Portraits de Marie-Antoinette dans les prisons du Temple et de la Conciergerie

Bien à vous.

Marie-Antoinette au Temple, 1793.
Buste de Adèle Castiglione-colonne:






Bien à vous.

"La Reine Marie Antoinette à la prison de la Conciergerie", huile sur toile de 81 x 64.5 cm signée Alcide Boichard. Ecole française du XIXe siècle:




Bien à vous.

Bien à vous.

Voici une image de Marie Antoinette prisonnière datant de 1873 à New York
http://www.ebay.ca/itm/Marie-Antoinette-Leaving-Her-Prison-For-Her-Scaffold-Royal-1873-Antique-Print-/371549531540?hash=item568213ed94:g:n2kAAOSwx-9Wt3S3

Tableau vivant figurant Marie-Antoinette à la Conciergerie (1880) :


Bien à vous.

Une aquarelle réalisée par la princesse Alice, fille de la reine Victoria et du Prince Albert qui représente la reine en prison. (1860):



Bien à vous.

Marie-Antoinette au cachot. Huile sur toile (101 x 73 cm) par l'école française. Début XIXe siècle:



Bien à vous.

Ce tableau réalisé avec la technique de la gouache et avec l'aide d'un stylo à encre noire fut réalisé par Jean-Baptiste Mallet. Faisant partie d'une collection privée, a récemment été mis aux enchères, estimé entre 12.000 et 15.000 euros.
Il avait été exposé en 1939 au Musée Carnavalet lors de l'exposition "La Révolution française"; fut ensuite exposé en 1955 à l'occasion du bicentenaire de la naissance de la Reine, au château de Versailles.






La scène reprend un épisode qui s'est passé au temple peu après la mort du roi, le 24 janvier 1793. Madame Royale s'était blessée un pied et la plaie s'est infectée en ulcère. La même princesse rapporte dans ses mémoires :

" Rien n'était en mesure de calmer l'angoisse de ma mère ; il était impossible de faire entrer l'espoir dans son cœur, il lui était indifférent de vivre ou mourir. Elle nous regardait parfois avec une pitié qui la faisait grincer des dents. Heureusement la douleur accrut mon mal, ce qui la tint occupée. Mon médecin Brunier et le chirurgien La Caze furent envoyés et me soignèrent en un mois."( traduction depuis l'italien, je n'ai pas réussi à retrouver le texte original... àè-è\': ).
Le peintre aurait eu l'occasion de lire les mémoires de la princesse qui, ensuite, l'inspirèrent pour la peinture. Toutefois, les mémoires de Marie-Thérèse appartinrent à la duchesse de Madrid, Marguerite de Bourbon Parme, jusqu'en 1892, année où ils furent édités.
Cependant, selon Madame Mendl, premier propriétaire de cette peinture, Mallet avait obtenu l'autorisation de se rendre au Temple et, ayant assisté à la scène, il aurait ensuite effectué son travail. Il est bien connu que le seul peintre documenté qui a eu la permission de se rendre au temple fut le polonais kucharski. Le mystère reste donc.





Bien à vous.

C'est très intéressant;

Marie-Antoinette, Louis XVII et Madame Elizabeth au Temple.
Anonyme



Bien à vous.

Au Temple. Le petit Roi Louis XVII arraché à sa famille:



Bien à vous.

Voici une aquarelle, qui passera prochainement en vente aux enchères à Droutot-Paris, le 27 octobre 2017, et présentée par l'étude L'Huillier & Associés Hubert L'Huillier et Roman de Pontac

Marie-Antoinette à la conciergerie
Jean-Lubin VAUZELLE (1776-1837)
Aquarelle, signée en bas à droite.
18 x 15 cm





Bien. Ce n'est sans doute pas la meilleure aquarelle de Vauzelle...

Qui est notamment connu pour avoir réalisé une série de dessins qui seront gravés au début du XIXe siècle, et dans un recueil intitulé : Vues pittoresques et perspectives des salles du musée des Monuments français  et des principaux ouvrages  d'architecture, de sculpture et de peinture sur verre qu'elles renferment, gravées au burin, en vingt estampes

Et par exemple :


La Salle d'introduction du musée des Monuments français
Au premier plan, le tombeau de Diane de Poitiers, provenant d'Anet, au fond, le monument funéraire de Mazarin, provenant de la chapelle du Collège des Quatre-Nations.
Photo (C) RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Michel Urtado


Vue de la salle d'introduction au Musée des Monuments Français
Photo (C) RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Michel Urtado



Vue du Musée des Monuments Français : salle du XVe siècle
Photo (C) RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Thierry Ollivier


Vue du Musée des Monuments Français
Photo (C) RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Thierry Ollivier


Vue du Musée des Momuments Français : salle du XVe siècle
Photo : Musée du Louvre


Musée des Petits-Augustins, 1819
Provenance :  Bibliothèque nationale de France


Musée des Petits-Augustins.
Monument du cardinal de Richelieu
Provenance :  Bibliothèque nationale de France

Ou encore :


Bourges. Hôtel de Jacques Coeur
Provenance :  Bibliothèque nationale de France


Porte Notre-Dame à Sens (Yonne)
Provenance :  Bibliothèque nationale de France


Jardin du cloître des Petits-Augustins.
Monuments de Diane de Poitiers et de Boileau
Provenance :  Bibliothèque nationale de France


Château de Nantes
Provenance :  Bibliothèque nationale de France


Et pour en revenir au dessin de Marie-Antoinette à la Conciergerie, et à la vision de la cellule par Jean-Lubin Vauzelle, je vous renvoie à notre sujet concernant précisément ce à quoi elle(s) pouvai(en)t ressembler.    

C'est ici : La cellule de Marie-Antoinette à la Conciergerie

C'est curieux qu'un artiste qui, dans ses autres oeuvres, semble être très pointilleux sur les lieux et leurs détails ait fait un cachot aussi inexact de la Reine, on dirait qu'il n'a jamais visité la conciergerie - les lieux présentés ressemblent plutôt au Temple.

heureusement que nous avons le dossier "le cachot de la Reine" qui conserve la dernière restauration avant le démontage récent !!!!

MARIE ANTOINETTE

MARIE ANTOINETTE a écrit:C'est curieux qu'un artiste qui, dans ses autres oeuvres, semble être très pointilleux sur les lieux et leurs détails ait fait un cachot aussi inexact de la Reine, on dirait qu'il n'a jamais visité la conciergerie.
MARIE ANTOINETTE

Absolument !
C'est la raison pour laquelle j'ai inséré d'autres de ses dessins. Et encore, n'ai-je pas présenté toutes ses études, dont certaines sont vraiment très proches des dessins précis d'architecture.

Vision donc idéalisée (notamment la hauteur des murs, le sol à tomettes etc.) ou, tout simplement, le fait que ce peintre n'a pas visité le cachot original avant travaux, et sa rapide transformation en chapelle expiatoire (1814) ?
Ou bien une vision du Temple, en effet ?

MARIE ANTOINETTE a écrit:C'est curieux qu'un artiste qui, dans ses autres œuvres, semble être très pointilleux sur les lieux et leurs détails ait fait un cachot aussi inexact de la Reine, on dirait qu'il n'a jamais visité la conciergerie  -  les lieux présentés ressemblent plutôt au Temple.

C'est exactement l'idée que je me faisais aussi...
Si l'attitude de la Reine semble pouvoir correspondre à Sa manière de passer les longues journées d'été à la Conciergerie, ainsi que le mobilier... Le décor ressemble effectivement plus au Temple de par la hauteur du plafond


Bien à vous.

Un tableau dans un triste état, mais le sujet l est tout autant...
Présenté prochainement en vente aux encheres :

ANDRÉ Eugène, école française de la seconde moitié du XIXe siècle.
Huile sur toile (d'origine), signée en bas à gauche Eug. André.
Circa 1864.
Conservée dans son cadre d'origine en bois doré. H. 46 x L. 38 cm.



Note au catalogue :

La reine Marie-Antoinette tricotant une jarretière pour le dauphin, son fils, avec des filaments arrachés aux lambeaux de tapisserie qui ornent son cachot.

Provenance : Salon de Paris de 1864, Palais des Champs-Élysées, exposé sous le n° 3093.



* Source : Millon & Associés : Vente Souvenirs historiques

Les représentations 19ème, c'est un peu comme Fersen, il faut en prendre et en laisser...

C'est à dire que, il n'y a que des représentations XIXe dans ce sujet. Ou toute fin XVIIIe, forcément...

J'ai bien compris, c'était juste un avis personnel justement.

Personnellement, je ne n'accrocherais pas ce tableau aux murs de ma chambre, je vous le concède...
A choisir, je préfère la "jeune dauphine" à la "reine martyre".
Mais enfin bon, il en faut pour tous les goûts !
Et j'illustre généralement tous les sujets de l'histoire de Marie-Antoinette.

Présenté prochainement en vente aux enchères, à Drouot Paris...

- Marie-Antoinette à la prison du temple
Par Henriette-Virginie DAUTEL (1803- ?)
Signé en bas à gauche.
Huile sur toile (Accidents), 54 x 46 cm

Photo : Muizon-Rieunier, commissaires priseurs

* Source et infos complémentaires : Muizon Rieunier - Vente du 27 février 2019


Marie-Antoinette est représentée ici avec un piano-forte en arrière plan, mais je ne crois pas me souvenir qu'on lui ait laissé le loisir de posséder cet instrument au Temple...


Dans le livre, récemment paru, La famille royale au Temple, Charles-Eloi Vial, rappelle toutes les rumeurs qui circulaient dans Paris du temps de l'incarcération de la famille royale, et notamment celle qui prétendait qu'un officier municipal força un jour Marie-Antoinette à jouer La Marseillaise au piano-forte.



Nous présentons ce livre, ici : La famille royale au Temple. De Charles-Eloi Vial

Avez-vous remarqué que sur les représentations fin XIXe de la Reine, le peintre lui fait la tête de l’Impératrice ( Eugènie ) ?

Ah bon ?! ... avec les yeux de cocker ?