Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
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Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Tout à fait cher Felix ! Par contre, paradoxalement elle se rapproche plus du modèle de Drouais, voire de Godefroid (c’est juste une appréciation personnelle).
Gouverneur Morris- Messages : 11729
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Comte d'Hézècques a écrit:
Quand je compare ce portrait aux autres portraits de la comtesse, il n'y a que les sourcils épais qui me font penser à la comtesse..
Et encore ! ... pas leur implantation.
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55386
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Intéressante découverte, merci de la partager ici Félix !
Nous nous souvenons du portrait du comte de Provence peint par Duplessis, présenté au salon de 1779, et reproduit ou décliné je ne sais combien de fois par le même, son atelier et autres copistes ou graveurs :
Louis-Stanislas-Xavier de France (1755 -1824), comte de Provence
Joseph-Siffred Duplessis
Huile sur toile, vers 1778
80 cm x 64 cm
Image : RMN-Grand Palais (domaine de Chantilly) / René-Gabriel Ojeda
Duplessis n'était pas n'importe quel peintre. Si ce portrait (dit) de la comtesse de Provence fut le pendant de celui de son époux, ne devrions-nous pas le connaître, au moins par des gravures ?
D'autant que ce portrait est réussi. Elle serait plutôt à son avantage, plus que sur les vilains portraits de (et d'après) Vigée Le Brun et Boze des années 1780, où les yeux de biche " à la Drouais " des années 1770 font place à des yeux de chiens battus.
Je serais volontiers aller chercher quelques ressemblances avec d'autres portraits de la comtesse, car pourquoi pas ?
Cependant...
Portrait of a lady, presumed comtesse de Balbi
Attributed to Joseph-Siffred Duplessis
Not signed
Oil on canvas, second part of the 18th century
Image : Catawiki
Note au catalogue
Magnificent portrait of a beautiful young lady in a turquoise dress with lace trim and ribbon.
An inscription on the reverse reads “ Texte sur la toile d’origine ; Anne de Caumont La Force, Comtesse de Balbi par Joseph Duplessis ”.
The Countess of Balbi was a mistress of the French King Louis XVIII and lady-in-waiting for Marie-Joséphine of Savoy, Princess of France and Countess of Provence (the wife of Louis XVIII).
There exists a portrait of the Countess of Provence in a very similar dress (but in a different pose) which was also painted by Duplessis. (...)
* Source et infos complémentaires : catawiki
Tiens donc ? La comtesse de Balbi, ainsi décrite comme la "maîtresse" de Provence (cette bonne blague ).
Ce ne serait vraiment pas de chance que la " maîtresse" et l'épouse soient peintes avec la même robe !
Enquête à suivre !!
Nous nous souvenons du portrait du comte de Provence peint par Duplessis, présenté au salon de 1779, et reproduit ou décliné je ne sais combien de fois par le même, son atelier et autres copistes ou graveurs :
Louis-Stanislas-Xavier de France (1755 -1824), comte de Provence
Joseph-Siffred Duplessis
Huile sur toile, vers 1778
80 cm x 64 cm
Image : RMN-Grand Palais (domaine de Chantilly) / René-Gabriel Ojeda
Duplessis n'était pas n'importe quel peintre. Si ce portrait (dit) de la comtesse de Provence fut le pendant de celui de son époux, ne devrions-nous pas le connaître, au moins par des gravures ?
D'autant que ce portrait est réussi. Elle serait plutôt à son avantage, plus que sur les vilains portraits de (et d'après) Vigée Le Brun et Boze des années 1780, où les yeux de biche " à la Drouais " des années 1770 font place à des yeux de chiens battus.
Je serais volontiers aller chercher quelques ressemblances avec d'autres portraits de la comtesse, car pourquoi pas ?
Cependant...
Portrait of a lady, presumed comtesse de Balbi
Attributed to Joseph-Siffred Duplessis
Not signed
Oil on canvas, second part of the 18th century
Image : Catawiki
Note au catalogue
Magnificent portrait of a beautiful young lady in a turquoise dress with lace trim and ribbon.
An inscription on the reverse reads “ Texte sur la toile d’origine ; Anne de Caumont La Force, Comtesse de Balbi par Joseph Duplessis ”.
The Countess of Balbi was a mistress of the French King Louis XVIII and lady-in-waiting for Marie-Joséphine of Savoy, Princess of France and Countess of Provence (the wife of Louis XVIII).
There exists a portrait of the Countess of Provence in a very similar dress (but in a different pose) which was also painted by Duplessis. (...)
* Source et infos complémentaires : catawiki
Tiens donc ? La comtesse de Balbi, ainsi décrite comme la "maîtresse" de Provence (cette bonne blague ).
Ce ne serait vraiment pas de chance que la " maîtresse" et l'épouse soient peintes avec la même robe !
Enquête à suivre !!
La nuit, la neige- Messages : 18097
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Bravo !
Nous reconnaissons bien la comtesse de Balbi et non Madame, si l'on en croit le portrait que nous postait notre ami Calonne :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t2057-anne-jacobe-de-caumont-la-force-comtesse-de-balbiCalonne a écrit:
Anne Jacobé Nompar de Caumont La Force, plus connue comme comtesse de Balbi, passe pour avoir été la favorite, la maîtresse en titre de Monsieur, comte de Provence. Une relation aujourd'hui sujette à caution, le perfide étant soupçonné par certains de n'avoir jamais vraiment approché les dames, refoulant en lui un sentiment le portant vers les messieurs..
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Mme de Sabran- Messages : 55386
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Hum...Ce me semble plus probable, mais bon, je ne suis pas sûr pour ma part. Et j'aimais bien l'idée d'un portrait de la comtesse de Provence par Duplessis.
Image : Christie's
Bref, voici déjà une image plus grande du portrait (présumé) de la comtesse de Balbi, auquel j'ajoute une miniature. Mais l'on ne distingue guère plus sa physionomie...
Source : Duc de La Force - Dame d'autrefois
Portrait de la comtesse de Balbi au piano
par Nicolas Le François
Miniature sur ivoire, 1788
Image : Madd-bordeaux - Maurice Aeschimann
Image : Christie's
Bref, voici déjà une image plus grande du portrait (présumé) de la comtesse de Balbi, auquel j'ajoute une miniature. Mais l'on ne distingue guère plus sa physionomie...
Source : Duc de La Force - Dame d'autrefois
Portrait de la comtesse de Balbi au piano
par Nicolas Le François
Miniature sur ivoire, 1788
Image : Madd-bordeaux - Maurice Aeschimann
La nuit, la neige- Messages : 18097
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Merci cher LNLN pour ton travail inégalable de Sherlock Holmes pour démasquer les portraits
C'est bien de mettre le portrait à côté des différents portraits de la comtesse dont l'authenticité est indiscutable.
La dame sur le portrait que j'ai publié hier ressemble effectivement beaucoup plus à la comtesse Balbi et non pas à la comtesse de Provence ; ce serait néanmoins un peu étrange que Duplessis ait peint le comte de Provence et la prétendue favorite de Monsieur, et non la comtesse, à moins que ce portrait-là soit perdu dans les méandres de l'histoire.
C'est bien de mettre le portrait à côté des différents portraits de la comtesse dont l'authenticité est indiscutable.
La dame sur le portrait que j'ai publié hier ressemble effectivement beaucoup plus à la comtesse Balbi et non pas à la comtesse de Provence ; ce serait néanmoins un peu étrange que Duplessis ait peint le comte de Provence et la prétendue favorite de Monsieur, et non la comtesse, à moins que ce portrait-là soit perdu dans les méandres de l'histoire.
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
La ressemblance entre le portrait de Duplessis et la miniature de Nicolas Le François semblent assez convaincante. En effet, l'attribution pour madame de Balbi paraît corroborer...
Quel détective privé vous faites LNLN pour les portraits !
Personnellement, je connais ce portrait de Duplessis depuis plusieurs années, l'attribution " comtesse de Provence " ne m'a jamais semblé pertinente, je n'y ai jamais reconnu ni les traits, ni les yeux et le regard.
Quel détective privé vous faites LNLN pour les portraits !
Personnellement, je connais ce portrait de Duplessis depuis plusieurs années, l'attribution " comtesse de Provence " ne m'a jamais semblé pertinente, je n'y ai jamais reconnu ni les traits, ni les yeux et le regard.
Dominique Poulin- Messages : 6990
Date d'inscription : 02/01/2014
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Proposé prochainement en vente aux enchères, une copie du portrait bien connu de...
Marie-Joséphine-Louise de Savoie, Comtesse de Provence (1753-1810)
Atelier d'Elisabeth-Louise Vigée Le Brun
72 x 60 cm
Porte une inscription sur le cadre "Donné par MADAME à Mr VIALELE, secrétaire de son Cabinet, en 1788"
* Source et infos complémentaires : Marambat - de Malafosse, Toulouse - Vente du 22 juin 2022
L'original, peint par Mme Lebrun, est visible dans notre sujet : ICI
Marie-Joséphine-Louise de Savoie, Comtesse de Provence (1753-1810)
Atelier d'Elisabeth-Louise Vigée Le Brun
72 x 60 cm
Porte une inscription sur le cadre "Donné par MADAME à Mr VIALELE, secrétaire de son Cabinet, en 1788"
* Source et infos complémentaires : Marambat - de Malafosse, Toulouse - Vente du 22 juin 2022
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L'original, peint par Mme Lebrun, est visible dans notre sujet : ICI
La nuit, la neige- Messages : 18097
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Beau portrait de Madame, tel qu'on peut l'imaginer se promenant dans les jardins de sa demeure champêtre, loin des turpitudes de la Cour.
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Armes, blasons, de la comtesse de Provence
Les armes d'alliance de Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence, visibles sur cet exemplaire de...
ALMANACH ROYAL, année 1781
Paris, D'Houry, s.d. [1781].
Fort volume in-8, maroquin rouge, triple filet gras et maigre, armoiries au centre, grosse fleur de lis dorée aux angles, dos lisse orné d'un décor fleurdelisé et compartimenté, roulette intérieure, doublure et gardes de tabis bleu, tranches dorées.
Exemplaire en grand papier, joliment relié en maroquin pour la comtesse de Provence dont les armoiries sont frappées sur les plats.
Note au catalogue :
Marie-Joséphine-Louise de Savoie (1753-1810), fille du duc Victor-Amédée III, fut l'épouse du comte de Provence, frère de Louis XVI. Échappant à la Révolution, elle finira sa vie en exil et ne sera jamais reine, car elle mourut cinq ans avant le sacre de son mari, roi de France de 1815 à 1824 sous le nom de Louis XVIII.
Sa bibliothèque avait été composée avec beaucoup d'intelligence et comprenait 1665 volumes qui furent dispersés à la Révolution, les municipalités de Versailles et de Fontainebleau se partageant les plus importants (Quentin Bauchart, Les Femmes bibliophiles de France, t. II, pp. 309-330).
(...)
* Source et infos complémentaires : Giquello & Associés - Vente du 2 décembre 2022
ALMANACH ROYAL, année 1781
Paris, D'Houry, s.d. [1781].
Fort volume in-8, maroquin rouge, triple filet gras et maigre, armoiries au centre, grosse fleur de lis dorée aux angles, dos lisse orné d'un décor fleurdelisé et compartimenté, roulette intérieure, doublure et gardes de tabis bleu, tranches dorées.
Exemplaire en grand papier, joliment relié en maroquin pour la comtesse de Provence dont les armoiries sont frappées sur les plats.
Note au catalogue :
Marie-Joséphine-Louise de Savoie (1753-1810), fille du duc Victor-Amédée III, fut l'épouse du comte de Provence, frère de Louis XVI. Échappant à la Révolution, elle finira sa vie en exil et ne sera jamais reine, car elle mourut cinq ans avant le sacre de son mari, roi de France de 1815 à 1824 sous le nom de Louis XVIII.
Sa bibliothèque avait été composée avec beaucoup d'intelligence et comprenait 1665 volumes qui furent dispersés à la Révolution, les municipalités de Versailles et de Fontainebleau se partageant les plus importants (Quentin Bauchart, Les Femmes bibliophiles de France, t. II, pp. 309-330).
(...)
* Source et infos complémentaires : Giquello & Associés - Vente du 2 décembre 2022
La nuit, la neige- Messages : 18097
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Ben v'la autre chose !!!
En décembre 1781, le Journal de la Cour évoque une grossesse de ... la comtesse de Provence !
Mieux ! l'accoucheur confirme et rassure sur son état:
Madame la comtesse d’Artois est tombée malade et a été prise d’une fièvre écarlate le 21 décembre. Cette fièvre s’étant soutenue avec des redoublements, il s’est manifesté une éruption considérable, mais dont les progrès se sont ralentis. Cette princesse a été agitée de plus en plus le jour et la nuit, au point que le vingt-six, elle était fort mal. Le même jour, sur les quatre heures après midi, on lui a appliqué les vésicatoires. Sur les six heures, Mme la comtesse d’Artois a demandé à se confesser, et à minuit un quart, cette princesse a été administrée. ( ... )
Madame, qui avait été le matin voir Mme la comtesse d’Artois, y est encore revenue sur les trois heures et demie. On lui a dit qu’elle ferait bien de ne pas entrer, qu’on allait appliquer les vésicatoires, et que d’ailleurs, il pouvait y avoir de la malignité, ce qui lui a fait une si grande révolution qu’elle s’est trouvée mal et est restée évanouie plus de trois quarts d’heure. On l’a rapportée à son appartement. Quelques temps après son évanouissement, cette princesse a voulu monter à sa bibliothèque, Monsieur lui donnant le bras. Le pied a manqué à cette princesse dans l’escalier et elle a fait une légère chute qui a fait craindre pour son état de grossesse. On a envoyé chercher l’accoucheur, qui est venu sur le champ et qui a rassuré toute la Cour sur l’état de cette princesse.
Ces deux événements ont empêché le Roi d’aller à vêpres.
https://shs.hal.science/halshs-03751819/document
Comprenez-vous bien la même chose, les amis ?
En décembre 1781, le Journal de la Cour évoque une grossesse de ... la comtesse de Provence !
Mieux ! l'accoucheur confirme et rassure sur son état:
Madame la comtesse d’Artois est tombée malade et a été prise d’une fièvre écarlate le 21 décembre. Cette fièvre s’étant soutenue avec des redoublements, il s’est manifesté une éruption considérable, mais dont les progrès se sont ralentis. Cette princesse a été agitée de plus en plus le jour et la nuit, au point que le vingt-six, elle était fort mal. Le même jour, sur les quatre heures après midi, on lui a appliqué les vésicatoires. Sur les six heures, Mme la comtesse d’Artois a demandé à se confesser, et à minuit un quart, cette princesse a été administrée. ( ... )
Madame, qui avait été le matin voir Mme la comtesse d’Artois, y est encore revenue sur les trois heures et demie. On lui a dit qu’elle ferait bien de ne pas entrer, qu’on allait appliquer les vésicatoires, et que d’ailleurs, il pouvait y avoir de la malignité, ce qui lui a fait une si grande révolution qu’elle s’est trouvée mal et est restée évanouie plus de trois quarts d’heure. On l’a rapportée à son appartement. Quelques temps après son évanouissement, cette princesse a voulu monter à sa bibliothèque, Monsieur lui donnant le bras. Le pied a manqué à cette princesse dans l’escalier et elle a fait une légère chute qui a fait craindre pour son état de grossesse. On a envoyé chercher l’accoucheur, qui est venu sur le champ et qui a rassuré toute la Cour sur l’état de cette princesse.
Ces deux événements ont empêché le Roi d’aller à vêpres.
https://shs.hal.science/halshs-03751819/document
Comprenez-vous bien la même chose, les amis ?
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Mme de Sabran- Messages : 55386
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Pour info, en demandant ce qu'il en était à Tata Wikipédia, j'ai eu la surprise d'apprendre que "son union avec le futur Louis XVIII fut sans postérité, mais bien consommée malgré les rumeurs, puisque la comtesse de Provence fit deux fausses couches avérées".
_________________
J'ai oublié hier, je ne sais pas ce que sera demain, mais aujourd'hui je t'aime
Calonne- Messages : 1098
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Quelle sont les sources de Tatie ?!
Je saute voir.
... mystère.
Je saute voir.
... mystère.
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Mme de Sabran- Messages : 55386
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Oui, je serais curieux de savoir...
Après, il est possible que le mariage ait été quand-même consommé : au siècle précédent, la Palatine était bien parvenue à se faire reluire le manchon par Monsieur qui avait pourtant plus l'habitude de mordre l'oreiller. Mais bon, cela ne nous regarde pas, refermons vite les rideaux de l'alcôve...
Après, il est possible que le mariage ait été quand-même consommé : au siècle précédent, la Palatine était bien parvenue à se faire reluire le manchon par Monsieur qui avait pourtant plus l'habitude de mordre l'oreiller. Mais bon, cela ne nous regarde pas, refermons vite les rideaux de l'alcôve...
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J'ai oublié hier, je ne sais pas ce que sera demain, mais aujourd'hui je t'aime
Calonne- Messages : 1098
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Plus probablement des rumeurs entretenues par Provence, tout comme ses "liaisons" ostensiblement affichées avec ses favorites.
Notre cher Dominique Poulin, spécialiste de Mesdames (Françaises et Piémontaises ), pense plutôt comme Marie-Antoinette qui écrivait à sa mère, en 1779 :
Ce n'est absolument qu'un bruit de gazette que la grossesse de Madame. Elle est toujours au même point : il y a eu un moment où l'on avait cru le contraire, même Monsieur se vantait beaucoup ; mais la suite a bien prouvé que ce n'était qu'une gasconnade, et je crois qu'il restera toujours comme il est.
Cqfd.
Lire à ce sujet les commentaires de Dominique : sur le forum Passion Histoire - Madame, comtesse de Provence
Notre cher Dominique Poulin, spécialiste de Mesdames (Françaises et Piémontaises ), pense plutôt comme Marie-Antoinette qui écrivait à sa mère, en 1779 :
Ce n'est absolument qu'un bruit de gazette que la grossesse de Madame. Elle est toujours au même point : il y a eu un moment où l'on avait cru le contraire, même Monsieur se vantait beaucoup ; mais la suite a bien prouvé que ce n'était qu'une gasconnade, et je crois qu'il restera toujours comme il est.
Cqfd.
Lire à ce sujet les commentaires de Dominique : sur le forum Passion Histoire - Madame, comtesse de Provence
La nuit, la neige- Messages : 18097
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Calonne a écrit:la Palatine était bien parvenue à se faire reluire le manchon par Monsieur qui avait pourtant plus l'habitude de mordre l'oreiller.
Gouverneur Morris- Messages : 11729
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Un portrait que nous connaissons et qui a suscité quelques débats et commentaires dès la page 3 de ce sujet...
Il sera prochainement présenté en ventes aux enchères et décrit ainsi :
Portrait de Marie-Joséphine Louise de Savoie (1753-1810) en reine de France.
Marie Eléonore GODEFROID (1778-1849), attribué à.
Huile sur toile, non signée (rentoilage). N°463 au dos du châssis.
Dans un cadre en bois et stuc doré. H. 97 x L. 81 cm.
Exposition : CMN, L’anti Marie-Antoinette, Marie-Joséphine Louise de Savoie. Chapelle expiatoire, Paris, 5 septembre - 26 octobre 2019 (exposé).
Provenance : Vente Osenat, 10 juin 2012, lot 129. - Collection privée, Paris.
Historique
Ce portrait royal et historique est le seul à l’huile sur toile connu représentant la Comtesse de Provence au XIXe siècle. Probablement posthume, réalisé entre 1810 et 1814, juste avant l’avènement au trône de son mari, le futur roi Louis XVIII, ce tableau fut longtemps considéré comme perdu.
Celle que les royalistes considèrent alors comme Reine de France est assise sur un fauteuil garni de tissu à motif fleurdelisé or sur fond bleu roi. Vêtue d’une robe blanche et parée de perles, elle est coiffée d’un diadème et porte une boucle de corsage ornés d’une fleur de lys sur fond bleu. Bien que Marie-Joséphine Louise de Savoie ne figure pas parmi les reines de France, car elle mourut en 1810 soit quatre ans avant l’accession au trône de son mari, Louis XVIII racontera dans ses mémoires éditées à Bruxelles en 1833 par Louis Hauman :
« Cette année 1810 devait m’être défavorable, qui se termina par la mort de la reine ma femme, expirée à Goldfield Hall, le 13 novembre 1810. Cette excellente princesse, à laquelle nos infortunes m’avaient doublement attaché, les avait supportées avec une magnanimité peu ordinaire : tranquille, lorsque les amis vulgaires s’abandonnaient à leur désespoir, jamais elle ne fit un de ces actes de faiblesse qui abaissent la dignité d’un prince. Jamais non plus elle ne me donna aucune peine d’intérieur, et elle se montra reine dans l’exil comme elle l’aurait été sur le trône. Sa gaieté douce me convenait ; son courage que rien ne pouvait abattre, retrempait le mien ; en un mot, je puis dire de la reine ma femme ce que mon aïeul Louis XIV dit de la sienne quand il la perdit : « Sa mort est le premier chagrin qu’elle m’ait donné. La reine, âgée de cinquante-sept ans, eut non seulement tous mes regrets, mais encore ceux de mes proches et de nos serviteurs. La famille royale me prodigua dans cette circonstance une foule d’attentions délicates et soutenues. Elle voulut que les restes de Sa Majesté fussent ensevelis à Londres avec tous les honneurs rendus aux reines de France dans la plénitude de leur puissance. C’est à Westminster que reposent ces chères dépouilles ; puisse la terre leur être légère ! Je suis convaincu que l’âme qui y logeait habite aujourd’hui les régions célestes où elle prie avec les bienheureux de notre famille, pour son époux et pour la France. ».
En 1811, son corps fut transféré dans la chapelle Saint-Lucifer de la cathédrale Sainte-Marie de Cagliari (Sardaigne) où elle repose toujours.
Littérature : Charles Dupêchez, La reine velue, Paris, Grasset, 1993. - Vicomte de Reiset, Joséphine de Savoie, Comtesse de Provence, Paris, Emile-Paul Frères, 1913.
* Source et infos complémentaires : Millon - Paris, vente du 25 avril 2024
Il sera prochainement présenté en ventes aux enchères et décrit ainsi :
Portrait de Marie-Joséphine Louise de Savoie (1753-1810) en reine de France.
Marie Eléonore GODEFROID (1778-1849), attribué à.
Huile sur toile, non signée (rentoilage). N°463 au dos du châssis.
Dans un cadre en bois et stuc doré. H. 97 x L. 81 cm.
Exposition : CMN, L’anti Marie-Antoinette, Marie-Joséphine Louise de Savoie. Chapelle expiatoire, Paris, 5 septembre - 26 octobre 2019 (exposé).
Provenance : Vente Osenat, 10 juin 2012, lot 129. - Collection privée, Paris.
Historique
Ce portrait royal et historique est le seul à l’huile sur toile connu représentant la Comtesse de Provence au XIXe siècle. Probablement posthume, réalisé entre 1810 et 1814, juste avant l’avènement au trône de son mari, le futur roi Louis XVIII, ce tableau fut longtemps considéré comme perdu.
Celle que les royalistes considèrent alors comme Reine de France est assise sur un fauteuil garni de tissu à motif fleurdelisé or sur fond bleu roi. Vêtue d’une robe blanche et parée de perles, elle est coiffée d’un diadème et porte une boucle de corsage ornés d’une fleur de lys sur fond bleu. Bien que Marie-Joséphine Louise de Savoie ne figure pas parmi les reines de France, car elle mourut en 1810 soit quatre ans avant l’accession au trône de son mari, Louis XVIII racontera dans ses mémoires éditées à Bruxelles en 1833 par Louis Hauman :
« Cette année 1810 devait m’être défavorable, qui se termina par la mort de la reine ma femme, expirée à Goldfield Hall, le 13 novembre 1810. Cette excellente princesse, à laquelle nos infortunes m’avaient doublement attaché, les avait supportées avec une magnanimité peu ordinaire : tranquille, lorsque les amis vulgaires s’abandonnaient à leur désespoir, jamais elle ne fit un de ces actes de faiblesse qui abaissent la dignité d’un prince. Jamais non plus elle ne me donna aucune peine d’intérieur, et elle se montra reine dans l’exil comme elle l’aurait été sur le trône. Sa gaieté douce me convenait ; son courage que rien ne pouvait abattre, retrempait le mien ; en un mot, je puis dire de la reine ma femme ce que mon aïeul Louis XIV dit de la sienne quand il la perdit : « Sa mort est le premier chagrin qu’elle m’ait donné. La reine, âgée de cinquante-sept ans, eut non seulement tous mes regrets, mais encore ceux de mes proches et de nos serviteurs. La famille royale me prodigua dans cette circonstance une foule d’attentions délicates et soutenues. Elle voulut que les restes de Sa Majesté fussent ensevelis à Londres avec tous les honneurs rendus aux reines de France dans la plénitude de leur puissance. C’est à Westminster que reposent ces chères dépouilles ; puisse la terre leur être légère ! Je suis convaincu que l’âme qui y logeait habite aujourd’hui les régions célestes où elle prie avec les bienheureux de notre famille, pour son époux et pour la France. ».
En 1811, son corps fut transféré dans la chapelle Saint-Lucifer de la cathédrale Sainte-Marie de Cagliari (Sardaigne) où elle repose toujours.
Littérature : Charles Dupêchez, La reine velue, Paris, Grasset, 1993. - Vicomte de Reiset, Joséphine de Savoie, Comtesse de Provence, Paris, Emile-Paul Frères, 1913.
* Source et infos complémentaires : Millon - Paris, vente du 25 avril 2024
La nuit, la neige- Messages : 18097
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Suite à la dernière énigme du forum, voici mon petit papier que j'ai promis.
Il est possible que j'ajoute quelques compléments à ce sujet dans les jours à venir :
Au cours des années 1760, Louis XV entretint une correspondance régulière avec son petit-fils, Ferdinand, Duc de Parme, issu de sa fille aînée Louise-Élisabeth de France.
Cette correspondance au-delà des relations familiales entre le grand-père et le petit-fils, contient également des informations précieuses à propos des princesses de Savoie, les futures comtesses de Provence et d'Artois, Marie-Josephine et Marie-Thérèse.
En effet, à l'occasion du mariage de sa sœur, Marie-Amelie avec le duc de Parme en 1769, l'empereur Joseph II profita de son voyage en Italie pour se rendre à Turin, capitale du royaume de Piémont-Sardaigne.
A l'évidence, si cette escale de l'empereur était conditionnée par des relations diplomatiques, cette visite servit aussi de prétexte au souverain afin de rencontrer les jeunes princesses de Savoie.
En effet, Joseph II était veuf de ses deux épouses précédentes et n'avait pas de descendance masculine de son sang.
Aussi, de fait, si le frère de Marie-Antoinette était peu disposé à se remarier, sa mère, l'impératrice Marie-Thérèse encourageait son fils à convoler à nouveau.
Bon gré, mal gré, le monarque fit semblant de se soumettre à la volonté maternelle.
En France, Louis XV était parfaitement renseigné sur le voyage de Joseph II en Italie. Il écrivait ainsi à Ferdinand de Parme, le 17 avril 1769 :
"Je crois que vous aurez reçu l'empereur comme il le désire. L'on dit qu'il doit pousser son voyage jusqu'à Turin, pour y voir l'aînée des princesses de Savoie pour l'épouser s'il la trouve à son gré. J'ai son portrait qui me plaît tout à fait. Je ne sais si au naturel, il l'a trouvera de même."
Le 19 juin, le roi de France écrit dans sa lettre : " c'est le onze que l'empereur a dû arriver à Turin, j'espère en avoir des nouvelles jeudi prochain et je vous avoue que je suis curieux de ce voyage, car nous en avons besoin aussi de ce pays là."
La conclusion de ce projet matrimonial ne fut pas concluante. Si l'empereur eut l'occasion d'observer les princesses de Savoie, en particulier les deux aînées, la balance n'oscilla pas en leur faveur. Il confia même que Marie-Thérèse, future comtesse d'Artois était "de travers".
En parallèle, Louis XV souhaitait marier son petit-fils le comte de Provence avec une des princesses de cette maison, et cela avant même l'union du dauphin, futur Louis XVI avec l'archiduchesse Marie-Antoinette, en 1770.
Dès 1769, il profita d'une mission du marquis de Chauvelin à Parme pour demander à son ambassadeur à Turin de rencontrer lui aussi les petites-filles du roi de Sardaigne.
Le 16 octobre de cette année, il écrivait au duc de Parme :
"... Ce n'est pas sa seule commission, et je suis aussi très intéressé, c'est de bien examiner les princesses de Savoie et de m'en rendre un compte exact pour savoir laquelle je pourrais demander au comte de Provence."
Il est possible que j'ajoute quelques compléments à ce sujet dans les jours à venir :
Au cours des années 1760, Louis XV entretint une correspondance régulière avec son petit-fils, Ferdinand, Duc de Parme, issu de sa fille aînée Louise-Élisabeth de France.
Cette correspondance au-delà des relations familiales entre le grand-père et le petit-fils, contient également des informations précieuses à propos des princesses de Savoie, les futures comtesses de Provence et d'Artois, Marie-Josephine et Marie-Thérèse.
En effet, à l'occasion du mariage de sa sœur, Marie-Amelie avec le duc de Parme en 1769, l'empereur Joseph II profita de son voyage en Italie pour se rendre à Turin, capitale du royaume de Piémont-Sardaigne.
A l'évidence, si cette escale de l'empereur était conditionnée par des relations diplomatiques, cette visite servit aussi de prétexte au souverain afin de rencontrer les jeunes princesses de Savoie.
En effet, Joseph II était veuf de ses deux épouses précédentes et n'avait pas de descendance masculine de son sang.
Aussi, de fait, si le frère de Marie-Antoinette était peu disposé à se remarier, sa mère, l'impératrice Marie-Thérèse encourageait son fils à convoler à nouveau.
Bon gré, mal gré, le monarque fit semblant de se soumettre à la volonté maternelle.
En France, Louis XV était parfaitement renseigné sur le voyage de Joseph II en Italie. Il écrivait ainsi à Ferdinand de Parme, le 17 avril 1769 :
"Je crois que vous aurez reçu l'empereur comme il le désire. L'on dit qu'il doit pousser son voyage jusqu'à Turin, pour y voir l'aînée des princesses de Savoie pour l'épouser s'il la trouve à son gré. J'ai son portrait qui me plaît tout à fait. Je ne sais si au naturel, il l'a trouvera de même."
Le 19 juin, le roi de France écrit dans sa lettre : " c'est le onze que l'empereur a dû arriver à Turin, j'espère en avoir des nouvelles jeudi prochain et je vous avoue que je suis curieux de ce voyage, car nous en avons besoin aussi de ce pays là."
La conclusion de ce projet matrimonial ne fut pas concluante. Si l'empereur eut l'occasion d'observer les princesses de Savoie, en particulier les deux aînées, la balance n'oscilla pas en leur faveur. Il confia même que Marie-Thérèse, future comtesse d'Artois était "de travers".
En parallèle, Louis XV souhaitait marier son petit-fils le comte de Provence avec une des princesses de cette maison, et cela avant même l'union du dauphin, futur Louis XVI avec l'archiduchesse Marie-Antoinette, en 1770.
Dès 1769, il profita d'une mission du marquis de Chauvelin à Parme pour demander à son ambassadeur à Turin de rencontrer lui aussi les petites-filles du roi de Sardaigne.
Le 16 octobre de cette année, il écrivait au duc de Parme :
"... Ce n'est pas sa seule commission, et je suis aussi très intéressé, c'est de bien examiner les princesses de Savoie et de m'en rendre un compte exact pour savoir laquelle je pourrais demander au comte de Provence."
Dominique Poulin- Messages : 6990
Date d'inscription : 02/01/2014
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Merci, Domi. Comme ces échanges sont intéressants et si personnels !
Pauvres princesses évaluées comme des marchandises, soupesées, notées, recalées ... L'expression " de travers " pourrait signifier au physique que Marie-Thérèse est un peu bancale, ou bien, au moral qu'elle paraît torve, tordue, chafouine . Enfin bref, dans toutes les interprétations possibles, ce n'est guère flatteur.
Et de fait, Joseph ne s'attarde pas à Turin .
Pauvres princesses évaluées comme des marchandises, soupesées, notées, recalées ... L'expression " de travers " pourrait signifier au physique que Marie-Thérèse est un peu bancale, ou bien, au moral qu'elle paraît torve, tordue, chafouine . Enfin bref, dans toutes les interprétations possibles, ce n'est guère flatteur.
Et de fait, Joseph ne s'attarde pas à Turin .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55386
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Il faut croire que Louis XV était moins difficile pour ses petits-fils. Pourtant je me souviens avoir lu qu'il avait eu un mouvement de recul en voyant débarquer Marie-Joséphine.
Monsieur de la Pérouse- Messages : 490
Date d'inscription : 31/01/2019
Localisation : Enfin à bon port !
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
N'oublions pas qu'il n'y avait pas de photos à l'époque. Seulement les rapports de certains observateurs (pas toujours objectifs) et des portraits (souvent flattés).
Voir la personne en face pour la première fois, la voir bouger, l'entendre parler, c'est autre chose.
Voir la personne en face pour la première fois, la voir bouger, l'entendre parler, c'est autre chose.
_________________
J'ai oublié hier, je ne sais pas ce que sera demain, mais aujourd'hui je t'aime
Calonne- Messages : 1098
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Retour sur l'un des portraits parmi les plus connus de la princesse, mais avec une qualité de résolution d'image un poil meilleure que nos premières publications de ce sujet...
Marie-Joséphine-Louise de Savoie, comtesse de Provence (1753–1810)
Joseph Boze (Martigues c.1745 - Paris 1826), after Alexander Kucharsky (Warsaw 1741 - Paris 1819)
Oil on canvas, circa 1790
1918 x 1346 mm
Image : Hartwell House / National Trust Images
Le portrait, in situ, à Hartwell House (dans le Buckinghamshire), lieu de résidence officiel du comte de Lille, alias le comte de Provence, alors en exil en Angleterre, de 1809 à 1814. La comtesse de Provence meurt dans ce château, le 13 novembre 1810.
Images : Civilian Global
La copie moderne, version en buste, vendue chez Christie's en 2012...
Portrait of Marie Joséphine of Savoy (1753-1810)
After Alexander Kucharsky, copy of a painting of the XVIIIe siècle
oil on canvas, 20th century
64.8 x 54.7 cm
Image : Christie's
Marie-Joséphine-Louise de Savoie, comtesse de Provence (1753–1810)
Joseph Boze (Martigues c.1745 - Paris 1826), after Alexander Kucharsky (Warsaw 1741 - Paris 1819)
Oil on canvas, circa 1790
1918 x 1346 mm
Image : Hartwell House / National Trust Images
Le portrait, in situ, à Hartwell House (dans le Buckinghamshire), lieu de résidence officiel du comte de Lille, alias le comte de Provence, alors en exil en Angleterre, de 1809 à 1814. La comtesse de Provence meurt dans ce château, le 13 novembre 1810.
Images : Civilian Global
La copie moderne, version en buste, vendue chez Christie's en 2012...
Portrait of Marie Joséphine of Savoy (1753-1810)
After Alexander Kucharsky, copy of a painting of the XVIIIe siècle
oil on canvas, 20th century
64.8 x 54.7 cm
Image : Christie's
La nuit, la neige- Messages : 18097
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
résolution d'image un poil meilleure
D'après ce que l'on racontait sur cette pauvre princesse, l'expression me paraît parfaitement adéquate.
(Rôôôô, c'est pas gentil...)
D'après ce que l'on racontait sur cette pauvre princesse, l'expression me paraît parfaitement adéquate.
(Rôôôô, c'est pas gentil...)
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J'ai oublié hier, je ne sais pas ce que sera demain, mais aujourd'hui je t'aime
Calonne- Messages : 1098
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Gouverneur Morris- Messages : 11729
Date d'inscription : 21/12/2013
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