Marie-Antoinette l'affranchie, de Sylvie Le Bras-Chauvot

Un nouvel ouvrage annoncé sur le site de la Fnac, parution le 5 février 2020.  

Marie-Antoinette l'affranchie
Portrait inédit d'une icône de mode
Sylvie Le Bras-Chauvot  
Armand Colin - Biographie

Couverture indisponible. À suivre donc.

Merci Marie-Jeanne.

Nous voici informés longtemps à l'avance...

Est-ce bien le même ouvrage,  chère Marie-Jeanne, que Marie-Antoinette, une reine... révolutionnaire !. Du devoir de paraître à la confusion des rangs, dont nous avons parlé avec François le jour du Colloque ?!  
Je suis impatiente de le découvrir.
Pourquoi ce deuxième titre ?

Aucune idée. Wait and see.

Voici la couverture



Résumé éditeur

Nous connaissons surtout Marie-Antoinette à travers les clichés qui nous sont parvenus et qui colportent une image d'elle bien souvent à charge. Frivole, dépensière, infidèle, "Madame Déficit", puis "Madame Veto" a été dans la plupart des récits la reine haïe, "l'Autrichienne" traître à la patrie.
Cet ouvrage a pour but de bousculer les idées reçues; il relate l'arrivée d'une jeune fille de quinze ans à la cour de Versailles qui va être amenée à faire évoluer les esprits de son temps en s'attaquant aux carcans : l'étiquette mais aussi la mode et bien d'autres domaines. L'auteure revient sur "l'affaire du collier" et autres scandales qui ont terni l'image de Marie-Antoinette en donnant sa version des faits de façon objective, loin de toute passion.
On découvre alors le destin d'une femme broyée par l'histoire dont le portrait nuancé la rend plus proche de nous.

nous l'attendons avec impatience, le temps paraitra long pour attendre février 2020

MARIE ANTOINETTE

Je trouve très jolie la couverture, et la présentation de l'éditeur annonce beaucoup d'empathie de l'auteur pour Marie-Antoinette.

( ... pardon, mais il écorche ma plume d'oie de mettre un e à auteur ! )

Mme de Sabran a écrit:
( ...   pardon, mais il écorche ma plume d'oie de mettre un e  à auteur !  )

Eh bien, autrice en ce cas...

Etymologie
(1521) sous la forme « auctrice » puis sous la forme actuelle en 1582 .  Du latin auctrix.

Moins utilisé qu’auteure, et malgré son emploi jusque dans la première moitié du XXe siècle, le TLFi (Trésor de la langue française informatisé) indique qu’auteur n’a pas de forme féminine.

Le mot autrice a fait cependant son retour, à partir de 1996 comme féminin d’auteur dans le Petit Robert, 1996, sous une forme plus développée à partir du Petit Robert, 2003, ainsi que dans le Dictionnaire Hachette et L’Officiel du jeu Scrabble (ODS4) à partir de 2004.

En 2019, l’Académie française juge qu’autrice est le féminin d’auteur « dont la formation est plus satisfaisante » et elle réhabilite le terme (souvent perçu à tort comme un néologisme), quarante ans après la recommandation de l’Office québécois de la langue française.

Extraits de : https://fr.wiktionary.org/wiki/autrice


Il était temps de revenir -enfin- à ce nom commun pourtant vieux de plusieurs siècles !

Va pour autrice alors, et bravo aux québécois

Merci pour ta recherche !

MARIE ANTOINETTE a écrit:nous l'attendons avec impatience, le temps paraitra long pour attendre février 2020

MARIE ANTOINETTE

... ça approche, ça approche !

Affranchie, c'est également le terme choisi par Antoine de Baecque pour définir Marie-Antoinette, qu'il trouve étonnamment moderne .

Cela ne fait que vingt ans que prospère le mythe de la princesse moderne, pauvre petite fille riche qui veut s'émanciper du carcan de la Cour. Avant, Marie-Antoinette était peu présente dans l'imaginaire mondial. Pour moi, cela coïncide avec la mort de Lady Di en 1997. Leurs images sont très proches : des princesses affranchies qui revendiquent le droit au bonheur et à l'amour, à une vie familiale, engagées dans le domaine de la culture ... C'est un contresens total mais c'est ce qui est popularisé aujourd'hui dans les films, les livres, les forums ...

( Secrets d'Histoire hors série, hiver 2020 )

Très bientôt, dans toutes nos librairies, Marie-Antoinette, l'affranchie , de Sylvie Le Bras-Chauvot .
Je ne tiens plus d'impatience !

Et moi donc !

Le site internet de l'éditeur nous propose une présentation détaillée de ce livre que nous attendons tous avec impatience.  
Et notamment un entretien avec l'autrice, je cite :

Une Reine « révolutionnaire », icône de la mode

Parce que la « petite histoire » des robes de Marie-Antoinette est intimement liée à sa personne et indissociable de la « Grande Histoire de France », l'autrice vous invite à parcourir sa vie de Vienne à l’échafaud, avec sa garde-robe pour fil conducteur. Car comme le résume si bien cette phrase attribuée à Mlle Bertin, autant appropriée à la mode qu’à ce récit, « il n’y a de nouveau que ce qui est oublié ».

Pourquoi avez-vous écrit ce livre ?

Je me suis toujours interrogée sur la légendaire garde-robe de Marie-Antoinette sans jamais trouver de réponse satisfaisante.
La mode étant mon métier, je pressentais qu’il y avait beaucoup plus à découvrir que les éternels clichés. Je m’étais donc promise de travailler le sujet à fond, avec pour intention d'éclaircir en quoi, et pourquoi, cette « petite histoire » de robes avait laissé de telles traces dans la Grande Histoire de France. L'idée n'était pas d'en refaire le procès à charge, ou à décharge, mais de comprendre.

Que voudriez-vous que les lecteurs retiennent de ce livre ?

Qu'en toute époque, l’habillement n’est pas que pure frivolité. La mode a un sens, elle en dit long, autant sur les individus que sur les sociétés toutes entières. Que l'image de cette reine ne se résume pas à des coiffures délirantes et à des robes extravagantes couleurs de dragées ! Que derrière la façade des apparences royales coexistait une femme de goût dont les innovations étonnement modernes servirent la cause de ses contemporaines. J'espère aussi avoir contribué à la compréhension du contexte historique dans lequel vécu Marie-Antoinette.

Quelle a été votre plus grande joie lors de l'écriture de ce livre ?

Écrire ce genre de livre, c'est comme entreprendre un vaste puzzle dont la moindre pièce éclaire le paysage en révélant les suivantes. La joie est donc quasi permanente ! Une nouvelle trouvaille dans les archives rebondit tout à coup avec une autre et des pistes intuitives aboutissent enfin après des jours d'enquête. Un exemple, la découverte de papiers jusqu'alors inconnus de la marchande de modes de Marie-Antoinette, la célèbre Melle Bertin, décrivant par le menu son premier établissement, le fameux Grand Mogol. Mais retracer un morceau de vie de personnages plus humbles, telle une simple ouvrière couturière de la reine, procure tout autant émotion et plaisir.



Vous pouvez également consulter la : Tables des matières

Et encore lire des extraits du livre, dont son avant-propos, ici : Marie-Antoinette l'affranchie. De Sylvie Le Bras-Chauvot (Ed. Armand Colin)

Le mien est commandé !

Je suis en pleine lecture !

Bonjour à tous, bien curieux de lire vos commentaires.

Je vais courir l’acheter .

Je viens de le finir  - il est magnifique  - bien écrit, facile à lire avec des petits encadrés concernant certains personnages et lieux ,
le thème est original différent des biographies habituelles sur la Reine  -  beaucoup de détails sur la vêture, à la fin de la lecture  je me suis sentie plus intelligente sur le sujet  !!!!!
Ouvrage à posséder dans une bonne bibliothèque !!!!!!

En même temps j'avais en concurrence le livre d'ELISABETH REYNAUD, j'avoue que je préfère
le livre de  SYLVIE !!!!!!

MARIE ANTOINETTE

Tout à fait d'accord avec vous, chère Marie-Antoinette !  

Duc d'Ostrogothie a écrit:Je vais courir l’acheter .

Tu feras bien, Notre Grâce, car je me souviens que tu disais lors du Colloque international Sorbonne / Conciergerie,  autour de l'exposition sur les Métamorphoses de Marie-Antoinette :

Duc d'Ostrogothie a écrit:
...   certaines interventions étaient très intéressantes, notamment celle de Caroline Weber sur Marie-Antoinette et la mode. Un exposé très didactique, en images, permettant de bien comprendre l'évolution du style vestimentaire sous le "règne" de Marie-Antoinette. Petit à petit, la femme se libère à travers son vêtement : l'habit de cour n'est que très rarement utilisé, les robes légères se développent, la polonaise dévoile les chevilles etc... C'était super.

Eh bien, tu devrais te régaler avec ce nouveau livre !
Le style est fluide, agréable . De toute évidence, l'auteur prend un grand plaisir à retracer les transgressions bien innocentes de Marie-Antoinette  mais qui seront si lourdes de conséquences, à  traquer l'anecdote, le petit détail,  ceci avec un très grand souci d'exactitude et de rigueur historique .  Le texte est émaillé de cartouches mettant en exergue quelques personnages-clef . Il est partagé en son milieu par un beau livret d'iconographie . Outre les indispensables notes qui nous revoient aux sources, il y a un index alphabétique de tous les noms cités .
Plaisir de trouver dans la bibliographie " Mme de Polignac " ...

Tous les feux sont braqués sur la reine .   Les faits, événements, personnages autour d'elle n'apparaissent qu'en filigrane, parfois seulement suggérés, mais toujours avec efficacité.  Dans chaque circonstance, Sylvie Le Bras-Chauvot scrute pour nous la toilette de Marie-Antoinette, ses accessoires, ses matières, ses couleurs, bijoux, colifichets avec une sorte de jubilation admirative.
 C'est la période faste. Le style enjoué est plaisamment ponctué d'expressions modernes (  " c'est top "  ,  " pile-poil ",  " le look ",  Marie-Antoinette " s'éclate "  ...  etc ... )  .  A travers la transformation vestimentaire, le rejet du corset oppressant ou du panier démesuré, c'est un début de libération de la femme qui s'ébauche .

Puis vient l'orage .   Sylvie Le Bras-Chauvot nous détaille encore la ( dernière ) tenue vraiment fastueuse de la reine aux Etats généraux.   Mais le ton a changé.  L'inventaire minutieux se poursuit et s'appauvrit jusqu'aux misérables hardes de la Conciergerie
Nous sentons la très profonde empathie de l'auteur pour la reine et le partage de sa souffrance .

Permettez-moi un   ...  
car la Normandie est à l'honneur !!!

En effet, Sylvie Le Bras Chauvot mentionne, dans son livre, les ornements liturgiques confectionnés dans une toilette de Marie-Antoinette et qui sont conservés en l'église de la Ferrière aux Etangs, dans le département de l'Orne .
  Merci, Madame !    

Je vous avais fait un petit reportage-photos in situ , resté dans les couloirs glaciaux de la Conciergerie ... (    )
En voici le bouturage épuré :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t228-fragments-des-robes-de-marie-antoinette

La Normandie et ses jolies Cauchoises qui inspirèrent les modes parisiennes, et Madame de Polignac pour un bal costumé

Marie-Jeanne a écrit: Madame de Polignac pour un bal costumé

Elle ou pas elle, cette jolie Cauchoise ?!    
Ici, notre conversation à ce sujet, assortie de gravures :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t152p175-portraits-de-la-duchesse-de-polignac

Il faudra que je revienne sur la mort de Mme de Polignac car je lis qu'elle a succombé à un cancer.
Cancer ? consomption, langueur ?
Il y a trop peu d'éléments décisifs vraiment probants pour que la thèse du cancer soit sûre et certaine ( un peu fourre-tout, le cancer ) .   Il me semble d'ailleurs bien me souvenir que, dans le dernier documentaire sur Marie-Antoinette, c'est une maladie de langueur qui était retenue ...
Enfin, je ferai un petit point dans le sujet idoine .

Mais qu'est-ce qu'une maladie de langueur ? Il semble que le terme regroupait beaucoup de maladies sur lesquelles on ne savait pas grand chose. Mauvais état général, déficience pulmonaire et autres problèmes de santé divers et variés.
La cause du décès prématuré de Mme de Polignac à 44 ans pourrait être un cancer fulgurant non identifié à l'époque, favorisé par un état général  fragile et une souffrance psychologique.  

C'est vrai !
De toute façon, un dépérissement tel que ses règles ont disparu , son visage est méconnaissable ... etc ...
Ses troubles ( que Vaudreuil appelle " accidents " ) sont très psychosomatiques .