peluchinette irrespectueuse a écrit:
Le "Ploc ploc" est encore assez élégant : on dirait deux petites gouttes d'eau qui tombent sur le sol avec grâce.
Je trouve qu'un Splaaash splaaash serait plus adapté à des appâts de cette taille. Cela figurerait deux belles bouses s'écrasant dans l'herbe. Qu'en dites-vous ?
.
un(e) fataliste a écrit:
Va pour !
Mme de Sabran- Messages : 55387
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Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Voici les extraits des lettres de Joseph II et le Comte de Mercy au sujet des rumeurs d'une grossesse de Madame en 1781.
Mercy à Joseph 11 16 octobre 1781
Il y a eu et il existe encore dans l'intérieur de la famille royale des dissensions occasionnées par le caractère sournois et malveillant de Madame; Elle s'est fait prendre en aversion par le Roi ainsi qu'Elle l'était déjà par le public de la cour et de la ville. On la croit grosse et l'on se permet à cet égard des propos assez étranges. La Reine, avec sa bonté ordinaire et son éloignement de toute tracasserie, cherche à pacifier les choses et à éloigner les éclats.
Joseph II à Mercy – 27 octobre 1781
Mon cher comte de Mercy, je viens de recevoir le garde-noble avec votre lettre. Je vous suis bien obligé des nouvelles qu'elle contient. J'avais déjà entendu parler ici de la grossesse de Madame sans y croire, et la Reine fait très sagement de faire taire les propos qu'on pourrait tenir à cet égard, parce qu'il est bien essentiel de se tenir à cet axiome juridique : Pater est quem nuptioe demonstrant, si l'on veut qu'il reste encore une ombre d'ordre dans les familles et l'apparence des moeurs.
Mercy à Joseph II – 11 Novembre 1781
Les frères du Roi et les princesses leurs épouses ont eu une bonne contenance à la naissance du Dauphin; depuis cet événement on ne parle plus de la grossesse réelle ou non de Madame; cette circonstance devient indifférente. On présume qu'au bout d'un certain temps Monsieur et Madame songeront à s'établira Paris. Le Roi inclinerait fort à cette séparation, mais elle ne pourrait guère avoir lieu sans que M. le comte d'Artois ne prît le même parti, et l'affection que lui porte la Reine en retardera sans doute l'époque; rien n'est décidé encore pour le payement des dettes de ce prince.
Mercy à Joseph II 22 novembre 1782
Le Roi a pris tant d'humeur contre sa belle-soeur Madame qu'il ne veut plus aller ni dîner ni souper chez elle; cela répand un peu de froid dans l'intérieur de la famille royale, mais il n'en résulte aucune consequence qui soit de nature à intéresser la Reine.
Et plus tard, Mercy dit que Madame avait un goût immodéré pour l'alcool. On lit la même chose dans le journal de Bombelles.
Mercy au Prince de Kaunitz 22 Fevrier 1789
La différence d'opinion et de conduite entre Monsieur et M. le comte d'Artois relativement au service du Roi cause un schisme et forme des partis. La Reine voit avec chagrin le peu de disposition du Monarque à y mettre ordre et l'injustice du public à croire que la Reine pourrait y suppléer. Madame donne, de son côté, matière à beaucoup de propos. Cette princesse, depuis quelque temps, se livre à la boisson et il en est résulté quelques scènes dégoûtantes. Tout cela réuni prive la Reine des ressources qu'Elle pourrait trouver dans une manière d'être mieux réglée parmi la famille royale. Le danger bien reconnu des sociétés favorites ne permet pas d'y avoir recours, de façon que la Reine se trouve plus isolée.
Mercy à Joseph 11 16 octobre 1781
Il y a eu et il existe encore dans l'intérieur de la famille royale des dissensions occasionnées par le caractère sournois et malveillant de Madame; Elle s'est fait prendre en aversion par le Roi ainsi qu'Elle l'était déjà par le public de la cour et de la ville. On la croit grosse et l'on se permet à cet égard des propos assez étranges. La Reine, avec sa bonté ordinaire et son éloignement de toute tracasserie, cherche à pacifier les choses et à éloigner les éclats.
Joseph II à Mercy – 27 octobre 1781
Mon cher comte de Mercy, je viens de recevoir le garde-noble avec votre lettre. Je vous suis bien obligé des nouvelles qu'elle contient. J'avais déjà entendu parler ici de la grossesse de Madame sans y croire, et la Reine fait très sagement de faire taire les propos qu'on pourrait tenir à cet égard, parce qu'il est bien essentiel de se tenir à cet axiome juridique : Pater est quem nuptioe demonstrant, si l'on veut qu'il reste encore une ombre d'ordre dans les familles et l'apparence des moeurs.
Mercy à Joseph II – 11 Novembre 1781
Les frères du Roi et les princesses leurs épouses ont eu une bonne contenance à la naissance du Dauphin; depuis cet événement on ne parle plus de la grossesse réelle ou non de Madame; cette circonstance devient indifférente. On présume qu'au bout d'un certain temps Monsieur et Madame songeront à s'établira Paris. Le Roi inclinerait fort à cette séparation, mais elle ne pourrait guère avoir lieu sans que M. le comte d'Artois ne prît le même parti, et l'affection que lui porte la Reine en retardera sans doute l'époque; rien n'est décidé encore pour le payement des dettes de ce prince.
Mercy à Joseph II 22 novembre 1782
Le Roi a pris tant d'humeur contre sa belle-soeur Madame qu'il ne veut plus aller ni dîner ni souper chez elle; cela répand un peu de froid dans l'intérieur de la famille royale, mais il n'en résulte aucune consequence qui soit de nature à intéresser la Reine.
Et plus tard, Mercy dit que Madame avait un goût immodéré pour l'alcool. On lit la même chose dans le journal de Bombelles.
Mercy au Prince de Kaunitz 22 Fevrier 1789
La différence d'opinion et de conduite entre Monsieur et M. le comte d'Artois relativement au service du Roi cause un schisme et forme des partis. La Reine voit avec chagrin le peu de disposition du Monarque à y mettre ordre et l'injustice du public à croire que la Reine pourrait y suppléer. Madame donne, de son côté, matière à beaucoup de propos. Cette princesse, depuis quelque temps, se livre à la boisson et il en est résulté quelques scènes dégoûtantes. Tout cela réuni prive la Reine des ressources qu'Elle pourrait trouver dans une manière d'être mieux réglée parmi la famille royale. Le danger bien reconnu des sociétés favorites ne permet pas d'y avoir recours, de façon que la Reine se trouve plus isolée.
Invité- Invité
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Oh, Evelyn ! Vous arrivez juste quand je bouture des sottises grosses comme nous ! :
Mais il faut bien rire un peu de temps en temps !
Mme de Sabran- Messages : 55387
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Mme de Sabran a écrit:Mais il faut bien rire un peu de temps en temps !
Absolument!!
Invité- Invité
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Mais de QUI diable Madame pourrait-elle être enceinte ?!! Je vois mal ...
Déjà, nous pouvons exclure sans hésitations Monsieur et la Gourbillon .
Mme de Sabran- Messages : 55387
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Mme de Sabran a écrit:Mais de QUI diable Madame pourrait-elle être enceinte ?!! Je vois mal ...
Déjà, nous pouvons exclure sans hésitations Monsieur et la Gourbillon .
Un autre garde du corps? Assurément ni Joseph ni Mercy croyaient que Monsieur était capable d'être le père! Je crois qu'il y a quelque chose au sujet d'une grossesse de Madame que j'ai lu ailleurs, mais pour le moment, je ne me souviens pas du livre. Ou peut-être ce n'était qu'une fantaisie de Madame, jalouse de la grossesse de la reine???
Invité- Invité
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
... un retard de quelques jours ?
Mme de Sabran- Messages : 55387
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Un dessin représentant la comtesse de Provence, par Mme E. Vigée-Lebrun (?)
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Je découvre ce portrait... qui l'attribue à Elisabeth Vigée-Lebrun?
En tout cas on reconnaît bien là Madame...
Bien à vous.
En tout cas on reconnaît bien là Madame...
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Majesté a écrit:Je découvre ce portrait... qui l'attribue à Elisabeth Vigée-Lebrun?
En tout cas on reconnaît bien là Madame...
J'ai trouvé ce portrait sur ce site : http://www.batguano.com/vigeepaints.html
dans la section 1778.
Pour la même année, nous trouvons l'esquisse pour le portrait de Monsieur, son époux :
Là on reconnaît clairement "Le Brun" comme signature...
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Oui et nous savons également que son portrait du comte de Provence sera une de ses premières commandes de la part de la famille royale. Avant Marie-Antoinette, si je ne me trompe pas.
Invité- Invité
Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Voilà ce que raconte la Correspondance secrète, pour le 4 juin 1778 :
Est-ce une tentative désespérée pour se faire remarquer alors que sa sœur la comtesse d'Artois est de nouveau enceinte et qu'évidemment toute la cour a les yeux focalisés sur le ventre de la reine ? Pouvait-elle vraiment y croire et laisserait donc entendre que son mari avait consommé son mariage ?
Je la plains plus qu'autre chose... àè-è\':
Est-ce une tentative désespérée pour se faire remarquer alors que sa sœur la comtesse d'Artois est de nouveau enceinte et qu'évidemment toute la cour a les yeux focalisés sur le ventre de la reine ? Pouvait-elle vraiment y croire et laisserait donc entendre que son mari avait consommé son mariage ?
Je la plains plus qu'autre chose... àè-è\':
Invité- Invité
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