Lits du XVIIIe siècle

Quelques renseignements sur l'outil de travail d'une horizontale, Valtesse de la Bigne

Ce lit a été réalisé pour Valtesse de la Bigne, l’une des courtisanes les plus en vue à Paris à la fin du XIXe siècle. Séduisante et intelligente, cette « lionne » fait fortune. Elle se fait offrir un hôtel particulier, boulevard Malesherbes, par le prince de Sagan où elle organise des fêtes brillantes, laissant à ses amis le privilège de voir sa chambre. C’est ainsi que Zola, séduit, s’en inspire pour décrire la chambre de Nana, l’héroïne de son roman le plus scandaleux.

Le décor de la chambre est confié à Édouard Lièvre qui vient d’achever l’aménagement de la chambre du peintre Édouard Detaille, ami intime de Valtesse. Il propose un lit dit « de parade », traditionnellement conçu pour recevoir dans sa chambre, selon le rituel instauré par Louis XIV à Versailles ; ce type de lit est généralement en bois doré, rehaussé par une estrade et séparé du reste de la chambre par une balustrade.

Pour Valtesse, Lièvre donne un tout autre sens à la balustrade : fixée sur le pourtour du lit et ornée de deux cassolettes enflammées, elle délimite le territoire licencieux des amants. Au chevet, il place deux petits amours potelés pour soutenir un blason portant la lettre V couronné.

Des masques de faunes grimaçants, que Valtesse appelait « le petit dieu malin », veillent avec un sourire sardonique au sommet du baldaquin et leurs profils se retrouvent au chevet de part et d’autre du blason.

L'idée de recevoir dans la chambre n'est nullement une invention de Louis XIV.

Ce lit est très impressionnant par ses dimensions, quoique présenté dans un coin du musées des AD.

La balustrade ? ... utile aussi pour ne pas tomber du lit pendant les galipettes .

Evoqué initialement dans notre sujet Vente aux enchères 2019, je poste à nouveau ici des images de ce meuble...génial !!  

Gouverneur Morris a écrit:Mon meuble préféré de Haupt est sa commode convertible livrée pour Gustave III :

Elle avait été présentée au Grand Palais à l'occasion de l'exposition Le Soleil et l'Etoile du Nord en 1994

Georg Haupt - extra bed disguised as a dresser
Image : sueciaantiqua / instazu

Existe apparemment un autre second "lit d'appoint" de ce genre, mais je n'ai pas accès aux informations :



Images : Jstor.org

La nuit, la neige a écrit:

Existe apparemment un autre second "lit d'appoint" de ce genre, mais je n'ai pas accès aux informations :

Quel est-il ? A qui appartenait-il ?

Lit conservé à la Residenz de Munich et livré par Jacob pour le duc Charles-Auguste de Deux-Ponts (il porte encore son monogramme), frère aîné du futur roi Maximilien 1er de Bavière :





























Clichés personnels

Lit de parade par Jacob commandé par le futur George IV pour Carlton House, et aujourd'hui conservé dans la chambre des chefs d'Etat étrangers à Windsor. Napoléon III et Eugénie y dormirent, ce qui explique le motif de la broderie du pied qui porte encore le double monogramme "N" et "E" du couple impérial :













Clichés personnels

Avec en prime quelques détails de la somptueuse Savonnerie d'origine royale qui couvre le sol .

Merci pour ces images !
Pas si mal, ce lit...

PS : Qu'est-ce que cette peluche aux pieds du lit ? Un chiot de la " meute " appartenant à la reine ?

La nuit, la neige a écrit:Pas si mal, ce lit...

Certes , mais as-tu vu aussi celui du duc de Deux-Ponts que j'ai posté juste avant ?

PS : Qu'est-ce que cette peluche aux pieds du lit ? Un chiot de la " meute " appartenant à la reine ?

C'est bien un corgi en peluche et ils étaient nombreux lors de ma visite à Windsor, le château-musée proposant alors aux plus jeunes visiteurs un jeu destiné à les traquer dans les appartements

Gouverneur Morris a écrit:
Certes , mais as-tu vu aussi celui du duc de Deux-Ponts que j'ai posté juste avant ?

Ah, non ! Je ne l'avais pas vu...
Merci !

J'aime bien, et notamment parce que je trouve l'association du gris perle, du grège et du doré particulièrement élégante...

Ceci dit, pour un lit " à la polonaise " (est-ce bien cela ?), je les préfère lorsqu'ils sont disposés dans l'autre sens : c'est à dire parallèlement (et contre) le mur.
Celui-ci étant placé perpendiculairement au mur, j'ai l'impression que cela accentue l'effet de la hauteur du sommier / matelas, qui apparaît bien trop haut !  
J'aurais une peur bleue de me casser la g....dans mon sommeil.

Il nous faudra refaire ici un petit topo sur les différents types de lits du XVIIIe siècle ! Impossible de remettre la main sur ces messages.

La nuit, la neige a écrit: je les préfère lorsqu'ils sont disposés dans l'autre sens : c'est à dire parallèlement (et contre) le mur.

Tu as très bon goût car il l'était à l'origine !  

C'est au XIXème sicèle que l'on a voulu en faire un lit de milieu, sans doute pour renforcer l'apparat entourant la personne qui y dormait alors   . Au moins l'un des chevets n'a-t-il pas été raccourci pour en faire un pied de lit et renforcer cet aspect, comme ce fut le cas pour le lit semblable de Louis XVI à Saint-Cloud (qui fut en plus élargi tant qu'à faire)...

Entendu, merci...

Eh bien, si le lit n'avait pas été conçu pour être disposé ainsi, disons que les propriétaires d'alors s'en contre-fichaient d'exhiber les sculptures des chevets (superbes ici, ceci dit).
Là cela se voit que " quelque chose " n'est pas harmonieux. Et avec ce matelas (?) excessivement haut, l'ensemble a un petit air de...sarcophage !
Ce qui me déplairait fort si j'étais le duc de Deux-Ponts...

La nuit, la neige a écrit:
J'aime bien, et notamment parce que je trouve l'association du gris perle, du grège et du doré particulièrement élégante...
:

Oh que oui !!!  c'est délicieusement reposant !  



Au contraire, l'harmonie de couleurs entre le lit de parade de Jacob, violet, vert, et le rouge sang de la tapisserie des murs, me ferait presque hurler.  J'y ferais des cauchemars.

La nuit, la neige a écrit:Et avec ce matelas (?) excessivemet haut, l'ensemble a un petit air de...sarcophage !

La notice en allemand que j'ai postée plus haut, ainsi que sa traduction française, laissent entendre que cette hauteur "excessive en apparence" serait due au fait qu'en cas d'inutilsation, le lit devait être houssé...

Gouverneur Morris a écrit:

 C'est bien un corgi en peluche et ils étaient nombreux lors de ma visite à Windsor, le château-musée proposant alors aux plus jeunes visiteurs un jeu destiné à les traquer dans les appartements

Je découvre le " corgi " !

Les boutiques de la Reine en sont remplies !



https://www.royalcollectionshop.co.uk/corgi-with-medallion.html

... so cute !

Gouverneur Morris a écrit:
La notice en allemand que j'ai postée plus haut, ainsi que sa traduction française, lassent entendre que cette hauteur "excessive en apparence" serait due au fait qu'en cas d'inutilsation, le lit devait être houssé...

Ah ! Je n'avais pas lu la note de ce petit cartel, merci.
Bon. C'est noté...

Oui, c'est noté pour moi aussi, mais ce n'est pas beaucoup plus clair...

Nope...Par prévention de quoi, on se le demande ?

La nuit, la neige a écrit:Nope...Par prévention de quoi, on se le demande ?

... que le Corgi ne lève la patte ?!

La nuit, la neige a écrit:
Il nous faudra refaire ici un petit topo sur les différents types de lits du XVIIIe siècle ! Impossible de remettre la main sur ces messages.

Je pensais qu'il serait facile de proposer un petit guide des différents styles de lits du XVIIIe siècle, eh bien pas du tout !!

Sur le net, beaucoup de définitions sont incompréhensibles ou se contredisent, de même de nombreuses descriptions (musées ou salles de vente) ne semblent pas correspondre au meuble dont il est question !
Si quelques types de lits sont facilement reconnaissables, j'ai notamment bien du mal à distinguer les différents variantes du lit " à la polonaise ", dont le nom fourre-tout est utilisé à tort et à travers !


Au préalable, je poste à nouveau un :

LEXIQUE DES PRINCIPAUX ELEMENTS D'UN LIT

- Le châlit est le cadre qui forme la base du lit. En bois ou en métal, il est composé des quatre pieds, des deux pans ou battants qui relient les pieds dans le sens de la longueur et les deux traverses qui relient les pieds dans le sens de la largeur, il est fermé par un ou des chevets.
- Le(s) chevet(s), et / ou tête de lit lorsque ce panneau du châlit est plus élevé que le panneau du pied et les battants. Il fait parfois partie du support du baldaquin.
- Le court pan est la traverse qui relie le dossier du lit aux pieds.
- Le longeron est la pièce longitudinale du bâti. Il correspond à l’élément horizontal qui raccorde les chevets.
- Les pieds de lit sont les extrémités du châlit d’un lit.
- La courtepointe : synonyme de dessus de lit ou tapis de lit. [/quote]
- La courtine représente la tenture servant à séparer une pièce de l’espace environnant. Elle permet d’isoler certains meubles comme les lits à baldaquin.
- Le baldaquin est l’élément de couverture. Il est d’origine orientale. Il est généralement formé d’un châssis en bois reposant sur des colonnes. Il est revêtu d’une pièce de tissu retombant en drapé ; ciel de lit d'où pendent des rideaux.
- Le ciel de lit, terme synonyme de baldaquin, est le couronnement ou haut d'un lit, cadre de tissu tendu au-dessus du lit.
- Les dais sont les étoffes drapées tendues au-dessus du lit. Toutefois, ce terme est aussi utilisé pour désigner le toit de bois.
- Le pavillon ou l'Impériale : termes réservés plutôt à l'ouvrage de menuiserie qui constitue le châssis ou l'armature du ciel de lit.
- Les pentes : sont les bandes de tapisserie qui pendent du ciel de lit autour du lit.
- La cantonnière : partie d'étoffe qui couvre les colonnes supportant le ciel de lit. S'il n'y a pas de cantonnière, les rideaux (ou courtines) passent à l'extérieur des colonnes.
- L'aigrette est constituée par les panaches des pavillons de lits qui forment les dais et les baldaquins du Moyen-âge jusqu’au XVIIIe siècle.


LIT A BALDAQUIN (nom générique et histoire)

Le baldaquin a d'abord désigné la soie de Bagdad (Baldac ou Baudac au Moyen Âge). Il est utilisé aujourd’hui pour désigner tantôt une tenture de lit tantôt la structure permettant d'accrocher cette tenture.
Par extension, il désigne aussi dans l'architecture religieuse un dais posé sur des colonnes et coiffant un autel remplaçant le ciborium préalable des édifices paléochrétiens.
Il désigne enfin toute forme de dais qui couronne un trône, une baignoire, une niche, un lit, etc.

Un lit à baldaquin est un lit dont la forme, adoptée vers 1490 dans les maisons riches, consiste en un baldaquin en bois ou en métal d'où descend un drapé (voilure accrochée en rideau, en simple liseré ou suspendue en ciel de lit) et en un châlit fait à l'origine de colonnes de bois ou quenouilles à chaque angle (ce qui le rapproche du lit à colonnes) puis le plus souvent d'un ciel tenu au mur, en porte-à-faux.

Histoire


Lit dit de François Ier
Début 17e siècle : vers 1600
Provenance : Savoie ou Piémont ?
Image : RMN-Grand Palais (musée de la Renaissance, château d'Ecouen) / René-Gabriel Ojéda

Le lit à baldaquin se développe essentiellement dans les pays aisés à la fin du XVe siècle à la Renaissance. Il a à l'origine un rôle plus utilitaire que décoratif : les courtines, rideaux qui peuvent clore complètement le lit (tentures en tissus mats et d’une matière assez lourde) sont utilisées par les seigneurs et les nobles dans l'Europe médiévale pour conserver la chaleur et préserver l'intimité car leurs serviteurs dorment souvent dans la même pièce.

Il est conçu de manière que l'on puisse dormir en position assise, avec des coussins pour surélever la tête, ce qui explique la longueur restreinte des lits de cette époque. Jusqu'au XVIe siècle, ce lit est assez simple et sobre, même celui utilisé par les nobles.

Lié à la notion de prestige, il devient à cette époque plus ouvragé, le luxe de la maison se concentrant notamment sur la literie : les armoiries des propriétaires s'étalent sur le ciel de lit, le dossier, les oreillers ; les travaux sculptés sur la tête de lit et les colonnes deviennent fréquents.
Ce lit peut même devenir un meuble d'apparat. Exécuté dans des bois précieux et souvent placé sur une estrade dans la salle d'apparat, il a pour but de donner une impression de faste et de somptuosité. Il sert également aux puissants qui donnent audience allongés sur leur lit de jour (à l'origine du lit de justice du roi). Il devient courant dans tous les milieux sociaux au XVII siècle.



DIFFERENTS TYPES DE LITS ET LITS A BALDAQUIN

1) Compte tenu des définitions confuses et approximatives trouvées sur le net, je débute ce chapitre par trois planches de L'Encyclopédie ou dictionnaire raisonné des arts et des métiers (Dir. Diderot et d’Alembert) et aux planches V, VI et VII qui illustrent l'article : Tapissier.
Fac-similés de l'édition de 1771.



1. Lit à colonne. a, plumet. b, pente de l'impériale, c, petite pente intérieure de l'impériale. d, ciel de l'impériale. e, rideaux. f, fond de garniture du dossier. g, colonne garnie d'étoffe qui soutient l'impériale. h, dossier. i, agrafe d'étoffe qui retient les rideaux. l, traversin. m, courtepointe. n, pente sans bois qui s'agrafe à la courtepointe & aux colonnes.

2. Lit à duchesse. a, plumet. b, pente extérieure de l'impériale. c, pente intérieure de l'impériale. d, ciel de l'impériale. e, garniture derriere le dossier. f f, rideaux. g g, agrafes en étoffe du rideau. h, dossier. i, chevet. l, courtepointe. m, pied doré du lit. n, pente de la courtepointe.

3. Lit à la romaine. a, plumet. b, baldaquin. c, pente du baldaquin garnie de frange & de glands. d, rideaux retroussés sur les courbes de fer portant le baldaquin. e e, agrafes en étoffe avec des glands pour retrousser les rideaux. f, dossier. g, chevet. h, courtepointe. i, pente de la courtepointe.



1. Lit à double tombeau. a, plumet. b, petit vase de bois garni d'étoffe. c, baldaquin. d, pente du baldaquin. e e, pente bordant les courbes formant le double tombeau. f f, rideaux retroussés. g, dossier. h, traversin. i, courtepointe portant sa pente.

2. Lit à tombeau simple. a, partie de ciel formant le tombeau. b, petit vase de bois garni d'étoffe. c, pente faisant le tour du tombeau. d, rideau re - troussé. e, dossier. f, chevet. h, courtepointe.

3. Lit de camp à l'anglaise, ou bamac servant pour le voyage. a, traverse du haut se pliant en deux étant assurée par un crochet; cette traverse sert à contenir le lit. b, montant avec broche de fer pour retenir la traverse. c, autre montant soutenant la noix creusée pour recevoir le premier. d, étai assemblé en tournant dans la noix. e, grand crochet de fer allant d'un étai à l'autre pour les contenir. f, piquet de fer pour arrêter en terre tout l'assemblage. g, corde passée sur la noix & sur le premier montant, laquelle corde porte le hamac. h, hamac, espece de matelas mince & piqué, composé d'étoffe très chaude. i, agrafes qui servent à fermer le hamac, quand on est couché, pour avoir plus chaud. l, rideau ou petite tente qui enveloppe toute la machine. m, pente qui couronne la petite tente. n, petit vase de bois garni d'étoffe.
Cette machine se plie à la longueur de trois pieds et se met dans une valise.



1. Lit à la polonnaise. a, plumet de plume d'autruche. b, baldaquin. c c, pente festonnée tenant au baldaquin & prenant la courbe des S de fer qui sortent des colonnes du lit pour soutenir ledit baldaquin. d d, rideaux du lit tenant auxdites colonnes. e, colonne de lit garnie d'étoffe. f, petite pente intérieure du baldaquin. g, traversin. h, dossier. i, courtepointe. l, agrafe en étoffe avec rosette & gland pour retenir les rideaux. m, pente du lit.

2. Lit à la turque. a, plumet de plume d'autruche. b, baldaquin couronné, guirlandé, doré. c, pente du baldaquin. d, petite pente intérieure du baldaquin. f, grand dossier appuyé contre le mur. g g, tête & pié du lit contournés en volute. h, courtepointe. i, traversin. l, roulette pour écarter facilement le lit du mur. m, agrafe d'étoffe en rosette garnie de milleret, pour tenir les rideaux.

3. Lit en niche ou alcove. a, encadrement de l'alcove. b, pente extérieure du ciel. c, ciel du lit d, petite pente intérieure du ciel. e e, garniture intérieure de face de l'alcove. f, dossier. g, traversin. h, courtepointe. i, pente de la courtepointe.



Pour info, je présente aussi quelques planches de la même L'Encyclopédie ou dictionnaire raisonné des arts et des métiers, mais cette fois-ci à l’article : Menuisier (Tome VII).
Cet exemplaire est daté de l'année 1762.

Rien à voir !!    
Les noms des différents croquis des lits et leurs appellations ne correspondent pas avec ceux ci-dessus, et avec ceux que je présenterai dans mes messages à suivre.
Je ne l’explique pas, et je renonce à chercher…


Lit à la française
L'encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers sous la direction de Diderot et d'Alembert
1762
Tome 7, planche 16
Image : Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / RMN-GP


Lit à l'italienne
L'encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers sous la direction de Diderot et d'Alembert
1762
Tome 7, planche 17
Image : Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / RMN-GP


Lit à la polonaise
L'encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers sous la direction de Diderot et d'Alembert
1762
Tome 7, planche 15
Image : Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / RMN-GP


Lit de repos
L'encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers sous la direction de Diderot et d'Alembert
1762
Tome 7, planche 12
Image : Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / RMN-GP


Veilleuse
L'encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers sous la direction de Diderot et d'Alembert
1762
Tome 7, planche 12
Image : Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / RMN-GP


A suivre, les différents types de lits et lits à baldaquin : définitions et illustrations...

La nuit, la neige a écrit:

Je pensais qu'il serait facile de proposer un petit guide des différents styles de lits du XVIIIe siècle, eh bien pas du tout !!

:

Comme tu dis ... pour s'y retrouver, hou la la !
Néanmoins ton exposé est bien intéressant . Il y a parfois de drôles de termes, par exemple " tombeau " !
Ce doit être pour inciter le quidam à mourir dans son sommeil, ce que nous souhaitons à tout le mode !

Mme de Sabran a écrit:Comme tu dis ... pour s'y retrouver, hou la la !
Néanmoins ton exposé est bien intéressant .  

Attend la suite, c'est là que cela va se compliquer...