Aglaé, dite Églé, Auguié, épouse du maréchal Ney, princesse de la Moskowa

J'ai lu quelque part que la mère s'était possiblement suicidée afin d'éviter une confiscation de ses biens suite à une condamnation inéluctable du Tribunal Révolutionnaire... Ce qui aurait ruiné ses enfants condamnés à être orphelins !

Mme de Sabran a écrit: la duchesse d’Angoulême ne manque pas de faire remarquer que cette princesse de la Moskowa, (laissez-moi rire !), est la fille d’une ancienne femme de chambre de sa mère la reine Marie-Antoinette.

Oh ! Il sonne bien ce titre non ?
Eh quoi, la duchesse d’Angoulême était peut-être aussi une fille de domestique nan ? 
Ze plaiiiiiisante...: 

Mme de Sabran a écrit: Dans sa chambre de l’hôtel de la Pomme d’Or à Lons le Saunier, Ney tourne en rond toute la nuit en relisant les proclamations de Napoléon à son débarquement à Golfe-Juan : « On n’écrit plus comme cela. C’st ainsi qu’on parle aux soldats et qu’on les émeut », pense-t-il. Au matin, il informe ses adjoints qu’il a décidé de rejoindre l’Empereur. Bourmont et Lecourbe lui conseillent d’observer une stricte neutralité, lui exposent les risques de guerre civile. Rien n’y fait. Il réunit les troupes et les informe qu’il se rallie à l’Empereur.

Bah...c’est justement en n’engageant pas le combat qu’il évite une sorte de guerre civile.
Aussi, il ne devait pas être tout à fait acquis à Louis XVIII boudoi29 , Ney est un fils de la révolution.

Mme de Sabran a écrit: Après le retour du roi, tout le monde, y compris son épouse et sa belle-sœur, le pressent de partir à l’étranger. Il refuse et se contente de se retirer dans son château des Coudreaux où il est arrêté le 3 août.

Je crois me souvenir qu’il est démasqué à cause d'une sorte de sabre que lui aurait donné Napoléon, et que le maire ou je ne sais qui du bled en question aurait dit : pour avoir pareil sabre, il ne peut s’agir que de Murat ou de Ney.
Enfin, je ne sais plus. Je me trompe peut-être.

Mme de Sabran a écrit: Il est probable que, s’il avait été traduit devant un conseil de guerre, il aurait été jugé par des maréchaux et des généraux qui, comme lui, avaient eu bien des cas de conscience de ce type dans leur carrière et il s’en serait sorti. Mais, ne comprenant toujours rien à la situation politique, il demande à être jugé par la Chambre des Pairs (où il avait été nommé à la première Restauration).Il va donc servir de bouc émissaire de la répression des complices de l’Usurpateur et condamné à mort le 7 décembre 1815 à deux heures du matin. La sentence est exécutable à l’aube.

Oui.  
Cela me donne envie de lire une bio sur lui, tiens !
Je vais fouillasser... 

Mme de Sabran a écrit:
Voici un autre portrait !   
Eglée Auguie Ney, duchesse d’Elchingen,  princesse de la Moskowa (1782-1856)

Elle est ravissante.

Je viens de terminer la lecture de ton exposé : passionnant !!
Merci d’avoir pris tout ce temps pour recopier tout ça... àè-è\':

Gouverneur Morris a écrit:J'ai lu quelque part que la mère s'était possiblement suicidée afin d'éviter une confiscation de ses biens suite à une condamnation inéluctable du Tribunal Révolutionnaire... Ce qui aurait ruiné ses enfants condamnés à être orphelins !

Eh bien ! Pauvre femme !