L'habitat parisien au XVIIIe siècle : les maisons sur les ponts de Paris
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Comtesse Diane- Messages : 7398
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: L'habitat parisien au XVIIIe siècle : les maisons sur les ponts de Paris
Il me semble que c'est sur ce pont que Jean-Baptiste Grenouille se rend chez le parfumeur interprété par Dustin Hoffman dans le film Le Parfum ...
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: L'habitat parisien au XVIIIe siècle : les maisons sur les ponts de Paris
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Mme de Sabran- Messages : 55305
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: L'habitat parisien au XVIIIe siècle : les maisons sur les ponts de Paris
Un film glauque, horrible !
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Comtesse Diane- Messages : 7398
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: L'habitat parisien au XVIIIe siècle : les maisons sur les ponts de Paris
Ouaip ! comme l'image ci-dessus .
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Mme de Sabran- Messages : 55305
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: L'habitat parisien au XVIIIe siècle : les maisons sur les ponts de Paris
Le roman de Süskind comportait des descriptions de fragrances si merveilleuses que j'en avais les sens tout renversés... Les couleurs du film n'ont pas su remplacer ces beaux mots... Mais tout horrible qu'il est, il est d'une indéniable esthétique tout de même !
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: L'habitat parisien au XVIIIe siècle : les maisons sur les ponts de Paris
La reconstitution du décor, dans le film, est absolument remarquable puisque l'on retrouve très exactement, comme sur la gravure postée ci-dessus par la Comtesse, l'espèce de cabanon sur pilotis, sans fenêtres, avec cet escalier en rampe contre la muraille dans laquelle on voit très bien l'arche par laquelle vient de surgir le bonhomme.
Chapeau au réalisateur ! :\\\\\\\\:
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Mme de Sabran- Messages : 55305
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: L'habitat parisien au XVIIIe siècle : les maisons sur les ponts de Paris
l'espèce de cabanon sur pilotis, sans fenêtres, avec cet escalier en rampe contre la muraille
Cette petite construction était une pompe à feu .
Le règne de Louis XV fut le règne de la frivolité par excellence : tout était prétexte à fêtes, à la cour comme à la ville. Mais le peuple avait aussi les siennes, qui n'étaient pas les moins intéressantes. Au nombre de ces dernières figuraient des Jeux nautiques sur la Seine, qui étaient de tradition. Ils étaient donnés par la corporation des bateliers. La gravure représentant une joûte sur l'eau a été fait d'après un tableau de Raguenet, peintre de l'époque, tableau qui appartient actuellement au musée Carnavalet. Cette joûte, qui eut lieu en 1751, excita une vive curiosité. Elle fut donnée près de la pompe à feu, bâtie sur pilotis, qui touchait au pont Notre-Dame, alors chargé de maisons à droite et à gauche. A l'extrémité de chaque bateau se tient debout un homme ayant à la main une lance en bois, terminée par un tampon et avec laquelle il cherche à jeter à l'eau les jouteurs concurrents ; on aperçoit même une femme au nombre des lutteurs. Un gobelet ou un couvert d'argent était le prix décerné au combattant qui restait debout le dernier.
http://fernandbournon.free.fr/paris/livre-1-chapitre-11.php
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Mme de Sabran- Messages : 55305
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: L'habitat parisien au XVIIIe siècle : les maisons sur les ponts de Paris
Pont de Rohan; à Landerneau (Brest).
pilayrou- Messages : 672
Date d'inscription : 06/03/2014
Age : 63
Localisation : Guilers (Brest)
Re: L'habitat parisien au XVIIIe siècle : les maisons sur les ponts de Paris
Qu'est-ce qu'il a encore cet ordinateur ? Cela fait plusieurs fois que je ne vois qu'un rectangle noir et rien d'autre......
Je trouve fort sympathique ces jeux sur la Seine, Eléonore. C'est vrai que les beaux jours arrivant, la ville pourrait organiser (à part la "plage") des distractions festives. C'est facile à dire, mais aujourd'hui est-ce possible ?
Je trouve fort sympathique ces jeux sur la Seine, Eléonore. C'est vrai que les beaux jours arrivant, la ville pourrait organiser (à part la "plage") des distractions festives. C'est facile à dire, mais aujourd'hui est-ce possible ?
Trianon- Messages : 3306
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: L'habitat parisien au XVIIIe siècle : les maisons sur les ponts de Paris
Je découvre ce pont de Rohan à Landerneau, merci.
Très pittoresque, en effet.
Très pittoresque, en effet.
La nuit, la neige- Messages : 18058
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: L'habitat parisien au XVIIIe siècle : les maisons sur les ponts de Paris
Il emploie "comble " au singulier .Mme de Sabran a écrit:Passionnante vidéo, ne pas la manquer surtout !!! :n,,;::::!!!:
J'ai trouvé particulièrement intéressants les commentaires sur les murs en pierres ou pans de bois . Je suis contente de connaître maintenant le terme " brisis " .
..
Re: L'habitat parisien au XVIIIe siècle : les maisons sur les ponts de Paris
CLIOXVIII a écrit:
Il emploie "comble " au singulier .
Tiens donc, comme à Cognacq-Jay ! ... le ou la ???
Ce doit être une forme ancienne ?
Pour combles, je connais aussi galetas ( au pluriel ).
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Mme de Sabran- Messages : 55305
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: L'habitat parisien au XVIIIe siècle : les maisons sur les ponts de Paris
Masculin.
A.− Ce qui est au sommet d'une construction.
1. ARCHIT., gén. au plur. Assemblage de pièces de bois ou de fer situé au-dessus d'un édifice pour supporter la couverture. Combles à surfaces planes : combles simples, brisés, pyramidaux; combles à surfaces courbes : combles cylindriques, coniques ou sphériques; combles à un, deux pans; combles à la Mansart.
2. P. ext., usuel
a) Le comble ou plus fréquemment les combles. Partie du bâtiment située sous le toit. Aménager les combles en appartements; loger dans/sous les combles; chambre, mansarde située dans/sous les combles :
1. Les ateliers occupaient les combles, une suite de salles basses et mansardées, éclairées de larges baies taillées dans le zinc, ... Zola, Au Bonheur des dames,1883, p. 716.
b) Sommet, toit d'un bâtiment. Comble dont la charpente avançait d'un mètre sur le pignon (Zola, Le Rêve, 1888, p. 10); le comble en ardoise de l'un des palais de la place des Vosges (Estaunié, L'Ascension de M. Baslèvre,1919, p. 4).
− P. métaph. :
2. Elle était montée haut cependant, (...) mais les ambitieux, des combles les plus désirés, même les plus inespérés, une fois atteints, se font aussitôt des degrés, pour arriver à davantage. Bourges, Le Crépuscule des dieux,1884, p. 205.
A.− Ce qui est au sommet d'une construction.
1. ARCHIT., gén. au plur. Assemblage de pièces de bois ou de fer situé au-dessus d'un édifice pour supporter la couverture. Combles à surfaces planes : combles simples, brisés, pyramidaux; combles à surfaces courbes : combles cylindriques, coniques ou sphériques; combles à un, deux pans; combles à la Mansart.
2. P. ext., usuel
a) Le comble ou plus fréquemment les combles. Partie du bâtiment située sous le toit. Aménager les combles en appartements; loger dans/sous les combles; chambre, mansarde située dans/sous les combles :
1. Les ateliers occupaient les combles, une suite de salles basses et mansardées, éclairées de larges baies taillées dans le zinc, ... Zola, Au Bonheur des dames,1883, p. 716.
b) Sommet, toit d'un bâtiment. Comble dont la charpente avançait d'un mètre sur le pignon (Zola, Le Rêve, 1888, p. 10); le comble en ardoise de l'un des palais de la place des Vosges (Estaunié, L'Ascension de M. Baslèvre,1919, p. 4).
− P. métaph. :
2. Elle était montée haut cependant, (...) mais les ambitieux, des combles les plus désirés, même les plus inespérés, une fois atteints, se font aussitôt des degrés, pour arriver à davantage. Bourges, Le Crépuscule des dieux,1884, p. 205.
Re: L'habitat parisien au XVIIIe siècle : les maisons sur les ponts de Paris
Galetas : Littéraire
Logement très pauvre, sordide. Misérable logis au confort des plus précaires est directement situé sous les toits ou sous les combles s'apparente à une chambre de bonne éclairée par des lucarnes.
Logement très pauvre, sordide. Misérable logis au confort des plus précaires est directement situé sous les toits ou sous les combles s'apparente à une chambre de bonne éclairée par des lucarnes.
Re: L'habitat parisien au XVIIIe siècle : les maisons sur les ponts de Paris
Merci, ma chère Clio !
Chez nous en Ardèche, nous appelons le dessous de toit " les galetas " .
HORS SUJET ( ) :
Il y a aussi l'adjectif comble : la salle est comble .
Et puis, comble au sens figuré :
la petite locution intempestive : c'est un comble ! ... ou c'est le comble !
Signifie :
Ce n'est pas croyable !
Ou bien
Il ne manquait plus que ça !
La mesure est pleine.
Ou encore
C'est le comble de ... signifie : c'est le summum de ...
"Le comble de l'orgueil, c'est de se mépriser soi-même."
( Gustave Flaubert )
Et l'expression de fond en comble :
"La métaphysique est de fond en comble platonique."
( Martin Heidegger )
Sans compter les verbe combler et adjectif comblé .
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Mme de Sabran- Messages : 55305
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: L'habitat parisien au XVIIIe siècle : les maisons sur les ponts de Paris
CLIOXVIII a écrit:Galetas : Littéraire
Logement très pauvre, sordide. Misérable logis au confort des plus précaires est directement situé sous les toits ou sous les combles s'apparente à une chambre de bonne éclairée par des lucarnes.
... comme la mansarde, la sous-pente .
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Mme de Sabran- Messages : 55305
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: L'habitat parisien au XVIIIe siècle : les maisons sur les ponts de Paris
L'un de vous a-t-il lu d'ouvrage de Youri Carbonnier ?
Très tentée de le mettre sur ma liste au Père Noël....
Très tentée de le mettre sur ma liste au Père Noël....
Re: L'habitat parisien au XVIIIe siècle : les maisons sur les ponts de Paris
Non, je ne l'ai pas lu...
J'espère que tu as été trèèèèèès sage, cette année, car le père Noël aura sans doute un peu de mal à trouver ce livre à petit prix.
Edité en 2006, il est aujourd'hui épuisé (dans le circuit des librairies "classiques").
Maisons parisiennes des Lumières
Youri Carbonnier
Presses Univerisité Paris Sorbonne (2006)
512 pages et 178 illustrations en noir et blanc
Présentation :
Sale, étroit, sombre et inquiétant, grouillant d’une agitation qui semble sans fin, ainsi apparaît, sous la plume des étrangers ou des provinciaux, le cœur de Paris où couve la Révolution.
À partir d’archives loquaces et parfois indiscrètes, ce livre invite le lecteur à déambuler dans les rues du vieux Paris, le regard levé sur les façades.
Franchissant la porte des maisons, on découvre le monde affairé des boutiques ou, au-delà d’un obscur corridor, une cour discrète entourée d’édifices à colombages.
Un escalier escarpé y incite à déambuler jusque dans les étages, à la découverte de pièces exiguës, souvent enfumées, parfois décorées avec un raffinement inattendu, ou à se courber pour descendre dans des caves profondes et voûtées.
Au fil des pages se révèle ainsi l’univers quotidien des Parisiens, loin des hôtels particuliers qui s’épanouissent alors dans le faubourg Saint-Honoré et la Chaussée d’Antin.
C’est ce décor pittoresque mais oublié, en grande partie balayé par les travaux d’Haussmann, que cet ouvrage tente de faire revivre.
J'espère que tu as été trèèèèèès sage, cette année, car le père Noël aura sans doute un peu de mal à trouver ce livre à petit prix.
Edité en 2006, il est aujourd'hui épuisé (dans le circuit des librairies "classiques").
Maisons parisiennes des Lumières
Youri Carbonnier
Presses Univerisité Paris Sorbonne (2006)
512 pages et 178 illustrations en noir et blanc
Présentation :
Sale, étroit, sombre et inquiétant, grouillant d’une agitation qui semble sans fin, ainsi apparaît, sous la plume des étrangers ou des provinciaux, le cœur de Paris où couve la Révolution.
À partir d’archives loquaces et parfois indiscrètes, ce livre invite le lecteur à déambuler dans les rues du vieux Paris, le regard levé sur les façades.
Franchissant la porte des maisons, on découvre le monde affairé des boutiques ou, au-delà d’un obscur corridor, une cour discrète entourée d’édifices à colombages.
Un escalier escarpé y incite à déambuler jusque dans les étages, à la découverte de pièces exiguës, souvent enfumées, parfois décorées avec un raffinement inattendu, ou à se courber pour descendre dans des caves profondes et voûtées.
Au fil des pages se révèle ainsi l’univers quotidien des Parisiens, loin des hôtels particuliers qui s’épanouissent alors dans le faubourg Saint-Honoré et la Chaussée d’Antin.
C’est ce décor pittoresque mais oublié, en grande partie balayé par les travaux d’Haussmann, que cet ouvrage tente de faire revivre.
La nuit, la neige- Messages : 18058
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: L'habitat parisien au XVIIIe siècle : les maisons sur les ponts de Paris
Après avoir lu "les Mystères de Paris" d'Eugène Sue, on peut aussi se faire une idée des habitations de la capitale à cette époque. On peut remercier le baron Haussmann d'avoir fait un grand ravalement qui a embellit Paris et qui fait notre fièrté.
Il y a un pays (Slovénie ou Slovaquie ?) qui a mis en place une politique écologique intense, avec la prise de conscience et la participation de sa population. Voilà un bel exemple pour encore améliorer le quotidien des citoyens. Ah, si nos politiques avaient suivi ce reportage aux infos de France 2, il y a 2/3 mois.
Il y a un pays (Slovénie ou Slovaquie ?) qui a mis en place une politique écologique intense, avec la prise de conscience et la participation de sa population. Voilà un bel exemple pour encore améliorer le quotidien des citoyens. Ah, si nos politiques avaient suivi ce reportage aux infos de France 2, il y a 2/3 mois.
Trianon- Messages : 3306
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: L'habitat parisien au XVIIIe siècle : les maisons sur les ponts de Paris
Ainsi donc devons-nous imaginer les ponts de Paris couverts de petites boutiques et échoppes .
Un jour Voltaire traverse le Pont-Neuf.
Il lit sur la porte d'un instituteur :
Monsieur Dupont apprend le français.
Il s'arrête net et écrit en dessous de l'enseigne :
Il fait bien, car il ne le sait pas .
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Mme de Sabran- Messages : 55305
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: L'habitat parisien au XVIIIe siècle : les maisons sur les ponts de Paris
J'avoue être complètement paumé avec ce dessin...
Hubert Robert
La Bièvre
1768
Huile sur toile, Collection particulière
Robert aimait peindre avec un certain réalisme la vie urbaine. La scène de genre est alors située dans une vaste architecture qui est le propos principal du peintre. La Bièvre est une rivière qui prend sa source à Guyancourt (Yvelines) à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Paris.
Au 18e siècle, elle se jetait dans la Seine à Paris mais a été recouverte depuis 1912.
Sur ses berges s'étaient développées de nombreuses activités : teintureries, distilleries, brasseries, tanneries, moulins à farine, blanchisseries et une fabrique de savon. Le quartier qui entourait la rivière était l'un des plus pauvres de Paris.
* Source image et texte : Rivage de Bohème
J'ai tout d'abord pensé à une illustration du Pont Marie avant la démolition de ses maisons, mais cela ne correspond pas au cours de la Bièvre (affluent de la Seine, entièrement recouvert depuis le début du XXe siècle) qui était situé rive gauche, à travers les 13eme et 5eme arrondissement actuels.
Le Pont Saint-Michel me semble également trop éloigné de l'embouchure "principale" de cette "rivière des Gobelins", située apparemment vers le Pont d'Austerlitz actuel :
Carte du cours de la Riviere de Bievre dans Paris
Histoire de la Société royale de médecine année 1776-1789
Image : Wellcome Collection
Voir aussi ici ce : Plan de Paris en 1797 (vous pouvez utiliser un outil pour zoomer).
Bref, je ne parviens pas à situer et comprendre cette illustration d'Hubert Robert...
Hubert Robert
La Bièvre
1768
Huile sur toile, Collection particulière
Robert aimait peindre avec un certain réalisme la vie urbaine. La scène de genre est alors située dans une vaste architecture qui est le propos principal du peintre. La Bièvre est une rivière qui prend sa source à Guyancourt (Yvelines) à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Paris.
Au 18e siècle, elle se jetait dans la Seine à Paris mais a été recouverte depuis 1912.
Sur ses berges s'étaient développées de nombreuses activités : teintureries, distilleries, brasseries, tanneries, moulins à farine, blanchisseries et une fabrique de savon. Le quartier qui entourait la rivière était l'un des plus pauvres de Paris.
* Source image et texte : Rivage de Bohème
J'ai tout d'abord pensé à une illustration du Pont Marie avant la démolition de ses maisons, mais cela ne correspond pas au cours de la Bièvre (affluent de la Seine, entièrement recouvert depuis le début du XXe siècle) qui était situé rive gauche, à travers les 13eme et 5eme arrondissement actuels.
Le Pont Saint-Michel me semble également trop éloigné de l'embouchure "principale" de cette "rivière des Gobelins", située apparemment vers le Pont d'Austerlitz actuel :
Carte du cours de la Riviere de Bievre dans Paris
Histoire de la Société royale de médecine année 1776-1789
Image : Wellcome Collection
Voir aussi ici ce : Plan de Paris en 1797 (vous pouvez utiliser un outil pour zoomer).
Bref, je ne parviens pas à situer et comprendre cette illustration d'Hubert Robert...
La nuit, la neige- Messages : 18058
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: L'habitat parisien au XVIIIe siècle : les maisons sur les ponts de Paris
La Bièvre est, ce me semble, devenue une rivière souterraine au 19e, et coule maintenant sous l’avenune des Gobelins. Ce pont n’existe donc plus ...
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 32
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