Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
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Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
Née Jeanne de Saint-Rémy de Valois (1756-1791), Jeanne de Lamotte descend d'un bâtard appauvri de Henri II et "cette aventurière de bas étage" , selon le mot de Marie-Antoinette, utilisa son nom pour parvenir à ses fins.
Jeanne de La Motte fut protégée par la Marquise de Boulainvilliers qui la présenta au Cardinal de Rohan. Elle fait croire au prince qu'elle peut le faire entrer dans les bonnes grâces de la Reine et, grâce à de fausses lettres (qu'elle fait écrire par son amant,Marc-Antoine Rétaux de Villette) et à la mise en scène, dans le Bosquet de Vénus, d'une rencontre dans laquelle Nicole Leguay d'Oliva joue le rôle de souveraine (lui remettant une rose elle suggère l'idée qu'il peut espérer que le passé est oublié en lui disant : "Vous savez ce que cela veut dire".), lui fait acheter le collier.
Au lieu de le remettre à la Reine, comme convenu, elle le fait vendre par pièces détachées à Londres.
Elle est condamnée, lors du procès de 1786, à être marquée au fer rouge du "V" de "Voleuse" et détenue à perpétuité. On dit que la Princesse de Lamballe l'aurait visitée à la Salpêtrière ( Shocked ), dont elle s'évade peu de temps après.
Elle meurt en exil à Londres, non sans avoir accablé Marie-Antoinette d'accusations mensongères, et si grossières que l'on ne s'en servira même pas pour Son procès.
Elle fait paraître en 1789 un Mémoire justificatif dans lequel elle reproche à Marie-Antoinette les pires forfaits _ certains assurent que Calonne aurait contribué à la rédaction de l'écrit.
Pendant la révolution, on la fait réhabiliter à titre posthume en cassant son jugement le 20 juillet 1792 pour mettre indirectement la Reine en accusation.
Jeanne de La Motte fut protégée par la Marquise de Boulainvilliers qui la présenta au Cardinal de Rohan. Elle fait croire au prince qu'elle peut le faire entrer dans les bonnes grâces de la Reine et, grâce à de fausses lettres (qu'elle fait écrire par son amant,Marc-Antoine Rétaux de Villette) et à la mise en scène, dans le Bosquet de Vénus, d'une rencontre dans laquelle Nicole Leguay d'Oliva joue le rôle de souveraine (lui remettant une rose elle suggère l'idée qu'il peut espérer que le passé est oublié en lui disant : "Vous savez ce que cela veut dire".), lui fait acheter le collier.
Au lieu de le remettre à la Reine, comme convenu, elle le fait vendre par pièces détachées à Londres.
Elle est condamnée, lors du procès de 1786, à être marquée au fer rouge du "V" de "Voleuse" et détenue à perpétuité. On dit que la Princesse de Lamballe l'aurait visitée à la Salpêtrière ( Shocked ), dont elle s'évade peu de temps après.
Elle meurt en exil à Londres, non sans avoir accablé Marie-Antoinette d'accusations mensongères, et si grossières que l'on ne s'en servira même pas pour Son procès.
Elle fait paraître en 1789 un Mémoire justificatif dans lequel elle reproche à Marie-Antoinette les pires forfaits _ certains assurent que Calonne aurait contribué à la rédaction de l'écrit.
Pendant la révolution, on la fait réhabiliter à titre posthume en cassant son jugement le 20 juillet 1792 pour mettre indirectement la Reine en accusation.
Invité- Invité
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
S'il s'agissait bien de fleurs de lys, on pourrait également y voir une évocation de celle qui a orné l'épaule ou le sein de Mme de la Motte, je ne m'en souviens plus exactement, après sa condamnation. Un souvenir à vie en quelque sorte!
Roi-cavalerie
Roi-cavalerie
Roi-cavalerie- Messages : 551
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Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
... en principe l'épaule, mais le bourreau a si mal visé qu'il a brûlé le sein jusqu'à la glande ...
Quelle horreur !!!
Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
Sur le sein le fer rouge appliqué était le "V" de voleuse
il faut vérifier mais je ne crois pas qu'il y ait eu la marque "Fleur de Lys"
c'est dans les Trois mousquetaires pour MILADY !!!!!!
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
il faut vérifier mais je ne crois pas qu'il y ait eu la marque "Fleur de Lys"
c'est dans les Trois mousquetaires pour MILADY !!!!!!
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
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Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
MARIE ANTOINETTE a écrit:Sur le sein le fer rouge appliqué était le "V" de voleuse
... ce qui a fait faire à quelques contemporains de l'humour très noir, en disant que c'était le V de Valois .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
Louis XVI ayant aboli la torture en 1780 (je crois),toute coupable, elle était... je trouve depuis toujours que ce châtiment était très moyenâgeux...
Invité- Invité
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
C’est un peu trop pointu et technique pour moi, mais j’avais lu tout un truc sur la bataille judiciaire engagée, en 1788, entre Louis XVI / Brienne / Lamoignon d’un côté, et les parlements de l’autre, avec Duval d’Eprémesnil en chef de file des opposants.Österreich a écrit:Louis XVI ayant aboli la torture en 1780 (je crois),toute coupable, elle était... je trouve depuis toujours que ce châtiment était très moyenâgeux...
Avec la chute de Brienne, l’opinion publique n’a pas compris que soutenir alors les Parlements contre « l’arbitraire royal » n’allait pas forcément dans le sens de toutes les réformes ; et ainsi de celle, judiciaire, qui était censée arracher aux parlements et aux juridictions d’exception un pouvoir justement décrié (notamment celui de la « question »).
Mais là il ne s’agit pas, en effet, de la « question préalable », mais donc bien du châtiment.
Alors, je ne sais pas ce qu’il en était...
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Comtesse de la Motte
On est encore dans le crime de lèse-majesté et je pense que Marie-Antoinette n'en demandait pas autant... Elle aura encore mauvaise publicité, l'opinion la trouvant coupable.
La gestion de cette affaire, a été nulle du début à la fin... Quand on sait l'effet qu'elle aura et là commence à mon avis la Révolution à venir.
La gestion de cette affaire, a été nulle du début à la fin... Quand on sait l'effet qu'elle aura et là commence à mon avis la Révolution à venir.
Dernière édition par Österreich le Ven 10 Oct 2014, 10:13, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
Suite à une conversation sur le châtiment de la Comtesse Jeanne de La Motte, j'ai déplacé les messages ici même...
Invité- Invité
Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
Sa coiffure est plutôt bizarre
fleurdelys- Messages : 668
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Age : 54
Localisation : Québec
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
Majesté a écrit:
Jeanne de La Motte fut protégée par la Marquise de Boulainvilliers qui la présenta au Cardinal de Rohan. .
Ici nous voyons la rencontre of Little Jeanne de Valois et la marquise de Boulainvilliers qui vient de faire arrêter sa voiture.
La petiote semble déjà bien véhémente . La suite confirmera cette première impression ...
De Rohan was interested in the romantic story of this petitioner's life. It had begun in abject poverty in a village of old Burgundy, through which a noble lady, the Marquise de Boulainvilliers chanced to drive. Jeanne de Valois was gathering sticks by the wayside when she made her first appeal to wealth. She ran barefooted and in rags to plead for her father, who was cutting wood. The piteous condition of the child drew much patronage as soon as the tale was spread. The Due de Penthievre procured a place in the navy for Jeanne's brother, and Jeanne herself married a young officer in the Gendarmerie de France, by name La Motte. A small pension did not satisfy her, for she had all the tastes of wealth and a boundless arrogance besides. Very soon her household was in difficulties and she sought to make a further bid for the compassion of the great. The Comtesse de Provence gave her some help, but she was still poor when she tripped about Versailles waiting upon this patroness and ever looking for a means of advancement. Her fortunes were wellnigh desperate when she was introduced to the Grand-Almoner, and made a tool of him to gain her own ends.
http://www.heritage-history.com/index.php?c=read&author=birkhead&book=antoinette&story=necklace
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
Le domestique à côté fait tellement 1900 !
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
De quelle domestique parles-tu donc?
J'imagine, à tes propos, ce à quoi elle doit ressembler mais ne la vois pas...
Bien à vous.
J'imagine, à tes propos, ce à quoi elle doit ressembler mais ne la vois pas...
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
Majesté a écrit:Mme de Sabran a écrit:Un condensé ne peut rien nous apprendre . Ce que nous voulons, c'est du nouveau !!! :n,,;::::!!!:
N'est-ce pas Olivier Blanc qui nous promettait une très nouvelle comtesse de la Motte, il y a trois ans ?
Il y a trois ans, déjà?
Je me souviens les scoops qui nous étaient promis par l'auteur...
Doit-on toujours compter sur cet ouvrage?
.
Eh bien, je ne sais pas . Je n'ai rien entendu de tel, pour ma part .
Nous n'avons pas eu vent d'une nouvelle publication sur la sulfureuse comtesse .
C'est dans ce si beau livre
qu'Olivier Blanc consacre aux portraits de femmes à l'époque de Marie Antoinette que nous pouvons lire, à partir de la page 157 :
Contrairement à ce qui a été souvent avancé, c'est certainement en confiant au Parlement de Paris l'instruction de cette affaire d'escroquerie, dans laquelle la reine et le cardinal de Rohan avaient fait preuve d'une incroyable légèreté, que le baron de Breteuil contribua habilement à la dégonfler, sinon à en atténuer les effets les plus fâcheux pour l'image de la monarchie dans l'opinion. Toute la cour et partant la domesticité, donc l'opinion, savaient en effet que M,n, de Valois de Saint- Rémy avait approché la reine; et c'est sur ce point que le Parlement, secondé par la police secrète du royaume, fit diligence, orientant l'enquête de telle manière que la reine parût avoir toujours ignoré l'existence de la comtesse de La Motte.
Ainsi fut créée de toutes pièces la version qui prévalut officiellement et à laquelle se sont rangés docilement beaucoup d'historiens. Car, en 1785, au moment où «l'affaire» prenait une certaine ampleur, Mme Vigée-Lebrun exposait au Salon du Louvre un portrait superbe, celui de la baronne de Crussol tenant une partition de Gluck, en robe de soie rouge bordée de fourrure noire. Or cette dame et ses sœurs, Mmes de Clermont-Tonnerre et de Rochechouart-Faudoas, étaient les filles de Mme Bernard de Boulainvilliers qui avait adopté les demoiselles de Valois et leur frère en 1763, les avait élevés au château de Passy, puis placé les deux filles à l'abbaye de Longchamp où n'étaient admises que les demoiselles déjà noblesse. À la fin des années 177°, et aussitôt après son mariage avec le comte de La Motte de la Pénicière - sous les auspices du bailli Emmanuel Henri Charles de Crussol, grand bailli d'épée au bailliage de Bar-sur-Seine et ami de Rohan -, la nouvelle comtesse Jeanne de La Motte-Valois eut réellement ses entrées à Versailles. Et contrairement à ce que l'enquête du Parlement (sous l'influence du président de Boulainvilliers lui-même) a cherché montrer à la demande du baron de Breteuil, elle y avait été fort bien accueillie par les princes et princesses qui la pensionnèrent.
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
A propos des risques que Jeanne de La Motte risquait avec toutes ses magouilles,
Éléonore nous disait somewhere :
Je ne crois pas que la vraie-fausse comtesse comptait sur une impunité. Elle croyait tout bonnement que le Cardinal, pour étouffer le scandale, se hâterait de rembourser le collier et que l'affaire en resterait là. Elle le croyait si bien qu'elle n'avait même pas pris la fuite. C'est ce que Rohan a fait, sauf que ... Louis XVI ne l'a pas entendu de cette oreille et a fait arrêter Rohan, sur la demande de Marie-Antoinette d'ailleurs qui voulait que toute la lumière soit faite.
Et toute la procédure policière et judiciaire que nous ne connaissons que trop bien, qui a tellement nui à la Reine, s'est mise en marche.
Ce genre d'escroquerie, à cette époque et au plus haut niveau, demande beaucoup de culot et de sang-froid. Il vaut mieux être bien entouré pour oser...ou avoir un sacré tempérament.
D' autre part, les commanditaires, s'il y en a, ne pourraient être que ceux qui sont toujours cités. Ils en ont fait d'autres.
Et quel risque pour eux? L'histoire telle qu'elle est contée est très crédible.
La nuit, la neige :
Mr de Talaru :
Super La Nuit La Neige.
Mais la remarque de Majesté est plus que pertinente!
Sait-on de quand date ce tableau et qui en est l'auteur?
Madame de Sabran :
L'auteur est dessous.
Mais oui, quelle est la date ?
Par ailleurs, quelqu'un a t-il une explication satisfaisante pour expliquer cette fameuse visite de Mme de Lamballe à la femme la Motte dans sa prison ??? Cela me turlupine.
.
Éléonore nous disait somewhere :
Je ne crois pas que la vraie-fausse comtesse comptait sur une impunité. Elle croyait tout bonnement que le Cardinal, pour étouffer le scandale, se hâterait de rembourser le collier et que l'affaire en resterait là. Elle le croyait si bien qu'elle n'avait même pas pris la fuite. C'est ce que Rohan a fait, sauf que ... Louis XVI ne l'a pas entendu de cette oreille et a fait arrêter Rohan, sur la demande de Marie-Antoinette d'ailleurs qui voulait que toute la lumière soit faite.
Et toute la procédure policière et judiciaire que nous ne connaissons que trop bien, qui a tellement nui à la Reine, s'est mise en marche.
Ce genre d'escroquerie, à cette époque et au plus haut niveau, demande beaucoup de culot et de sang-froid. Il vaut mieux être bien entouré pour oser...ou avoir un sacré tempérament.
D' autre part, les commanditaires, s'il y en a, ne pourraient être que ceux qui sont toujours cités. Ils en ont fait d'autres.
Et quel risque pour eux? L'histoire telle qu'elle est contée est très crédible.
La nuit, la neige :
Une petite illustration...ça faisait longtemps.Mme de Sabran a écrit:... Louis XVI ne l'a pas entendu de cette oreille et a fait arrêter Rohan, sur la demande de Marie-Antoinette d'ailleurs qui voulait que toute la lumière soit faite.
Madame de Sabran :
Oooooh ! Grand grand merci, la nuit la neige !!! On s'y croirait ! Que dis-je ? ON Y EST !
J'y disais :
Joli tableau, la nuit, la neige, tu m'épateras décidément toujours avec tes trouvailles!
Vous trouvez? Le peintre a coupé le portrait de Madame Vigée-Lebrun qui est sur le mur : Louis-Joseph a disparu
Bien à vous.
Oooooh ! Grand grand merci, la nuit la neige !!! On s'y croirait ! Que dis-je ? ON Y EST !
J'y disais :
Joli tableau, la nuit, la neige, tu m'épateras décidément toujours avec tes trouvailles!
Mme de Sabran a écrit:ON Y EST !
Vous trouvez? Le peintre a coupé le portrait de Madame Vigée-Lebrun qui est sur le mur : Louis-Joseph a disparu
Bien à vous.
Mr de Talaru :
Super La Nuit La Neige.
Mais la remarque de Majesté est plus que pertinente!
Sait-on de quand date ce tableau et qui en est l'auteur?
Madame de Sabran :
L'auteur est dessous.
Mais oui, quelle est la date ?
Par ailleurs, quelqu'un a t-il une explication satisfaisante pour expliquer cette fameuse visite de Mme de Lamballe à la femme la Motte dans sa prison ??? Cela me turlupine.
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Invité- Invité
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
Madame de Sabran :
D'après Wiki, Joseph Navlet, auteur du tableau, est né en 1821, et est décédé en 1889. Donc, le tableau ne peut pas être antérieur aux années 1840.
La nuit, la neige :
L'auteur est en effet un peintre du XIXème. Il a pas mal travaillé sur des représentations de la cour de Louis XVI et de la révolution.
Je crois avoir déjà posté quelques-unes de ses œuvres ici.
Bref, son travail est habituellement plus abouti, plus précis et disons "réaliste" ne serait-ce que dans son coup de pinceau.
Aussi, j'imagine que cette œuvre n'est, peut-être, qu'une première ébauche.
Ayant loupé la perspective du tableau de Vigée dans le fond de sa représentation, il a tout simplement zappé le dauphin.
Le tableau dont il est question est si connu, qu'il ne peut avoir oublié ce détail. A mon avis...
Madame de Sabran :
Je ne suis pas tout à fait d'accord que la Comtesse ait été purement motivée par des motifs bassement pécuniaires. Je pense que cette Princesse avait le soif de vengeance de son clan, qu'elle aspirait à retrouver un petit peu de la gloire du passé, et que la fin justifiait les moyens. Pourquoi ne s'est-elle pas enfui? Car elle voulait jouir de sa nouvelle station devant tout le monde....elle était terriblement fière. Elle fut probablement l'amant de Rohan, ce qui facilitait les choses, et je pense que le Cardinal fut réellement son dupe, et à deux reprises, car Petitfils nous apprend que l'affaire du bosquet et celle du collier furent deux affaires distinctes. La Reine a peut-être participé à la première et fait les frais de la deuxième, devenant inconsciemment également la dupe de Lamotte par intermédiaire de Rohan. Il y en a qui le pense, moi je le crois bien possible. Ce fut une Valois, elle n'avait pas à s'abaisser devant une Habsbourg.
Éléonore poursuivait :
On n'est pas une Valois parce que X générations au-dessus on a un aïeul bâtard de Valois ! Cela dit, c'est vrai, elle trimballait partout sa généalogie , et était bien intimement convaincue de sortir de la cuisine à Jupiter. Il lui est même arrivé de feindre des évanouissements sur le passage de la Reine dans la Galerie des Glaces, sa généalogie à la main, sans que cela attire l'attention sur elle.
Certes, la scène du Bosquet précède l'affaire du Collier. Elle en est la préface. Je ne crois pas que Marie-Antoinette ait rien eu à voir là dedans. Si elle a demandé par la suite que l'on taise ce détail à Joseph II, c'est parce qu'il l'avait bien mise en garde contre les petites virées nocturnes sur les terrasses du Château, et qu'elle n'en a nullement tenu compte. Et pourtant c'est bien la connaissance que le public avait de ces promenades qui a accrédité le rendez-vous galant du Bosquet !
Ces promenades étaient on ne peut plus innocentes, d'ailleurs Louis XVI y prenait part parfois. Marie-Antoinette y était entourée de quelques proches de sa société particulière, Polignac and Co.
Le prince de Ligne raconte comment, un soir, ces dames voulaient le cacher derrière une statue de Louis XIV pour qu'il fasse la plaisanterie de répondre d'une voix caverneuse à Artois qui avait l'habitude de saluer son aïeul.
.
D'après Wiki, Joseph Navlet, auteur du tableau, est né en 1821, et est décédé en 1889. Donc, le tableau ne peut pas être antérieur aux années 1840.
La nuit, la neige :
L'auteur est en effet un peintre du XIXème. Il a pas mal travaillé sur des représentations de la cour de Louis XVI et de la révolution.
Je crois avoir déjà posté quelques-unes de ses œuvres ici.
Bref, son travail est habituellement plus abouti, plus précis et disons "réaliste" ne serait-ce que dans son coup de pinceau.
Aussi, j'imagine que cette œuvre n'est, peut-être, qu'une première ébauche.
Ayant loupé la perspective du tableau de Vigée dans le fond de sa représentation, il a tout simplement zappé le dauphin.
Le tableau dont il est question est si connu, qu'il ne peut avoir oublié ce détail. A mon avis...
Madame de Sabran :
Je ne suis pas tout à fait d'accord que la Comtesse ait été purement motivée par des motifs bassement pécuniaires. Je pense que cette Princesse avait le soif de vengeance de son clan, qu'elle aspirait à retrouver un petit peu de la gloire du passé, et que la fin justifiait les moyens. Pourquoi ne s'est-elle pas enfui? Car elle voulait jouir de sa nouvelle station devant tout le monde....elle était terriblement fière. Elle fut probablement l'amant de Rohan, ce qui facilitait les choses, et je pense que le Cardinal fut réellement son dupe, et à deux reprises, car Petitfils nous apprend que l'affaire du bosquet et celle du collier furent deux affaires distinctes. La Reine a peut-être participé à la première et fait les frais de la deuxième, devenant inconsciemment également la dupe de Lamotte par intermédiaire de Rohan. Il y en a qui le pense, moi je le crois bien possible. Ce fut une Valois, elle n'avait pas à s'abaisser devant une Habsbourg.
Éléonore poursuivait :
On n'est pas une Valois parce que X générations au-dessus on a un aïeul bâtard de Valois ! Cela dit, c'est vrai, elle trimballait partout sa généalogie , et était bien intimement convaincue de sortir de la cuisine à Jupiter. Il lui est même arrivé de feindre des évanouissements sur le passage de la Reine dans la Galerie des Glaces, sa généalogie à la main, sans que cela attire l'attention sur elle.
Certes, la scène du Bosquet précède l'affaire du Collier. Elle en est la préface. Je ne crois pas que Marie-Antoinette ait rien eu à voir là dedans. Si elle a demandé par la suite que l'on taise ce détail à Joseph II, c'est parce qu'il l'avait bien mise en garde contre les petites virées nocturnes sur les terrasses du Château, et qu'elle n'en a nullement tenu compte. Et pourtant c'est bien la connaissance que le public avait de ces promenades qui a accrédité le rendez-vous galant du Bosquet !
Ces promenades étaient on ne peut plus innocentes, d'ailleurs Louis XVI y prenait part parfois. Marie-Antoinette y était entourée de quelques proches de sa société particulière, Polignac and Co.
Le prince de Ligne raconte comment, un soir, ces dames voulaient le cacher derrière une statue de Louis XIV pour qu'il fasse la plaisanterie de répondre d'une voix caverneuse à Artois qui avait l'habitude de saluer son aïeul.
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Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
Madame de Sabran :
Mme de La Motte ne s'est pas enfuie parce qu'elle était persuadée que Rohan rembourserait le collier et que l'affaire serait promptement étouffée.
Invitée:
C'est possible. Mais n'était-il pas de notoriété publique que Rohan était fauché ?
Le baron de Batz :
C'est vrai qu'il avait fallu au cardinal éponger la terrible dette de la retentissante banqueroute Guéménée. les Guéménée étaient des Rohan, donc solidarité familiale oblige ! Mais ce Dindon-de-la-Farce croyait dur comme fer que Cagliostro changeait le caillou en or, la bimbeloterie en diamant, et allait faire de lui le prince le plus riche d'Europe ... ce qui met encore en lumière son effarante sottise !!!
Mme de Sabran :
Mme de la Motte a ratissé le cardinal, ça oui, très allègrement. Cagliostro, je ne sais pas. En tout cas , il se gobergeait dans le palais de Saverne de Rohan. Ils se partageaient les faveurs de la comtesse, mais l'amant de cœur était Rétaux de Villette.
Oui, mais ça change tout.
Le comte de Toulouse était prince légitimé.
Séraphina, la doulce moitié de Cagliostro (qui était tout sauf douce) à la fin de sa vie l'a salement trahi et dénoncé à l'Inquisiteur qui , selon Philippe Erlanger aurait été plutôt enclin à l'indulgence; au lieu de quoi, il a fait jeter en prison ce couple terrible aux tribulations ubuesques.
Mr de Talaru :
Je cite Petilfils....
"Jeanne prétendit qu'elle devint alors sa maîtresse, ce qui est probable, quoique Rohan n'a pas voulu en convenir. Comment n'aurait-il pas été ensorcelé par le joli minois et les piquantes audaces de cette virtuose de charme, lui qui n'avait jamais dédaigné le beau sexe? Le cardinal obtint pour le mari complaisant un brevet de capitaine surnuméraire dans la compagnie des gardes du corps du Comte d'Artois. Le couple quitta la province pour s'installer à Paris où il loua une maison de trois étages rue Neuve saint Gilles, non loin de l'Hotel de Rohan."
.
Mme de La Motte ne s'est pas enfuie parce qu'elle était persuadée que Rohan rembourserait le collier et que l'affaire serait promptement étouffée.
Invitée:
C'est possible. Mais n'était-il pas de notoriété publique que Rohan était fauché ?
Le baron de Batz :
C'est vrai qu'il avait fallu au cardinal éponger la terrible dette de la retentissante banqueroute Guéménée. les Guéménée étaient des Rohan, donc solidarité familiale oblige ! Mais ce Dindon-de-la-Farce croyait dur comme fer que Cagliostro changeait le caillou en or, la bimbeloterie en diamant, et allait faire de lui le prince le plus riche d'Europe ... ce qui met encore en lumière son effarante sottise !!!
Mme de Sabran :
Mme de la Motte a ratissé le cardinal, ça oui, très allègrement. Cagliostro, je ne sais pas. En tout cas , il se gobergeait dans le palais de Saverne de Rohan. Ils se partageaient les faveurs de la comtesse, mais l'amant de cœur était Rétaux de Villette.
baron de batz a écrit:
Pourtant le Comte de Toulouse, qui accédait au rang d'un prince de sang, se considérait bien comme un Bourbon! Il ne manquait à l'aïeul de notre Comtesse que la généreuse reconnaissance d'un père, car elle descend en ligne directe de Henri II.
Oui, mais ça change tout.
Le comte de Toulouse était prince légitimé.
Séraphina, la doulce moitié de Cagliostro (qui était tout sauf douce) à la fin de sa vie l'a salement trahi et dénoncé à l'Inquisiteur qui , selon Philippe Erlanger aurait été plutôt enclin à l'indulgence; au lieu de quoi, il a fait jeter en prison ce couple terrible aux tribulations ubuesques.
Mr de Talaru :
Mme de Sabran a écrit:
Ce n'était pas dans cette excellente biographie de Louis XVI, même si Petitfils mentionne la vie sexuelle débridée de Jeanne de la Motte.
Je cite Petilfils....
"Jeanne prétendit qu'elle devint alors sa maîtresse, ce qui est probable, quoique Rohan n'a pas voulu en convenir. Comment n'aurait-il pas été ensorcelé par le joli minois et les piquantes audaces de cette virtuose de charme, lui qui n'avait jamais dédaigné le beau sexe? Le cardinal obtint pour le mari complaisant un brevet de capitaine surnuméraire dans la compagnie des gardes du corps du Comte d'Artois. Le couple quitta la province pour s'installer à Paris où il loua une maison de trois étages rue Neuve saint Gilles, non loin de l'Hotel de Rohan."
.
Invité- Invité
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
Mme de Sabran :
Avez-vous la moindre idée de ce pourquoi Mme de Lamballe est allée rendre visite à Mme de la Motte dans sa prison ?????
Je pose la question à la ronde !
Personne n'a rien lu à ce sujet ?
Invité:
Je pense que personne n'en connaît la raison
C'est un des grands mystère de cetet affaire, avec l'évasion de la Comtesse de la Motte de la Salpêtrière
Mme de Sabran :
L'évasion, c'est moins mystérieux.
Il suffisait d'acheter des complicités.
Ces lettres innocentaient la Reine, est-il possible que ce soit la raison de leur destruction ???
.
Avez-vous la moindre idée de ce pourquoi Mme de Lamballe est allée rendre visite à Mme de la Motte dans sa prison ?????
Je pose la question à la ronde !
Personne n'a rien lu à ce sujet ?
Invité:
Je pense que personne n'en connaît la raison
C'est un des grands mystère de cetet affaire, avec l'évasion de la Comtesse de la Motte de la Salpêtrière
Mme de Sabran :
L'évasion, c'est moins mystérieux.
Il suffisait d'acheter des complicités.
Oui, et c'est catastrophique ! C'est l'abbé Georgel, secrétaire particulier de Rohan qui a brûlé toutes les fameuses lettres rédigées par Rétaux de Villette, et qui inocentaient Marie-Antoinette. Le soir même de l'arrestation du cardinal !invitée a écrit:Quelle drôle d'idée... Brûler des lettres qui auraient pu l'innocenter...Mme de Sabran a écrit:A moins que des archives inédites ne tombent subitement d'un tiroir ...Beaucoup de documents concernant cette affaire ont en effet été détruits, à commencer par les lettres que Rohan avait en sa possession
Ces lettres innocentaient la Reine, est-il possible que ce soit la raison de leur destruction ???
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Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
Mme de Sabran :
Pour ce qui est du "La princesse de Lamballe intime", de Cabanes, je l'ai consulté à la bibliothèque de Caen. Etait-ce la B.U. ? Je ne sais plus.
J'avais lu un article sur cette entremise, ou tentative d'entremise entre le Roi et Robespierre, par Lamballe. C'est assez dingue, non? On se croirait en pleine fiction. C'est ce qui est génial avec l'Histoire : la réalité dépasse toujours la fiction !
Quand le livre de Jullian est-il sorti ?
.
Sans blague !!! On en reste coi !invitée a écrit:pou a écrit:Je pense que c'est plus subtile que ça pour Rohan car même si ces lettres l'innocentaient sur cette affaire, elles étaient néanmoins affligeantes quant au crime de lèse-majesté.
Et puis dans la panique, quand on te dis que t'es grillé, le vieux réflexe est de supprimer tout ce qui a trait à cette affaire, quand tu sais que tu n'as pas été clair...la réflexion n'avait pas sa place
Oui, je le conçois... Mais j'ai du mal, tout de même... Crétin à ce point, c'est pas humain !
Pour ce qui est du "La princesse de Lamballe intime", de Cabanes, je l'ai consulté à la bibliothèque de Caen. Etait-ce la B.U. ? Je ne sais plus.
J'avais lu un article sur cette entremise, ou tentative d'entremise entre le Roi et Robespierre, par Lamballe. C'est assez dingue, non? On se croirait en pleine fiction. C'est ce qui est génial avec l'Histoire : la réalité dépasse toujours la fiction !
Quand le livre de Jullian est-il sorti ?
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Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
Tiens ! sous son chapeau, elle n'a pas changé de coiffure .
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
Invitée :
En effet, Madame de Sabran, cette bio par Cabanes peut laisser perplexe. Ainsi que le livre de Jullian, d'ailleurs. J'ai le même sentiment que vous, l'impression que l'Histoire dépasse la fiction. Mais, en même temps, je ne vois pas pourquoi rejeter, a priori, le témoignage du médecin de la princesse, qui la connaissait très bien.
Voici un autre lien vers le livre de Jullian, qui date de 1998.
http://www.decitre.fr/livres/LOUIS-ET-MAXIMILIEN.aspx/9782262011246
Mme de Sabran :
Perplexe, je le suis du rapprochement Louis XVI Robespierre, pas du tout de la biographie de Cabanes que je me souviens avoir trouvée fort intéressante.
Invitée :
Pourtant, la vision que développera Jullian se fonde sur la perception de la princesse de Lamballe que donne la bio écrite par Cabanes. Laquelle repose en grande partie sur le témoignage de Seiffert, et nuance la vision que nous avons en général de la princesse.
Le tout est de savoir dans quelle mesure le récit de Seiffert est recevable, voilà ce qui me laisse perplexe.
Pour ce qui est du rapprochement entre Louis XVI et Robespierre, il n'y a peut-être pas grand chose de plus que cette rumeur voulant que Maximilien ait postulé comme gouverneur du dauphin.
Et, bien sûr, le rapport de Seiffert sur le travail de la princesse de Lamballe et les réunions qu'elle tenait dans son pavillon de Flore.
Sinon, avec une tendresse certaine, l'auteur s'emploie à réunir ce qui aurait pu l'être, les idéaux de la monarchie et ceux de la république, à travers ces deux grandes personnalités et leurs rendez-vous manqués.
.
Mme de Sabran a écrit: Sans blague !!! On en reste coi !
Quand le livre de Jullian est-il sorti ?
En effet, Madame de Sabran, cette bio par Cabanes peut laisser perplexe. Ainsi que le livre de Jullian, d'ailleurs. J'ai le même sentiment que vous, l'impression que l'Histoire dépasse la fiction. Mais, en même temps, je ne vois pas pourquoi rejeter, a priori, le témoignage du médecin de la princesse, qui la connaissait très bien.
Voici un autre lien vers le livre de Jullian, qui date de 1998.
http://www.decitre.fr/livres/LOUIS-ET-MAXIMILIEN.aspx/9782262011246
Mme de Sabran :
Perplexe, je le suis du rapprochement Louis XVI Robespierre, pas du tout de la biographie de Cabanes que je me souviens avoir trouvée fort intéressante.
Invitée :
Pourtant, la vision que développera Jullian se fonde sur la perception de la princesse de Lamballe que donne la bio écrite par Cabanes. Laquelle repose en grande partie sur le témoignage de Seiffert, et nuance la vision que nous avons en général de la princesse.
Le tout est de savoir dans quelle mesure le récit de Seiffert est recevable, voilà ce qui me laisse perplexe.
Pour ce qui est du rapprochement entre Louis XVI et Robespierre, il n'y a peut-être pas grand chose de plus que cette rumeur voulant que Maximilien ait postulé comme gouverneur du dauphin.
Et, bien sûr, le rapport de Seiffert sur le travail de la princesse de Lamballe et les réunions qu'elle tenait dans son pavillon de Flore.
Sinon, avec une tendresse certaine, l'auteur s'emploie à réunir ce qui aurait pu l'être, les idéaux de la monarchie et ceux de la république, à travers ces deux grandes personnalités et leurs rendez-vous manqués.
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