Portraits de Marie-Antoinette dans les prisons du Temple et de la Conciergerie

objet très curieux que j'aurais aimé avoir dans ma collection




grevin - madame de Lamballe

MARIE ANTOINETTE

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J'ai trouvé par hasard sur Google images :

Le premier en haut que MARIE ANTOINETTE a posté ressemble une sculpture antique.

Oui, n'est-ce pas ! On pense aux bas-reliefs de l'Acropole . Du reste, même si Louis XVI est reconnaissable, les vêtements sont des drapés à l'antique ( sauf pour le petit ) .

Départ de Marie-Antoinette pour la Conciergerie dans la nuit du 2 au 3 août 1793 , tableau de l'école française du XIXème siècle :



Bien à vous.

 

Une eau-forte représentant Marie-Antoinette.
C’est un dessin “ de Marie-Antoinette en prison ” qui a retenu l’attention de Maître Aymeric Rouillac cette semaine. En réalité une gravure dédicacée.

 Cette semaine, Nathalie écrit du Vendômois à Aymeric Rouillac, commissaire-priseur. Elle tient de sa grand-mère un dessin qui serait de « Marie-Antoinette en prison ». M^e Aymeric Rouillac explique :
« Aucun doute : cette œuvre figure la reine Marie-Antoinette. Elle est vêtue d'une robe noire qui signifie qu'elle porte le deuil de Louis XVI, guillotiné le 21 janvier 1793. Elle se tient debout dans une petite cellule éclairée par une lucarne, le regard en direction d'un crucifix. Sa position exprime la profonde détresse qu'elle éprouve alors. La composition de l'œuvre est masquée au tiers par un paravent. Cela conduit le spectateur à presque surprendre cette scène empreinte d'une grande intimité. Elle est alors conduite à la Conciergerie, lieu de détention des accusés devant comparaître devant le tribunal révolutionnaire. La reine, emprisonnée depuis 14 mois, vit les derniers instants de sa captivité. Séparée de ses enfants, privée de tout contact avec l'extérieur depuis deux mois et demi, elle essuie chaque jour insultes et humiliations. Ce séjour prend fin le 16 octobre 1793 à 4 h du matin. Le tribunal rend alors son verdict : Marie-Antoinette est coupable " d'avoir coopéré directement […] avec les puissances étrangères et les ennemis extérieurs de la République ainsi qu'aux complots et conspirations tendant à allumer la guerre civile en armant les citoyens les uns contre les autres ". Elle est condamnée à mort et exécutée dans la foulée, à midi et quart, sur les lieux mêmes qui virent tomber la tête de son époux neuf mois plus tôt ; l'actuelle place de la Concorde, à Paris.
En regardant cette œuvre, on remarque une date et une signature en bas à gauche : " 1902 Lucien Gautier Aq. F. ". En bas à droite, une contre-signature au crayon est accompagnée de la dédicace " à Jeanne… " ? Il ne s'agit donc pas d'un autoportrait de Marie-Antoinette, mais bien de l'œuvre d'un artiste. En effet, c'est une gravure ! Le tableau original, réalisé en 1816 par Gervais Simon est aujourd'hui conservé à la Conciergerie. Lucien Gautier l'a copié, gravé et a offert cette reproduction à Jeanne. L'abréviation qui suit sa signature nous renseigne sur la technique employée : " Aq. F. " pour Aqua Fortis : eau-forte en latin.
Ce procédé de gravure se fait sur plaque de cuivre. Cette dernière est recouverte d'une fine couche de vernis sur laquelle l'artiste dessine à l'aide d'une pointe, mettant ainsi le cuivre à nu là où passe son stylet. Il la plonge ensuite dans un bain d'acide, " l'eau-forte ", qui ronge les endroits où le cuivre n'est plus protégé par le vernis. Après cette étape, la plaque est encrée et son dessin imprimé sur papier à l'aide d'une presse. Gautier est justement célèbre pour ses eaux-fortes ! Né en 1850 à Aix-en-Provence, il commence par copier les œuvres à la mode avant de se tourner vers le genre qui fera sa renommée : les vues. Ses paysages et monuments pittoresques anglais, français ou italiens et ses panoramas de cités européennes s'arrachent ! A-t-il été particulièrement sensible à l'histoire de la reine ? Souhaitait-il faire plaisir à Jeanne ? Le fait est que cette œuvre, bien que quittant son domaine de spécialité, est de qualité et illustre son talent à merveille. Son cadre en bois stuqué et doré la met très probablement en valeur depuis le début du XX^e siècle. Comptez une trentaine d'euros en brocante pour cette gravure qui semble en bon état. »


Bien à vous.

Tableau vivant viennois de 1865 environ:





Bien à vous.

L'avant dernière gravure que tu présentes, Majesté, me rappelle celle qui illustrait le livre de Montjoie " Eloge historique de Marie-Antoinette, reine de France", paru en 1797.

Plan de la cellule de Marie-Antoinette dans la prison de la Conciergerie dans :
Histoire de Marie-Antoinette-Josèphe-Jeanne de Lorraine,... reine de France, par l'auteur de l'Éloge de Louis XVI... [C.-F.-L. Montjoye.] (1797)
Paris : impr. de H.-L. Perronneau , 1797
Auteur du texte : Galart de Montjoie (1746-1816)
Image : Bibliothèque Nationale de France

Un tableau a été fait du meme sujet: le voici; tu le reconnaitras: il a longtemps été à l'affiche à l'entrée de la Conciergerie...
L'intéret de l'affaire, c'est que Montjoie, avant  son banissement, aurait été un des premier à visiter le cachot de la Reine après la Terreur. Il a aussi été le premier, dans son ouvrage,à reproduire le plan de celui-ci, et surtout à représenter la fameuse tenture murale fleurdelysée (c'était une toile peinte montée sur chassis, très abimée, et qui datait du temps du Parlement, et non une tapisserie...)
Son témoignage pictural est donc précieux.

pour qu'il soit à la bonne place, voici à nouveau la photo du morceau de papier peint qui a été refait, à l'identique, lors de la restauration du cachot de la Reine et qui s'y trouve actuellement installé.

MARIE ANTOINETTE àè-è\':

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Je vais me croire, moi aussi, dans le cachot de la reine !  

Oui, c'est bien ça. En 1989, lors de la restauration du cachot, l'option a été prise de reconstituer l'état originel de la cellule de la Reine, juste à coté, là ou se tenaient les gendarmes.
A alors été mise en place la fameuse tenture fleurdelisée, (trop) grossièrement lacérée pour la circonstance.
Rappelons que l'originale avait été laissée en place par le pouvoir révolutionnaire (alors que les fleurs de lys étaient partout effacées), probablement par "dérision": on pensait de cette façon humilier la Reine...

Portrait de Marie-Antoinette au Temple :



et à la Conciergerie :



Bien à vous.

Ce portrait qui provient d'une collection entièrement consacrée à Marie-Antoinette qui sera dispersée chez Christie's à Paris, le 3 novembre :

C'est une miniature... les caractéristiques physiques de la Reine y sont...mais elles sont mal espacées...ainsi en les reprenant quasiment telles quelles, on retrouve un visage plus familier :




Bien à vous.

Non mais, incroyable. !!!! àè-è\':
Vous dites Majesté qu'il s'agit de Marie-Antoinette sur ces 2 miniatures ? Bref, comme disait Pépin. boudoi29

Trianon a écrit:
Vous dites Majesté qu'il s'agit de Marie-Antoinette sur ces 2 miniatures ?

Il n'y a qu'une seule miniature... la deuxième c'est moi qui ai détourné la première
Il suffit de voir, donc, qu'en proportionnant mieux le portrait, l'auteur aurait pu le faire ressembler à Marie-Antoinette


Bien à vous.

Quoiqu'il en soit cette miniature n'est pas une réussite. C'est vrai que le portrait est un art difficile.

Même si le prix était modeste, je me refuserais à acquérir ce portrait car je ne suis pas certaine que ce fut la Reine et si c'est Elle, il n'est pas très beau .... A conserver comme document dans le dossier "portraits".

J'attends avec impatience le début du mois d'octobre pour récupérer le catalogue avec le détail des 120 pièces ou plus !!!!! Même pour simplement rêver.

MARIE ANTOINETTE

Mr de Talaru a écrit:Quoiqu'il en soit cette miniature n'est pas une réussite. C'est vrai que le portrait est un art difficile.

Je vais vous avouer quelque chose. Et bien, jusqu'à aujourd'hui, je n'ai pas une image précise des traits de Marie-Antoinette, à part ses yeux bleus, ses cheveux blonds, sa peau laiteuse, sa grâce et son élégance.
Je l'imagine donc surtout comme une allemande mais c'est tout. Pourtant, nous connaissons une grande quantité de ses portraits (à tous âges) mais ils sont presque tous différents les uns des autres.
Oui Mr de Talaru, le portrait est un art difficile.

Majesté a écrit:
Il n'y a qu'une seule miniature... la deuxième c'est moi qui ai détourné la première
Il suffit de voir, donc, qu'en proportionnant mieux le portrait, l'auteur aurait pu le faire ressembler à Marie-Antoinette


Bien à vous.

Ah mais oui !! J'avais oublié que vous aviez ce don de reconstitution. Sacré Majesté.

Trianon a écrit:
Je vais vous avouer quelque chose. Et bien, jusqu'à aujourd'hui, je n'ai pas une image précise des traits de Marie-Antoinette, à part ses yeux bleus, ses cheveux blonds, sa peau laiteuse, sa grâce et son élégance.
Je l'imagine donc surtout comme une allemande mais c'est tout. Pourtant, nous connaissons une grande quantité de ses portraits (à tous âges) mais ils sont presque tous différents les uns des autres.

Je vous plains, ma chère...
Si la peinture ne vous y aide pas, aidez-vous donc de la sculpture


Bien à vous.

Ou de l'imagination. :

Majesté a écrit:
Je vous plains, ma chère...
Si la peinture ne vous y aide pas, aidez-vous donc de la sculpture


Bien à vous.

Non, mon cher Majesté, il ne faut pas me plaindre.
Bien sûr, je peux me faire une idée des traits de la Reine, mais j'ai voulu appuyer la phrase de Mr de Talaru sur la difficulté de peindre un portrait et d'arriver à un résultat aussi net qu'une photo. La Reine a souvent souligné cette difficulté qu'avaient certains peintres à bien reproduire sa personne.
Vous me parlez de sculpture. Je ne sais pas si cela peut m'aider plus. J'y décèle chez Marie-Antoinette des traits nobles et aristocratiques.

Mr de Talaru a écrit:Ou de l'imagination. :

C'est ce que je fais depuis longtemps. Et je pense que nous sommes beaucoup à le faire. N'est-ce pas ?

Bien à vous.