Ventes aux enchères 2017

La nuit, la neige a écrit:
Tu m'étonnes ! Moi aussi j'aime quelques-unes de ces oeuvres.
Elle avait bon goût, Mme Djahanguir Riahi, et certainement un petit peu d'argent de poche...

Oui, c'est probable !
Elle ne dépare pas au milieu de ces objets, cette très jolie dame !

Ces profils pour rappeler la présentation de Mai dans ce sujet

On trouve facilement ce genre de miniatures, sur ivoire, sur cuivre , sur papier etc....
Dans l'offre de mai, les profils étaient sur papier, donc pas grande valeur, seulement le cadre était original et de qualité, personnellement j'en possède plusieurs en toutes matières..

MARIE ANTOINETTE

Ce sera la troisième fois, en quelques mois seulement, que ce tableau est présenté en vente aux enchères...

Décidément non ? Marie-Antoinette, vue en style Empire, n'attire personne ?  
L'estimation n'est pourtant pas bien méchante.

Le 14 octobre 2017, à Saint-Raphaël, vente organisée par l'étude Var Enchères-Arnaud Yvos :

Louis-Marie Sicardi (1743-1825)
"Portrait de Marie-Antoinette d'Autriche, 1819"
Huile sur toile signée et datée en bas à gauche, annotation au dos.
55,5 X 46,5 cm. Expert Cabinet Turquin Paris (Restaurations).
Estimations : 600 - 800 €



Nous avions déjà présenté cette peinture dans ce sujet-ci, où nous présentions quelques autres créations de cet artiste, sans doute bien plus doué pour les sujets en miniature, il faut bien le dire...

C'est ici : Marie-Antoinette par Louis-Marie Sicard, dit Sicardi ou Sicardy

La Nuit, le tableau ne trouve pas vendeur, cela n'est guère étonnant. On n'y retrouve rien de la Reine. C'est déjà arrivé, mais en plus, le tableau n'a aucun charme, aucune finesse. Je suis malgré tout très étonnée car 600-800 €, les estimations sont infimes. On a trouvé acheteur pour bien pire et surtout plus cher !!!!

Parmi les ventes aux enchères en 2017, voici qui semble exceptionnel =

Ce n'est en effet que la deuxième fois que le diamant rose " le Grand Mazarin" est proposé aux enchères depuis la célèbre vente des Bijoux de la Couronne en 1887. ( En 1870, au moment de la chute du Second Empire, l'impératrice Eugénie a suivi son mari Napoléon III en exil en Angleterre, abandonnant à Paris l'essentiel de sa collection de bijoux.
Dix-sept ans après, en 1887, le gouvernement français de l'époque a vendu des objets appartenant à la Couronne de France aux enchères, dont des joyaux.)

Donc,  Un diamant ayant appartenu à la royauté française aux enchères à Genève

Un diamant rose de 19,07 carats ayant appartenu à la royauté française, "Le Grand Mazarin", sera vendu lors de la traditionnelle vente de novembre de haute-joaillerie à Genève, a indiqué mercredi Christie's.

"  "Le Grand Mazarin, légendaire diamant rose de 19 carats, est un témoin unique de l'Histoire de France. Au cours de ses 250 ans au sein du Trésor français, il a illuminé les joyaux de 4 rois, 4 reines, 2 empereurs et 2 impératrices, à commencer par le Roi Soleil, Louis XIV", a expliqué le président de Christie's pour l'Europe et l'Asie, François Curiel, dans un communiqué.
Il a été répertorié pour la première fois parmi les biens du Cardinal Mazarin, cardinal italien, diplomate et politicien, qui dirigea la France en sa qualité de Premier ministre sous les règnes de Louis XIII et Louis XIV, indique la célèbre maison d'enchères.
A sa mort en 1661, le Cardinal transmit le diamant au roi Louis XIV avec d'autres célèbres diamants Mazarin.
Le diamant rose est ensuite resté pendant 225 ans au sein des bijoux de la couronne, passant notamment entre les mains de l'empereur Napoléon, de Louis XVIII, de Napoléon III et de l'impératrice Eugénie.
Il a ensuite été mis aux enchères et a appartenu au célèbre joaillier français Frédéric Boucheron, puis au Baron von Derwies. Il appartient actuellement à un collectionneur privé, dont le nom n'est pas révélé.
La pierre, qui provient des mines de Golconde situées dans le sud de l'Inde, sera mis en vente le 14 novembre à Genève. Son prix devrait osciller entre 6 et 9 millions de dollars (5,1 à 7,7 millions d'euros), selon les prévisions de Christie's.
"Présent sur les couronnes de presque tous les rois et empereurs de France depuis Louis XV, Le Grand Mazarin est incontestablement Le Diamant de la Couronne des joyaux royaux français", a affirmé le directeur International du département Joaillerie chez Christie's, Rahul Kadakia.
"C'est un immense honneur de la présenter sur le marché depuis sa première apparition aux enchères il y a 130 ans", a-t-il relevé.      





[ Source Le Point et Le Figaro ]

Le catalogue de la vente d'objets historiques chez COUTEAU BEGARIE est sur INTERNET - j'ai déjà repéré quelques objets m'intéressant - exemple un buste de Madame DE LAMBALLE en biscuit, je l'ai déjà en terre cuite mais dans un autre modèle, un portrait de la reine original, des cheveux de la duchesse d'angoulème à faire expertiser....
ces lots ont un prix de départ dans mes modestes moyens, car d'autres sont hors de prix pour ma modeste bourse, juste à rêver.

MARIE ANTOINETTE

Louise-Adélaïde a écrit:Parmi les ventes aux enchères en 2017, voici qui semble exceptionnel.
Ce n'est en effet que la deuxième fois que le diamant rose " le Grand Mazarin" est proposé aux enchères depuis la célèbre vente des Bijoux de la Couronne en 1887.

Merci...En effet, c'est exceptionnel !

Je ne retrouve plus pour l'instant notre sujet sur les "Joyaux de la couronne de France" , mais je propose toutefois cette image de répliques des pierres les plus emblématiques.
Il me semble qu'il s'agit du diamant à la droite du Sancy  



Notre sujet ici, https://marie-antoinette.forumactif.org/t2771-le-diamant-bleu-de-marie-antoinette

J'ajoute quelques informations et images complémentaires trouvées sur le site de Christie's (en anglais, désolé) :

Diamond in the crown: Le Grand Mazarin



Le Grand Mazarin, an historic coloured diamond. The old mine brilliant-cut diamond, weighing approximately 19.07 carats.

Toward the end of his life, Mazarin assembled a collection of 18 exceptional gems. Purchased from the royal families of Europe or sourced from the jeweller Lescot, they were the most beautiful jewels on the Continent.
Of the 18, eight were ‘square cut’ diamonds; the largest of these was known as the Grand Mazarin.

These stones became part of the French crown jewels and would remain the favourites of the French royal family for more than 200 years, having first passed from Mazarin to King Louis XIV — The Sun King — in 1661, when the French ruler was only 23 years old.

Louis’ wife, Maria Theresa of Austria, is likely to have been the first person to wear the Grand Mazarin. After Maria Theresa’s death, Louis XIV added the Grand Mazarin to his chain of diamonds, set in descending size order, on which it remained for many years.

In 1792, the French Revolution had been underway for three years.
Severely weakened, King Louis XVI was forced to hand over all the property of the French crown, now stored in the Garde-Meuble, or royal treasury.
The publication in 1791 of a complete inventory of the French crown jewels convinced a group of around 30 men to pull off the crime of the century.

After breaking into the Garde-Meuble — a building that can still be seen on the Place de la Concorde 
in Paris — the robbers pried open the cabinets and seized all of the French crown jewels. The outrage and subsequent investigation were headline news in every French newspaper. Together with all the finest diamonds in France, the Grand Mazarin had simply disappeared.

Ill prepared from the start, most of the thieves were arrested and sentenced to death.
One of them begged to be spared the scaffold in return for surrendering his portion of the spoils, soon returning a bag containing a number of diamonds, including the Grand Mazarin, to the authorities.
It was a lucky break — fortunately, the 1791 inventory had provided crucial information for identifying and recovering the stone.
Other stones were never found.

The fall of the monarchy called the fate of the crown jewels into question, but the rise of Emperor Napoleon brought a new fashion for celebrating the splendours of the past.

In 1810, the Emperor commanded jeweller François-Regnault Nitot to create a magnificent set of diamond jewellery for his wife Marie-Louise.
It included a crown, a diadem, a necklace, a comb, a pair of three-drop earrings, bracelets, a belt, 10 dress jewels and eight rows of gold collets. The diadem was set with the most beautiful of the crown diamonds, the Grand Mazarin among them.

But the Emperor’s reign was short : on the return of King Louis XVIII to Paris, the stone was removed and returned to the crown.

The plan to sell the French crown jewels was put in motion not long after their appearance, in 1884, in an exhibition at the Louvre.


The French crown jewels were exhibited in the Musée du Louvre in 1884. Above, a page from the exhibition catalogue.
Photo : Bibliothèque Nationale de France

Despite heated opposition, an auction was held in May 1887.


A page from the 1887 French Crown Jewels auction catalogue.
Photo by Berthaud. Bibliothèque Nationale de France

The Grand Mazarin was purchased by Frédéric Boucheron, one of the favoured jewellers of France’s great families.


Invoice in the name of Boucheron for the Grand Mazarin diamond, lot 46 of the 1887 auction of the French crown jewels
Photo : Boucheron archives


* Source et infos complémentaires : http://www.christies.com/features/Le-Grand-Mazarin-Diamond-in-the-Crown-8625-3.aspx?pid=en_homepage_row1_slot2_1

Ces diamants sont sublimes à en perdre la tête... 
Je n'ai qu'un souhait : que le Grand Mazarin rejoigne les collections de la galerie d'Apollon au Louvre ; c'est sa place légitime et naturelle, la France, le Louvre.
Mais les restrictions budgétaires de l'Etat Français permettront-elles son acquisition, au risque de le voir, le cœur navré, partir pour complaire au caprice d'un milliardaire russe, américain ou d'un potentat oriental ? 

Dominique Poulin a écrit:
Mais les restrictions budgétaires de l'Etat Français permettront-elles son acquisition, au risque de le voir, le cœur navré, partir pour complaire au caprice d'un milliardaire russe, américain ou d'un potentat oriental

Le Louvre n'a pas forcément besoin de l'Etat français, les subventions publiques ne participent qu'à une partie de son budget.
Car enfin, et je l'avais dit à l'occasion de la vente aux enchères du diamant le "Beau Sancy" (qui avait appartenu à Marie de Médicis), un geste de l'Etat aurait été mal perçu par l'opinion publique.
A mon avis, à juste titre.

Cependant le Louvre peut notamment faire appel au mécénat, dont nous avons vu récemment le succès avec l'acquisition de la table de Teschen (12,5 millions d'euros, tout de même !).

Je suis d’accord avec toi LNLN, l’achat du Beau Sancy, fugace possession des Diamants de la Couronne, n’était pas justifié.

Hors ici on sait qu’il a appartenu au patrimoine national jusqu’en 1887. L’achat simposerait d’autant plus que la couronne de Louis XV exposée au Louvre avec ses fac-simile le montre en place avant retaille :




Cliché personnel

Dominique Poulin a écrit:
Mais les restrictions budgétaires de l'Etat Français permettront-elles son acquisition, au risque de le voir, le cœur navré, partir pour complaire au caprice d'un milliardaire russe, américain ou d'un potentat oriental ? 

Enin, il est déjà parti, il sera vendu à Genève.

Quand a lieu la vente ?

Marie -Antoinette je viens de consulter le catalogue de vente de l'exposition COUTEAU BEGARIE. Il y a des choses fort interessantes. j'espère pouvoir y aller.

C'est ce qui s'appelle une "vente fleuve" !
Il y en a pour tous les goûts, toutes les bourses, toutes les périodes et tous les pays.
Il faut un bon quart d'heure pour tout consulter.

Nous aurons l'occasion d'isoler ici ou là quelques pièces intéressantes...

la vente aura lieu le 7 NOVEMBRE 2017 à DROUOT salle 4, pour les souvenirs historiques et le 8 novembre pour les souvenirs russes.

ensemble de souvenirs historiques provenant du prince SIXTE DE BOURBON PARME (1886/1934)
sur LOUIS XVI, les BOURBON et le COMTE DE CHAMBORD

Masque mortuaire de NAPOLEON IER ayant appartenu à JEAN ABRAM NOVERRAZ '1790/1849)
valet de chambre de l'empereur à SAINT HELENE

objets de vitrine d'argenterie et de documents historiques de la Reine VICTORIA EUGENIE
D'ESPAGNE(1867/1969) conservés par son fils le prince JAIME DE BOURBON, Duc d'ANJOU
(1908/1975)

archives du prince YOUSSOUPOFF (1887:1967) et de son épouse la princesse IRINA DE RUSSIE
(1895/1970)

Je vous laisse apprécier le lot 116.

Pour moi ce sera le 157.

Little pau pain sec et à l'eau...

Il y a plein de lots qui m’intéressent mais comme toi Little Pau, les dernières fêtes des plantes ont beaucoup assécher mes réserves d'eau courante. Tant pis pour les cheveux, mais j'ai des hortensias à foison et plein de nouveauté dans ce domaine

Comment ? Et personne ici pour le Grand Mazarin ??
C'est dommage...

non non....j'en ai assez des diamants....

Moi aussi, je préfère le strass; ça me stresse moins ! 

Oh, LNLN, un diamant ROSE ??????? C'est d'un KITSCH..........

Quel mauvais goût ! c'est immettable, voyons, avec quoi voulez vous l'assortir ??????

J'ai déjà beaucoup de mal avec les rubis ( ce rouge si agressif) et les émeraudes ( ce vert IMPOSSIBLE !!!) alors du ROSE ????

Si "on" ne peut pas s'en défaire offrez le à Emmaüs.........

Très belle vente hier chez Coutau Bégarie, beaucoup de lots ont été adjugés à "bon prix".

Un seul exemple : le fauteuil du Dauphin, estimé 3000 / 5000 EUR est parti pour 42 000 EUR (hors frais).



Les couteaux de Louis XVI ont également largement dépassé leur estimation initiale (plus de 10 000 EUR hors frais de mémoire).

J'imagine que les prix ont flambés. le Mazarin a vu rouge vraisemblablement.

j'ai acquis, hier à la vente COUTEAU BEGARIE, les deux lots souhaités

le 117 une superbe miniature de la Reine
le 3O9 un cadre en bronze aux initiales de l'Impératrice EUGENIE ( je n'avais rien d'Elle)

avec les frais je n'ai pas couvert le budget que je m'étais fixé - donc tout est bien pour ce mois de novembre, mais plus d'achats !!!!

MARIE ANTOINETTE

BRAVO !!!