Ventes aux enchères 2017
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Malle de carrosse de la Pompadour
Une malle de carrosse de la Pompadour aux enchères
La malle de carrosse de la Pompadour vendue aux enchères à Paris le 21 avril 2016 - En médaillon : portrait de la marquise de Pompadour par François Boucher en 1756
La malle de carrosse de la Pompadour vendue aux enchères à Paris le 21 avril 2016 - En médaillon : portrait de la marquise de Pompadour par François Boucher en 1756 Eric Pillon Enchères - MARY EVANS/SIPA (médaillon)
À l’occasion des Journées marteau 2016, une très rare malle de carrosse ayant appartenu à la marquise de Pompadour est mise aux enchères ce jeudi 21 avril.
L’objet est précieux à plus d’un titre. Précieux par son histoire tout d’abord. La malle de carrosse qui est mise en vente par Maître Eric Pillon dans le cadre prestigieux de l’Hôtel de la Marine à Paris ce jeudi 21 avril, a en effet appartenu à Jeanne-Antoinette Poisson, plus connue sous le nom de Madame de Pompadour. Non seulement les armes de la marquise -figurant trois tours crénelées- sont visibles sur son couvercle, mais celles-ci s’accompagnent des initiales C et B. Ces deux lettres indiquent que cette malle était positionnée sur un carrosse de l’équipage du château de Bellevue. Lequel avait été édifié dans la seconde moitié du XVIIIe siècle pour la célèbre favorite de Louis XV.
La malle de carrosse de la Pompadour vendue aux enchères à Paris le 21 avril 2016 - En médaillon : portrait de la marquise de Pompadour par François Boucher en 1756
La malle de carrosse de la Pompadour vendue aux enchères à Paris le 21 avril 2016 - En médaillon : portrait de la marquise de Pompadour par François Boucher en 1756 Eric Pillon Enchères - MARY EVANS/SIPA (médaillon)
À l’occasion des Journées marteau 2016, une très rare malle de carrosse ayant appartenu à la marquise de Pompadour est mise aux enchères ce jeudi 21 avril.
L’objet est précieux à plus d’un titre. Précieux par son histoire tout d’abord. La malle de carrosse qui est mise en vente par Maître Eric Pillon dans le cadre prestigieux de l’Hôtel de la Marine à Paris ce jeudi 21 avril, a en effet appartenu à Jeanne-Antoinette Poisson, plus connue sous le nom de Madame de Pompadour. Non seulement les armes de la marquise -figurant trois tours crénelées- sont visibles sur son couvercle, mais celles-ci s’accompagnent des initiales C et B. Ces deux lettres indiquent que cette malle était positionnée sur un carrosse de l’équipage du château de Bellevue. Lequel avait été édifié dans la seconde moitié du XVIIIe siècle pour la célèbre favorite de Louis XV.
Re: Ventes aux enchères 2017
J'aimerais savoir tout ce que cette malle a pu contenir ... boudoi30
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Ventes aux enchères 2017
Moi aussi (pensé à cela en premier aussi )
"Il s’agit d’une malle individuelle de voyage. On y mettait des effets personnels qu’on avait à transporter, eux-mêmes enveloppés dans des paquets, un peu comme on fait actuellement avec un coffre de voiture», explique Maître Eric Pillon.Précieux, l’objet l’est aussi par sa rareté. Ces malles que l’on fixait sur les carrosses et qu’on déchargeait aux étapes étaient avant tout des objets utilitaires. «Elles étaient souvent malmenées et dès qu’elles étaient abîmées, on les remplaçait», signale le commissaire priseur versaillais. Aussi, peu sont celles qui arrivent sur le marché en ce début du XXIe siècle.
Précieuse, cette malle l’est enfin par son ornementation. De grande taille (56,5 x 113 x 58 cm), elle est en bois mais son couvercle légèrement bombé et sa façade sont recouverts de cuir clouté d’époque XVIIIe. Outre les armes de la marquise de Pompadour, ces clous y dessinent un délicat décor mêlant fleurs et dragons. Quant à ses garnitures, elles sont en laiton à anges ailés et aigles. «Elle est globalement en bon état à l’extérieur, signale Maître Eric Pillon. Elle est en bois brut à l’intérieur. Elle devait être garnie de velours ou de soie, mais ce tissu n’existe plus.»
"Il s’agit d’une malle individuelle de voyage. On y mettait des effets personnels qu’on avait à transporter, eux-mêmes enveloppés dans des paquets, un peu comme on fait actuellement avec un coffre de voiture», explique Maître Eric Pillon.Précieux, l’objet l’est aussi par sa rareté. Ces malles que l’on fixait sur les carrosses et qu’on déchargeait aux étapes étaient avant tout des objets utilitaires. «Elles étaient souvent malmenées et dès qu’elles étaient abîmées, on les remplaçait», signale le commissaire priseur versaillais. Aussi, peu sont celles qui arrivent sur le marché en ce début du XXIe siècle.
Précieuse, cette malle l’est enfin par son ornementation. De grande taille (56,5 x 113 x 58 cm), elle est en bois mais son couvercle légèrement bombé et sa façade sont recouverts de cuir clouté d’époque XVIIIe. Outre les armes de la marquise de Pompadour, ces clous y dessinent un délicat décor mêlant fleurs et dragons. Quant à ses garnitures, elles sont en laiton à anges ailés et aigles. «Elle est globalement en bon état à l’extérieur, signale Maître Eric Pillon. Elle est en bois brut à l’intérieur. Elle devait être garnie de velours ou de soie, mais ce tissu n’existe plus.»
Re: Ventes aux enchères 2017
Il y a des voyants qui rien qu'en les touchant savent , disent-ils, faire parler les objets sur leur histoire... :
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Ventes aux enchères 2017
Le couvercle de la malle de carrosse de la marquise de Pompadour marquée de ses armes et des initiales C et B
Eric Pillon Enchères
http://www.parismatch.com/Royal-Blog/royaute-francaise/Une-malle-de-carrosse-de-la-Pompadour-aux-encheres-947482
Comble du raffinement : le lien est assorti à la toilette de la marquise ! :
Eric Pillon Enchères
http://www.parismatch.com/Royal-Blog/royaute-francaise/Une-malle-de-carrosse-de-la-Pompadour-aux-encheres-947482
Comble du raffinement : le lien est assorti à la toilette de la marquise ! :
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Ventes aux enchères 2017
Cette malle présente des fleurs de lys et des dauphins douteux pour une appartenance à la marquise...
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Ventes aux enchères 2017
Ne serait-ce pas des poissons en tant qu'armes parlantes ? C'était très souvent le cas chez madame de Pompadour. Bon c'est vrai, c'est ici plus des dauphins que des poissons... :
Quant à la fleur de lys, c'est peut-être pour rappeler sa destination royale : le château de Bellevue.
Sinon qui cela pourrait-il être ? Les tours ne peuvent être que madame de Pompadour. Ou alors la première dauphine, mais celles de Castille sont rarement présentées ainsi.
Et je ne crois pas qu'il y avait déjà des voyages à Bellevue du vivant de cette éphémère dauphine.
En tout cas, c'est bizarre, effectivement.
Les dauphins ne collent pas.
Quant à la fleur de lys, c'est peut-être pour rappeler sa destination royale : le château de Bellevue.
Sinon qui cela pourrait-il être ? Les tours ne peuvent être que madame de Pompadour. Ou alors la première dauphine, mais celles de Castille sont rarement présentées ainsi.
Et je ne crois pas qu'il y avait déjà des voyages à Bellevue du vivant de cette éphémère dauphine.
En tout cas, c'est bizarre, effectivement.
Les dauphins ne collent pas.
Invité- Invité
Re: Ventes aux enchères 2017
Les dauphins peuvent aussi n'être que décoratifs. En tout cas les trois tours ne laissent que peu de doute sur la marquise.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Ventes aux enchères 2017
Peut-être que les dauphins montrent que les objets rangés dans cette malle devaient être ensuite apportés dans la salle de bain de madame de Pompadour.
Invité- Invité
Re: Ventes aux enchères 2017
Lucius a écrit:Les dauphins peuvent aussi n'être que décoratifs. En tout cas les trois tours ne laissent que peu de doute sur la marquise.
Justement je pense comme Reinette que ces tours pourraient être aussi les armes de la dauphine Marie-Thérèse-Raphaëlle , ce qui expliquerait aussi la présence de lys et de dauphins.
Les boiseries de la chambre de cette éphémère dauphine , première épouse du dauphin Louis-Ferdinand , comportaient des tours organisées par trois ( les élévations de ces boiseries existent toujours).
hastur- Messages : 541
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Ventes aux enchères 2017
Pas trois tours ensemble. Cela marque assez la Pompadour.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Ventes aux enchères 2017
Cher Lucius vous avez raison , ma mémoire me joue des tours
J'ai retrouvé l'élévation en question , il s'agit en fait de l'une des faces du grand cabinet de la dauphine Marie-Thérèse-Raphaëlle dans son appartement de l'aile du midi en 1745 .
On y retrouve le chiffre de cette dauphine éphémère surmonté d'une couronne delphinale au milieu des panneaux de boiseries , ainsi que la tour de Castille en haut dans le cartouche du panneau et celui du trumeau de cheminée, en un exemplaire en effet et non trois comme je le croyais
Cette malle pourrait donc bien avoir été la propriété de la marquise de Pompadour , mais pourquoi des lys et des dauphines , un réemploi peut-être ?
J'ai retrouvé l'élévation en question , il s'agit en fait de l'une des faces du grand cabinet de la dauphine Marie-Thérèse-Raphaëlle dans son appartement de l'aile du midi en 1745 .
On y retrouve le chiffre de cette dauphine éphémère surmonté d'une couronne delphinale au milieu des panneaux de boiseries , ainsi que la tour de Castille en haut dans le cartouche du panneau et celui du trumeau de cheminée, en un exemplaire en effet et non trois comme je le croyais
Cette malle pourrait donc bien avoir été la propriété de la marquise de Pompadour , mais pourquoi des lys et des dauphines , un réemploi peut-être ?
hastur- Messages : 541
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Ventes aux enchères 2017
Oui je me suis trompée après vérification des armes de cette dauphine. Les trois tours sont bien celles de madame de Pompadour.
Invité- Invité
Re: Ventes aux enchères 2017
Il ne faut pas oublier que ces emblèmes royaux font partis du répertoire décoratif du temps. On trouve de nombreux décors de cuir doré portant ces motifs.
J'ai moi même un ouvrage issu d'un collectionneur alsacien du XVIIIème dont le bas du dos (de reliure) est marqué d'une frise de feuille d'ache et de fleurs de lys, insigne ordinaire des princes du Sang, sans que cela porte à conséquence.
J'ai moi même un ouvrage issu d'un collectionneur alsacien du XVIIIème dont le bas du dos (de reliure) est marqué d'une frise de feuille d'ache et de fleurs de lys, insigne ordinaire des princes du Sang, sans que cela porte à conséquence.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Ventes aux enchères 2017
Un scoop - je viens d'être consultée par CYRILE BOULAY, expert spécialiste des ventes royales chez COUTEAU B. au sujet d'une vente le 22 Février 2017 d'une collection exceptionnelle de souvenirs de la Famille Royale totalement inconnue , jamais montrée aux spécialistes, ni en public.
La liste est impressionnante et je crains la montée des enchères qui ne me permettront pas d'acquérir quoi que ce soit.....
Catalogue à surveiller devant nous parvenir vers le 15 février.
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
La liste est impressionnante et je crains la montée des enchères qui ne me permettront pas d'acquérir quoi que ce soit.....
Catalogue à surveiller devant nous parvenir vers le 15 février.
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Ventes aux enchères 2017
Merci beaucoup, Marie-Antoinette, j'attends avec impatience et curiosité !
Invité- Invité
Re: Ventes aux enchères 2017
Oui Marie-Antoinette, nous attendons tous avec fébrilité de voir ce qu'il en est.
Surtout que nous soyons sûrs que ce sont bien des souvenirs de la famille royale, nous savons que la Reine et Louis XVI sont très à la mode depuis quelques années. Tant mieux mais pas trop.
Surtout que nous soyons sûrs que ce sont bien des souvenirs de la famille royale, nous savons que la Reine et Louis XVI sont très à la mode depuis quelques années. Tant mieux mais pas trop.
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Ventes aux enchères 2017
C'est vrai, chère Trianon, mais c'est malgré tout l'un de mes rêves.....Voir apparaître, si modestes soient-ils des souvenirs jusque là inconnus;
Il y a un destin des objets tout à fait surprenant, parfois = oubliés, égarés, non identifiés......
Il y a un destin des objets tout à fait surprenant, parfois = oubliés, égarés, non identifiés......
Invité- Invité
Re: Ventes aux enchères 2017
Comme je vous comprends Louise-Adelaïde. Curieusement, j'ai souvent du mal à me projeter dans les souvenirs de cette famille. C'est un tort je sais car il y a bien des pièces extraordinaires de beauté et d'émotion. Nous connaissons les goûts affûtés de la Reine Marie-Antoinette. Voir tous ces souvenirs, c'est juste un moment de plaisir et de curiosité. Alors, attendons ce plaisir.
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Ventes aux enchères 2017
Annoncée en début de ce sujet, la vente aux enchères "Souvenirs historiques" organisée par l'étude Coutau Bégarie aura donc lieu à Drouot-Paris ce 22 février prochain.
J'ai déjà inséré ici ou là dans nos rubriques quelques-uns des lots présentés.
J'ajoute ici ces quelques-autres...
Les descriptifs (extraits) sont ceux de la maison de vente.
CHEMISE DU ROI LOUIS XVI PORTÉE AUX TUILERIES
Travail français de la fin du XVIIIe siècle.
H.: 115 cm - Largeur aux épaules: 56 cm.
En taffetas de soie crème à col droit fermé par deux petits boutons brodés en rosace, froncée sous le col sur le devant et sur le dos et doublée, patte de col dans le dos; manches montées à plis plats aux épaules et froncées aux poignets, ganse étroite brodée de frises de feuillage au point de chaînette, boutonnières au point de bourdon.
Marque T sous couronne royale brodée au point de croix à l'intérieur du col pour le garde-robes des Tuileries.
Un certificat manuscrit rédigé sur parchemin, portant au bas du document les signatures autographes : «Regny» et «Ardisson», atteste l'authenticité de cette précieuse relique :
«le 19 octobre 1801, M. Jean Aimé Ange Regny à cette époque député par la chambre de commerce de Lyon auprès de Bonaparte, premier Consul, fit la connaissance chez M ... Bodin ... demeurant rue du Helder n° 7, de M. le lieutenant-colonel de gendarmerie Go...
Cet officier procura à M. Régny quelques chemises que l'infortuné roi Louis XVI y avait laissées et que le gouvernement français faisait vendre secrètement.
Ces chemises sont marquées d'une couronne royale et d'un T marque du château des Tuileries.
Ce fait se passa en présence de Me Regny née Piron et de Madame Bodin née Ardisson qui en atteste ici la vérité».
Ce document est retenu par deux cordelettes portant au dos les cachets en cire noir aux armes des deux personnes attestant ce certificat et porte un cachet à l'encre au nom de la ville de Lyon, texte en partie effacé et manques. Salissures, tâches mais bon état général.
Historique : Jean Aimé Ange Regny (Lyon 1772-1835 Vérone) joua un rôle important durant le siège de Lyon de 1793, comme capitaine des grenadiers dans le bataillon du Griffon qui combattit à Perrache. Le 19 janvier 1801 il épousa, à Lyon-Midi, Alexandrine-Claudine-Adélaïde Piron (1783-1850).
Membre du conservatoire des arts, membre, secrétaire puis président de la chambre de commerce de Lyon (1803), Napoléon fait de lui un conseiller municipal, puis un adjoint au maire en l'an XIII.
Commerçant prospère durant la période Napoléonienne, il devient, en 1807, trésorier de la ville de Lyon et ce jusqu'à la fin de l'Empire.
Il abandonne toute fonction politique après 1815 mais se signale dès lors par une profonde implication au service de l'Académie dont il intègre la section des sciences en 1818.
Référence : voir dans le catalogue de l'exposition «Marie-Antoinette» organisée au Japon, en 1996, une chemise similaire ornée d'une encolure à jabot ayant appartenu au roi Louis XVI, prêtée par le Musée Carnavalet et portant le n° d'inventaire: OM.3299, page 91 sous le n°125.
Voir également la chemise portée par le roi Louis XVI le matin du 21 janvier 1793, provenant de la collection de Jean-Baptiste Cléry, valet de chambre du souverain, transmise ensuite dans la collection Philippe Gille, qui fut vendue le 21 mai 2003, sous le n°186 dans la succession d'Alain Bancel (1927-2002).
A rapprocher également d'une chemise conservée au musée Galliera ayant appartenu à Louis Charles de France, duc de Normandie (1785 - 1795) Louis XVII (GAL 2003.64.1) de qualité comparable garnie de boutons similaires et portant une couronné brodée au point de croix comparable elle aussi à celle de notre chemise.
* Source et infos complémentaires : http://www.coutaubegarie.com/html/index.jsp?id=77855&lng=&npp=150
J'ai déjà inséré ici ou là dans nos rubriques quelques-uns des lots présentés.
J'ajoute ici ces quelques-autres...
Les descriptifs (extraits) sont ceux de la maison de vente.
CHEMISE DU ROI LOUIS XVI PORTÉE AUX TUILERIES
Travail français de la fin du XVIIIe siècle.
H.: 115 cm - Largeur aux épaules: 56 cm.
En taffetas de soie crème à col droit fermé par deux petits boutons brodés en rosace, froncée sous le col sur le devant et sur le dos et doublée, patte de col dans le dos; manches montées à plis plats aux épaules et froncées aux poignets, ganse étroite brodée de frises de feuillage au point de chaînette, boutonnières au point de bourdon.
Marque T sous couronne royale brodée au point de croix à l'intérieur du col pour le garde-robes des Tuileries.
Un certificat manuscrit rédigé sur parchemin, portant au bas du document les signatures autographes : «Regny» et «Ardisson», atteste l'authenticité de cette précieuse relique :
«le 19 octobre 1801, M. Jean Aimé Ange Regny à cette époque député par la chambre de commerce de Lyon auprès de Bonaparte, premier Consul, fit la connaissance chez M ... Bodin ... demeurant rue du Helder n° 7, de M. le lieutenant-colonel de gendarmerie Go...
Cet officier procura à M. Régny quelques chemises que l'infortuné roi Louis XVI y avait laissées et que le gouvernement français faisait vendre secrètement.
Ces chemises sont marquées d'une couronne royale et d'un T marque du château des Tuileries.
Ce fait se passa en présence de Me Regny née Piron et de Madame Bodin née Ardisson qui en atteste ici la vérité».
Ce document est retenu par deux cordelettes portant au dos les cachets en cire noir aux armes des deux personnes attestant ce certificat et porte un cachet à l'encre au nom de la ville de Lyon, texte en partie effacé et manques. Salissures, tâches mais bon état général.
Historique : Jean Aimé Ange Regny (Lyon 1772-1835 Vérone) joua un rôle important durant le siège de Lyon de 1793, comme capitaine des grenadiers dans le bataillon du Griffon qui combattit à Perrache. Le 19 janvier 1801 il épousa, à Lyon-Midi, Alexandrine-Claudine-Adélaïde Piron (1783-1850).
Membre du conservatoire des arts, membre, secrétaire puis président de la chambre de commerce de Lyon (1803), Napoléon fait de lui un conseiller municipal, puis un adjoint au maire en l'an XIII.
Commerçant prospère durant la période Napoléonienne, il devient, en 1807, trésorier de la ville de Lyon et ce jusqu'à la fin de l'Empire.
Il abandonne toute fonction politique après 1815 mais se signale dès lors par une profonde implication au service de l'Académie dont il intègre la section des sciences en 1818.
Référence : voir dans le catalogue de l'exposition «Marie-Antoinette» organisée au Japon, en 1996, une chemise similaire ornée d'une encolure à jabot ayant appartenu au roi Louis XVI, prêtée par le Musée Carnavalet et portant le n° d'inventaire: OM.3299, page 91 sous le n°125.
Voir également la chemise portée par le roi Louis XVI le matin du 21 janvier 1793, provenant de la collection de Jean-Baptiste Cléry, valet de chambre du souverain, transmise ensuite dans la collection Philippe Gille, qui fut vendue le 21 mai 2003, sous le n°186 dans la succession d'Alain Bancel (1927-2002).
A rapprocher également d'une chemise conservée au musée Galliera ayant appartenu à Louis Charles de France, duc de Normandie (1785 - 1795) Louis XVII (GAL 2003.64.1) de qualité comparable garnie de boutons similaires et portant une couronné brodée au point de croix comparable elle aussi à celle de notre chemise.
* Source et infos complémentaires : http://www.coutaubegarie.com/html/index.jsp?id=77855&lng=&npp=150
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Ventes aux enchères 2017
LOUIS XVI
Travail français de la fin du XVIIIe siècle.
H.: 7 cm - Diam.: 9 cm.
Aumônière ou bourse à jeux en sablé de perles polychromes sur fond ivoire, à décor des grandes armes de France sous couronne royale entouré de branches de laurier et de la plaque de l'ordre du Saint-Esprit ; alterné du chiffre entrelacé du roi Louis XVI sous couronne royale sur fond d'un semi de fleurs de lys.
Intérieur en soie couleur ivoire.
La partie haute est retenue par des cordelettes de serrage dont les extrémités forment des pompons à décor de fleurs de lys en sablé de perles de couleur or et de couleur bleue.
Historique : ces bourses étaient destinées à recueillir les précieux jetons d'or, d'argent, de nacre ou d'écaille employés dans les jeux de hasard.
Il était d'usage que le Roi en offre à ses amis à certaines occasions comme le 1er janvier.
* Source et infos complémentaires : http://www.coutaubegarie.com/html/index.jsp?id=77855&lng=&npp=150
Travail français de la fin du XVIIIe siècle.
H.: 7 cm - Diam.: 9 cm.
Aumônière ou bourse à jeux en sablé de perles polychromes sur fond ivoire, à décor des grandes armes de France sous couronne royale entouré de branches de laurier et de la plaque de l'ordre du Saint-Esprit ; alterné du chiffre entrelacé du roi Louis XVI sous couronne royale sur fond d'un semi de fleurs de lys.
Intérieur en soie couleur ivoire.
La partie haute est retenue par des cordelettes de serrage dont les extrémités forment des pompons à décor de fleurs de lys en sablé de perles de couleur or et de couleur bleue.
Historique : ces bourses étaient destinées à recueillir les précieux jetons d'or, d'argent, de nacre ou d'écaille employés dans les jeux de hasard.
Il était d'usage que le Roi en offre à ses amis à certaines occasions comme le 1er janvier.
* Source et infos complémentaires : http://www.coutaubegarie.com/html/index.jsp?id=77855&lng=&npp=150
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Ventes aux enchères 2017
La nuit, la neige a écrit:
Historique : ces bourses étaient destinées à recueillir les précieux jetons d'or, d'argent, de nacre ou d'écaille employés dans les jeux de hasard.
Il était d'usage que le Roi en offre à ses amis à certaines occasions comme le 1er janvier.
J'aime beaucoup ces petites bourses !
Nous en voyons, disposées sur une table de jeu, à l'exposition " Fêtes et divertissements à la Cour "
Elles me rappellent les petits Cannelés bordelais !
... :
_________________
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
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